Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt

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Aya Shirogane
Élève de la prépa

Aya Shirogane


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MessageSujet: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyLun 28 Fév - 17:10

Il était 16h. Une petite japonaise, pas bien grande et âgée de seulement 6 ans, suivait un autre jeune japonais à travers l’ouverture d’une porte. D’un air émerveillé, la fillette regardait autour d’elle, ne faisant pas attention à ce qui se trouvait sur son chemin. Si bien qu’elle finit par percuter celui qu’elle suivait. Ce dernier se tourna vers elle, souriant, et lui expliqua gentiment mais clairement qu’elle devait rester sagement ici et l’attendre. C’est ce qu’elle fit. Elle attendit patiemment une bonne vingtaine de minutes, observant les passant. Puis, le jeune homme ressortit des vestiaires. Il avait la classe, vêtu de son hakama et son men coincé sous le bras. Souriante, elle le suivit joyeusement jusqu’au dojo puis se plaça à la fenêtre n’ayant pas le droit de pénétrer à son tour dans la salle. Elle regarda pendant de longues minutes l’entrainement de son frère, lorsque des cris perçant captèrent son attention. Alors, se détournant des kendoka, elle alla un peu plus loin et observa, pendant le reste du temps, émerveillée, les karatéka.

Ce jour là, Aya ne l’oubliera sans doute jamais. Aujourd’hui, exactement 13 ans après, notre jeune fillette était devenue une karatéka accomplie et se retrouvait à fureter dans le dojo de la Ginkgo Gakuen. On était mercredi après-midi, 16h, et, en attendant que le club d’arts martiaux ne commence, elle avait prit rendez-vous avec le président du club de Kendo. En apprenant que celui-ci s’appelait aussi Eiji, elle n’avait pas put s’empêcher d’esquisser un sourire amusé. Décidément, c’était à croire que le nom ‘Eiji’ était pas mal répandu chez les kendoka. Mais soit. Bien qu’Aya fût déjà inscrite au club d’athlétisme et à celui d’art martial, il pouvait quand même avoir quelques renseignements supplémentaires sur le kendo, non ?

Certes, son frère lui en avait pas mal parlé, mais que en théorie. Il n’avait jamais osé défier sa sœur en pratique. Par peur de la blesser ou d’en prendre pour sa fierté ? Il ne le lui avait jamais révélé. Mais à vrai dire, cela désolait beaucoup notre jeune japonaise qui avait toujours voulut apprendre un peu plus sur l’histoire du kendo agrémenté de deux ou trois techniques de base. C’était pour ces raisons qu’elle avait demandé à voir le président du club, qui avait gentiment accepté sa demande.

Ainsi, arrivée en avance dans le dojo, elle avait troqué son uniforme contre son kimono. Normalement les mercredis le dojo était réservé au club d’arts martiaux, sauf si les kendoka décidaient d’un entrainement à la dernière minute dans quel cas Aya se verra rediriger vers le gymnase. Soit, pendant qu’elle nouait sa ceinture noire autour de sa taille, elle longea tranquillement le mur sur lequel était accroché le matériel de kendo, attendant la venue de Kimihiro.



Dernière édition par Aya Shirogane le Jeu 10 Mar - 12:14, édité 1 fois
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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyMer 2 Mar - 22:10

Eiji était sorti du cours d'art avec une seule certitude : qu'il avait vraiment besoin de se vider la tête. Comment Kantaro et Hugh pouvaient apprécier ce cours, il n'en avait pas la moindre idée. Certes, s'il n'avait passé la quasi totalité du cours à suivre les indications du prof avec la volonté d'un robot, l'esprit totalement ailleurs, il aurait peut-être trouvé un intérêt à la matière mais à son humble avis, c'était juste deux heures de gâcher qu'il aurait pu consacrer à son entrainement. Ou à la limite, à ses autres cours pour ensuite aller s'entraîner.
Cette après-midi, c'était le club d'athlé, mais avant la rencontre avec une élève de prépa qui lui avait demandé un rendez-vous pour parler du club de kendo. Pourquoi pas, son rôle de président incluait aussi ce genre de discussions.

Il était passé dans sa chambre ranger ses affaires de cours et se changer dans une tenue plus adaptée pour la course sur piste, short et débardeur. Habituellement, il se contentait de prendre son sac et se changer dans les vestiaires près du terrain, mais comme il ne savait pas combien de temps allait durer l'entretien, il ne voulait pas arriver plus en retard qu'il ne le serait déjà. C'est en enfilant ses baskets qu'il réalisa qu'il allait se rendre, pour une rare fois, dans le dojo dans un but autre que de s'entrainer, et surtout dans une tenue loin d'être adaptée. L'idée était plus que perturbante, mais il n'y avait pas grand chose qu'il pouvait faire pour cela. De toute façon, il n'y avait pas d'entrainement prévu à cette heure là, et même s'il troquait sa tenue de course pour sa tenue de kendo, il se retrouverait seul dans le dojo. A la limite, il pourrait y aller plus tard pour faire des katas, quand la fatigue post-entrainement le laisserai dans un état plus propice à faire travailler son esprit.

Un peu plus tard, Eiji laissait ses baskets à l'entrée du dojo, se trouvant une fois de plus dans l'impression nette de ne pas être à sa place dans le dojo dans une telle tenue. Shirogane était déjà là, dans un kimono de karatéka. Eiji eut du mal à retenir son sourire amusé. Il avait beau respecté les autres arts martiaux, le dojo était vraiment plus la place des kendoka et des kyudojins, comme le montrait les rateliers d'armes qu'observait actuellement la jeune femme. Pour son plus grand plaisir, elle avait évité d'y toucher. Rien n'insupportait plus Eiji que les néophytes qui prenaient les shinais pour jouer aux grands guerriers. Tant pour le non-respect envers le matériel que pour leur fâcheuse tendance à l'abimer.

" Hello Shirogane-san. Tu voulais discuter avec moi ? "


Ils avaient du se croiser une fois ou deux pendant le club d'athlé, mais hormis à ces moments, ils ne s'étaient jamais adressés la parole. Et même durant les entrainements, il devait avouer qu'ils n'avaient guère discuté, ce qui en faisait une virtuelle inconnue, si bien qu'il avait été surpris de trouver son message dans son casier ce matin, avant de se rappeler que vu sa position, ce genre de demande était au final évidente.


Dernière édition par Eiji Kimihiro le Jeu 3 Mar - 8:07, édité 1 fois
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Aya Shirogane
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Aya Shirogane


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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyJeu 3 Mar - 6:47

Aya était en pleine contemplation des Shinai, ces espèces de « gros et grands bâtons qui font mal » comme elle affectionnait de le dire lorsqu’elle était plus jeune, quand une voix capta son attention. Elle fit volte face et se retrouva devant un jeune homme. Lâchant les bouts de sa ceinture, elle plaça ses mains le long de son corps et, après quelques instants, afficha un sourire, mi courtois, mi moqueur. Il est vrai qu’Aya s’était attendu à ce que cet inconnu, qui n’était en fait pas si inconnu que ça, soit en tenu afin de lui montrer en direct live les techniques. M’enfin, elle repassera. S’efforçant de paraître aimable, elle s’inclina, baissant le regard.

« Bonjour Kimihiro » elle se redressa ensuite et s’avança un peu plus vers son interlocuteur. S’immobilisant pas très loin de lui, sourire éternel sur les lèvres, elle hocha la tête et haussa les épaules « eh bien oui je voulais vous parlez, au sujet du kendo, cela va de soit. » Elle lança ensuite un coup d’œil furtif au matériel puis reporta son attention sur le président « Mon frère faisait du kendo, moi j’étais borné et ne m’intéressait que au karaté. Bon, ma passion ne s’est pas atténuée, bien au contraire, mais, en grandissant, j’ai appris à … m’ouvrir un peu plus. » Elle se tu quelques instants, espérant ne pas déceler une once d’ennuie sur le visage de Kimihiro, avant de continuer « M’enfin, voilà pour ma petite histoire perso. Là où je voulais en venir initialement était … est-ce que vous pourriez me parler un peu de l’histoire du kendo ? Je connais quelques bribes, mais j’aimerais en connaître plus. »

Oui, Aya était une éternelle curieuse insatisfaite. Et puis en quoi cela gênerait-il Kimihiro ? S’il était vraiment passionné, alors il se donnera un plaisir fou à lui raconter tout ce qu’il connaissait. Mais s’il était pressé –à en juger sa tenue il devait peut-être aller rejoindre quelqu’un pour courir- alors il l’enverra tout bonnement chier. Tout en espérant que ce ne soit pas le cas, Aya afficha un sourire et lia ses mains derrière son dos, attendant une réponse.

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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyVen 4 Mar - 10:06

Eiji manqua de hausser un sourcil au regard circonspect de sa tenue dans le dojo, miroir de ses pensées quand il s'était senti mal à l'aise de ne pas avoir son habituel hakama pour venir. Avait-elle cru que les kendokas ne débarquaient pas sans tout leur armement ? Honnêtement, s'il avait du prendre le temps de s'habiller, ça aurait été pour un entrainement par la suite, par pour s'amuser à se redéshabiller 5 minutes plus tard pour aller courir, ce qui aurait ensuite généré des conflits parce que ls karatékas étaient sensés se servir du dojo présentement. Bref, passons. Les conflits naissaient déjà assez facilement comme ça, et son rôle de président incluait en autre de se débrouiller pour que les choses se passent bien.

L'explication amena un sourire amusé sur ses lèvres alors que le jeune homme contemplait le dojo d'un air possessif autour de lui, fixant au final la petite karatéka. La question était... bizarrement formulée ? Habituellement, les gens s'intéressaient au sport, pas à l'historique, du moins seulement secondairement, parce que ce n'était pas forcément la partie la plus amusante. C'était même la partie qu'on pouvait apprendre sans avoir le moins du monde l'intention de lever un shinai. Mais après tout, le fonctionnement de l'esprit des filles était une chose complexe, voir même déviante, et Eiji préférait ne pas s'y pencher de trop près. Le jeune homme se passa la main dans les cheveux en cherchant par où commencer sur un sujet qui lui apparaissait, somme tout, comme bien vague.

" Sur le coup, il aurait été plus simple que tu viennes à un entrainement de kendo pouvoir de quoi il en retourne exactement, et avoir un aperçu en direct de ce qu'on fait et de l'ambiance du club. Pour le côté histoire.... le kendo est l'héritier de l'histoire des samourais et du kenjutsu. Il a été élaboré après l'interdiction du port du sabre à l'ère Meiji. Maintenant on peut parler de la voie du sabre qui accompagne le sport en lui-même si tu veux, mais je ne sais pas si c'est ce qui est le plus intéressant pour un débutant. Ou un futur débutant. "

Encore que, future débutante... Eiji avait un peu de mal à imaginer comment une prépa - avec la charge de travail que cela impliquait – pouvait ajouter une troisième club aux deux qu'elle avait déjà et auxquels elle consacrait quand même pas mal de temps. Quand il voyait déjà comment il se débattait la dedans, entre kendo et athlétisme... et il ne pensait même pas à l'idée de reprendre le kyudo, même en parlant juste de raisons techniques et non sentimentales qui le faisaient freiner des quatre fers à l'idée de reprendre un arc en main. Certes, il fallait ajouter la dedans son rôle de président qui rajoutait une charge en plus. Enfin, si elle voulait se pointer à quelques entrainements pour avoir une initiation en bonne et dûe forme, c'était à elle de voir et de gérer son emploi du temps, Eiji la laisserait ensuite voir avec l'administration pour le reste. Pour sa part, tant que les journées ne faisaient que 24 heures...

Le jeune homme pencha la tête en regardant Aya, curieux de voir si elle allait insister sur le sujet ou non. Débattre sur le kendo était un véritable plaisir, avec un débutant ou qui que ce soit d'autre, mais était-ce vraiment ce qu'elle souhaitait entendre de sa part ? A dire vrai, il n'avait qu'une notion assez floue de ce qui attirait un débutant dans un sport. Pour sa part, la passion y avait toujours eu une grande place, ainsi que la certitude. Il n'avait jamais eu "d'hésitation" ou d'intéret vague comme la jeune fille.

" Tu as des questions plus précises ? "
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Aya Shirogane
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Aya Shirogane


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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyVen 4 Mar - 11:48

Avec du recul, la demande d’Aya avait quelque chose de bizarre. Quelque chose qui la chiffonnait. Certes, Kimihiro lui avait répondu, mais ce qu’il lui avait dit, elle le savait déjà de son frère. Faisant comme si de rien n’était, elle l’écouta attentivement puis hocha la tête en signe de remerciement, avant de dévier son regard vers l’un des murs, affichant une moue de réflexion. Oui, elle savait ce qu’elle voulait, mais elle ne pouvait pas mettre de mots sur sa pensée. Hm, la voilà dans une impasse. Comment s’en sortir ? User de charme ? Non, ça ne marchera pas avec elle. Elle lança un coup d’œil à Kimihiro, puis soupira et baissa le regard. Au moment où elle voulut reprendre la parole, elle fut coupé par une la voix du jeune kendoka. Relevant la tête, elle le regarda. Si elle avait des questions plus précises ? Eh bien, jeune homme, si tu arrives à sonder mon esprit et à lire dans ma tête tu sauras que je souhaite savoir énormément de chose. Dommage que l’être humain n’était pas doué de parole par la pensé, ça faciliterait bien des choses. M’enfin. Aya hocha doucement la tête

« Ça t’es déjà arrivé de vouloir quelque chose ? Tu as les idées en tête, ta demande semble fondée et justifiée mais en ouvrant la bouche tu te rends compte qu’en fin de compte tu ne sais pas formuler tes pensées ? Eh bien, c’est ce qui m’arrive, à l’instant même » Elle afficha un sourire moqueur contre elle-même, puis reprit la parole « Mais passons. A vrai dire, je souhaite connaître tellement de chose en rapport avec le kendo, que je ne saurais pas par où commencer. » Aya se mordilla légèrement la lèvre inférieure puis fixa Eiji. Espérant qu’il puisse comprendre comment elle se sentait à l’instant même, elle continua « Tu m’as dis qu’il serait possible de venir à un entrainement du club, je pense que je vais faire ça. Mais sinon … » elle inclina la tête sur le côté « serait-il possible que tu me parles un peu de toi et comment tu vis ta passion ? Je veux dire, qu’est-ce qui t’as poussé à commencé le kendo, comment étaient-les débuts, s’il y a eu des remises en questions, tout … ça »

Hésitante, la fin de sa phrase se finissait en murmure. Qu’est-ce qui lui prenait de lui demander ça ? Ils ne se connaissaient que très peu, ou pas du tout. Pour quelle raisons lui raconterait-il ses débuts dans ce sport fascinant ? Honteuse, Aya baissa sa tête, fixant son regard sur le parquet, avant de soupirer légèrement

« Si ce n’est pas trop indiscret, évidement. Je comprendrais que tu ne veuilles pas y répondre … »
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Eiji Kimihiro
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Eiji Kimihiro


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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyDim 6 Mar - 11:32

C'est un regard emprunt de curiosité que le kendoka posa sur la karatéka, surpris par ses questions. A la fois par le degré d'intimité qu'elle demandait – il n'était pas particulièrement secret ou mystérieux concernant son passé, mais il n'était pas du genre à raconter sa vie au premier venu – mais aussi parce qu'elle impliquait, de manière subjective, que la jeune fille n'avait aucune idée précise de ce qu'était la passion qu'on pouvait mettre dans un sport. Quoi qu'il en soit, le jeune homme était mal à l'aise par la question, sans arriver à poser précisément le doigt dessus. Prenant le temps de réfléchir, il marcha de l'autre côté du dojo pour ouvrir la porte coulissante et faire entrer la lumière et l'air frais de l'extérieur. Le dojo avait beau être à l'ancienne, et non climatisé, la présence du cours d'eau juste à l'extérieur créait une atmosphère plus rafraichie, unique à cet endroit. Eiji avait beaucoup de facilité à imaginer les soirées à l'entrainement, à la nuit tombé, avec le dout bruit de l'eau à l'extérieur.

Le jeune homme se retourna, adossé à la parois de bois et adressa un sourire à la jeune femme. Parler du kendo n'était pas difficile. Ce qui l'était, c'était arriver à cerner ce que voulait savoir la jeune femme. Honnêtement, un résumé de son CV en kendo n'avait rien de bien intéressant, ni le récit de toutes les fois où il était venu dans un dojo en dépit de toute logique qui lui aurait dicté de rester travailler ses cours.

" J'avoue que la question est curieuse. Je veux dire... ça a du être pareil pour le karaté, non ? Sauf si tu en fais en dilettante. Y'a le moment merveilleux où tu commences et tout est facile, les phases de découragement où j'ai eu l'impression de ne jamais rien faire comme il faut, les envies de tout envoyer valser ou les moments où je vivais, respirais et mangeais kendo en me demandant pourquoi donc je devais faire autre chose à côté. Et des phases plus contemplatives où je laissais les combats de côté pour essayer de comprendre ma voie.Tenir un shinai entre mes mains a toujours été logique. Au final, la question n'a jamais été d'arréter ou de continuer, mais de savoir à quelle place il serait dans ma vie : important ou omniprésent. Je n'ai toujours pas répondu à la question d'ailleurs. "

Le jeune homme se passa la main dans les cheveux, calant une mèche derrière une oreille et vérifiant machinalement la présence de sa boucle d'oreille. Encore et toujours une petite carpe koi arrondie dans une courbe gracieuse : ces derniers temps, le plaisir du changement avait fait place à une seule préférence, reléguant ses autres boucles d'oreilles au fond de son bureau, dans une petite boîte qui prenait la poussière.

" C'était le genre de question à laquelle tu t'attendais ? Dis-moi... tu attends quoi du Kendo, ou de moi en général ? J'ai pas vraiment l'impression d'être là pour te présenter le sport en tant que tel... "

L'habitude finit par prendre le pas et le jeune homme s'agenouilla sur le sol de bois, le contact de ses jambes sur le parquet dur et étranger alors qu'il n'avait pas le hakama entre eux deux pour servir de protection. Il ne s'habituerait jamais au fait d'être ici au short.
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Aya Shirogane
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Aya Shirogane


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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyLun 7 Mar - 9:04

Aya s’enfonçait, c’était évident. Mais elle était maintenant arrivée à un point où elle ne pouvait plus faire machine arrière. The point of no return. Elle était du genre à pouvoir se sortir des situations délicates, mais là c’était autrement plus bizarre que d’habitude. Elle reste silencieuse et attendit patiemment la réponse du jeune homme, le suivant du regard lorsque celui-ci traversa le dojo afin d’ouvrir la porte coulissante. L’air frais ainsi que le clapotis de l’eau envahirent le dojo. Alors, enfin, Eiji prit la parole.

Ce qu’il dit arracha un petit sourire à notre jeune japonaise. Il était passionné, c’était une évidence. De plus, Aya s sentie complètement concernée par ses paroles. Mais cela n’était-il pas valable pour n’importe quel passionné ? Une passion est très souvent parsemée d’embuches, plus ou moins difficiles à surpasser. Ainsi, le passionné l’équitation ne sentira réellement bien qu’en compagnie des chevaux, êtres qui seront sujet de ses plus fabuleux et grands rêves mais aussi ceux de ses pires et horribles cauchemars. Chaque passion peut être remise en question et il faut être fort pour ne pas abandonner.

Aya écouta son interlocuteur, hochant plusieurs fois la tête. La discussion commençait, finalement, à prendre une tournure plutôt intéressante. Après quelques instants de silence durant lesquels Eiji et Aya semblèrent perdus dans leur pensée, le jeune homme décida de briser le silence, captant à nouveau la pleine attention d’Aya. Il lui avoua qu’il ne se sentait pas comme quelqu’un qui devait lui présenter simplement le Kendo, et il avait raison. Soupirant légèrement, Aya se détourna et s’approcha à nouveau du mur des équipements.

« Ce que je vais te demander te semblera sans doute déplacé de la part de quelqu’un comme moi … » Elle s’immobilisa, tourna ensuite la tête vers Eiji puis laissa son corps suivre. « Est-ce qu’il serait possible que je participe à un entrainement du club de kendo ? » Elle se mordilla légèrement la lèvre « juste un seul cours. Je pourrais alors me faire une idée bien plus précise de ce sport. » Elle releva son regard vers Eiji qui s’était agenouillé sur le parquet et dégluti « mais c’est peut-être trop demandé. Désolé.»

Elle s’inclina rapidement, avant de se tourner vers la sortie. Elle pouvait prendre la poudre d’escampette et partir de cet endroit, mais elle ne le fera pas. Elle voulait connaître la réponse d’Eiji. Au mieux s’était ou et ce sera très bien ainsi, au pire ce serait non et elle s’en contentera, ne voulant vraiment pas ennuyer. Mais aussi, son entrainement avec le club d’art martial commençait dans 30 minutes. Ce serait plus qu’inutile de partir pour revenir, d’autant que son sac était de l’autre côté du dojo près d’Eiji. Elle resta donc sur place, immobile et croisa intérieurement les doigts, espérant de tout cœur une réponse positive.
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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyLun 7 Mar - 21:48

Elle n'était vraiment pas très sure d'elle, prenant sa proposition préalable comme une simple proposition d'observatrice, et non de participante. Eiji aurait pu lui dire qu'il croyait pourtant plus aux vertus de l'essai par soi-même qu'à la simple observation passive, et c'était bien ce qu'il comptait faire. Le jeune homme inclina la tête avant de reprendre la parole : immobile au milieu du dojo et lui tournant le dos , comme attendant un jugement sur sa personne, elle ne risquait guère de voir ses réponses non verbales. Le jeune homme se permit un sourire sur sa propre étourderie avant de parler.

" Ça ne pose pas de soucis. Ne t'attends juste pas à pouvoir te lancer dans un duel comme on en voit dans un manga. Mais au moins le feeling du shinai entre les mains... ça ne s'invente pas. "

Le reste... il n'était pas sur que ça puisse se percevoir en un seul entrainement, mais elle verrait elle-même si elle voulait par la suite en apprendre plus ou non. Eiji pouvait juste lui offrir la possibilité de tester, voir même la motiver pour. Il n'était pas forcément le plus à l'aise de discuter kendo en tenue d'athlé, juste avant un entraînement, mais s'il se re-glissait dans son rôle de président – voir tout simplement de kendoka – il pouvait facilement se montrer plus communicatif à l'idée de trainer quelqu'un que la voie du kendo. C'était peut-être ça qui dérangeait Aya : son côté mesuré et assez calme, totalement à l'opposé du côté passionné qu'il affichait fièrement dans le dojo en temps habituel.

Le jeune homme se releva d'un bond et passa ses bras derrière sa nuque, s'étirant jusqu'à faire craquer ses articulations dans un petit ploc jouissif, qui trouverait son paroxysme une fois ces muscles chauffés et étirés par l'entrainement qui ne saurait tarder. Il avait lu un article, quelque part – à moins que ce ne soit tout simplement un cours de bio ? - qui expliquait que les sportifs étaient drogués avec leurs propres endorphines, une substance que sécrétait le corps pendant une activité physique intense. Il voulait bien y croire, il connaissait trop bien la sensation d'avoir envie de faire du sport, et la frustration tout aussi intense qui en découlait quand il ne pouvait pas satisfaire cette envie.
Son trajet vers la sortie du dojo l'amena à croiser Aya à qui il adressa un sourire encourageant.

" Tu sais où me trouver si tu veux venir. Et si tu crains un peu de te confronter le reste de l'équipe, on pourra s'arranger quelque chose en tête si tu préfères."

Vu les relations tendues entre l'équipe de kendo et celle de karaté, faire partie de l'un et s'intéresser à l'autre n'était pas forcément la meilleure chose qui soit pour continuer à être bien accueilli au sein de sa propre équipe et les ragots ne manqueraient absolument pas de fuser si Aya venait à un entrainement. Enfin... il serait peut-être temps de mettre ça de côté. Les karatékas pouvaient bien apprendre à être un peu matures, non ?
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Aya Shirogane
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyMar 8 Mar - 9:43

Aya ne put s’empêcher d’émettre un soupire de soulagement en entendant les paroles du jeune kendoka. Il était donc d’accord et acceptait qu’elle participe à un cours. Elle baissa le regard puis secoua la tête, souriant, amusée. Elle avait tellement craint une réponse négative qu’elle s’était déjà préparée psychologiquement d’être remballée. Mais d’un côté, en tant que président, n’était-ce pas en son devoir de motiver les autres et tout leur expliquer jusque dans le moindre détail ? Si. Il ne pouvait donc, en toute logique, pas ne pas accepter ça demande. M’enfin.

Tournant son regard vers Eiji, elle remarqua qu’il s’était levé et se dirigeait maintenant vers elle. Ne prenant pas la peine de se tourner complètement, elle attendit qu’il soit à côté d’elle. Voyant son sourire, Aya lui offrit un à son tour et l’écouta. Eiji évoqua furtivement les relations plutôt tendues entre les kendoka et les karatékas. Instantanément, son sourire disparu. Hochant doucement la tête, et porta son attention sur Kimihiro et prit la parole

« C’est vraiment super gentil de ta part, merci beaucoup » Elle s’inclina légèrement et réafficha son sourire « Mais dit, Kimihiro, tu connais les raisons pour lesquelles les kendoka ont pris les karatékas en grippe, et inversement ? Je veux dire, le kendo comme le karaté est un art martial japonais. Logiquement, on devrait s’entendre … »

Il est vrai qu’Aya avait déjà remarqué une certaine distance et un léger froid entre les amis kendoka de son froid et elle, lorsqu’ils avaient apprit qu’elle s’était plutôt tournée vers le karaté. Mais bon, elle n’y avait pas plus attention que ça …
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Eiji Kimihiro
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Eiji Kimihiro


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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyJeu 10 Mar - 9:33

Eiji releva la tête des chaussures qu'il remettait pour fixer Aya, la question amenant un léger sourire géné sur ses lèvres... a oui, la gène entre le club de kendo, et celui, non pas de karaté, mais d'arts martiaux. Ils avaient beau être en majorité dedans, il y avait aussi des pratiquants d'autres disciplines, réunis sous la même bannière faute de participants, réduits à un club dont l'existence était mal reconnue par les autres, quand il n'était pas carrément sujet de moqueries. Rien que ça ne devait pas rendre heureux les karatékas, entre autres. Pour le reste.... le kendoka haussa les épaules.

" C'est pas à moi qui est là depuis moins de 3 semaines qu'il faut demander ça tu sais... quand je suis arrivé, il y avait déjà une sacrée tension. Je dirais qu'entre autre, le soucis est que le club d'arts martiaux est un peu à la ramasse par rapport à celui de kendo niveau nombre de participants et niveau et sinon... le dojo est plus adapté pour le kendo et le kyudo que pour le karaté, donc forcément, y'a des prises de tête. Au delà de ça, s'il y a des tensions plus personnelles entre des membres, j'en ai pas la moindre idée. Je suis pas là pour jouer au policier, alors tant que mon équipe reste sage..."

Et que les membres de l'autre club ne se montraient pas trop gênants, il ne s'y intéresserait pas. Sa seule priorité était de pouvoir s'entrainer quand bon lui semblait, et jusqu'à présent, il n'avait jamais eu de soucis. De toute façon, les karatékas et consorts pouvaient aller s'entrainer dans le gymnase. Pour le kyudo, c'était inconcevable de changer de lieu, et quand au kendoka, trainer tout le matériel ailleurs serait carrément fastidieux. Même d'un point de vue purement pratique, c'était le plus simple. Sans aucune mauvaise foi.

Eiji se releva et bougea un peu pour vérifier que ses chaussures étaient confortablement mises, toisant largement au dessus de la karatéka. Le fait qu'elle ne s'intéressait pas qu'aux arts martiaux s'imposa à son esprit alors que ses pensées recommençaient à vagabonder du côté de la course. Ce n'était pas parce qu'ils étaient dans un dojo qu'ils devaient forcément s'arrêter aux arts martiaux, et il n'était pas sur de la recroiser fréquemment. Et discuter pendant un entrainement de kendo – d'autre chose que du kendo - lui paraissait déjà bien plus difficile. Non que les autres membres soient si coincés, mais... c'était plutôt lui qui devenait monomaniaque.

" Au fait, tu fais bien parti du club d'athlé ? C'est quoi ta spécialité ? "

Hé oui, toujours cette idée qui trainait dans un coin de son esprit depuis qu'il en avait parlé à Ishiin au self quelque temps auparavant, de débaucher quelques membre de l'équipe d'athlé pour construire une équipe de relais Ekiden, ou au moins quelques personnes avec lui pour courir sur de longues distances ailleurs que sur la piste d'athlétisme. Il serait plus simple de soumettre l'idée au président s'il connaissait déjà plusieurs membres motivés que l'inverse.
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Aya Shirogane
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyJeu 10 Mar - 10:06

Pendant qu’Aya fixait Eiji, une expression de surprise naquit sur son visage. Ça ne faisait que 3 semaines qu’il était au lycée ? Mais alors, comment ce faisait-il qu’il était déjà président du club de kendo ? Le président, n’était-ce pas quelqu’un qui était dans ce club depuis au moins la deuxième année ? Hm. Inclinant légèrement la tête sur le côté, elle continua de l’écouter bien que son attention était porté autre part. Il est vrai que, maintenant qu’il le disait, il y trois semaines un certains nombre d’élèves et de professeurs étaient arrivés au lycée, parce que leur établissement d’origine avait fermé. Les causes exactes n’avaient pas été données, mais cela avait tout de même suscité la curiosité de notre jeune japonaise. C’était donc une bonne chose qu’elle fasse connaissance avec Kimihiro, il pourra peut-être l’éclairer un peu plus sur le pourquoi du comment, il était arrivé en plein milieu de l’année.

Après lui avoir vaguement fait part que les tensions entre kendoka et karatéka étaient dus à pas mal de choses qu’il ne pouvait pas expliquer, il changea complètement de sujet en parlant du club d’athlétisme. C’est vrai qu’il en faisait aussi parti. Mais donc, il voulait savoir sa spécialité ? Affichant un sourire amusé, elle haussa légèrement les épaules puis prit la parole

« Ma spécialité, si on peu dire ça comme ça, c’est sans doute la course. J’aime beaucoup l’endurance, mais je me débrouille aussi pas mal en sprint. » Elle se tu ensuite pendant quelques instants, durant lesquels elle observait le jeune homme « hm, si je ne me trompe pas tu cours aussi pas mal, non ? » Elle abaissa furtivement son regard pour prendre en compte la tenue de laquelle était vêtu Eiji, avant de reporter son attention sur lui « Tu as déjà exploré les environs ici ? Parce que si tu veux je connais quelques chemins franchement sympas et puis courir à deux c’est plus stimulant que seul. Tu en penses quoi ? »

Finalement, il lui semblait que le courant passait plutôt bien entre eux. Autant en profiter, non ? Bon, s’il était plutôt du genre à courir en solitaire, tant pis pour elle. Mais si lui aussi préférait la course à deux ou à plusieurs, tant mieux. Aussi, si elle le revoyait dans de telles conditions, elle pourra peut-être pouvoir lui soutirer quelques informations concernant sa venue tardive. Ce sera donc tout bénef, non ?


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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyJeu 10 Mar - 11:21

Le sourire d'Eiji s'agrandit largement quand Aya lui répondit. Une autre coureuse ? Excellent. Restait à voir si elle appréciait les distances un peu longues, ce qu'il pourrait probablement voir en courant avec elle, comme elle le proposait. Beaucoup moins prise de tête qu'une éventuelle intégration d'une karatéka dans l'équipe de kendo parce qu'elle voulait tester une nouvelle discipline, et demandant beaucoup moins de moyens matériels. C'était probablement une des choses qui lui faisait tant aimer la course, la possibilité de toujours pratiquer quand il le désirait, sans avoir besoin de trouver une piste particulière ou le matériel qu'il fallait, de ne pas avoir besoin d'attendre l'ouverture du stade... Juste besoin d'une bonne paire de chaussures.
Et d'une bonne douche après, mais ce n'était pas trop dur à trouver ici.

" Ouais, j'adore courir... j'ai déjà pas mal testé le parc avec mon chien en fait, mais ça pourrait être fun de courir ensemble si tu ne crains pas un shiba-inu de 6 mois dans tes pattes. Et si t'as pas peur de devoir te réveiller tôt le matin."
LA condition qui n'était pas passée avec Ishiin. " En fait, j'aimerais bien monter une équipe de relais Ekiden, mais pour ça faut que je trouve d'autres coureurs motivés sur des distances entre 5 et 10 km, c'est pas ce qui court le plus les rues."

Autant des coureurs sur des courtes distances, il y en avait à foison, autant les autres... Il ne s'était jamais senti attiré par les sprints et autres courses courtes. Il avait commencé à courir pour le côté défouloir, et ça avait toujours impliqué un effort sur la durée. Le kendo était là pour les matchs courts et intenses. La course venait ensuite pour l'endurance et un petit côté catharsis. Courir jusqu'à ne plus être capable de mettre un pied devant l'autre, il connaissait bien. Cependant, ce n'était guère le moment d'en parler. Entre eux, c'était le côté sportif qui était intéressant, pas le recours au sport comme moyen de détourner ses pensées d'autres choses. Il n'était pas sur d'avoir envie de partager avec quiconque cette facette de sa personnalité de toute façon.

" Ca t'intéresserait ? On peut faire un essai, comme pour le kendo hein, je propose pas un contrat à l'instant. "

Il était un peu trop direct mais... il y avait une limite au retard qu'il pouvait se permettre pour arriver à l'entrainement d'athlé, d'autant plus qu'il n'avait pas de montre pour vérifier l'heure. Certes, il courrait plus en solitaire et ne dérangeait pas l'entrainement des autres en arrivant un peu en regard, mais s'il voulait s'intégrer correctement au sein de l'équipe, mieux valait être présent. Le côté chat sauvage qui vient en voleur pour l'entrainement et repart aussi sec... ce n'était pas vraiment son style, pas plus pour l'athlé que le kendo. Tant qu'à participer à un club et une équipe, autant le faire à fond. D'autant plus que l'équipe d'athlétisme était véritablement agréable, pleine de boute-en-train totalement prêts à intégrer les nouveaux et à lancer des fêtes et des défis là où on ne s'y attendait pas.
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Aya Shirogane
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MessageSujet: Re: [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt   [FINI]Quand le sage montre la lune l'abruti regarde le doigt EmptyJeu 10 Mar - 12:07

A la vue du grand sourire qu’affichait le jeune homme, Aya ne put s’empêcher d’en faire de même. A croire que sa proposition avait ravi Kimihiro. Celui-ci le lui montra clairement en acceptant avec un certain entrain la suggestion de notre japonaise. Il posa néanmoins quelques conditions qui en aurait effrayé plus d’un. Courir avec un Shiba Inu dans les pieds ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable, mais on s’y faisait et puis, si on lui marchait dessus une fois il aura rapidement comprit la leçon. Mais ce fut surtout la deuxième condition qui enchantait Aya. Se réveiller tôt et faire un jogging avec les cours, il n’y avait rien de mieux. D’autant qu’en été, eu Japon, on était carrément obligé de partir tellement tôt afin de ne pas faire d’efforts trop intense sous le soleil et la grosse chaleur. Les deux conditions que proposait Eiji étaient donc tous ce qu’il y avait de plus normal. En plus de ça, il lui avoua vouloir construire une équipe de relais, ce qui enchanta d’avantage notre jeune fille. Alors, hochant vivement la tête, grand sourire bordant ses lèvres, elle prit la parole à son tour

« Nickel ! Les conditions pour courir avec toi sont plus que justifiées et ne me déranges pas du tout, bien au contraire. » Elle lui offrit son plus beau sourire « et puis, en ce qui concerne ta proposition pour le relai, je suis partante. J’aime beaucoup ce genre de défit. » Elle lança un coup d’œil vers l’entré où se pointaient déjà deux de ses camarades de club avant de reporter son attention sur Eiji « Préviens moi quand tu es libre pour courir ainsi que pour un entrainement au kendo. On se croisera peut-être à nouveau au dojo ou alors tu me mets un mot dans mon casier. Peut importe l’heure de départ pour courir, je me tiendrais prête. »

Plus motivée que jamais, il ne manquerait plus qu’Aya ne trépigne d’impatience. Mais ce n’était pas le moment de penser aux futurs joggings, mais plutôt l’heure de se concentrer pour l’entrainement de karaté et l’enchaînement des Kata. Alors, tournant le regard vers ses camarades qui commençaient à s’échauffer tranquillement, elle soupira légèrement

« Je pense que je vais te laisser avant que le coach n’arrive et me voit discuté au lien de commencer l’échauffement. » Sourire éternel sur les lèvres, Aya se recula légèrement « en tout cas merci beaucoup et à la prochaine ! »

Sur ce, elle fit volte face et alla rejoindre les autres membres du club pour faire quelques étirements.

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