Konata n’entendit pas un seul des mots prononcés par Andy. Bizarrement, il était alors le cadet de ses soucis, sa priorité ayant viré de « Butter la tronche d’Andy » à « se dégager des bras d’Eiji ». La différence était certes subtile, mais bien présente.

Konata se débattait comme une furie, tandis que la prise d’Eiji était semblable à un étaux. Ne se contenant plus, Konata commençait à hausser le ton, glapissant d’outrage et de rage. Elle en était également passées aux poings et aux genoux, qu’Eiji bloquait au fur et à mesure de ses actions, écopant par la même quelques coups plus ou moins bien placés, ainsi que d’autres diaboliquement bien placés, témoignant d’une certaine habitude chez la jeune fille. Eiji pouvait s’estimer heureux que Konata ait un certain sens de l’éthique et ait un jour décrété que le coup dans les parties intimes, ce n’était valable que chez les frères, et en retour d’un outrage suffisamment innommable, chose qui n’était jusqu’à présent jamais arrivé. Mais Eiji payait cette clémence d’une retenue totalement absente dans la force mise dans ses coups.

Toute occupée à traiter Eiji de tous les noms et à lui faire goûter de ses coups, Konata ne réalisa qu’au moment de passer les portes qu’il l’emmenait loin du lieu du crime. Elle eut un sursaut, avant de renoncer à chercher à se dégager, se contentant de pester contre le jeune homme.

Une fois à l’abri des regard, il la déposa au sol, la gratifiant d’un petit commentaire appréciateur, sans se formaliser du silence subit de la jeune fille. Konata releva vivement la tête qu’elle avait gardée baissée jusque lors. Sa main partie, giflant bruyamment la joue d’Eiji. Une gifle oui, pour bien marquer la différence avec un coup de poing qui en aurait presque été amical. Non, c’était une vraie gifle de fille – quoique peut-être un peu plus forte quand même – qui soulignait tout l’outrage de la situation.

« Pourquoi tu m’a pas laissé lui défoncer la gueule ?! C’est lui qui avait commencé !! »

Ses propos par contre, étaient égaux à elle même. Comme pour souligner ses paroles, Konata, essuya rageusement quelques grains de riz encore collés sur sa joue, ne parvenant par ce geste qu’à les étaler un peu plus, et ne parvenant aucunement à déloger ceux qui s’étaient coincés dans ses cheveux. Elle avait les yeux brillant de colère et les joues rouges de honte mais aussi d’agacement. D’aucun auraient put la penser au bord des larmes, ce qui n’était pas vraiment le cas. Plutôt à 2 doigts de se précipiter pour aller achever le sort de ce crétin qui avait continué à lui parler de la pire manière qui soit. Lui fourrer son bol de riz dans la bouche était par exemple une perspective qui plaisait énormément à Konata.

Il était sur qu'il pourrait compter ses bleus demain. Voir même qu'il arriverait à voir l'empreinte des petites mains de Konata là où elle les avait enfoncées dans ses bras et dans ses abdos. Toute la musculature du jeune homme ne suffisait à le protéger de la furie. Promis, plus jamais il n'affronterait la jeune fille sans une armure de kendo complète, qu'elle soit armée ou non. Eiji lacha Konata avec méfiance... et ce qui devait arriver arriva. La gifle le percuta avec violence, lui faisant tourner la tête quelques instants alors que sa joue le brulait. Le jeune homme inspira profondément, un peu moins amusé soudainement. Ca fait deux fois qu'il servait de punching-ball à Kobe, et si la 2ème fois était moins violente et servit par quelqu'un qu'il appréciait plus, il n'avait certainement pas l'intention de laisser ce genre d'habitude s'établir.

" Ca va, tu es calmée maintenant ? Si tu veux encore te défouler sur moi, allons au dojo histoire que je puisse te rendre les coups au moins. "

La voix d'Eiji, moins énervée que celle de Konata, avait été à la limite de la douceur, voir bien au delà de ces limites, et évoquait maintenant un certain tranchant. Ou plutôt la fermeté dont l'on fait preuve face aux jeunes enfants ou aux animaux. Dans quelle catégorie appartenait Konata, restait à le découvrir...
Les joues rouges et les yeux brillants, elle était l'image même d'une déesse guerrière à la dignité outragée. Le jeune homme devait avouer que si pareil mésaventure lui était arrivée, il aurait été aussi charmant que Konata dans sa réponse, et ne se serait pas limité à un seul coup. Pourquoi aurait-il voulu qu'elle ne réagisse pas de même ? N'était-ce pas un peu réducteur pour elle, ou condescendant, il n'arrivait pas trop à savoir. Parce qu'elle était une fille elle n'avait pas le droit d'aller au bout et de foutre une dérouillée à quelqu'un ?
Certes, il n'était pas pour la violence, et ce genre de réaction échappait souvent à son contrôle... mais il frôlait tout de même l'hypocrisie. Cette pensée acheva d'étouffer dans l'oeuf toute velléité d'agacement d'Eiji.

Mu par une impulsion, le jeune homme tendit la main et attrapa quelques grains de riz collés - heureusement non nappés de sauce soja - à la joue de sa cadette, la nettoyant avec une douceur bien loin des mots plus durs qu'il avait eu un instant plus tôt. Il retrouva la voix pour parler, examinant les faits de la même manière qu'il aurait énoncer les points forts et faibles d'une attaque en kendo.

" Le mettre au sol en un seul coup, c'était déjà pas mal. On ne t'a jamais dit que ça ne servait à rien de piétiner ceux qui sont au sol ? Attaque toi à plus gros la prochaine fois. "

Le jeune homme aurait bien enlevé les quelques grains dans les cheveux de Konata, mais le risque de se prendre un autre coup était suffisamment réel pour qu'il ne tente pas sa chance plus loin.

" On dirait des cristaux de sucre sur un gros beignet."

En fait si : il était carrément suicidaire.


Un court instant, Konata regretta presque son geste, tant le regard noir que lui lança Eiji n’était pas pour lui plaire. Presque. Cette pensée s’évanouit en même temps que le sérieux d’Eiji et sa maturité se faisaient voir, le jeune homme usant d’un ton que Konata ne l’avait encore jamais entendu utilisé, et qui lui rappelait celui de son frère ainé dans les situations graves, lorsque faire montre d’autorité n’était pas pour lui un défi mais une évidence. Konata détourna vivement la tête, croisant les bras avec un air boudeur face à cette réplique.

Eiji tendit la main, ôtant quelques grains de sa joue, amenant quelques rougeurs supplémentaires sur les pommettes de la jeune fille, et qui n’étaient cette fois pas dues à l’agacement. La main d’Eiji était restée en suspend, et Konata l’évita d’un mouvement sec de la tête. Mais le geste du jeune homme avait fait son œuvre, étouffant dans l’œuf les envies de vengeances qui hantaient l’esprit de Konata, et la jeune femme avait bien renoncé à retourner piétiner son agresseur. Jusqu’à la prochaine fois.

« Si j’avais eut le choix, tu te doute bien que j’aurai choisi un autre adversaire que cette tafiole efféminée ! »

Elle se serait surement fendue d’une explication, si la remarque amusée d’Eiji sur les grains de riz ne l’avait fait tiquer et tendre vivement la main, attrapant le jeune homme par le col et le forçant à presque coller son nez au sien, pour lui parler les yeux dans les yeux.

« Un beignet, ta copine… Faudrait te décider sur quoi je ressemble ! D’ailleurs, qui t’a donné l’autorisation de m’appeler comme ça ? »

Énonça t’elle d’une voix basse, sans baisser le regard. Ce n’était pas une réelle agression de sa part. Elle était heureuse d’avoir été appelée de la sorte, et en fait, c’était la seule manière qu’elle eut trouvé pour ramener le sujet sur le tapis sans avoir l’air d’une stupide midinette énamourée toute aux émois d’avoir été élue par son prince. Ce dont elle se sentait étrangement proche, en fait.

Conciliant, Eiji se laissa attraper au collet et rapprocher du nez de Konata. Qu'est-ce qui lui avait pris, d'ailleurs, d'appeler la jeune fille ainsi ? Ce n'était pas quelques entrainements ensembles et une sortie en ville qui lui en donnait le droit... Pour tout dire, l'appellation était venue toute seule. Copine, partenaire d'entrainement, c'était presque la même chose, non ? Avec quelques petites nuances certes. Nuances sur lesquelles Konata semblait vouloir appuyer, sans que le jeune homme devine si c'était du lard ou du cochon. Les joues toujours aussi rosies, Konata savait passer de la colère à autre chose en un instant. Eiji tenta un sourire doux avant de répondre, souhaitant être dissimulé derrière son masque de Kendo. Il aurait été plus aisé de savoir comment réagir.
La plupart des copines qu'il avait eu avaient été des... filles. Des vraies, mignonnes, qui faisaient attention à leur comportement et à ne pas hausser le ton en public. Avec la petite brune, toutes les frontières avaient été chamboulées, les points de repère changeaient, et il se retrouvait à agir en aveugle, en se demandant à chaque fois ce que ses mots allaient produire comme effet. C'était plutôt amusant au final.

" Hum... les deux sont compatibles, non ? "

Penché comme il était en avant, Eiji n'avait pas beaucoup de marge de manœuvre, sortit de s'extirper des petites mains de Konata, ce dont il n'avait guère avait envie pour le moment. Le grand dadet fourra ses mains dans ses poches, le regard fixé sur sa cadette, espérant qu'une deuxième gifle ne viendrait pas décorer sa joue. Si elle le frappait à nouveau, mini fille ou pas, il la suspendait à un porte-manteau et la laissait se débrouiller toute seule, culotte au vent. Il avait beau être patient, il ne fallait pas pousser.

" Ça te dérange à ce point ? "

Sans attendre de réponse, le jeune homme réduit la distance qui séparait leurs deux visages, et offrit un baiser fugace à Konata. Un simple effleurement des lèvres, presque chaste, rien d'outrageant ou de véritablement offensant, mais dont il était impossible de se méprendre sur la nature. Le jeune homme se redressa vivement, profitant que la jeune fille l'avait lâché dans sa surprise. Ses joues devaient être légèrement rouges, au vue de la chaleur qu'il sentait dans son visage à cet instant. Il n'avait jamais été très doué dans les affaires de cœur ou de filles en fait, se contentant la plupart du temps de suivre ou d'accepter les offres qui lui étaient faites. Ça devait bien être la première fois qu'il faisait le premier pas, lancé dans une drôle de situation qui semblait converger vers Konata.
Et surement parce qu'elle l'intéressait bien plus que la plupart des filles qu'il avait rencontré jusque là. Effet kendo et petite culotte panda.

" Désolé ne pas avoir demandé avant... tu veux bien sortir avec moi Konata ? "

Konata fit la moue, guettant le moindre mouvement d’Eiji. Le baiser la pris presque au dépourvu, lui faisant soudainement lâcher sa prise sur le jeune homme. Une rougeur toujours présente aux joues, elle releva vers Eiji ce visage qu’elle avait baissé, constatant l’expression un peu mitigée du jeune homme, entre hésitation et assurance. Intérieurement, elle exultait. Elle avait vraiment trouvé le petit copain idéal !

« Et ben, t’en a mis du temps ! »

Elle lui sauta au cou, lui octroyant un baiser déjà plus appuyé de sa part, prouvant par la même qu’elle ne savait pas se servir de sa langue que pour débiter des insultes au rythme d’une mitraillette. Eiji avait les lèvres douces, et il sentait bon l’après shampoing et l’eau de toilette pour homme. Konata mis fin au baiser, le regardant avec malice.

« Et donc tu m’invite à sortir pour fêter ça ? C’est vraiment trop gentil ! On va ou ? »

Quel plaisir de pouvoir enfin lui sauter franchement au cou ! Des garçons lui auraient fait la proposition bien plus avant, mais Eiji lui avait pris son temps. Ca lui plaisait d’autant plus. Surprise de la situation ? Nullement. Konata ne doutait pas d’elle même ni de ses capacités et était depuis le début persuadée que si le courant passait entre eux, ils ne tarderaient pas à aller plus loin. Les choses allaient comme prévu, au final. La vie, c’était pas si compliqué quand on évitait de se prendre la tête pour des broutilles.

Une seconde passa, un temps de latence où rien n'arriva et où Eiji crut être allé trop loin. Battement qui s'estompa bien vite quand Konata lui sauta au cou et lui prouva avec véhémence qu'elle approuvait l'idée comme le baiser. La façon malicieuse qu'elle avait de le regarder prouvait qu'au final, rien de ce qu'il avait fait ne l'avait vraiment surpris... Ok, pour cette fois, il accepterait le fait de s'être fait manipuler par cette chipie au tempérament endiablée. Au moins il ne risquait pas de s'ennuyer avec elle.

Eiji sourit, et se redressa de toute sa taille face à la petite jeune fille, considérant la silhouette menue et les jambes graciles. L'idée qu'elle le pousse à droite et à gauche était réelle, mais c'était toujours mieux que ces filles qui battent des cils en disant qu'elles iront n'importe où du moment qu'elles sont avec leur aimé, pour ensuite pousser de lourds soupirs agacés parce que la sortie ne leur convient pas. Avec Konata, il était au moins sur de ne pas se heurter à de pareils faux semblants.

" J'ai bien une idée mais... ça te dit le parc d'attraction ? Je suis pas sur que tu auras droit à toutes les attractions vu ta taille par contre. "

Eiji esquiva avec souplesse le coup attendu. Dommage, il pourrait presque s'habituer aux baisers plutôt qu'aux coups de poing, mais doutait réellement que les premiers puissent se passer des seconds. Cela devait faire parti de la nature inhérent de la petite furie.
Il avait déjà eu envie de proposer à la jeune fille d'aller au parc d'attraction - d'abord parce que l'endroit semblait appeler Konata, pour son hyperactivité et son addiction à tout ce qui était sucré. Ensuite parce que le jeune homme aimait bien ça lui aussi, mais n'était pas intéressé par le fait d'y aller seul. Il y avait bien ses deux colocataires mais... il n'était pas sur que Kantaro et son air trop sérieux apprécie vraiment ce genre de divertissement, et quand à Hugh et sa maladie de cœur qu'il ne faisait que deviner... Au final, y aller avec Konata lui faisait beaucoup plus envie, mais il n'avait jamais eu l'occasion de lui proposer. Voilà qui était fait.

" En attendant on peut essayer d'aller trouver de quoi remplacer ton bol de riz. "

C'est vrai qu'au final, la demoiselle bagarreuse s'était retrouvée privée de repas, pour une histoire qu'elle n'avait apparemment même pas provoqué, et au prix d'une bagarre même pas satisfaisante. Et non, Eiji n'aurait même pas eu l'occasion de jouer les sauveurs de demoiselle en détresse. Quoique, vu la droite de Konata, il doutait avoir besoin de la sauver un jour.

Encore un peu accrochée au cou d’Eiji, Konata lança un coup qui fut trop facilement esquivé par le jeune homme. C’est qu’il commençait à être adroit à ce jeu la ! Ou c’était elle qui ne mettait pas assez de conviction dans son crochet… Et puis, il fallait le dire, elle n’aimait pas spécialement la violence. Mais elle n’aimait pas être ennuyée non plus. 2 choses que beaucoup de personnes avaient du mal à comprendre hélas. Elle croisa les bras avec une petite moue, regardant eiji en coin, hésitant entre faire semblant de bouder et sauter de joie. Parce que le mot « Parc d’attraction », tout de même, ne la laissait pas indifférente, comme l’avait si bien deviné Eiji.

« On peut dire que tu sais choisir les bons endroits au moins »

Concéda t’elle. Elle porta la main à ses cheveux, ôtant quelques grains de riz avec une petite moue dégoûtée et agacée. Sans être une mauviette, un shampoing s’imposait, et Eiji aurait le premier à le lui dire. Elle releva le visage à sa remarque hochant vigoureusement la tête.

« Hum ! Mais, t’aurais vu ça ! Je me suis juste assise, je lui ait dit bonjour, et ce mec il est partit tout seul dans un espèce de délire et il m’a balancé son bol à la figure ! »

Devant la mine un peu dubitative d’Eiji, elle renchérît, tenant à mettre les choses au clair. Elle n’avait pas non plus envie de passer pour une petite peste agressive aux yeux du jeune homme, même si elle lui faisait relativement confiance pour ne pas imaginer de telles choses. Mais il y avait aussi, tout simplement, le besoin de partager son ébahissement face à ce garçon dont elle n’avait rien compris de la réaction ni des propos et qui s’était, pour elle, montré gratuitement agressif envers sa personne.

« J’te jure ! Moi je me disais, il a l’air seul le pauvre tout ça, et la paf ! Il m’a agressé ! Alors forcement, je me suis énervée… J’te jure, il a un grain ce type… »

Un long regard appuyé de sa part en direction du couloir menant au self laissait bien comprendre qu’une autre rencontre avec ce jeune homme ne serait pas des plus bénéfiques pour l’un d’entre eux 2.

Konata était une peste, mais pas une menteuse. Les grains de riz collés à ses cheveux témoignaient de toute façon en sa faveur. Eiji se demandait ce qui avait bien pu passer dans la tête du gamin pour qu'il s'en prenne ainsi à la jeune fille. Elle pouvait être agaçante, mais au point de s'énerver ainsi... il ne détestait pas la violence, mais certaines fois il était tout aussi simple de s'éloigner tranquillement d'une pipelette plutôt que d'essayer de lui clore le bec.
Bah... chaque établissement comportait son lot de phénomène de foire, celui-ci en était un parmi tant d'autres.

Eiji décrocha Konata de son cou, tout de même un peu gêné de ses manières démonstratives là où tout le monde risquait de les voir.
Sans se concerter, les deux jeunes gens se mirent à marcher en direction de l'escalier qui menait à l'internat. Il supposait que la brunette souhaitait prendre une douche et se changer. Le riz comme ornement de cheveux n'était pas à la mode. Le kendoka ne put s'empêcher de sourire à la description de sa copine. Il se doutait qu'elle avait dit un peu plus que bonjour, à sa manière, mais probablement rien qui ne mérite pareil réaction.

" Tu sais, si tu commences à casser la figure à tous les fêlés de Kobe, tu n'auras même plus le temps de t'entrainer. Alors pour aller dans un parc d'attraction... "

Il n'avait pas non plus envie de recroiser le jeune homme contre laquelle Konata avait pété un cable. Se mettre entre deux personnes n'était jamais une solution facile et évidente, même quand l'une d'elle était aussi petite que Konata. Il devait surement avoir une marque sur la joue à l'heure actuelle... Il leva la main et effleura sa pommette là où sa main avait cogné, grimaçant quand effectivement la peau se montra plus sensible.

" Tsss t'as eu la main lourde en tous cas... c'est décidé, j'arrête de me montrer sympa avec toi en kendo ! "

Le jeune homme s'arrêta quand l'escalier se dessina sous leurs pieds.

" Je pense que tu dois avoir envie d'aller prendre une douche. "