Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Je fais de toi mon essentiel [Netami !]

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MessageSujet: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptySam 18 Fév - 20:49



Je n'aime pas tellement désobéir. Non, vraiment, prendre des risques et encourir de me faire prendre pour être ensuite punie... Ce n'est pas du tout mon truc. Je suis plutôt le genre de fille calme, qui passe son temps à regarder les bêtises des autres. C'est pour cela aussi que j'aime beaucoup les mangas, les animes et les dramas. Parce que dans une histoire fictive, ce n'est pas grave si l'héroïne ne se comporte pas comme il le faudrait. J'aime beaucoup m'identifier aux personnages. Surtout ceux des dramas en fait. Comme ça se passe souvent dans les lycées, c'est facile pour moi de me dire que je peux leur ressembler, même un peu. Moi ça me fait rire quand elles font des choses drôles et ça me fait pleurer aussi parfois. Ceux qui écrivent les scénarios savent écrire des belles histoires d'amours compliquées comme on pourra jamais vivre nous. Moi je sais déjà que plus tard, je rencontrai mon mari là où je vais travailler, ou bien peut être que ce sera un ami de mes cousins. Ça ne sera pas quelque chose d'aussi palpitant que dans les séries que je regarde souvent, mais ça ne me dérange pas. Je préfère vivre comme ça de toute manière. En plus, moi je n'ai pas la force de caractère nécessaire pour subir autant d'épreuves. Je suis sûre que je me mettrai vite à pleurer comme un gros bébé et à attendre qu'on vienne m'aider au lieu de tout faire moi même. Je ne pense pas être quelqu'un de bien courageux.. Je suis juste normale.

Mais de temps en temps, j'enfreins mes propres règles et celle du règlement de l'école donc. Je sais qu'on a le droit de se promener dans les couloirs la nuit et surtout pour aller aux toilettes en fait et je sais aussi qu'on peut aller dans la salle prévue à cet effet pour travailler.. Mais ce n'est pas ce que je veux faire. Depuis que je n'ai plus Oka-san avec moi, j'agis parfois de manière étrange et j'ai quelques habitudes que je ne voudrai pas perdre. Celle là est venue quand j'ai eu mon premier téléphone portable, pour mon entrée au collège. J'étais très fière parce que j'en avais un comme les copines et je crois bien que j'ai fais toutes les tâches ménagères de la maison pour remercier ma tante et mon oncle de ce cadeau. Je l'ai fais pendant un mois et ensuite, j'ai du reprendre un rythme normal parce que ça me fatiguait bien trop et que mes cousins s'en réjouissaient trop, également. Mais ce n'était pas juste pour être comme les copines que j'étais si contente. Avant, je n'osais pas prendre le fixe de la maison pour ne pas risquer de me faire prendre, mais avec mon propre portable, j'allais pouvoir essayer de téléphoner à Oka-san. Depuis que j'ai été séparée d'elle, j'ai toujours gardé son numéro en tête. Je savais bien que je n'avais pas le droit de le composer pendant le temps que j'étais au foyer pour les enfants. Alors j'ai attendu. Je sais être bien patiente parfois. Je savais qu'un jour, je pourrai essayer de lui téléphoner. Je savais aussi qu'il y avait peu de chances pour qu'elle ait gardé le même portable, avec le même numéro. Ça ne devait pas être facile pour elle à ce moment là, parce que les journalistes n'ont pas arrêtés de l'embêter. Mais depuis le collège, tous les mois, j'appelle le numéro que je garde dans ma mémoire pour essayer. Bien entendu, je fais bien attention à ne pas garder une seule trace de cet appel et j'efface l'historique donc. C'est aussi pour ça que je garde le numéro dans ma tête et que je ne le mets pas directement dans mon répertoire. Je n'ai pas envie qu'on sache que je n'ai pas oublié. Je sais que ma tante et mon oncle n'aimeraient pas le savoir. Je suis peut être calme et posée, mais j'arrive aussi à comprendre les autres, parfois.

Et c'est le soir du mois. Le seul où je vais délibérément enfreindre le règlement. Je suis en pyjama, avec mes pantoufles et un petit chandail en laine rouge pour ne pas avoir trop froid. Je ne peux pas téléphoner dans la couloir, parce que je pourrai déranger celles qui dorment ou qui travaillent leurs devoirs. C'est pour ça que je suis obligée de désobéir. Alors je vais sur le toit. Parce que je fais cela depuis l'année passée et que je n'ai pas vu quelqu'un encore. Si les élèves veulent frauder, ils vont dehors en général, ils ne cherchent pas à s'enfermer sur le toit, ça leur serait totalement inutile. Moi je n'ai pas envie de passer une folle nuit dehors, je veux juste téléphoner, plusieurs fois, même si je sais que je vais tomber sur le répondeur. C'est dommage qu'il ne soit pas personnalisé d'ailleurs, parce que je pourrai entendre sa voix. Mais je me dis que si le numéro est toujours en service, c'est parce qu'Oka-san l'a rangé quelque part et puis elle l'a oublié. Peut être que si j'ai de la chance, je tomberai au bon moment et je pourrai entendre sa voix.

Je m'assois donc à terre, contre les grilles de protection et j'ouvre mon portable. Je connais le numéro par cœur, alors je le compose et je colle mon appareil contre mon oreille et ma joue, les yeux fermés, parce que j'espère tout de même que cette fois-ci sera la bonne.


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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyMar 21 Fév - 14:05

Il y avait une salle qui avait été mise à la disposition des élèves, dans le même bâtiment que leurs dortoirs, au même titre que les douches ou les sanitaires. Cette salle se rapprochait de ce qu’on pourrait appeler une salle d’études. On y venait pour étudier, ou faire ses devoirs, jusqu’au couvre-feu. Ensuite, il fallait rentrer dans les chambres, et seule l’envie pressante était une excuse valable pour en ressortir, jusqu’au matin. Cette période du soir après le dernier repas mais avant le couvre-feu, très peu la mettaient à profit pour travailler, en réalité. Et la salle d’étude n’était fréquentée que par des groupes d’élèves mixtes qui voulaient se poser dans un coin et discuter, n’étant pas autorisés à le faire dans les chambres, du fait même de leur mixité. Netami s’était installé à une table éloignée de tout le monde, pour pouvoir se concentrer. Il avait terminé ses devoirs depuis un moment, et il était en train de travailler sur un dessin.

Papier cartonné, pointe carbonne noire, et fusain. Mais il ne parvenait pas à obtenir ce qu’il voulait. Les quelques feuilles couvertes d’essais inachevés éparpillées sur la table témoignaient des difficultés qu’il était en train d’avoir à la composition de son travail. Et plus le temps passait, plus ces difficultés se traduisaient en contrariété. Il avait totalement fait abstraction des autres élèves présents, aussi ne les vit-il pas quitter la pièce les uns après les autres. Le commité de discipline ne faisant pas de rondes quotidiennes pour vérifier que le couvre-feu était bien respecté partout, les derniers élèves ne partirent pas à l’heure précise, et continuèrent à trainer un peu. Netami, lui, ne la vit pas du tout arriver.

Personne ne se soucia qu’il reste seul dans la salle, enfermé dans une épaisse bulle invisible qui le coupait du reste du monde. Il griffonnait le papier nerveusement, en y croyant de moins en moins, et avec une pointe d’agacement et de frustration. Ses croquis n’étaient pas mal du tout, mais il manquait quelque chose d’essentiel. Quelque chose qu’il n’aurait pas sû définir. Il finit par jeter négligeamment sa pointe carbonne sur la table, et passa ses deux mains sur sa tête. Il était temps qu’il fasse une pause. Il avait besoin d’air, et ouvrir la fenêtre ne serait pas suffisant. De plus, il commençait à comprendre pourquoi il n’arrivait à rien: ses pensées étaient tournées vers autre chose que son travail. Il n’arrivait pas à se concentrer suffisamment. Elles étaient tournées vers une personne: Elle. Elle lui manquait terriblement. L’envie de la voir se combinait parfaitement avec son besoin de respirer. Il résolut de sortir faire un tour sur le toit.

C’était une pratique à laquelle il s’abandonnait assez souvent, mine de rien. Deux ou trois fois par mois, au minimum. Un peu plus dans les grands moments de déprime, quand il se sentait vraiment seul ou qu’il avait besoin d’un coup de boost pour continuer à avancer. C’était un peu là que se trouvait sa bulle, celle dont chacun a besoin pour ne pas devenir fou, cet espace coupé du reste du monde où l’on peut s’isoler et entrer en soi. Mais, s’il lui arrivait de traîner sur le toit en plein jour, c’était surtout efficace au beau milieu de la nuit. Il y avait fait pas mal de rencontres incongrues, d’ailleurs. Cela étant, la plupart des élèves qu’il y avait croisés étaient de passage. Il était le seul à y revenir de façon régulière. C’était son cocon, son espace d’introspection dans cet établissement, son jardin secret.

Un coup d’oeil à la salle vide autour de lui le décida à laisser son sac et toutes ses affaires. Ce n’était pas comme s’il se trouvait encore qui que ce soit pour aller fouiller dedans, et il ne comptait pas s’éterniser plusieurs heures là haut. Il redescendrait assez vite. Il avait juste besoin de la voir, et de lui exprimer sa frustration. Ses mains plongèrent dans son sac et se refermèrent sur un petit paquet. Des véritables cookies à l’américaine. La vue de ce paquet de gâteaux alluma une étincelle mélancolique dans les yeux de Netami. Les cookies et le jus de pommes avaient toujours été leur goûté préféré, à Elle et lui. S’il ne pouvait s’empêcher d’en avoir souvent sur lui, et d’en manger à tout bout de champ, cela lui faisait toujours un pincement au coeur de ne pouvoir le faire véritablement en sa compagnie. C’était un vestige de ce qu’elle avait construit en lui, une trace de son passage dans son existence. Il y avait de nombreuses choses, comme ça, dans le comportement de Netami, qui lui venaient d’elle, qu’elle avait insinué dans son quotidien en passant du temps à les faire avec lui, en en faisant sa routine. Des choses dont il n’avait ni la capacité, ni surtout l’envie de se débarrasser.

Comme chaque fois qu’il montait sur le toit, il allait encore les manger avec elle, ces cookies. Sans qu’elle soit véritablement là pour autant. Il sortit de la salle, sans même penser à refermer la porte. De toutes façons, il pensait bien que personne n’était assez stupide pour aller toucher à ses affaires.

Le couloir était désert, et aucune lumière n’était allumée. Pas même sous les portes des chambres. Tout le monde était au lit, et si certains ne dormaient pas, ils se montraient discrets. Netami avançait le plus silencieusement possible sur le carrelage qui avait tendance à couiner sous les chaussures. Il n’était pas soucieux de sa discrétion au point de retirer les siennes. Il se contentait de marcher d’une manière différente de d’habitude. Sa main s’était glissée dans sa poche, et refermée sur son téléphone portable. Il lui arrivait souvent de le sortir, et de caler l’écran sur l’affichage de son numéro à Elle. Pourtant, il ne l’appelait jamais. Il savait qu’elle répondrait probablement, s’il le faisait. Et pourtant. Sa culpabilité, et la peur d’entendre les mots tranchants dont elle avait le secret pour se protéger, l’empêchaient d’agir. Il suffisait peut-être de pas grand chose pour que les choses s’arrangent. Mais ce pas grand chose, c’était un pas qu’il n’était pas capable de franchir.

Il finit par arriver à la porte qui conduisait au toit, et la question ne se posa plus. Il l’ouvrit, et sortit. Il faisait frais, et la première chose qui le prit fut une bise mordante. Il aurait peut-être dû prendre son kefieh... La seconde chose qui le frappa, avant même qu’il n’ait le temps de scruter le ciel, c’est qu’il n’était pas tout seul. Ses yeux se posèrent sur une demoiselle, assise par terre contre la grille de protection. Mais ce qui l’intrigua encore, c’est qu’il lui semblait la connaître, cette fille. Il lui semblait qu’elle était en deuxième année, et il l’avait déjà croisée plusieurs fois dans les couloirs, sans jamais avoir discuté avec elle. Il ne savait même pas comment elle s’appelait. Elle faisait partie de ces visages familiers anonymes qui l’entouraient pendant ses journées de cours.

Les yeux de Netami glissèrent ensuite sur le téléphone qu’elle tenait contre sa joue. Elle était en train d’appeler quelqu’un ? Si c’était le cas, elle ne s’attendait probablement pas à se faire interrompre par qui que ce soit, encore moins un artistre frustré de n’arriver à rien qui avait besoin de se taper la discute avec la Lune en mangeant des cookies... Et elle n’y tenait probablement pas non plus. “Ah, désolé...” furent les premiers mots qui s’échappèrent de ses lèvres. “Je pensais pas qu’l’endroit serait déjà occupé. Je voulais pas t’déranger.” Il avait ajouté une petite moue bizarre, et avait haussé les épaules. Et merde... Il va te falloir prendre ton mal en patience, Netami. La discussion avec Elle, les cookies, c’est pas pour ce soir... Bon courage pour trouver le sommeil tout de même. Le jeune homme adressa un petit signe à la miss avec deux doigts. “Bye..” et tourna les talons.

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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyJeu 23 Fév - 15:34

Comme à chaque fois, je suis déçue. Je finis par tomber sur le répondeur. Mais je le laisse tourner, comme toujours. Je sais que je n'ai pas le droit de dire un mot, parce que si je me trahis, elle ne voudra pas me voir. C'est étrange parfois, de se dire qu'on insiste autant envers une personne qui n'a surement plus envie de vous connaître. En réalité, je n'en sais rien. Je ne connais pas sa réaction. Ce qui m'effraie par contre, c'est de ne jamais la connaître. Je pense que je préférerai largement qu'elle me dise de tout arrêter, plutôt que de rester dans le doute, comme maintenant. Quand je serai adulte et majeure je pourrai en avoir le cœur net et plus personne ne pourra m'empêcher de le faire. Bien entendu, je devrai toujours être discrète, pour ne pas embêter et peiner mon oncle et ma tante. Je sais bien que je ne suis pas la meilleure nièce à agir de la sorte, mais je trouve que c'est important.

“Ah, désolé...”

J'ouvre les yeux.

“Je pensais pas qu’l’endroit serait déjà occupé. Je voulais pas t’déranger.”

Je ne dis toujours rien, parce qu'automatiquement, j'essaie d'analyser la situation. Je dois relativiser. Il m'a vu, mais lui aussi n'a pas le droit d'être sur le toit à cette heure là. Je n'ai donc pas à craindre la dessus. Il n'a pas pu comprendre non plus. Personne ne le peut et c'est pour cela que je ne me suis jamais risquée à l'expliquer à une autre personne. Je sais qu'on me prendrait pour une folle, ou qu'on ne comprendrait pas ma manière d'agir. Je n'ai pas envie d'entendre une telle chose, parce que j'ai encore du mal à prendre sur moi quand on me critique en général. Je ne le montre pas, mais c'est difficile de se remettre en question. La plupart du temps, je rumine plusieurs heures et je passe à autre chose, ne changeant pas. Mais là, je n'ai jamais eu envie qu'on vienne donner son avis sur ce choix que je trouve être le plus important de ma petite vie de lycéenne. Lui ne peut pas comprendre, il m'a juste vu au téléphone.

“Bye..”

Que je raccroche donc, en rabattant le clapet. Je me lève rapidement et fait quelques pas pour me retrouver à une distance convenable, pour qu'il puisse m'entendre sans que je dois crier surtout. Je n'aime pas crier, je préfère parler calmement.

« Attend ! Tu es...Murakami Non ? Enfin.. Murakami-Sempai plutôt. »

J'ai cet avantage de bien retenir les noms. Je ne le connais pas personnellement. Mais je sais qui il est. Keiko-chan me parle souvent de lui lorsque nous déjeunons ensemble en classe. Elle trouve qu'il est un jeune homme très charmant, sérieux et mystérieux à la fois. Personnellement, je ne me préoccupe pas de ce genre de choses. J'aimerai bien tomber amoureuse aussi, mais ça ne vient pas. Ma tante pense que j'ai le temps encore, et que c'est une bonne chose même. Les jeunes filles amoureuses ne se concentrent pas assez sur leurs études. C'est un peu bête quand on y pense, parce que la plupart des femmes finissent par devenir des mères au foyer. Mais bon. Moi, je ne suis pas amoureuse, pas encore.

« Michiki Rena, je suis en 2-A. »

Je m'incline poliment en me présentant, même si ma tenue est tout sauf présentable, à y réfléchir. Maintenant que je fais le lien, je me sens un peu honteuse d'avoir un pyjama qui puisse paraître aussi enfantin.

« Étant donné que tu es là – et que tu comptais vraisemblablement passer du temps sur le toit – tu peux m'accorder quelques minutes ? »

J'essaie d'être une bonne amie. Je suis toujours prête à souffler des réponses quand les copines n'ont pas révisé leurs leçons et que je connais ce que le professeur attend d'elles. Je suis aussi là pour les peines de cœurs et pour les petits délires qui nous font bien rire. J'aime beaucoup quand je partage du temps autour d'une bonne glace et d'un Karaoké. Je pense que je peux également essayer de lui parler un peu pour savoir s'il ferait un bon petit ami pour Keiko-chan. Tout de même, je n'aimerai pas qu'elle s'embarque dans une histoire à problème.
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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyDim 26 Fév - 13:42

Netami s’arrêta net en entendant son nom. Il ne s’attendait pas tellement à ce qu’elle le rattrape ou à ce qu’elle cherche à le retenir, pour être honnête. C’est comme s’il était entré là par erreur, et qu’il la réparait en retournant sur ses pas, pour faire comme s’il n’avait rien vu, comme s’il n’avait jamais passé cette porte. Il aurait alors encore pu prétendre qu’il ne s’était rien passé. Mais maintenant qu’il s’était arrêté, il était trop tard. Il ne pouvait que rester. S’il repartait maintenant, ça aurait été ignorer la demoiselle délibérément, et de façon fort peu élégante. Ils étaient tous les deux en train d’enfreindre le règlement de l’école, et à présent, s’il restait, cela voulait dire que tout ce qui allait se passer tant qu’ils seraient tous les deux sur ce toit devrait rester entre eux. Comme un secret. Ce n’était pas tellement un problème, surtout pour lui, parce que garder des secrets il savait le faire, et qu’il n’était pas tellement du genre à raconter ce qu’il avait vu à qui que ce soit.

D’ailleurs, il en avait vu, des choses qui en auraient probablement intéressé plus d’un, et qu’il avait gardées pour lui. Mais il savait apprécier la discrétion d’autrui, parfois, et c’est tout naturellement qu’il la dispensait autour de lui. C’était pour lui une qualité inestimable, qu’il élevait au rang de vertu. Il ne craignait pas trop qu’elle le dénonce non plus, étant donné qu’elle aurait alors à expliquer ce qu’elle faisait elle-même sur le toit en pleine nuit.

Il n’avait lui-même pas beaucoup d’intérêt pour le peu qu’il venait de surprendre, de toutes façons. Il savait parfaitement où pouvait mener une curiosité mal placée, et c’était plutôt très peu pour lui. Cette fille était en train de téléphoner sur le toit au milieu de la nuit, et elle avait probablement ses raisons. Cela ne le regardait pas. Enfin... Pas encore. Ce qui l’avait fait s’arrêter aussi brusquement, c’était d’entendre son nom prononcé par cette fille, avec qui il n’avait jamais eu le moindre début de conversation. Il n’était pas plus surpris que ça qu’elle le connaisse, après tout il était élève à Ginkgo depuis sa première année, et c’était donc déjà la troisième. Il passait difficilement inapperçu, et on le connaissait surtout à cause de son activité en clubs. Ce qui le gênait davantage, c’était de savoir que si elle connaissait son nom, il y avait de fortes chances pour qu’elle le connaisse également de réputation. On disait des tas de choses à son sujet, et la plupart du temps, ce n’était pas tellement glorieux.

De très rares personnes, celles qui avaient eu l’occasion de parler un peu avec lui, le décrivaient comme quelqu’un de très gentil, la plupart des autres comme un voyou mal-élevé. La vérité était toute autre. Netami était en fait une personne humaine complexe, avec autant de visages que les situations auxquelles il était confronté. Avec des faiblesses. Mais c’était quelque chose que visiblement, on se refusait obstinément à voir de lui. Chacun avait son opinion à son sujet. Chacun se trompait lourdement.

Que pouvait bien lui vouloir cette demoiselle, à qui on avait dû dire qu’il était malpoli, irrespectueux, voire peut-être même dangereux ? Il s’était retourné, et avait reposé les yeux sur elle. “Oui, c’est bien moi.” Elle se présenta. Michiki Rena, de la classe 2-A. Chose assez drôle, quand on parlait à Netami de quelqu’un en lui donnant son nom, il avait un mal fou à le retenir, mais lorsque cette personne se présentait elle-même, qu’il pouvait mettre un visage et une voix sur le nom, il ne l’oubliait généralement pas. Michiki Rena. C’était noté, quelque part dans un coin de sa tête. Il s’en souviendrait. Michiki Rena était une jolie fille, un peu passe-partout dans un établissement comme Ginkgo. De longs cheveux noirs et lisses, comme ceux de la plupart des jeunes nippones bien élevées, encadraient un visage sérieux à la peau très blanche. Tout chez elle était fin, et délicat. Et le contraste avec son pyjama de petite fille faillit arracher un sourire au jeune homme.

Il lui conférait ce côté femme-enfant qui lui plaisait généralement beaucoup chez les demoiselles. Pourtant il se retint. Elle était mignonne, mais il ne voulait pas l’embarasser. Il fit un pas en avant pour s’éloigner de la porte et se rapprocher d’elle. Pas trop près tout de même, ils ne se connaissaient pas. “Oui, bien sûr.” Elle avait visiblement un service à lui demander, et aussi loin que son souvenir remontait, Netami n’avait jamais été capable de refuser un service, surtout à une fille. Il avait toujours appris qu’il fallait se montrer serviable, surtout envers les demoiselles.

Tant pis pour les cookies, il les mangerait plus tard. Il avait toute la nuit devant lui, s’il le souhaitait. Il faudrait juste qu’il pense à récupérer ses affaires dans la salle d’études avant que les premiers élèves ne sortent du dortoir, dans le pire des cas. “En quoi puis-je t’aider ?”
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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyJeu 1 Mar - 16:18

Je suis tellement ravie de sa réponse positive que je ne peux m'empêcher de taper rapidement dans mes mains. Je souris aussi. Après tout, je peux bien me montrer agréable si je lui demande un service. Et comme je n'ai pas tellement envie de rester plantée devant la porte avec lui, je l'invite à venir s'asseoir contre la grille, comme il m'a trouvé. Sincèrement, je ne pensais pas qu'il puisse être aussi gentil. Je n'avais rien entendu de spécial à son propos, mais je me fais vite des idées sur les autres, surtout physiquement. Autant avouer qu'il ne rentrait pas dans le moule du parfait petit lycéen nippon. Je n'avais pas entendu de rumeurs trop importantes à son sujet et à vrai dire, je n'avais que des informations par mon amie qui le trouvait si mignon, si mystérieux et donc si attirant. Imaginer la tête qu'elle ferait quand je lui rapporterais mon aventure de cette nuit me faisait bien sourire d'ailleurs. Je me retins de rire légèrement, pour ne pas l'accommoder.

« En réalité, je ne suis pas très à l'aise avec ce genre de choses.. » Dis-je en fixant d'abord mes pantoufles en forme d'ours des montagnes. « Connais-tu Satô Keiko, elle est dans ma classe et également dans le même club que toi. » Là, je relève la tête, parce que je suis plus précise déjà.

Keiko-chan n'avait pas choisi ce club parce qu'elle voulait être avec lui, mais bel et bien parce qu'elle était passionnée de journalisme depuis longtemps. Toute la classe savait qu'elle rêvait de devenir une journaliste qui ferait des reportages dans le monde entier. Keiko-chan a toujours voulu voyagé, de ce qu'elle m'a raconté. Elle trouve que c'est l'aspect le plus intéressant de ce métier et serait bien peinée de devoir travailler derrière un bureau. J'aimerai bien qu'elle réussisse son rêve, parce qu'elle a beaucoup d'étoiles dans les yeux quand elle en parle. Et c'est pour cela qu'elle est dans le club de Journalisme. Avec son caractère et sa manie de parler fort, je suppose qu'il a du entendre parler d'elle, quand même. Keiko-chan aime beaucoup imposer ses idées, surtout quand elle pense qu'elles sont les meilleures. C'est une fille très têtue. C'est au club qu'elle a rencontré Murakami. Elle trouve que c'est un garçon qui s'investit aussi beaucoup dans le journalisme et pense déjà qu'ils pourront faire un très bon couple si ils ont une passion en commun. Moi je ne sais pas me projeter dans l'avenir comme elle sait le faire. Elle m'a même dit que ça serait super de pouvoir faire le même métier que son mari. Ça me fait peur de penser aussi loin, parce que je n'ai pas envie de me faire de faux espoirs.. et que je trouve que je suis bien trop jeune encore pour penser à ma vie de femme et de future mère.
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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyMar 6 Mar - 13:56

Netami n’avait pas particulièrement l’habitude qu’on ait envie de lui parler. En général on ne s’adressait à lui que pour des choses très superficielles, très concrètes, comme les devoirs qu’il y avait à faire, ou... les devoirs qu’il y avait à faire. Alors qu’une demoiselle l’invite à avoir une discussion sur le toit de l’école au beau milieu de la nuit, il faut dire que ça l’intriguait un peu. Que pouvait-elle bien avoir à lui dire ? Quelque chose de secret, de mystérieux, de passionnant ? Rien de tout ça, il s’en doutait bien. Mais il préférait imaginer qu’elle ne lui demanderait rien à propos du travail scolaire. Elle retourna s’assoir là où elle était précédemment, et il se joignit à elle. Le béton était un peu frais, mais c’était une sensation à laquelle le corps s’habituait plutôt vite. Il sentit cependant qu’il ne devrait pas rester assis dans la même position trop longtemps, sous peine de voir se réveiller une vieille douleur au coccyx qui datait d’un bête accident en patin à roulettes quand il était petit, un jour de verglas.

Quelle idée aussi, d’aller faire du pâtin à roulettes un jour de verglas ? Il était tombé sur son propre patin, et l’os avait été, depuis, fragilisé. Il n’y avait pas eu de fracture décelée lors des radios à l’hôpital ce jour là, mais il ne pouvait pas rester plus de quinze minutes assis exactement dans la même position, il était obligé d’en changer régulièrement. Pour l’heure, il avait posé son dos contre le grillage, ses genoux étaient pliés, et ses jambes écartées. Entre elles, il était en train de se battre avec l’emballage plastique de sa boite de cookies.

Lorsqu’il eut réussi à l’ouvrir, il la tendit à la Miss sans pour autant l’interrompre, avec un discret “T’en veux ?”. S’il fallait que la discussion se prolonge, autant que ça soit agréable. De plus, partager cette boite de cookies avec quelqu’un de réel, de concret, et avoir une vraie discussion était probablement plus agréable que de le faire tout seul en s’imaginant discuter avec la lune. Probablement... A moins que le sujet de conversation ne soit bateau et ennuyeux. Il finit par poser la boite de cookies sur le sol, entre eux deux, pour que chacun puisse se servir comme il le souhaite. Ses doigts en attrapèrent un, et il mordit dedans, avec un croustillement audible. Il mâchait assez lentement, concentré sur ce que la jeune fille avait à lui dire, comme s’il avait peur que les bruits l’empêchent d’entendre, et bouche fermée. Il ne manquait plus qu’un peu de jus de pommes pour que ce soit un parfait goûter nocturne...

Quand la demoiselle eut terminé de parler, il ouvrit des yeux surpris, et les cligna plusieurs fois. “Satô-kun ?”. Satô Keiko était une de ses kohai de deuxième année. Elle était dans un des clubs auxquels il se consacrait régulièrement, et ils avaient déjà travaillé ensemble sur plusieurs projets. Ils’entendaient plutôt bien. Elle insistait souvent pour travailler avec lui, parce que de fait, leurs projets étaient toujours menés à bien, et donnaient quelque chose d’intéressant. Quelque part, ça lui faisait plaisir de voir qu’il y avait au moins une personne qui veuille absolument travailler avec lui. Mais était-ce réellement grâce à ses compétences ?

Keiko avait un caractère très fort, et très marqué. Elle se faisait presque toujours remarquer, en levant la voix, et en disant ce qu’elle pensait sans détours. Elle imposait souvent ses choix, et se targuait de diriger la plupart des projets communs du club. En en faisant partie, c’était difficile de ne pas savoir de qui il s’agissait. Netami devait parfois la remettre à sa place, et il était une des seules personnes par lesquelles elle acceptait de se faire recadrer, bien qu’il ne soit pas le seul à être son aîné dans le groupe. C’était quelque chose qu’il ne faisait jamais avec plaisir, mais pour le bien du club. C’était une sorte de respect mutuel qui les liait qui voulait ça. Ils avaient un rapport particulier l’un à l’autre. Elle l’avait en quelques sortes choisi comme “Senpai” référent. D’ailleurs c’est ainsi qu’elle l’appelait. “Senpai”. Il appréciait son caractère enjoué, déterminé, volontaire, fonceur. Il appréciait son sens du travail, de l’organisation, et ses talents de reporter. Il l’appréciait elle.

Il esquissa un début de sourire. “Comment ne pas connaître Satô Keiko, de la classe 2-A ? Je la connais, oui. Et c’est difficile de ne pas la remarquer.” Il réalisa soudain que c’était pour lui parler de Keiko que Rena l’avait fait rester sur le toit. Que pouvait-elle bien avoir à lui dire à son sujet ? Keiko semblait être le lien entre Rena et lui, la raison pour laquelle elle lui parlait en ce moment même, et la personne qu’ils connaissaient tous les deux. Il perdit son sourire, et demanda avec une légère pointe d’appréhension: “Pourquoi ?”. Il ne savait même pas s’il voulait obtenir la réponse à cette question ou non. Il avait un peu peur de s’en douter. Tout ceci ressemblait fort à une scène cliché comme on en trouve dans les manga ou les dramas. Et ça ne lui plaisait pas des masses.
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MessageSujet: Re: Je fais de toi mon essentiel [Netami !]   Je fais de toi mon essentiel [Netami !] EmptyMar 6 Mar - 23:15

Murakami-san était en train de me donner une leçon sans même s'en rendre compte. Moi qui restait toujours ses préjugés et sur la première impression, jamais je n'aurai pensé qu'il aurait accepter de parler avec moi à cette heure déjà. Dans ma tête, j'avais imaginé plusieurs sortes de réponses. La plus probable était qu'il m'aurait ris au nez, tout en stipulant qu'il avait bien mieux à faire que de rester à bavarder avec une fille aussi banale et ennuyante que moi. Parce que dans ma tête, Murakami-san n'était pas vraiment un gentil garçon. Pas assez méchant pour trainer dans des gangs et faire mal à des gens pour de vrai non, mais pas le genre de garçon super recommandable non plus. Je le voyais aimer l'alcool et la cigarette et sa manière de s'habiller me laissait penser qu'il était une sorte de rebelle des temps modernes, et qu'il était en pleine période de rébellion contre la société qu'il n'approuvait pas pour X raisons. Ou alors, il se serait simplement moqué de moi et de sa demande. Il ne faut pas oublier que les garçons sont des idiots finis. J'en ai la preuve avec mes cousins et avec ceux que j'ai pu croiser en général dans ma vie. C'est pour cela que je ne comprends pas mes copines qui cherchent à avoir un petit ami. Moi je préfère attendre les plus hautes études, quand ils deviennent plus intelligents. Les garçons, ça ne pense qu'au sport en général. Et ceux qui n'aiment pas le sport, ils aiment les jeux vidéos. C'est vrai que j'aime aussi moi, mais pas au point de passer toutes mes journées derrière ma télévision pour finir un jeu. En tant que fille, je peux très facilement me modérer.

Enfin, si Keiko-chan l'apprécie, c'est qu'il n'est pas dangereux au moins. Elle n'est pas assez bête pour se faire avoir par le premier voyou qui passe ! En plus, le lycée a une bonne réputation en général. Je ne pense pas qu'ils acceptent des gens qui ont une vie de dépravés.. Ou alors ces personnes le cachent bien. Moi, je suis le genre de lycéenne modèle, alors je n'ai pas eu ce problème en posant ma candidature ici.

« Sâto-kun ? »

Je suis un peu étonnée, en l'entendant, je dois l'avouer. Je penche ma tête sur le côté, légèrement, tout en croquant dans le cookie que je viens de prendre. Vraiment, un garçon qui offre des biscuits à une presque inconnue sur un toit la nuit ne peut pas être une mauvaise personne. Je n'aime pas me le dire et m'en rendre compte mais je crois bien que je me suis trompée sur sa personne. Tant mieux, s'il est aussi gentil qu'avec moi au quotidien, alors il fera un parfait petit ami pour Keiko-chan, et moi, je pourrai être une bonne amie qui les accompagnera de temps à autre lors de leurs sorties, sans en soupirer à l'avance. Je n'aime pas me plaindre, alors je préfère ruminer dans mon coin et sourire devant les autres. Oka-san disait toujours que si les gens passaient moins de temps à se plaindre dans leurs vies, ils pourraient accomplir bien plus de choses et résoudre bien plus de problèmes. C'est donc ma philosophie.

Mais ce qui m'intrigue ici, c'est qu'il ne l'appelle pas par son prénom. Keiko-chan m'avait pourtant bien répété qu'ils étaient déjà assez proches tous les deux et qu'ils n'en étaient plus aux formalités des noms de familles.. Elle m'aurait menti ? Peut être qu'elle voulait tout simplement croire elle même que Murakani-san s'intéressait vraiment à elle et que ce n'était pas le cas en réalité. Je trouvais cela un peu trop rapide pour qu'ils deviennent amis au point de ne plus utiliser leurs noms de famille respectifs, il n'est même pas dans la même classe que nous !

« Pourquoi ? »

J'entamais maintenant mon second cookie, puisqu'ils étaient si bons et que j'avais le droit d'en manger. Pas plus de trois tout de même, pour éviter d'avoir l'estomac lourd en allant dormir après. Je tenais beaucoup à une bonne nuit de sommeil pour une bonne journée bien remplie ensuite. Si je dormais mal, j'étais de mauvaise humeur, et je m'en voulais par la suite d'être désagréable avec mon entourage.

« Parce qu'elle semble t'apprécier.. »

Ce n'est plus tellement une supposition, si je passais un jour sans entendre parler de sa personne, alors Keiko-chan était malade. A y repenser, ce n'était jamais arrivé depuis qu'elle en était tombée amoureuse.

« Enfin, c'est plus une certitude. Je pensais que vous étiez proches comme des amis, parce qu'elle parle de toi en tant que tel.. C'est le cas ? »

Malgré mon envie de bien faire toujours, et de penser à la réaction des autres sur mes propos, je ne pouvais m'empêcher d'être franche, la plupart du temps. Ma tante disait souvent que je manquais cruellement de tact quand je parlais aux autres et qu'elle appréciait donc ma retenue naturelle. Mais comme pour tout, je ne pouvais me retenir indéfiniment. Ici, je me devais de parler de Keiko-chan, et même si je voulais bien faire, je commençais à me demander si j'allais pouvoir et savoir l'aider, en fin de compte. J'arrête de le fixer, et je préfère fixer le ciel et sa quiétude, en soupirant légèrement. Je suis presque certaine que j'ai encore gaffer et qu'au final, Keiko-chan va me crier dessus demain matin.
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