H.J. : J’essaye un nouveau style d’écriture. Après l’avoir lu, dis-moi de tes commentaires, car je vais voir si je vais continuer de l’employer lors de mes Rps.
Chambre 208 – Début de journée (autour de 9h25)
Tu es à la Gingko Gakuen depuis des mois et, comme une pro, tu connais tous les recoins de ce qui consiste le lycée - m'enfin, tu le penses. Tu te sens fière d’avoir eu une si bonne mémoire (c'est vrai que ça t'a pris moins d'un mois pour tout te souvenir de ce qui était important), pour une fois, alors que ce n’est pas un instrument de musique que tu as «étudié». Tu souris à cette pensée tout en te faisant une couette haute. Pour ce qui est de te faire des amis, des connaissances, ça, c'est une autre histoire. Tu parles à quelques personnes dans ta classe, mais sans plus. Ils ne sont pas des gens avec une aura intéressante. Mais bon, ils sont tout de même gentils de t'inclure dans leurs conversations. Après à avoir pensé à ceci, tu réfléchis à savoir s’il serait mieux de garder tes lunettes dans la chambre ou de les porter. Puis, tu te souviens que tu ne vas pas nécessairement lire quelque chose en particulier aujourd’hui et, de plus, tu es seule dans ta chambre, donc, il n’y a aucun risque de vol – déjà que tu te demandes qui déciderait de voler ces horreurs carrés que tu es obligée de mettre lorsque tes parents te voient. Tu refais un bref sourire et tu les gardes sur ton bureau. Tu enfiles un chandail à manches courtes lime avec comme motif trois ou quatre cœurs de couleur noir, ensuite des shorts en jeans.
Aujourd’hui, c’est relax; tu peux prendre un peu plus ton temps, même si tu es forcée d’en prendre un peu pour trouver ce que tu as pu manquer comme genre de cours, car il faut se le dire, ton ancien lycée et celui où tu es présentement ont des différences voyantes. Au moins, tu as passé l’examen avec une note suffisamment bonne pour toi, et pour tes parents aussi, même s’ils désirent constamment que tu réussisses à avoir plus de 84,5555559% dans tes cours…Tu penses qu’ils exagèrent un peu, car de toute manière, tu es bien classée, tu as facilement passé d’un lycée à l’autre et tu n’as aucune raison de t’inquiéter de ta situation scolaire..
Tu te questionnes ensuite vers où tu vas aller pour passer le reste de la journée. Plusieurs choix s’installent dans ta tête et tu vas presque t’arracher les cheveux. Puis, tout en restant dans un état de panique, tu te retournes et tu aperçois l’étui qui contient le fameux shamisen de Grand-Mère Keiko accoté sur le bord de ton bureau. Tes yeux d’un brun pâle, s’agrandissent pendant que tu te souviens ce que tu désirais faire depuis ton arrivée à cet endroit. Tu veux tout d’un coup pratiquer une chanson avec ce shamisen, tu veux absolument entendre le son à la fois doux et solide qui sort de cet instrument à trois cordes. Tu te mords la lèvre inférieure en te rappelant que la dernière fois que tu avais essayé de pratiquer, tu avais dépensé plus de cinq heures et, disons que ta famille n’avait pas apprécié, puisque tes parents avaient eu besoin de ton aide pour s’occuper de Naoki, ton petit frère qui ne cesse de pleurnicher durant la nuit parce qu’il veut l’attention de ta mère…et de la nourriture, bien sûr. Tu sais que tu es assez vieille pour comprendre comment un enfant fonctionne durant ses jeunes années, mais tu ne peux t’empêcher de penser comme un jeune de 9 ans, car tu aimerais entendre à nouveau tes parents te dire qu’ils sont fiers de toi sans qu’ils nourrissent en même temps le petit Naoki. Mais tout de même, tu l’aimes, ton frère, lui qui a l’air si fragile, si petit, si mignon…en tout cas, tu devrais peut-être te diriger tout de suite et te donner une limite sur-le-champ. C’est ce que tu te dis en secouant ta tête pour reprendre tes esprits. Tu prends l’étui d’une main et tu le places dans ton dos, tu souris en voyant le courriel que t’a envoyé Ryû que tu as imprimé avant de partir, puis tu sors de ta chambre.
Parlant de Ryû, ce courriel est le dernier que tu as reçu et il date d’un mois et demi. Tu te souviens qu’il t’écrivait souvent qu’il avait beaucoup de travaux à faire et que ses parents l’obligeaient à tous les terminer avant chaque fin de mois, sinon, il était sévèrement puni. Tu soupires en te disant que tu ne devrais pas t’inquiéter et que la prochaine fois que tu auras VRAIMENT du temps à perdre, tu iras dans un endroit où il y a des ordinateurs et tu iras voir s’il t’a envoyé ses "nouvelles quotidiennes". À ceci, ton sourire d’auparavant revient et grandis à chaque pas que tu fais.
Parc du campus – vers le midi (Bond de quelques heures plus tard)
Tu n’as pas envie de manger. Ton estomac ne crie pas famine et tu en profites. Tu veux encore tenter de comprendre comment fonctionnes réellement le shamisen. Tu as ton Ipod dans tes oreilles – il était dans la pochette avant de ton étui – et tu écoutes en boucle une chanson des Yoshida Brothers (Shamisen six), mais tu sais qu’ils sont des pros et tu n’es capable que faire l’intro de cette chanson. Tu essayes de trouver les autres chansons que tu as téléchargées pour entendre mieux comment l’utiliser, mais rien à faire : cet instrument est plus difficile à s’adapter; comme si l’emploi du plectre (bachi) était une épreuve de plus. Tes lèvres s’étirent en ayant cette pensée :
*Un challenge, huh?*, te dis-tu, en sachant que tu aimes bien avoir un brin de complexité dans ce que tu entreprends.
Donc, tu continues de pratiquer, sans te soucier du regard qu’on te donne quelques fois. Bon, c’est vrai, ça te fait plaisir de voir que des personnes s’intéressent à ce que tu fais, mais ça te frustre aussi, car ils entendent tes erreurs. Bon, au moins, ce n’est pas tout le monde qui sait où tu te situes; tu es bien cachée, en-dessous d’un arbre – sûrement un sakura – assez feuillu pour créer une masse d’ombre.
H.J.(2) : Bon, j’espère que c’est assez bien, comme premier post ^^’’