Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]

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Eiji Kimihiro
Élève de la 3-A

Eiji Kimihiro


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MessageSujet: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyMar 19 Avr - 20:10

La vie est une alternance de bons et de mauvais jours, sans jamais aucune certitude de quoi sera fait le lendemain. C'était sur ce genre de platitude que se confortaient la plupart des gens face à une journée morne qui semblait ne pas vouloir finir, avec l'espérance que ça irait mieux demain.
Et puis il y avait ces jours. Ceux-là, ceux à marquer d'une pierre blanche, qui restaient gravés toute la vie dans la mémoire, tache indélébile de la honte ou de la colère, qui des années plus tard provoque encore des regards gênés ou des sourires crispés. Avec le recul le regard sur ces souvenirs se fera plus tendre, voir amusé, mais restera emprunt d'un quelque chose qui fera vite détourner la conversation. Et quel que soit le ressenti plus tard... ils restent un calvaire à vivre.
C'était exactement ce genre de jour-là qu'Eiji Kimihiro avait l'impression de vivre. Certes, il avait même l'impression de les enchainer, ces journées merdiques comme un feu d'artifice pour éteindre dans un magnifique flamboiement la fin de sa dix-huitième année, mais aujourd'hui semblait être particulièrement catastrophique – comme toutes les autres, mais celle-ci avait pour le moment le piovilège d'être vécu, et donc la plus fraiche à son esprit.

Après un cours d'espagnol catastrophique – et pas seulement à cause de la seule présence du professeur d'espagnol, personne qui contribuait à troubler une scolarité déjà chaotique – s'en était suivie une punition laborieuse, elle-même transformée en torture par la participation plus ou moins involontaire de Dojima Ryosuke, némésis personnelle et involontaire d'Eiji. Comprendre – difficilement certes, mais entre ses entrainements sportifs et sa crise d'identité sexuelle, il ne restait guère de temps à Eiji pour réfléchir – que Dojima ne se foutait pas de lui pour le plaisir de le faire n'avait pas été le point culminant de sa journée, mais seulement un peu de sel rajouté sur une plaie à vif. Ok, il n'était qu'un crétin susceptible et, étrangement, cela ne le mettait pas de bonne humeur de l'apprendre. Savoir qu'il allait devoir à nouveau affronter le regard de son compagnon d'infortune pour finir l'exposé dû – dès le soir même en plus ! - finissait d'ajouter une charmante note déprimante à cette journée fabuleuse.

L'adolescent avait fui la bibliothèque aussi vite que si un bakemono avait surgi des entrailles de la terre, à l'image des contes que lui racontaient son grand-père, pour venir le dévorer. La fuite avait été de courte durée, le temps de passer déposer son sac et de se changer avec une tenue plus adéquate pour la suite des évènements : t-shirt et short, et en route pour un endroit tranquille. Sa main lui avait fait mal à chaque fois qu'il avait voulu s'en servir pour quelque chose de plus utile que de la laisser pendre à ses côtés, lui rappelant une fois de plus pourquoi il était plus intéressant de frapper les gens que les murs : en règle général, même si les humains rendaient les coups, ils étaient moins solides que les os de sa main. Un rapide coup d'oeil sur les articulations éclatées et un peu enflées lui avaient appris qu'elles n'étaient surement pas cassées – il pouvait encore plier les doigts – mais assez amoché pour le géner un peu, sans aucun doute. Il verrait plus tard si c'était vraiment génant... après tout, ce n'était ni la première, ni la dernière fois qu'il tapait dans quelque chose de trop solide.

De manière surprenante, c'était vers le chenil que s'était dirigé Eiji, dans l'idée de sortir Shizuka pour l'emmener courir avec lui. Cette boule de poils sans complexe était la seule chose à même de lui changer les idées depuis que ses meilleurs amis passaient tout leur temps dans les bras l'un de l'autre sans un regard pour lui, et l'animal serait tout simplement content de se dépenser. Après une heure ou deux de courses et de jeux, ils seraient tous les deux dans de meilleures dispositions.
Longer le bâtiment administratif, s'approcher du chenil... le lycée avait cet avantage d'être suffisamment grand et boisé pour permettre à ses habitants d'être discrets s'ils le souhaitaient, à l'abri du regard des autres. Du moins, c'est ce qu'il avait toujours cru.

« Hé, Kimihiro, tu t'es réconcilié avec ton cher Dojima ? Non mais ça serait dommage de rester en froid après votre magnifique scène à la biblio là... »

C'était un élève de 2ème année qui lui parlait avec un odieux petit sourire en coin. Si Eiji ne se souvenait pas de se présence à la bibliothèque un peu plus tôt, il arrivait facilement à recadrer le garçon : un membre du club d'arts martiaux, loin d'être le plus doué mais en tous cas doté d'une grande gueule et qui s'était souvent pris de bec avec le club de kendo. En temps normal, il ne l'aurait pas apprécié. Alors en cet instant, avec l'inflexion toute particulière apportée sur le cher...

Eiji attrapa le garçon par le col de son uniforme et le colla au mur dans un geste violent, ne retenant pas le moins du monde sa force. Les yeux arrondis de stupeur, son cadet ouvrit la bouche comme pour répondre, visiblement choqué de la vitesse à laquelle le kendoka avait répondu à la remarque. Jusqu'à présent, le Président du club de kendo avait toujours évité d'en venir aux poings. Dommage pour lui.

« Toi, je vais te buter. »


Dernière édition par Eiji Kimihiro le Jeu 28 Avr - 8:00, édité 1 fois
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Luca S. Tizziano
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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyMar 19 Avr - 23:32

    " J’veux voir les zanimaux ". C’était ce que lui avait répété son fils toute la journée envers et contre tous les efforts que Luca avait pu fournir pour solliciter sa patience. Le zoo, une destination qu’il avait rayée des plausibilités pour satisfaire cette soudaine lubie faunique pour avoir entendu parler d’un récent accident. Cas isole d’attaque sur un humain, sa surprotection l’avait dissuadé de mettre son petit ange en danger. Ce petit ange d’ailleurs, qui avait revêtit un masque de Pierrot en voyant que son caprice ne pouvait être assouvi dans l’immédiat. Pas de panique, papa finirait par trouver une solution quitte à faire imploser ses méninges. Bizarrement, impossible pour lui de se faire aussi péremptoire qu’avec ses élèves, une œillade attendrissante de Leo et le professeur tyrannique devenait l’illustration d’une guimauve dans le pays des bisounours. Allégorie stéréotypée mais dérisoire à concevoir lorsque l’on connaissait l’italien sous sa stature de tortionnaire et uniquement sous celle-ci. Sans doute l’une des raisons qui l’empêchait de s’exhiber dans son rôle de père aux yeux de tous ses étudiants, la démystification serait douloureuse.

    Promesse faite qu’il l’emmènerait voir ces satanés animaux dès qu’il saurait où les trouver. Ce fut donc sur une note boudeuse – mais une embrassade tout de même – qu’il avait laissé Leo aux soins d’autres parents dont le bambin fêtait son anniversaire. Néanmoins peu rassuré de confier son trésor à des inconnus, il n’avait pu s’empêcher de rester une bonne demi-heure parmi une myriade d’enfants qui n’avaient rien trouvé de mieux que de lui grimper dessus après l’avoir fait basculer au sol. En bon terme martial on appelait cela une mutinerie, et Luca avait comme la brûlante envie de les envoyer à la corvée de pommes de terre en guise de vengeance. Résignée face à cette offensive musclée, il s’était redirigé avec hâte vers la sortie pour rejoindre son véhicule. Heureusement que les élèves du lycée n’étaient pas aussi peu civilisés…

    Sur la route, alors que Luca se remettait de ses émotions, une illumination foudroya son esprit. Dans un manga, une petite ampoule serait apparue au-dessus de son crâne, car oui, il venait d’avoir une idée ! Près de l’établissement, il y avait un chenil. Dans le chenil, il y avait des animaux. Sous cette cohérence indiscutable, il se demanda même s’il avait déjà mis les pieds dans cet endroit auparavant, mais était certain que son fils serait ravi de pouvoir s’amuser avec les chats et les chiens des pensionnaires. Décision prise, une fois arrivé à destination il mit le cap vers la structure pour voir à quoi elle ressemblait.

    Jamais il n’aurait imaginé être le témoin de cette scène qu’allait lui offrir l’un de ses poulains. Avant même que ses prunelles n’authentifient ce qu’il se passait, les aboiements et autres preuves d’excitations canines et félines attirèrent son attention. C’était bien connu, les animaux ressentaient les incartades émotionnelles des humanoïdes, et ceux-ci avaient ressenti la tension explosive qui régnait dans les lieux. Poussé par la curiosité de cette cacophonie bestiale, l’italien accéléra le pas pour arriver aux abords du chenil et apercevoir ce qu’il aurait préféré ne jamais voir. Là, devant ses yeux ébaubis, Kimihiro Eiji était en train d’agresser l’un de ses camarades. Ce dernier était inéluctablement la victime au vu du faciès figé qu’il affichait, et lorsque l’on connaissait le personnage du kendoka, l’inverse était impossible.


    « Kimihiro !! Kimihiro, ça suffit !! »

    Habitué à réagir dans la seconde, il ne fallut pas longtemps à l’ancien militaire pour prendre la situation en main – et avec une poigne digne de ce nom ! Il s’élança vers le binôme en heurt et s’infiltra avec force entre leurs deux masses corporelles. Pas le temps – ni l’envie – d’user de douceur, Eiji se fit saisir par le t-shirt et bousculer sans modération. Le professeur tendit le bras pour l’éloigner sans pour autant le lâcher, et plaqua son autre main sur le torse du deuxième année pour le garder collé à la paroi. Il établit ainsi une distance avec son propre corps, retenant comme il le pouvait les gesticulations des deux adolescents. Le tintamarre animal qui régnait autour d’eux ne faisait qu’accentuer la confusion de la situation déjà sur le point d’exploser, si bien que Luca jugea bon de laisser le plus jeune des étudiants s’en aller. Une fois relâché, ce dernier s’enfuit sans demander son reste, la peur au ventre de voir son agresseur lui courir après. Maintenant le punching-ball humain envolé, il serait plus facile de calmer le kendoka… Du moins, en théorie.

    Le jeune japonais était une bombe à retardement dont le pédagogue n’avait réussi qu’à ajourner l’explosion. S’il était arrivé quelques instants plus tard, il était presque certain qu’il aurait retrouvé l’autre jeune garçon le nez ensanglanté, et si ça n’avait été que cela, il aurait été chanceux. Le tout maintenant était d’apaiser la situation sans se laisser déborder par celle-ci, chose qui allait s’avérer compliquée. Néanmoins, hors de question de lui laisser du répit, fermement retenu par le vêtement pour l’empêcher de se lancer à la poursuite de son kohai, le jeune homme allait devoir répondre de ses actes.


    « C’est quoi ton problème Eiji ?! Ca va pas d’agresser un autre élève ! »
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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyJeu 21 Avr - 11:44

Que pouvait bien signifier ce commentaire du deuxième année ? Que ses préférences étaient passées dans le domaine du ragot public ou bien que le jeune homme s'était contenté de viser un peu au hasard, de préférence vers là où ça fait mal quand on cherche à assurer une image de mec virile et bien sous tout rapport. Le résultat avait du être au delà de ses espérances, de voir le 3ème année se décomposer à la remarque. La violence associée par contre... Sombre crétin. On ne verse pas de l'huile sur le feu en imaginant ne jamais se faire bruler.
La seule idée en tête d'Eiji était de massacrer le garçon pour que ce genre de sous-entendu ne dépasse pas les murs du chenil. Si on y rajoutait en plus toute la frustration liée à son altercation avec Ryosuke... cela donnait un mauvais pronostic pour son adversaire. Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été aussi enragé, la palme de la dernière fois revenant à Nakamura, quand le blondinet s'était servi des lèvres d'Eiji pour tenter de dissimuler sa face. Le résultat avait été assez impressionnant, et heureusement pour lui, une intervention professorale avait pu lui éviter les urgences de l'hopital le plus proche.

Une nouvelle fois, la malchance était du côté de Eiji – ce qui, au vu des évènements de la journée, n'était guère surprenant – et une poigne virulente l'intercepta au moment où il allait gouter du délicat plaisir d'éclater le visage d'un adversaire qui l'a bien mérité. Le kendoka eut beau essayer de se débattre, rien n'y fit : il dut supporter l'audace de voir sa victime fuir loin hors de sa portée, celui-ci ayant enfin compris qu'il n'était pas bon de réveiller le fauve endormi quand celui-ci a déjà les fesses endolories. Connard. Il allait se dépêcher de répéter la scène, dans tout le lycée, non ? L'idée réactiva en un instant toute sa frustration : c'était frapper ou pleurer, et pleurer était probablement la dernière chose au monde qu'il aurait voulu faire.

Impuissant et enragé, le jeune homme réagit de la seule manière qui lui semblait logique, en envoyant son poing dans le visage de la personne qui était intervenu, avec le plaisir de le sentir reculer un peu sous le choc... mais sans lâcher prise, ce qui était plutôt étonnant vu le gabarit et les habitudes de frappe de l'adolescent bagarreur. Ce fut à ce moment seulement qu'Eiji réalisa l'ampleur de ce qu'il venait de faire. Il n'y avait pas 36 personnes à l'internat dont la taille et la musculature le remettaient à sa place de simple japonais un peu plus grand que la moyenne. En l'occurrence, il s'agissait des adultes étrangers du corps professoral, aussi ressemblant à des japonais que cactus dans un parterre de roses, à savoir le prof de maths, le bibliothécaire et le prof de sport.
La pensée finit par s'inscrire en lettre noire dans son esprit : il venait de mettre une droite à son prof de sport. Et une belle qui plus est.

"merde..."

Les muscles crispés, le jeune homme hasarda un regard entre rage et panique sur le visage de l'homme alors que l'information sur le geste et les conséquences faisait son petit bonhomme de chemin, le laissant partagé entre deux émotions : le dégout face à son geste, à sa stupidité, et le fait qu'il appréciait sincèrement le prof de sport, et la colère par rapport à l'intervention de l'autre qui l'avait empêché de massacrer l'autre emmerdeur. S'il ne l'avait pas interrompu, tout aurait été bien plus simple !
C'était sans oublier le facteur journée maudite, qui entendait bien le faire souffrir jusqu'à la lie.
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Luca S. Tizziano
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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyVen 22 Avr - 12:16

    A bien y réfléchir, les adolescents étaient parfois pires que les bambins eux-mêmes. Submergés d’hormones et coincés entre deux phases de la vie – celui d’enfant et celui d’adulte – ils étaient enclins à des actes parfois irréfléchis et sans réel fondement. Ils exprimaient leur bonhomie ou leur mal-être de manières différentes, mais étaient si versatiles qu’il était parfois difficile de les suivre. Le rôle d’un professeur n’était pas seulement d’enseigner bêtement la matière dans laquelle il avait été formé, mais comme tout adulte, il se devait d’accompagner les plus jeunes à travers leurs épreuves et les aider à surmonter leurs problèmes. Loin d’être le plus altruiste de tous, Luca ne pouvait néanmoins rester les bras croisés alors qu’une infraction mettant la santé d’un élève en danger se déroulait sous ses yeux. Peut-être qu’un autre enseignant ce serait fait plus prudent sur sa réaction… Ou aurait fait demi-tour en oubliant ses responsabilités. Lui s’était lancé à l’assaut sans vraiment y réfléchir, bien plus préoccupé par les deux étudiants que par ce qui était susceptible de lui arriver en cas de retour de flamme.

    Et la raison pour laquelle il ne s’était pas méfié était qu’il n’aurait jamais suspecté un contrecoup de cette envergure. Il avait été sot de penser que la fuite de la proie suffirait à calmer les ardeurs du lion déchu dans sa fierté, cette négligence se retourna contre lui en une fraction de seconde qu’il n’eut même pas le temps de comprendre. A peine sa phrase achevée, il reçut la seule réponse qui lui aurait parue inimaginable, et pourtant… L’incroyable venait bien de se produire. Eiji lui fit embrasser ses phalanges sans douceur, le point d’impact se trouvant sur la partie gauche de ses lèvres. Sa lippe inférieure se heurta à l’une de ses dents, créant par la même occasion une petite fissure qui s’empourpra rapidement d’une fine rainure sanguine. L’impulsion avait fait reculer l’italien d’un pas, et c’était le bras tendu qu’il tenait encore l’élève. Le faciès penché sur le côté, le pédagogue mit pour une fois de longues secondes avant de réagir, les traits figés en tentant de réaliser ce qu’il venait de se passer. Il redressa enfin le visage, quelques mèches bistre s’étant détachées de sa chevelure avec le choc et venues obstruer sa vue. Le kendoka avait déjà eu l’occasion de voir une expression renfrognée sur la physionomie de son professeur, mais celle que l’on distinguait actuellement était un mélange de désillusion et d’une irascibilité sourde… Les conséquences seraient fâcheuses.

    Luca passa sa langue sur sa plaie labiale – minime mais bien présente – pour avoir un avant-goût de son propre sang et enfin réaliser : Eiji venait de le frapper. Qui plus est, il ne s’agissait pas d’une claque inoffensive, mais bien d’une droite envoyée avec force. Dans sa vie, l’ancien militaire avait autant donné qu’il avait reçu, lui qui pouvait se vanter être à l’origine de nombreuses échauffourées pour un simple regard de travers. Cette pétulance qui lui rongeait à présent les viscères lui avait presque manqué, l’adrénaline de la violence mais aussi l’occasion de laisser parler sa virilité. Si le jeune homme n’avait pas été l’une des ses connaissances, mais surtout l’un de ses étudiants, il lui aurait sauté à la gorge pour lui faire goûter un peu de la médecine italienne sans hésitation. Malheureusement, ce statut scolaire ne sauvait pas le japonais pour autant, car il venait d’ouvrir une brèche sensible… Lorsque l’on provoque un mâle alpha, il ne faut pas s’attendre à de la miséricorde. Il aurait sans doute été plus sage de passer au dialogue et de se contenter de le sanctionner verbalement… Mais il en était simplement hors de question.

    Tout le bras droit du transalpin se crispa jusqu’à manifester des tremblements, ses muscles l’encourageant à rendre le coup reçu. Lui-même s’étonnait de se retenir de la sorte, mais blesser son vis-à-vis ne serait d’aucune utilité… Il se contenterait de lui donner une bonne leçon. Il envoya sa jambe en pivotant son bassin à la manière d’un adepte d’arts martiaux, pour que son pied se loge plus ou moins derrière l’articulation de la rotule d’Eiji, donnant une tape mesurée pour l’obliger à plier la jambe et à poser un genou à terre. Il resserra ensuite sa poigne sur son t-shirt et se baissa vers lui.


    « … C’est tout ce que t’as ? »

    Il planta ses prunelles dans les siennes, avant de le pousser sans modération pour le faire atterrir dos au sol. Luca recula de quelques pas en plaquant ses cheveux vers l’arrière, puis effectua des mouvements de tête et d’épaules à la manière d’un boxeur sur le point d’entrer dans un combat. Si le kendoka voulait jouer, ils allaient jouer. Pas de punching-ball, pas de gants de protection, aucunes règles, juste un face à face entre deux mâles. Ce que le pédagogue avait derrière la tête ? Il se concentrerait essentiellement sur l’esquive et se contenterait de faire chuter son poulain autant que possible dans le but de le frustrer. Une fois de plus, il allait devoir l’épuiser pour qu’il daigne être suffisamment calme et pouvoir lui parler. De plus, cela serait une bonne occasion pour le remettre à sa place et lui rappeler qu’il n’était pas le plus dangereux de tous et qu’il n’était pas tout permis non plus. Méthode peu orthodoxe mais c’était bien là le dernier souci de l’italien. Il fixa avec provocation le jeune homme, puis lui fit un signe de main pour lui dire d’approcher.

    « Ma mère frappe plus fort que ça, j’espère pour toi que tu peux faire mieux. »
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Eiji Kimihiro
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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyVen 22 Avr - 14:51

Le sol avait un goût de poussière. C'est sur cette notion un peu étrange que s'acheva la démonstration de Luca, laissant un adolescent presque choqué de l'aisance avec laquelle il l'avait balancé au sol sans même avoir l'air de faire un effort. Sur le coup, le jeune homme s'était attendu à une engueulade des plus vives, ayant déjà testé le caractère peu tendre de son éducateur sportif, mais n'avait pas imaginé un seul instant – c'était un prof, pas un homme normal – que celui-ci eut pu choisir de répondre au feu par le feu. Ou même qu'il put si facilement encaisser un coup puis le faire choir sur le sol sans sourciller.

Vexé autant que choqué, le jeune homme se redressa lentement, une main sur le béton abimé, fixant par en dessous son sensei avec autant de méfiance qu'un serpent qui fixe une mangouste, parfaitement conscience que l'autre avait probablement quelques points d'avance sur lui question survie. Néanmoins, si la colère était toujours présente, rongeant ses intestins avec la douceur d'un fer chauffé à blanc, son esprit avait tiré la sonnette d'alarme et tirait de tout son poids sur les rennes pour l'empêcher de réagir à nouveau à la provocation, lui imposant de rester au sol, les mains crispés. Au moins dans cette position pouvait-il plus difficilement lui sauter au cou. Il avait frappé son prof, il ne pouvait pas se permettre une nouvelle incartade. Faire taire la petite voix qui disait que justement, il avait déjà frappé son prof, il ne pouvait pas faire pire, était une autre affaire.

Le deuxième commentaire manqua de lui arracher un grognement sourd et le jeune homme s'imposa de baisser le regard, le fixant sur un brin d'herbe qui perçait avec ténacité entre deux plaques grises, pour ne pas répondre du tac au tac et en revenir au point. Avec frustration, Eiji découvrait un monde où les adultes n'étaient pas les plus intelligents qui cherchaient forcément à calmer le jeu et à lui apprendre à se maîtriser. C'était à ne plus savoir quoi en penser : si les autres ne restaient pas calme pour lui, que lui restait-il ?

« Si elle vous ressemble, c'est pas étonnant. »

Oups, c'était sorti tout seul, en dépit de toute prudence et surtout de toute logique de non agression. Au moins avait-il réussi à esquiver le mot brute qui lui avait brulé le lèvre. Ce charmant épithète, si souvent utilisé pour le décrire, sembler allait tout aussi bien à son professeur de sport. Certes, contrairement à lui, il ne l'avait pas frappé, mais l'avait juste mis au sol après s'être fait agressé sans raison. Mais qui disait qu'il était de bonne foi ?
Son regard baissé s'arrêtant sur sa main : déjà abimée par le coup sur le mur, elle porta désormais de nouvelles traces purpurines aux articulations, d'un sang qui n'était pas le sien. Vaguement écœuré, il frotta rapidement ses jointures sur son short, y laissant une trace sombre du plus belle effet. Mais au moins n'avait-il plus le sang de l'autre sur sa peau.
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Luca S. Tizziano
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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptySam 23 Avr - 12:39

    Bien sûr, il aurait dû s’en douter. Voilà ce qu’ils détestaient chez les japonais, il avait l’impression qu’ils ne terminaient jamais ce qu’ils commençaient. Etait-ce une habitude ethnique de se repentir immédiatement après la faute quitte à faire les choses à moitié ? Depuis qu’il s’était définitivement – ou presque – installé au Japon, il avait la brûlante envie d’attraper le premier nippon venu et de le secouer pour lui faire ravaler sa circonspection. Malheureusement pour Eiji, il y avait de grandes chances pour qu’il soit ce nippon, surtout s’il se mettait à jouer avec les nerfs de l’italien en proie à l’explosion. Il se fichait éperdument de l’image qu’il pouvait renvoyer, il n’était pas asiate et ne le serait jamais, il ne prendrait pas les méthodes pédagogiques traditionnelles simplement car la convention l’exige. Il n’avait jamais prétendu être un modèle de vertu, il mordait si besoin il y avait.

    Il croisa les bras et fronça les sourcils lorsqu’il comprit que l’étudiant n’avait pas l’intention de bouger, il l’avait connu plus hardi. Il se permit même un commentaire que Luca ne sut pas de quelle façon prendre, mais en y intégrant le contexte actuel cela ne devait certainement pas être un compliment. Que référence à sa génitrice soit faite, cela le fit affreusement tiquer, elle qui avait une place importante dans sa vie. D’ailleurs, il était intimement persuadé que l’élève aurait eu plus peur de sa mama que de lui… On ne plaisante pas, avec les mamas italiennes. Quoi qu’il en soit, cette impertinence mêlée à un refus d’obtempérer suffit à faire réagir le professeur qui délaissa volontiers les dernières preuves de sa contenance. Il s’approcha du garçon au sol et le saisit par le col de ses deux mains en faisant son possible pour capter son regard. Il le souleva ensuite pour le remettre debout, mais même une fois sur ses pieds il ne le lâcha pas et se rapprocha de son visage.


    « Tu commences sérieusement à me taper sur les nerfs ! J’en ai marre de ta dépression-renfrognée et de te voir t’inquiéter sur la taille de tes valseuses, revois ta définition d’être un homme parce que j’ai de sérieux doutes sur le sujet ! »

    Discours non préparé et qui outrepassait largement les lisières de la décence. Il savait pertinemment que ses paroles étaient cinglantes, que s’il les avait entendues pour lui il les aurait très mal encaissées. Depuis le temps qu’il observait Eiji, dans et hors de ses cours, il avait cru comprendre que celui-ci avait un problème d’identité même s’il ignorait laquelle. Il avait toujours veillé à le tirer vers le haut, dans n’importe quel domaine, et il croyait en lui. Cependant, la déception et la colère déformaient ses pensées et son estime, il avait tellement envie que le kendoka s’en sorte, se démenait pour pouvoir le voir sourire sincèrement, juste une fois. Sans en avoir conscience, il avait des sentiments mâtinés de paternité et de fraternité envers son poulain, sans savoir où se placer. De ce fait, le voir dans cet état ne faisait que contribuer à son énervement, à cette pensée il ne put s’empêcher de le plaquer au premier mur venu et de le lyncher verbalement.

    « Va jusqu’au bout des choses et arrête de faire ta pisseuse, merde ! »

    A ses mots, Luca le relâcha et recula vivement, lui tournant outrageusement le dos en respirant bruyamment pour se calmer. Mais que devait-il faire pour que l’étudiant réagisse enfin ? Il avait la sensation de faire du surplace, ce qu’il haïssait. Ses doigts massèrent ses tempes, il n’aimait pas être aussi âpre dans ses dires, il avait la fâcheuse tendance de parler sans réfléchir lorsqu’il était en furie. Il regrettait déjà la méchanceté de ses mots même sans l’avouer, mais ce qui était dit était dit, impossible de faire marche arrière.
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Eiji Kimihiro
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Eiji Kimihiro


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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptySam 23 Avr - 14:14

Ca faisait mal.
S'entendre reprocher d'un ton quasi narquois quelque chose sur lequel on avait déjà bien des doutes, par une personne somme toute estimée, faisait bien plus mal que de taper du poing dans un mur. Et surtout, la douleur ne s'atténuait pas au bout de quelques secondes. Si le jeune homme ne s'était pas attendu au choc physique, la première fois que son prof l'avait foutu au sol, il s'était encore moins attendu à ce genre de paroles balancées avec le dédain d'un coup de poing.
Mais était-ce si étonnant ? Ces doutes qu'il berçait avec tendresse depuis un moment, il n'était au final pas le seul à les avoir perçus. Les autres avaient juste eu la décence de la fermer... jusqu'à présent.

En cet instant, dans l'esprit du jeune homme, c'était bien tout sauf de la tendresse qui passait au travers de son esprit. Une fois le choc encaissé et la blessure plus ou moins masquée, il n'attendit pas une seconde invitation pour se ruer sur le prof et l'attraper par les épaules pour le forcer à lui faire face, l'agrippant avec toute la violence nécessaire pour le faire reculer et le plaquer contre le mur. Il était plus petit, moins expérimenté et en tord, mais avait pour lui plus de dix ans à taper comme un sourd avec un shinai et à encaisser tout autant de coups, et à se bagarrer comme un con à la moindre provocation. Prof ou pas, Eiji avait quelque chose à se prouver, et cogner son sensei contre le mur en faisant partie. Au moins, s'ils se battaient, il n'aurait plus le temps d'en placer une.

« Fermez-la ! »

Le bruit de choc avait à nouveau provoqué les aboiements des chiens qui se tarirent rapidement, à l'exception d'un glapissement frénétique entre rage et inquiétude, celui d'un chien au désespoir de voir son maître à la fois si proche et si lointain, inateignable.

Les doigts plantés dans les biceps de l'homme devant lui, le jeune homme écumait de rage, bien conscient qu'il était face à un adversaire tout aussi dangereux que lui, voir largement plus, et que le moindre moment d'attention relâché risquait de laisser la situation se retourner contre lui. Quelque part, il avait pleinement conscience que dans cette situation, c'était lui qui avait déjà tout à perdre, qui s'était déjà fait humilié, par le 2ème année comme par le prof, qu'il avait déjà fini au sol... la liste était longue et pénible. Il lui restait quoi encore à défendre ? Sa si chère virilité une fois de plus mise à mal et démantelée par un connard d'italien qui lui pouvait se regarder dans une glace sans être mal à l'aise ? Furieux, l'étudiant soutenait le regard de son professeur, attendant un mot, une nouvelle provocation, quoi que soit de plus pour lever à nouveau le poing, cette fois-ci en toute conscience de se battre avec son professeur.

C'était à en pleurer de rage. Il avait l'impression d'être un rat de laboratoire enfermé dans une cage, sans issu possible, à tourner en rond jusqu'à attaquer sa propre queue de frustration, trouvant dans la douleur un exutoire à la tension.
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Luca S. Tizziano
Prof de sport

Luca S. Tizziano


Personnage
Âge : 33 ans
Chambre / Appart : 02

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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptySam 23 Avr - 16:16

    Pourquoi ne s’était-il pas d’avantage entrainé pour ne pas laisser ses mots dépasser ses pensées… Sa spontanéité se décuplait lorsque la colère crispait ses traits, combien de personnes avait-il réellement meurtries sur une question d’orgueil, refusant de se taire ou d’esquiver le conflit. Après ce genre de déclarations, il était tiraillé entre deux sentiments : le soulagement pour s’être époumoné de la sorte, et la culpabilité de l’avoir justement fait. C’était loin d’être un bon exemple qu’il montrait à son élève, mais chassez le naturelle et il revient au galop.

    Alors que la tension redescendait calmement mais sûrement chez le professeur, il ne suspectait pas que ses nerfs seraient remis à l’épreuve, tout comme c’était le cas pour Eiji. Une pression agricha ses bras pour le faire se tourner, le prenant au dépourvu, avant de s’attaquer à son équilibre pour le faire basculer jusqu’à une rencontre murale. L’échine blottie contre la paroi, Luca eut enfin le temps de cligner des yeux et d’authentifier le renversement de situation. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les places avaient été transposées, c’était maintenant le sensei qui se faisait plaquer par son élève. Le monde ne tournait décidément plus rond ! L’étudiant le somma même de se taire, et même si sa phrase s’arrêta là, il était clair que dans le cas contraire il risquait de refaire connaissance avec un certain poing droit. L’italien aurait ri à gorge déployée, trouvant la situation d’un ridicule unique, si ce ne fut pas l’exaspération qui le saisit en priorité. Il n’était certes pas mécontent que son poulain réagisse, mais il aurait préféré qu’il le fasse d’une autre façon… D’un autre côté, il l’avait bien cherché. Mais puisqu’il faisait lui aussi parti de ces mâles à la fierté travaillée, il ne se laisserait pas faire. Ses bras passèrent à l’intérieur de l’étau pour saisir à son tour les épaules du jeune homme et le faire reculer, puis son pied se plaça sur sa ceinture abdominale pour donner une grande impulsion et le renvoyer au sol. Un nuage de poussière s’éleva après la chute de l’adolescent alors que le pédagogue se rapprocha.


    « Ou quoi ? Qu’est ce que tu vas faire ? »

    La virilité du rital avait pris le dessus sur sa maturité. Le kendoka ne lui faisait pas peur, il en avait déjà affronté des plus impressionnants que lui durant sa carrière de militaire. Même s’il ne pouvait qu’avouer que le japonais savait comment frapper, il allait encore lui falloir de l’entrainement pour espérer le mettre K.O du premier coup. Une chose était certaine, il finirait par devoir lui demander ce qui le traumatisait autant, la raison pour laquelle il avait ce comportement, et en discuter avec lui. Mais pour le moment, la conversation semblait être une option à rayer de la liste des possibilités.

    Avec un peu de chance, il parviendrait à l’épuiser comme il l’avait fait durant leur vuoto assez rapidement. Car s’ils semblaient l’avoir oublié, ils étaient susceptibles de se faire surprendre à n’importe quel moment. Ils risquaient de gros ennuis autant l’un que l’autre si une autre figure d’autorité passait dans le coin… Alors, puisqu’Eiji ne semblait une nouvelle fois pas décidé à se relever, il irait lui donner un coup de main. Le transalpin vint jusqu’à lui et se pencha en avant, voulant le saisir pour l’aider à se relever – encore une fois. Mais l’étudiant était plus matois qu’il ne l’aurait cru, puisqu’il profita de cet instant pour jouer de sa rapidité et asséner un magnifique coup de poing à son antagoniste européen. Ce dernier n’eut même pas le temps de réagir, sa tempe amortit les phalanges du nippon et la force meurtrière qui fut mise l’obligea à reculer de plusieurs pas pour éviter de se retrouver au sol à son tour. A croire que les erreurs étaient faites pour se répéter et que la situation ne s’arrangerait que lorsque l’un des deux guerriers serait inerte.

    Le problème ?... Et bien, si Luca était apte à passer l’éponge sur un geste comme celui-ci une fois, il ne le ferait pas deux fois. La douleur tambourinante le priva de toute compassion et lui donna un second souffle, le même qui l’avait animé durant tous ses combats passés. A présent Eiji n’était plus qu’un mannequin qui allait subir le contrecoup de son offensive.

    Il vit le jeune homme arriver du coin de l’œil pour terminer ce qu’il avait commencé, comme il le lui avait demandé quelques instants plus tôt. Mais cette fois le sensei était sur ses gardes, et ce nouveau poing prêt à cogner, il l’aperçut. Dans un mouvement d’esquive étudié, il s’inclina sur le côté pour l’éviter et lui saisit l’avant-bras pour le bloquer. Son coude droit alla frapper la tempe de l’étudiant pour l’étourdir, et cette fois la riposte se fit violente. Sans y réfléchir, l’italien concentra sa force dans cette seule droite qu’il envoya pile dans l’estomac de l’asiate, lui coupant la respiration par la même occasion. Ce ne fut que lorsqu’il le vit glisser de lui-même au sol après ce choc qu’il comprit que peut-être, il y avait été trop fort… Et pourtant, il ne put s’empêcher de rajouter.


    « Je ne veux plus te voir dans mes cours ni à aucun de mes entrainements ou je te vire à coup de pied au cul ! Démmerde-toi ! »

    Pour couronner le tout, il le privait de séance sportive, et bien que ce serait là l’unique sanction d’Eiji, elle paraissait excessive. Mais une fois de plus, c’était la colère qui s’était exprimée et Luca souffrait de voir son élève dans l’état dans lequel il l’avait mis. Pour autant, son orgueil blasphémé se refusait à tout geste amical, d’ailleurs, il préféra extérioriser sa rage en envoyant balader la poubelle en acier non loin d’eux, lançant une injure en italien par la même occasion.
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Eiji Kimihiro
Élève de la 3-A

Eiji Kimihiro


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Âge : 20 ans
Chambre / Appart : 102

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MessageSujet: Re: [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei]   [Terminé]Your argument is invalid [Tizzi-Sensei] EmptyJeu 28 Avr - 8:00

Eiji rampe un peu plus loin dehors [...]
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