Ginkgo Gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Une histoire de sensibilité... [Hugh/Eiji]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Eiji Kimihiro
Élève de la 3-A

Eiji Kimihiro


Personnage
Âge : 20 ans
Chambre / Appart : 102

A savoir
:

Une histoire de sensibilité... [Hugh/Eiji] Empty
MessageSujet: Une histoire de sensibilité... [Hugh/Eiji]   Une histoire de sensibilité... [Hugh/Eiji] EmptyDim 6 Fév - 10:46

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Une fois n'était pas coutume, seul le bruit insistant du crayon sur le papier trahissait la présence de la vie au sein de la chambre 6. Confortablement perché sur son lit superposé, une boule de fourrure endormie contre son flan, Eiji ne faisait quasi aucun bruit, concentré sur la lecture de son mensuel de Kendo. Plusieurs fois, le jeune homme avait levé la tête vers son condisciple, hésitant à lui parler, avant de se replonger avec un intérêt feint dans la lecture de son interview du vice champion du Japon, n'arrivant pas à trouver comment formuler sa phrase.

La chambre était calme. La lumière du soleil sur le déclin donnait une atmosphère douce et chaude à la chambre où seule la lampe de bureau de Hugh était allumée, éclairant le travail du dessinateur. L'américain était rentré un peu plus tôt dans la chambre, sortant visiblement de la douche, les cheveux humides, et habillé d'un t shirt encore plus informe que ceux qu'il portait habituellement. Il s'était installé sur son plan de travail et n'avait pas levé le nez depuis. Les autres occupants de la chambre n'avaient pas donné signe de vie. Kantaro devait s'occuper de son club de littérature, quand aux deux filles... Eiji ne connaissait pas leur emploi du temps aussi bien que celui des deux garçons de la chambre. Rika avait beau elle aussi être en 5ème année, il avait l'impression de ne jamais la croiser.

Le silence était loin d'être pesant. La compagnie de Hugh était même souvent plus tranquille, de son point de vue, ainsi. C'était lui qui n'était pas vraiment dans son état normal, énervé pour une raison évidente à pointer du doigt : Konata, ou plus exactement leur dernière rencontre qui s'était soldée par un bleu sur son tibia, une belle engueulade qu'il n'avait qu'à moitié comprise.
Enfin si, il n'était pas si difficile de comprendre ce qui enrageait la belle : qu'il ose imaginer passer du temps à faire autre chose qu'à lui plaire. Il adorait sa copine. Il aimait passer du temps avec sa boule d'énergie, l'entendre se plaindre ou piailler, mais... était-ce si dur à comprendre qu'il adorait le sport, et qu'il avait des études à mener de front ? Il avait beau tourner autour de la question, il n'arrivait pas à savoir comment lui faire comprendre.
Pourtant... la petite boite posée sur son bureau était un témoin de l'esprit tourmenté du jeune homme. Une petite paire de boucles d'oreilles panda, adorables à souhait, cadeau de réconciliation qui n'attendait que d'être offert. Cadeau qu'il n'avait pas encore été offrir puisqu'il ne savait pas quels mots trouver pour amadouer Konata.

Il avait eu moins de soucis avec ses quelques copines précédentes. Il avait en général été le poursuivit, et la rupture finissait inlassablement par arriver quelques mois plus tard par désintérêt des deux partis. Personne n'était encore arrivé à surpasser le sport. Konata... il ne voulait pas en rester juste là avec elle. Il voulait un peu plus, une partenaire peut-être.

Le jeune homme se redressa d'un coup, abandonnant le magazine depuis longtemps oublié sur le lit. Shizuka leva la tête et lui lança un regard humide de tristesse de se voir ainsi dérangé avant de bouger un peu pour à nouveau se lover contre lui. Assis avec les jambes pendantes au bord du lit, il avait une bonne vue sur le tête et les épaules de Hugh, mais devinait seulement les traits qui remplissaient ses planches. Ses cheveux humides avaient une teinte un cran plus foncé que d'ordinaire, mais étaient encore loin d'une couleur qui aurait pu le faire passer pour japonais.

" Hugh, je peux te déranger ? "

Pourquoi en parler avec Hugh ? Parce qu'il était présent au moment où il avait envie d'en parler, et qu'il n'avait pas tant de monde avec qui en parler, à Kobe. Il s'était fait pas mal de connaissances et de relations superficielles, au club d'athlé ou ailleurs, mais de véritable ami... les deux personnes desquelles il était le plus proche restaient Hugh et Kantaro.
Et puis Hugh devait être un garçon sensible, non ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La tête penchée sur sa planche, la tête de Hugh oscillait doucement au rythme de la musique qu’il écoutait de son ordinateur, faisant osciller les cables fins de ses oreillettes. Son esprit bouillonnait de réflexions toutes plus variées les unes que les autres tandis qu’il dessinait, totalement coupé du monde extérieur. C’était une chose parfois assez difficile à comprendre pour autrui, cette faculté qu’il pouvait avoir à se plonger avec un sérieux qu’il n’avait pas pour ses études. Le son de la musique n’était pas très fort, et il aurait put entendre les bruits alentours… Si bruit il y avait eut. Tout juste percevait-il de temps à autre, s’il y faisait attention, le bruit des pages tournées par Eiji lors des changements de piste de sa playlist.

Le blond crayonnait avec attention les planches de son manga, celui la même qu’il avait commencé à composer à partir de ses colocataires, usant pour cela des photos références qu’il avait prises d’Eiji quelques jours auparavant. Ses mains étaient encore un peu bleuies, souvenir de l’étrange altercation qu’ils avaient eut. Diantre, ce que c’était viril, au final, comme relations : Ils étaient comme un duo qui explosait à intervalles régulière, puis le reste du temps s’entendait bien. Peut-être parce que la nervosité contenu avait explosé, les laissant apaisés. Ou parce que le souvenir frais de la confrontation les invitait tous 2 à plus de pondération, ne souhaitant pas réitérer l’expérience trop vite. Les 2 étaient possibles.

Dans tous les cas, le fait que Hugh soit présentement occupé sur des planches tout à ait honnêtes n’était pas sans lien avec cette équation. Il y avait aussi le fait qu’il possédait désormais un local à faire pâlir d’envie tous les gribouilleurs de sa trempe, lieu privé ou il pouvait dessiner du NSFW et autres joyeusetés dans la paix la plus parfaite. De base, lui ça ne le gênait pas, mais au vu des réactions que cela engendrait chez Eiji… C’était sa manière à lui de mettre de l’eau dans son vin.

La question lui fit relever la tête avec un petit temps de décalage, ayant entendu la question mais étant trop concentré sur autre chose à l’instant T pour répondre aussitôt. Il termina son esquisse, avant de tourner à moitié la tête vers le brun, ôtant une oreille pour mieux écouter.

« Yes ? »

Spontanément, c’était souvent l’américain qui ressortait chez lui, surtout lorsqu’il venait de sortir de ses pensées. Bien vite, il reswitchait en mode « japanese », mais parfois, il ne pouvait s’empêcher de réagir en 1er lieu en américain.

C’était tout de même rageant d’avoir un coloc aussi sexy. Heureusement que le brun n’avait pas accès aux pensées qui se tramaient dans l’arrière tête du blond, autrement il y aurait longtemps que la collocation n’aurait plus put être possible…

« Tu n’a pas fait la dissert d’anglais ? Tu peux prendre mon cahier, y’a pas de soucis. »

L’américain était des plus insouciant à ce niveau, se fichant bien que ses camarades copient sur lui, particulièrement pour ce genre de choses qui ne lui demandaient pas d’effort. Cela restait de toute manière très rare, eut égard à la bonne éducation de ses colocataire ou à leur japan attitude profondément ancrée en eux. Les filles par contre, étaient plus prompte à lui piquer ses cahiers, notamment celles qui l’avaient catalogué comme « le pôte gay » avec tout ce que cela sous entend. Il était parfois fatigué de donner son avis sur un rouge à lèvre ou une paire de boucle d’oreilles. Il n’était pas expert.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'était toujours assez fascinant de voir Hugh passer à l'anglais de manière incontrôlée, quand il était surpris ou stressé. Kantaro lui répondait d'ailleurs assez facilement dans la même langue, faisant preuve d'une maitrise qui aurait pu rendre Eiji jaloux s'il n'avait pas été résigné depuis longtemps à n'être que bien loin de Kantaro dans toutes les manières scolaires. De toute façon, il n'avait pas vraiment à se plaindre : il n'était pas si mauvais que ça en anglais, mais ne savait pas l'utiliser de manière fluide ou même spontanée. Heureusement, ce simple "yes" était encore de son niveau, et Hugh repassa en japonais pour une proposition qui fit afficher un demi sourire sur le visage du kendoka. Il ne lui avait demandé son devoir qu'une seule fois ! Des explications un peu plus souvent, mais il n'était pas du genre à se contenter de recopier le devoir. Il était assez grand pour savoir qu'au final, un tel comportement ne l'aidait pas.
Il finit par secouer la tête.

" Non merci, je l'ai fini tout à l'heure. Il y a surement des fautes, mais il est complet en temps et en heure."

L'adolescent se passa la main dans les cheveux, soupirant intérieurement. Amener le sujet était plus délicat qu'il ne l'aurait cru. Il n'était pas friand de parler de lui, surtout sur ce genre de sujet aussi intime. Et surtout avec Hugh, avec qui il s'était si fréquemment pris la tête sur des sujets tout aussi intimes, bien que différents. Néanmoins, il avait envie de le considérer comme un ami, avec qui il pouvait parler et demander conseil plutôt que de rester en boule sur son lit avec Shizuka comme seul personne avec qui partager son stress.
Les mots quittèrent sa bouche avant qu'il ne se décide à les prononcer, sous une forme hésitante et hachée qui lui était peu familière.

" En fait... j'aurais besoin d'un avis... "

Plus que d'un avis, d'un moyen miracle pour convaincre une boule de nerfs qu'il avait le droit de faire du sport et donc de s'occuper un peu moins d'elle. Dites crûment, les choses semblaient sans espoir tant qu'il ne trouvait pas le moyen de se démultiplier ou de rallonger la durée des journées.
Il aurait bien aimé que les choses se résolvent aussi facilement que dans les mangas que dessinaient Hugh – dont il n'avait jamais vu la couleur en fait, à part les aperçus de quelques dessins qui trainaient sur son bureau.

" Je me suis disputé avec Konata parce qu'elle trouve que je ne le consacre pas assez de temps, et je ne sais pas trop comment me réconcilier... "

Dit comme ça, c'était franchement bête.
Encore plus parce qu'il ne pouvait pas avouer à Hugh qu'il lui avait demandé conseil parce qu'il était un peu comme une fille, puisqu'il préférait les garçons... la question semblait vraiment sortie de nulle part. Le jeune homme sentit une certaine vague de chaleur venir lui chatouiller les joues.

" Non, laisse tomber, c'est bête..."


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Hugh haussa un sourcil face au sourire d’Eiji qui parlait pour lui sans qu’il n’ait besoin de mettre de mots sur ses pensées. Soupir mental de la part de Hugh : Eiji était définitivement trop sérieux et dénué du moindre sens de l’humour quand il s’y mettait. Mais cela était aussi peut-être du à cet air contrarié qu’il arborait, comme réfléchissant depuis un moment à un problème qui le dépassait. Impression qui lui fut confirmée par l’hésitation suivi d’une introduction un peu hésitante, peu coutumière du jeune homme. Un avis… Soit il avait été dragué par un garçon, l’avait frappé et cherchait à s’excuser, soit il avait un soucis avec sa copine. Hugh ne voyait pas d’autres raison possible de la part du brun de venir lui poser une question. Ou alors, il voulait connaître un truc d’otaku, mais ça, s’aurait été plus étrange que tout.

L’explication vint, corroborant les prédictions de Hugh. Sa copine donc. Elle était mignonne, mais ça s’arrêtait la. Elle avait aussi l’air d’une vraie peste et ne cachait pas son mépris pour lui et Kantaro. Face à elle, Hugh n’avait néanmoins pas l’envie, mais surtout pas le temps, de s’énerver, tant ses remarques fusaient rapidement la ou il s’y attendait parfois le moins. Au final, elle le laissait le plus souvent avec sourire gêné tandis qu’elle repartait d’ou elle était venue, le plus souvent en entraînant un Eiji un peu ennuyé dans son sillage.

Hugh s’était plusieurs fois demandé ce qui lui plaisait chez elle, et en était arrivée à la conclusion que c’était certainement son coté indomptable. Les autres filles couraient après Eiji comme des chiens de chasse, alors que Konata pouvait le planter la si elle le voulait, tout en clamant haut et fort sa propriété. Et puis, elle faisait du kendo. Ce simple argument devait expliquer bon nombre de choses. Au final, Eiji aurait certainement eut du mal à sortir avec quelqu’un qui ne partageait pas sa passion. Etait-ce ainsi pour tous le monde ? Lui, pourrait-il s’entendre avec quelqu’un qui ne dessinait pas par exemple ? Difficile à dire, et de toutes manières, hors de propos. Il n’avait aucunement prévu d’entretenir de nouvelle relation avant… Très longtemps. Une fois avait suffit.

Hugh eut la délicatesse de ne pas s’offusquer de l’amalgame classique de la part d’Eiji entre sensibilité exacerbée et ses préférences sexuelles, et se contenta de sourire d’un air amusé, ignorant la dernière phrase d’Eiji qui avait de toutes manières été prononcée dans ce but.

« Je ne suis jamais sortit avec une fille, je ne les connais pas vraiment… »

Répondit il avec douceur, faisant tourner son crayon sur son pouce de manière machinale. Il pencha la tête, l’air concentré.

« Attend, ça c’est ton interprétation. Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? »

Ça par contre, c’était plus son rayon. Observer les gens, les interactions, d’un œil extérieur et voir ce qui parfois échappait aux protagonistes… Il savait déjà mieux y faire.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La fourrure de Shizuka, épaisse et douce sous ses doigts, était rassurante, un petit point d'encrage dans la réalité. Il y avait des jours où il aurait bien aimé échanger sa vie avec celle du chien, à se contenter de se goinfrer, jouer et dormir sur le lit avec un air de béatitude parfaite, plutôt que de devoir affronter des conversations de ce genre.
Heureusement pour lui, Hugh se formalisa pas de la question, lui demandant tout simplement de ré-expliquer la situation d'un point de vue neutre. Le jeune homme se passa la main dans les cheveux. Il avait pourtant eu l'impression de décrire la situation avec exactitude... enfin il avait peut être raté quelque chose, trop impliqué qu'il était avec Konata.

" Ok... je lui ai expliqué que j'aurais un peu moins de temps pour elle cette année à cause des études et du sport. Elle s'est vraiment énervée quand je lui ai parlé du Kyudo... elle n'aime pas trop ce sport, et n'a pas l'air de supporter que j'y passe du temps. "

Le jeune homme eut un sourire à moitié amusé en repensant à sa dernière phrase tellement glorieuse sur le kyudo. Il était assez difficile de ne pas interpréter correctement ce qu'elle lui avait rétorqué. Si elle avait été un garçon... la scène se serait probablement fini sur une bagarre bien cognée. Sur le coup, c'était elle seule qui avait cogné, frappant vicieusement son tibia alors qu'elle savait qu'il ne répondrait pas à ce genre de provocation. Petite peste, elle savait à quoi s'attendre.
Sur un terrain de kendo... Pas la peine d'y songer, ils se donnaient toujours à fond dans un match de Kendo, même si après cela ils finissaient tous les deux hors d'haleine et douloureux dans des zones insoupçonnées. Sa partenaire ne s'attendait pas à ce qu'il lui fasse de Kendo. Mais à l'extérieur... elle savait y compter. C'était aussi amusant que frustrant.

Eiji haussa les épaules. Au final, il aurait préféré pouvoir se battre, la situation n'en aurait été que simplifiée. Oui, il était une brute, il savait. Il ne savait pas bien réfléchir posément aux choses et préférait régler les soucis directement plutôt que de les laisser refroidir, et se retrouver à essayer d'argumenter et contre argumenter. C'était la façon de faire de Kantaro – sauf avec lui, merci – Il avait bien conscience que ce n'était pas la meilleure des choses, mais dans ce cas, il se sentait démuni. D'où la conversation avec Hugh, à son grand désarroi.

" C'est pourtant elle qui m'a demandé des détails sur mon sensei de Kyudo. J'aurais du faire quoi ? Passer à autre chose ? "

Si ça se trouve, c'était ce à quoi elle s'était attendue. Qu'il lui dise que ce n'était pas très important, et l'emmène ailleurs, s'occupant uniquement d'elle quand ils étaient ensemble. Depuis le temps, il le savait que sa petite amie était ultra jalouse de tout ce qu'elle ne pouvait pas contrôler, allant parfois jusqu'à envoyer promener Hugh et Kantaro.
Eiji fixa Hugh, se demandant ce qu'allait lui dire l'américain. Sur le coup, le point de vue extérieur semblait salvateur. Pas pour résoudre la situation d'un coup de baguette magique, mais juste pour laisser évacuer la pression. Il n'aurait jamais cru se retrouver à parler de fille avec lui.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le regard de Hugh s’arrêta sur le chien lové contre son maître. Un vrai chat cet animal. Il était bien sage de rester ainsi sans demander aussitôt à descendre du lit en hauteur dont il n’aurait put descendre tout seul. Eiji soupira, comme cherchant ses mots, et Hugh mis ce court instant à profit pour mettre la musique en pause sur son ordinateur et véritablement retirer ses oreillettes, le brun étant visiblement plus en quête d’une discussion que d’une simple demande. Néanmoins, les propos d’Eiji étaient tellement loin de choses dans lesquelles il aurait put avoir une expérience et aider Eiji qu’il en était un peu désarçonné. Il n’arrivait déjà pas à imaginer un garçon suffisamment sérieux pour déclarer à sa copine qu’il n’aurait pas le temps de s’occuper d’elle à cause des études et du sport, et encore moins à cette furie qu’était Konata. Après, savoir si elle détestait vraiment le kyudo… Il ne la connaissait pas.

« Ah, ton sensei… »

Hugh commençait à entrapercevoir la scène, comme à travers une vitre embuée qui s’éclaircirait petit à petit au fur et à mesure qu’Eiji racontait la scène de manière moins subjective. Ca ne semblait pas tant être le Kyudo que la personne avec qui il le pratiquait le problème. Et la… Hugh était bien placé pour savoir de quoi il en retournait. Eiji ne se rendait pas compte de la manière dont il parlait de son sensei, et Hugh se retenait de la moindre remarque à cet égard, mais même lui, pourtant peu friand de sport à la base, avait eut droit au moins une fois à quelques commentaires sur ce sensei au rang de prof d’espagnol soigneusement mis de coté comme quantité négligeable.

« Celui qui tire super bien à l’arc, avec des gestes gracieux, qui a vraiment trop la classe et qui porte vraiment bien la tenue de cérémonie, c’est ça ? »

La perche était énorme et certainement Eiji se rendrait compte de lui même ce que Hugh sous entendait. Ou alors il allait sauter à pieds joints dans le plat sans se rendre compte de rien. Ce qui, au demeurant, était bien plus probable venant de sa part. En plus du manque de sens de l’humour, ce pauvre garçon était vraiment terriblement dépourvu de second degrés dans certains moments.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Eiji esquissa un sourire à la réponse de Hugh. Ok, il lui arrivait de déborder un peu quand il parlait de ce qui l'intéressait... ses colocataires avaient déjà eu droit à des discours plus qu'enthousiastes sur les arts martiaux, kyudo comme kendo. Un peu comme Hugh quand il parlait de ses prépublications manga ou Kantaro... non, Kantaro, il fallait se lever de bonne heure pour lui faire parler avec enthousiasme d'un livre. Par contre, entendre un de ses discours rageurs contre une des profs du lycée était plus facile.
Le jeune homme finit par sauter du lit pour se rapprocher de Hugh pour ne pas forcer son interlocuteur à se tordre le cou pour lui parler, et attrapa au passage Shizuka qu'il déposa sur le sol, au grand désarroi du chiot ainsi réveillé. Pas le choix : hors de question qu'il laisse l'animal seul sur son lit. Déjà que le faire monter avec lui n'était pas une bonne habitude à lui faire prendre... Il s'était laissé avoir une fois de plus par ses yeux larmoyants. Shizuka fureta un instant avant d'aller s'installer sous la fenêtre avec un petit soupir, tandis que son maître se rapprochait du bureau de l'américain.

" Ouais... il est vraiment extra en kyudo, et tellement...."

Le jeune homme s'interrompit sur sa lancée, ravalant ce qui se préparait être une nouvelle tirade enflammée à la gloire des capacités de kyudo de son sempai. Etait-ce le ton ou le regard de Hugh qui lui mit la puce à l'oreille, entre amusé, moqueur et surtout peu surpris ? Le jeune homme resta un instant silencieux, agacé et perdu. D'abord Konata, ensuite Hugh... Il avait l'impression d'être un enfant avec un dessin de boa où tout le monde voyait le chapeau. Personne avec qui le partager.
Heureusement pour Hugh, la colère qui aurait pu naître à cette idée fut vite remplacée par une certaine gêne, sentiment peu habituel pour le kendoka. Konata avait du épuiser tout son potentiel de colère quand elle l'avait frappé.

" Je parle trop de lui, c'est ça ? Je suppose que ça doit être agaçant quand on n'y connait rien, mais... j'ai tellement envie de faire partager ma fascination. Ca ne t'a jamais fait ça, quand tu parles de dessin avec quelqu'un ? Avoir envie d'en parler pendant des heures parce qu'il y a tant à dire ? Je sais que le Kyudo peut paraître particulièrement chiant quand on n'y connait rien mais... "

Le jeune homme fit quelque pas dans la chambre et finit par se laisser tomber sur la chaise devant son bureau, balayant du regard l'espace vide qu'il avait laissé quand il avait fini ses devoirs, à l'exception du livre de maths encore sorti pour lui rappeler qu'il n'avait pas fini les exercices prévu pour le surlendemain. Charmant détail. Même sa couverture était rébarbative. Et le prof de maths n'avait eu pas la bonne idée de faire un art martial pour se rendre plus supportable. Remarque, il n'avait pas tellement fait de progrès en espagnol, seulement en Kyudo. La langue hispanique restait un désert vers lequel il ne se penchait qu'en cas de force majeur, pour ainsi dire, jamais.

" Et je ne suis pas plus avancé sur quoi faire... "

Eiji redressa la tête et adressa un sourire un peu désolé à Hugh.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Eiji sauta au bas du lit avec une aisance enviable. Ce n’était pas Hugh qui aurait fait ça. En fait, il n’aurait pas pris le risque de se blesser ou de se cogner, tout simplement. Il n’y avait qu’en présence d’Eiji, dans certaines conditions, que son instinct de garçon sage s’étiolait et se laissait à faire ce que l’on aurait simplement put nommer « des bêtises ». Sans surprise, Eiji attrapa la perche et enchaîna d’un ton motivé sur son sensei, mais s’arrêta bien vite avec un regard vers Hugh qui le regardait avec un sourire en coin, nonchalamment appuyé sur le rebord de son bureau. Il était agacé. Soupe au lait : On aurait facilement put rajouter ce trait de caractère à l’ensemble tout feu tout flamme dont pouvait parfois se révélé forgé Eiji, derrière ses premières allures de garçon sage et sérieux. Sur ce point la, il faisait la paire avec Kantaro. Au final, son coté susceptible et prompt a user des poings était certainement ce qui faisait tout son charme.

Visiblement perturbé par la réponse de Hugh, le brun se défendit avec des arguments à coté de la plaque, avant d’aller s’asseoir à son bureau à son tour. Hugh aimait bien la disposition de ces bureaux. Si les autres avaient dessiné, ça aurait fait atelier de mangaka, le truc génial quoi. Il joua un instant avec sa crayon, avant de faire la moue.

« Si, mais moi je suis pas ta petite amie. »

Déclara t’il de but en blanc. Devant l’expression incrédule du sportif, Hugh se vit obligée d’étayer, et soupira avant de continuer pour énoncer ce qui était pour lui l’évidence.

« Ce n’est pas du temps passé au kyudo dont elle est jalouse, c’est de ton Sensei ! »

Hugh leva vivement la main, droit devant lui, pour couper court aux justifications malaisées d’Eiji qu’il sentait poindre avec certitude.

« En t’écoutant parler, j’en ait surtout appris sur Egawa Sensei, en passant de ses mouvements aux poses qu’il prend, mais pas vraiment sur le Kyudo. Au final j’en ait plus appris quand tu m’a montré au dojo.»

Hugh se frotta la nuque, coulant un regard sur le coté, n’osant pas regarder Eiji en face de peur de sa réaction. Il n’avait même pas voulu parler d’attirance d’ordre sexuelle, juste du fait qu’Eiji parlait avec un peu trop de passion de son sensei, mais ça transparaissait néanmoins à travers ses propos, non ?

Il était terrible tout de même, Eiji. Il se refusait à voir des évidences grosses comme le nez au milieu de la figure ou des allusions toutes simples, mais ne ratait jamais la moindre allusion plus ou moins directe à sa sexualité. Restait à espérer qu’il prenne les propres du blond pour ce qu’ils étaient : Totalement innocents. Même si c’était dur à croire.

« Je ne connais pas personnellement ta petite amie – elle ne m’en laissera de toutes manières jamais l’opportunité – mais c’est l’effet qu’elle me donne. Après, je me trompe peut-être. »

Conclu t’il, préférant ne pas trop se mouiller avec des affirmations qui n’étaient au final que suppositions.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Eiji releva lentement la tête alors que Hugh parlait, passant par à peu près tous les états d'esprit alors que le blond exposait son point de vue. Simple black-out, colère, déni, mépris. D'abord la colère, puis surtout le déni. Non, Hugh n'était pas en train de sous entendre ce qu'il avait l'impression de comprendre. Pas après leurs discussions, leurs disputes, leurs coups de gueule. L'américain connaissait trop bien les risques à provoquer Eiji sur un sujet aussi épineux. Et, avec un peu d'amertume, il avait aussi cru qu'ils étaient suffisamment ami pour que Hugh ne cherche plus à le titiller franchement sur ce qui le mettait mal à l'aise. Certes, après leur discussion dans le dojo, il aurait du savoir que ce n'était pas le cas, que cette absence de réaction perturbait autant que Hugh qu'en parlait dérangeait Eiji.

Le jeune homme ouvrit plusieurs fois la bouche pour interrompre Hugh sans jamais arriver à trouver la phrase pour nier parfaitement sa fascination pour le professeur de Kyudo. Fascination ou attirance qui attisait la jalousie de Konata. Était-ce un complot de tous ceux qui l'entouraient à essayer de lui faire croire en quelque chose plus malsain que l'honnête admiration qu'il avait simplement pour son professeur ? Pourquoi ne voulaient-ils pas accepter ce qu'il y avait ? Cette notion était-elle tellement extraordinaire ?

La colère se trahissait aisément au travers de ses mains crispées et de ses traits tendus. Eiji fixa Hugh puis baissa les yeux, se forçant à rouvrir ses poings inconsciemment crispés et à les poser à plat sur son bureau. Il ne voulait qu'une seule chose : lui prouver le contraire. Le contraire de quoi ? De ce qu'il n'avait pas dit ? Il le savait les mots n'étaient pas son champs de bataille. Envoyer promener le blond ne se serait pas fait en délicatesse, comme à son habitude, mais à la force des poings. Il ne voulait pas frapper Hugh, se laisser aller à une colère qui ne ferait que trahir son désarroi.

Le sportif se leva d'un coup, faisant reculant sa chaise de bureau avec un claquement sec qui réveilla Shizuka et envoya le chiot se réfugier sous le lit le plus proche, effrayé. Sans un mot, il attrapa la petite boîte rouge qui était restée posée sur son bureau, attendant le bon vouloir de son possesseur pour se faire offrir à la personne à laquelle elle était destinée. S'il avait hésité sur ce qu'il devait faire quelques minutes plus tôt, il n'y avait plus d'hésitations possibles maintenant.

" Je vais faire un tour."

Sans attendre de réponse Eiji quitta la pièce, ne faisait presque pas claquer la porte, bien décidé à voir Konata immédiatement.

[suite dans la chambre 20 ]


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Hugh soutint le regard d’Eiji, un peu perturbé quand à la situation. Et bien, quoi ? Il avait voulu son avis, son ressentit, il lui avait donné, avec tact et sans chercher à le mettre mal à l’aise. Mais apparemment, c’était raté. Subitement, Eiji se releva avec un bruit fracassant qui fit sursauter Hugh. Il n’eut pas le temps de réagir qu’il sortait déjà, tel une tornade.

Ah bah ça, c’était bien la meilleure ! Le blond eut un instant l’envie irrésistible de se lever et d’aller envoyer chier Eiji à son tour. Mince, il avait été aimable, il n’avait rien fait qui aurait put… Hugh desserra les mains, poussant un gros soupir, avant de remettre ses oreillettes. Eiji était un crétin, c’était un fait avéré. Un crétin qui se montait des films tout seul dans sa tête ou qui au contraire refusait de voir les évidences.

Peut lui importait au final, et tant mieux qu’il soit sortit ! Vexé de s’être fait remballer ainsi alors qu’il essayait de se montrer gentil et sincère, Hugh repris le crayonnage de ses planches, un air agacé sur le visage. Presque 2h après, il était au même endroit, apparemment insensible à l'heure qui tournait. Seule la lampe de bureau allumée trahissait l'avancée de la nuit.


De retour de la chambre 20
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est l'esprit complètement à l'ouest qu'Eiji retourna dans sa chambre après sa virée dans celle de Konata. Il s'était arrété un instant dans la salle de bain, se passant de l'eau glacée sur le visage et restant quelques instants à fixer son reflet, mais avait bien vite fuit devant l'arrivée d'autres adolescents bruyants et de bonne humeur. C'était bien la dernière chose dont il avait envie pour le moment. Au final, c'était sa chambre qui lui avait apparue comme un refuge – du moins le refuge le plus proche – et il y était retourné, tête basse.

Hugh était encore à son bureau en train de dessiner quand il entra, n'ayant pas l'air d'avoir bougé depuis qu'il avait quitté la pièce – quoi une heure ? Deux heures plus tôt ? - l'air concentré avec son casque sur les oreilles et son crayon à la main. Eiji ne lui prêta pas attention, préférant aller s'assoir près de la fenêtre, la tête appuyé contre la vitre froide. Malheureusement, même le froid n'était pas un antalgique assez puissant pour anesthésier ses pensées qui tourbillonnaient et refusaient de se taire.
Konata... il lui avait fait de la peine, sans le vouloir. En... l'utilisant ? Non, il l'aimait. Mais ce n'était pas pour elle qu'il était venu dans sa chambre. Et ses désirs s'étaient retournés contre lui, magistralement. Il n'avait même pas su trouver les mots pour s'excuser, lui dire que ce n'était pas sa faute.
La faute ? À qui ? La sienne ? Celle de son corps qui le trahissait, pour le stress, ou pour une raison malsaine qu'il avait encore du mal à admettre et encore plus à mettre sous forme de mots ?

Eiji ferma étroitement les yeux, souhaitant effacer les deux dernières heures de sa mémoire, sans succès. Un contact froid et humide vit effleurer sa main, et le jeune homme rouvrit les yeux d'un coup, surpris. C'était Shizuka qui le regardait en gémissant, tentant d'attirer son attention en donnant des coups de museau avec sa patte. Il avait même ramené sa laisse à ses pieds, mais il n'y avait pas prété attention jusqu'au contact physique. Le jeune homme soupira et se pencha, attrapant le chiot d'un bras sous la poitrine pour le ramener contre lui, où il colla son visage dans son poil épais.
L'animal sembla comprendre son état d'esprit et se laissa faire, tentant juste de lui donner des coups de langue dans le visage.

Et maintenant ?
L'idée tourbillonnait dans sa tête.
Il aurait pu... rire, ou se moquer de lui même. Invoqué un stress à l'origine de sa défaillance et en sourire avec Konata pour remettre les choses à plus tard plutôt que de laisser s'alourdir le silence. Mais ça n'avait pas été le cas, car au fond de lui même, il savait que le stress n'était qu'un détail. Le désir n'avait pas été là, jamais. Difficile à admettre.

Shizuka gémit contre lui, un peu inquiet de son immobilisme si peu habituel. Eiji prit une longue inspiration forcée, essayant de se forcer à voir les choses calmement. Quitte à se mettre en colère plutot que de sombrer dans le misérabilisme. Il était juste... bloqué.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le mouvement dans la périphérie de son regard signala à Hugh le retour de son colocataire. Il avait été rapide cette fois ci. Habituellement, lorsqu’il allait courir, Eiji ne revenait que bien plus tard. Peut-être avait il passé moins de temps sous la douche que d’habitude ? Le blond fini son tracé, jusqu'à ce que la plume n’ait plus d’encre, et l’essuya consciencieusement. Il n’avait pas envie d’être en froid avec Eiji, il l’aimait bien. C’était une sacré tête de mule, un emmerdeur et même parfois un grand con, mais il l’aimait bien. 2h après la subite altercation, la nature paisible de Hugh avait repris le dessus. Il refera son pot d’encre pour ne pas le renverser dans un mouvement incontrôlé, et se tourna à moitié vers le brun, un sourire tranquille sur le visage.

« Ca va mieux après avoir couru ? »

Il commençait à le connaître, Eiji. A savoir comment il réagissait aux différentes situations auxquelles il pouvait se retrouver confronter. Et il avait bien vite compris que face aux soucis de la vie, la solution du sportif était de s’enivrer d’efforts physique jusqu’à ce que son corps épuisée et lessive se sente bien, comme lavé de tous les soucis que son esprit lui infligeait. Chacun sa méthode, lui préférait s’immerger dans ses lectures.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La voix de Hugh fit sortir Eiji du monde où il s'était plongé. Il lui fallut un instant pour recadrer les choses. Courir ? Mais pourquoi... a oui, il était parti de la chambre en colère, et son moyen habituel pour la dépasser était de courir, ou de faire tout autre sport qui lui permettrait d'évacuer sa rage. Il aurait peut-être mieux fait de faire ainsi ce soir plutôt que de chercher à... se prouver quelque chose et finir dans un état bien pire que s'il avait enchainer les kilomètres jusqu'à finir sur les rotules.
Le jeune homme finit par lever le nez, laissant s'échapper un Shizuka définitivement inquiet du comportement de son maître.

La voix enjouée de Hugh était agaçante. Eiji aurait aimé mettre les responsabilités sur son dos – s'il ne lui avait pas parlé, il ne se serait pas retrouvé devant ce fiasco – mais il restait suffisamment honnête pour savoir que l'américain n'avait rien à voir la dedans. Le petit blond n'avait jamais rien eu à voir, excepté sa manie de pointer du doigt ce qu'Eiji ne supportait pas de voir. D'une manière mesquine, il avait envie de le voir souffrir autant que lui maintenant. De le voir coincé devant ses limites, au pied du mur, face à quelque chose qu'il ne pouvait pas affronter parce que c'était ancré en lui.

Il aurait voulu lui parler, exiger des explications, ou tout nier en bloc.
Et Hugh était là à lui demander si ça allait mieux d'une voie enjouée, sans se prendre la tête ou imaginer ce qu'il avait provoqué. Il aurait voulu le détester pour le coup.

Le sportif se leva d'un bloc, gardant Shizuka dans ses bras. Dehors, les lumières avaient baissé dangereusement, indiquant un début de soirée avancé malgré la température encore douce de la fin du printemps. Le jeune homme franchit en deux pas la distance qui le séparait du bureau de Hugh, ne jetant qu'un vague regard aux planches encrées qui commençaient à prendre vie sous ses yeux. Contre lui, le petit animal tendit le museau pour renifler les mèches blondes, curieux et joueur.

" Non. Pas ce soir. "

Il avait perdu son côté vindicatif. Comme si tout n'était qu'une farce moqueuse à son égard.
Le jeune homme tendit le bras et attrapa la laisse de Shizuka, pour le plus grand plaisir de l'animal qui se mit à japper jusqu'à ce qu'il pose la main sur son museau en réprimande. Et encore, celui-ci continua de se tortiller dans ses bras. Son maître finit par le poser, le laissant s'agiter tout seul jusqu'à la porte.

" Je vais promener Shizuka."
Revenir en haut Aller en bas
 

Une histoire de sensibilité... [Hugh/Eiji]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Echappé [Hugh/Eiji]
» Expérience culinaire [Hugh/Eiji]
» Ca devient urgent ! [Hugh/Eiji/Kanta]
» Mission : shopping ! [Hugh/Eiji/Kanta]
» Décoration particulière [Hugh/Eiji/Kantaro]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ginkgo Gakuen :: Forum de hors jeu :: Archives-
Sauter vers: