(Hrp: Je peux répondre?)

Leiko était encore perdue dans ses sinistres pensées, pensant principalement à son père décédé. Dans ces moments, son regard était vague et elle en oubliait la notion du temps et même où elle se situait. Justement, revenant à la dure réalité, la jeune fille se rendit compte qu'elle ignorait où elle se trouvait. Un long couloir, avec diverses portes, toutes semblables ne l'aidait pas vraiment. Timidement, elle cogna à la première porte qui se présenta. Sans avoir aucune réponse, elle hésita avant d'entrée. Peut-être la porte était-elle barrée ou encore quelqu'un s'y trouvait... et entrer ainsi dans l'intimité de quelqu'un... Mais Leiko paniquait à l'idée d'ignorer où elle se trouvait. Nerveuse, elle ouvrit la porte et arreta net son mouvement en apercevant quelqu'un la chemise ouverte et le pantalon pareil. Devenant rouge rapidement, elle begaya:

-Euh... Je suis désolé... mais je me suis perdue...

Après un second regard, Leiko constata qu'il n'avait vraiment pas l'air bien...

-Euh... ca va?

Demanda t'elle, plutôt inquiète.

*Qu'es-ce qu'il a?*

La jeune fille évita cependant de regarder au niveau de pantalon.

*Mais il est bien fait...*

Pensa t'elle innocemment en regardant son torse.

Eh voilà une casse pieds de plus! Déjà celle du toit avant le voyage et maintenant une qui c'est perdue! Il avait la poisse ou quoi?! Il la regarda un cour instant puis le détourna il n’avait rien à lui dire mise à part que si elle s’était perdue elle n’avait qu’à faire le tour de l’hôtel à la recherche d’un des surveillant pour avoir des réponses. Ce n’était pas lui qui allait lui en donner. Elle lui avait même demandé si il allait bien ! Il avait l’air d’aller bien ?! Bien sûr que non ! Il lui rétorqua avec une voix froide et amorphe :

« A ton avis la perdue ? »

Il avait un regard froid et dur il n’était pas d’humeur à être compréhensible, enfin, pire que d’habitude quoi ! Il espérait bien qu’elle ne resterait pas longtemps car sinon en plus d’être perdue elle serait peu être traumatisé par le comportement et la méchanceté du personnage.

[HS : Bien sûr, il était libre pour faire un Privée à la première personne qui viendrait donc c’est bon.]

Son ton dur la destabilisa. Pourtant elle n'avait rien dit de méchant. Mais lui par contre ce le montrait. Heureusement, Leiko est timide au début pourtant elle se dégène très rapidement. Brusquée, elle retorqua sechement.

-Scusez, pardon, de m'inquieter Monsieur le drogué!

Leiko avait remarquée ces yeux vitreux et sa voix pateuse. De plus ca sentait nettement quelques substances. La jeune fille n'en avait jamais consommé dont elle ne connait pas grand chose a la drogue. Pourtant a voir sa tête...il avait pris quelque chose, c'est clair. Leiko pouvait avoir un sale caractère quand on la brusque, ce qu'il avait fait.

*Non mais, je me suis perdue, je m'informe très poliment et voila ce que je recois comme réponse... Bon, j'avoue mon sens de l'orientation n'est pas très bon puis je suis rentrée dans sa chambre mais j'avais frappée, c'est pas une raison!*

La jeune pensionnaire était confuse et ne comprenait pas très bien la raison de cette méchanceté qui d'après elle n'était pas justifiée.

Leiko le regarda se lever et marcher avec difficulté. Le regardant aller vers elle, sans broncher, elle ne bougea pas, le regardant avec appréhension, se demandant ce qu'il allait faire. Il la plaqua sans avertissement contre le mur. Ce qu'il dit ensuite la troubla. Pas qu'elle avait peur, même si son coeur qui battait de plus en plus fort, démontrait le contraire. Ces insultes ne l'atteignaient que faiblement. Le ''elle'' par contre l'intriguait fortement. Était-ce une fille qui avait rompu ou une personne decedée? Aucune idée mais bon... De toute facon, il ne pouvait faire pareil propos sans l'a connaitre.

*Une fille dans mon genre? Il me connait même pas!*

Il la regarda droit dans les yeux, elle ne cilla pas. Lui rendant son regard, un regard glacial, voulant dire : Oseras-tu? La jeune fille avait les mains sur les larges épaules de l'homme devant elle. Plus vieux de toute évidence. Toute son attention se portait sur le regard. Le regard n'est-il pas le miroir de l'âme? Une détresse se voyait au fond de ses yeux sombres. Suptilement, du coin de l'oeil, elle remarqua une faille, de plus il ne la tenait pas trop serré.

-Lache-moi, disa t'elle, les dents serrées.

Il la serra contre lui à sa surprise. Leiko avait les mains sur ses épaules justement pour le repousser ce qu'elle tenta de faire. Mais il était beaucoup plus fort qu'elle, ses muscles le démontraient. La main de l'homme sur sa fine taille et l'autre sur sa tête, bon au moins, il n'était pas brusque au soulagement de la jeune fille. Il l'embrassa, sa main sur sa tête l'empechait de repousser cette dernière, donc elle ne pouvait s'éloigner, ca poigne était quand même ferme. Le jeune homme la lacha rapidement à sa surprise et soulagement. Alors qu'elle se retint de soupirer, il lui chuchota quelques mots à l'oreille. Évidemment, elle aurait du fuir, mais sa curiosité l'a ''forcait'' à prendre des risques inutiles. Toujours contre le mur, son coeur battant à lui rompre la peau, elle n'osait cependant pas s'approcher de lui.

-Pourquoi...?

Demanda t'elle, la lèvres inferieur secoué de legers tremblements incontrolables. Elle ne comprenait pas les motivations de l'homme couché sur le lit, chemise et pantalon ouvert. En temps normal, après l'avoir vue ainsi, elle aurait éclaté de rire mais là, elle était plus que sérieuse.

-Pourquoi tu m'as embrassée et retenu quelques instants?

Mais la réponse lui importait peu. Il ne voulait pas la voir ca c'est clair. Comprenant le message, elle fit quelques pas vers la porte, lui tournant volontairement le dos. Puis tourna lentement la poignée de la porte.

-En passant, je m'appelle Leiko... Si tu as envie de parler...

Mais ca ne semblait pas être le cas à voir son attitude à son égard... alors elle ouvrit lentement la porte qui ne grinca pourtant pas.

-Je vais me débrouiller...

*Je me débrouille toujours...*

C'est vrai que Leiko est très débrouillarde et préfere être capable de se débrouiller seule que de demander de l'aide. Ainsi, elle fait ses preuves. N'était-elle pas arrivé au Japon seule? Puis à Washington, toujours seule? De toute facon, elle avait besoin de solitude.

*Peut-être ce garcon est-il comme moi? Vit-il un deuil, dont il prefere être seul? Comme moi meme je l'ai été.*

-Le prénom non, mais le surnom que tu sembles me donner, probablement.

Ce surnom montrant son minable sens de l'orientation de la dérangeait pas. Rare sont les fois où quelque chose va l'atteindre, la blesser. Leiko en était indifferente.

-Bye.

L'adolescente se rendit a peine compte qu'il ne se presenta pas. Cela n'avait pas une grande importance. Mais Leiko ne répondit pas à son signe d'adieu. Lui tournant le dos. Puis se faufila dans la porte comme un fantome. Ne laissant plus trace de sa presence.

*Bon... je vais où maintenant?*

Le couloir à deux voies... elle partie à gauche en réfléchissant à son étrange rencontre avec l'homme.

[Rp finit, j'envoye cela à Sheik.]