Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]

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MessageSujet: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyVen 18 Avr - 19:08

Nibiss y était.
On l’avait déposée ce matin même, en taxi - bin oui tant qu’à faire ces parents s’assuraient jusqu’au bout qu’elle allait y rentrer dans cette école ! – et elle avait sortie faiblement ces bagages du coffre de la voiture. Ils devaient être au moins trois fois plus lourd qu’elle et sans vous mentir ce n’était pas une image ! De plus ils n’étaient pas si gros que ça ce qui au final devenait inquiétant. Mais pas étonnant, elle était anorexique et sa n’était un secret pour personne, sauf les aveugles peut être. Le chauffeur de la voiture avait d’ailleurs passé son temps à observer la silhouette de la gamine via son rétroviseur. Elle aussi l’observait, enfin plutôt son regard, quand il tournait les yeux dans le miroir reflétant l’arrière de sa voiture. Le regard de l’homme était plutôt dépité, emplie d’incompréhension, mais également de pitié. C’était désagréable de supporter ce genre de regard, mais c’était le prix à payer pour assumer ça ‘maladie’. Quand à elle, Nibiss, son regard n’exprimée strictement rien. Vide de toute émotion, toute expression. Elle se fichait de ce qui lui arrivait comme de ce qui allait bien pouvoir se passer dans ce pensionnat.
Quitter ces parents n’avait pas réellement été une tâche difficile, de son passé d’Anglaise elle ne les voyait déjà pas beaucoup alors éprouver un manque à l’idée de ne plus les voir du tout pendant un certain temps… Non, le plus ennuyant restait son petit frère. Mais elle ne pouvait pas dire que le faite qu’elle parte nuise à son comportement ou à son bien être puise qu’elle-même ne s’en était jamais vraiment occupé. Trop défonçait, pour sa la plus part du temps.
Quand à son avenir, qu’importe ?! Si ça se passait mal elle avait toujours les drogues, si ça se passait bien, elle avait toujours les drogues… Ou pas…
Oui après tout, elle n’était plus en Angleterre. Est qu’ici on vendait de la drogue ? Est-ce qu’ici on consommait au moins ? Est-ce qu’on savait le sens de ce mot ? LA définition ??!
Quand on y réfléchissait, pourquoi le Japon ? Sa aurait put être la France, la Turquie, la Colombie… Oh oui, la Colombie… Mais non, c’est le japon qu’ils choisirent et ils devaient bien avoir une raison à laquelle elle aurait du s’intéresser ! Et si la raison c’était sa, plus de drogue, plus rien. Être sur par ce moyen qu’elle s’en sortirait ?!
La panique s’éprenait d’elle, que ferrait-elle si tout cela n’était plus qu’un lointain souvenir ??! Ces mains commencèrent à trembler, ces yeux à pleurer, au secours. Rien que l’idée de manque l’emportait…
_Mlle, tout va bien ? Avait dit cet idiot de conducteur.
Rapidement les reflexe l’avait ramené à la raison, ils avaient attrapés une petite gélule dans une petite boîte, la résistance, et puis ensuite, tout allait à nouveau bien. Elle savait ce qu’elle ferrait si elle n’avait plus accès à tout sa, elle irait dans un hôpital et tout lui serrait fournit gratuitement. Oui c’était sa la solution.
Ces yeux séchèrent à nouveau, et ces mains redevinrent totalement inertes.
Elle n’avait pas répondu à l’homme, et lui arrivait à la fin de sa course alors il ne réclamait plus qu’une chose c’était l’argent.
Voila, elle était donc descendu après ce voyage interminable vers l’inconnue. Elle avait déposé dans la main de l’idiot quelque sous, et puis elle s’en était allée.

Traînant ces deux valises, de taille convenable, dans la cours, elle regardait le sol défiler sous ces yeux sans trop savoir ou elle allait. Passant devant des petits groupes, elle reconnaissait moqueries et messe basse quand elle s’éloignés d’eux. Mais qu’importe.
Ces jambes se trainaient lamentablement, et son corps suivait sans trop d’intérêt. Ces yeux gonflaient continués de suivre le bitume et ainsi, lentement, elle atteignit le hall.
Une fois à l’intérieur, elle ne prit pas la peine d’observer les lieux, qu’est ce qu’on s’en fichait franchement ?! Elle allait passer quelque temps ici et elle aurait parfaitement le temps de les observer d’autre fois !
Et puis, ces bagages étaient lourds.
Un élève, quelconque et sans intérêt l’aida à monter les escaliers, parce ce que sa se voyait tout de suite qu’elle allait tomber si elle avait entreprit de le faire seule, et la guida jusqu’à un dortoir.
Le petit squelette y avait déposé ces affaires et puis…


*[Absence]*


Sa lui arrivait souvent. Elle se trouvait maintenant, dans les couloirs, ceux du rez-de-chaussée visiblement. Comment elle avait fait pour y aller, quand était elle sortit de sa chambre ? Aucune idée.
Elle venait juste de ce débloqué, après on ne sait combien de temps, et elle se trouvait en plein milieu du couloir.
Tout le monde l’avait observée un bon moment en tout cas, se demandant pourquoi l’adolescente était plantée en plein milieu de rien les yeux fixes, des bouquins dans les mains.

En revenant à elle, Nibiss secoua un peut la tête et fut parcourut d’un frisson. Elle savait qu’à force de consommait, tout et n’importe quoi, mélangeant alcool, drogue forte et fumette sa mémoires et son cerveau finissait par en payer les conséquences mais tant pis, c’était amusant ces absences.
Avoir des trous comme sa, et se retrouver nulle part, c’était une sensation étrange et désagréable qu’elle aimait.
Tout ce don elle se souvenait c’était d’être allongés sur son lit. Maintenant elle avait une pile de livre plus ou moins gros dans les mains et dessus un papier avec écrit ‘N°77 / Code : 00021’
La gamine avait beau se trouvée à coté des casiers, et du sien d’ailleurs, le numéro 77, elle ne faisait en aucun cas le rapprochement entre son papier et son futur casier ou elle devait ranger ces livres de cours.
Histoire de ne pas gêner le passage elle se décala du côté de ces fameuses boîtes en fer à code. Et puis dans le petit trou d’un d’eux, elle aperçut un bout de quelque chose. Curieuse et peut soucieuse de savoir au casier de qui elle tripotait, elle tira le ‘quelque chose’. C’était très fin et petit, comme une feuille de papier. A la texture elle reconnu immédiatement les feuilles à rouler cigarette, ou autre…
Intéressant. Certain fumer donc ici, ouf sa la rassurait !
Pendant ce petit temps ou elle s’adonnait à ces pensées, elle sentit une présence s’installer derrière elle, et au sol, une ombre c’était dessinée. La personne à qui appartenait le casier ? Oups…
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyVen 18 Avr - 20:51

Ce n'était plus la malchance qui touchait, c'était carrément la poisse. Comment pouvait-on être aussi touché par ce phénomène horrifiant ? Sans doute les quelques périodes de vides et le manque de réflexion. Oui, parfois, à force de ne pas dormir, de consommer des choses étranges venues d'ailleurs, importées légalement, ou pas, et aussi de ne pas manger car, aussi improbable que cela puisse paraître, on avait pas fin, hé bien "on" avait des trous de mémoire. Qui plus est, des trous de mémoire concernant les seules choses auxquelles on s'intéresse dans la vie. Et quand cela arrivait, on était souvent, oh oui bien souvent énervé, ou dépité. Et la personne que cela concerne, en l'occurrence, est souvent en proie à des crises de colère fréquentes, voire même régulières. Mais aussi cette même personne avait l'habitude de vivre des passes de mélancolie, de tristesse, ou de vide complet. Des vides où rien ne l'intéressait, pas même ce qui pouvait supprimer son ennui, d'habitude. Alors il lui fallait trouver une idée, et une bonne, pour pourvoir être dans une bonne passe et retourner dans son royaume, celui des rues. Il était bien dangereux pour cette même personne de se balader dans la ville en ce moment, car la petite fille n'avait pas été sage, oh non. Elle avait attiré l'attention des forces de l'ordre, sans le vouloir vraiment. Elle n'avait fait que suivre un ami, et finalement, elle payait les conséquences de sa curiosité. Quel dommage, que ce soit un vilain défaut. Et ensuite, pour se sortir de là, elle avait utilisé la force ? Exactement, bonne réponse. Elle avait mal fait, mais comment faire autrement, elle ne voulait pas sortir de son invisibilité qui lui plaisait tant à présent. Quel dommage, elle avait tué un policier, dans le grand désordre qui avait suivi une explosion. Elle s'était enfuie, avec son ami, et ne sortait jamais. Et pourtant, il y a des besoins qu'on ne peut combler avec l'amitié, ce qui est bien dommage. Ne connaissant pas cela, la pauvre petite fille s'était étonnée que, finalement, ça ne fasse pas tout ce que l'on peut prétendre, cette amitié. L'amitié ne fournit ni cachets, ni herbes, ni poudre blanche, rien qui ne puisse satisfaire sa soif d'amusement, et surtout, d'adrénaline. Quel malheur, c'était à elle de sortir, car si elle demandait à son ami de le faire à sa place, il ne pourrait suivre ses instructions. Eh oui, il ne voudrait que son bien, et l'empêcherait de faire ce qu'elle voulait vraiment, et qui plus est, ce dont elle avait besoin, ses jeux étaient cachés dans un endroit à la fois public et secret. Oui, qui irait chercher dans une école intègre, avec pour seul "problème" un directeur un peu taré, d'après les rumeurs, et une bande de benêts qui s'amusent, et qui, d'ailleurs, s'étaient attaqués à elle, franchement ? Qui soupçonnerait un élève, même énigmatique, lunatique et absent de cacher quoi que ce soit d'illégal dans son casier ? Et puis, Majoren n'était pas la seule à ne jamais se rendre ici, sauf cas exceptionnel, il y avait sa chère amie aux cheveux rouges, qui elle aussi ne venait pas. Elle était même censée être dans sa classe. Elles étaient un peu "les deux absentes du bahut". " Les mystérieuses de la 3A".

Les rues étaient pleines de monde, et Majoren n'avait pas changé, physiquement, du moins. A première vue, pas plus maigre qu'elle ne l'était déjà, pas plus blanche, pas plus fatiguée, sans doute dormait-elle plus que d'habitude. Au lieu de dormir un jour sur trois, elle dormait un jour sur deux. Quel exploit ! Malgré cela, bizarrement, les gens étaient plus distants, et n'osaient pas la bousculer dans les rues. C'était heure de pointe, en plus. Elle qui habituellement se fondait dans la masse. Mais là, on aurait pu penser qu'elle dégageait une aura. Pas une odeur, ça non, elle s'était lavée, et sa plaie commençait à se guérir au plus des trois quarts. Pas d'odeur de sang, donc. Non, mais alors inconsciemment, les gens savaient qu'elle avait fait quelque chose de peu recommandable ? Fort probable, ça oui. Du moment que c'était inconscient, ça ne gênait pas la demoiselle, au contraire. D'un pas rapide, elle rejoignait le quartier où se trouver cette chère école, où elle était bien obligée de se montrer, ça serait moins suspect. Elle croisa un visage connu, qui devait aller à peine plus souvent en cours qu'elle, une rouquine, à qui elle adressa un simple signe de tête, comme indifférente, mais celle-là savait très bien que, si elle l'ignorait, elle ne se serait pas forcée à faire ce geste. Elle était l'une de ses rares amies. Ensuite, elle entra dans le bâtiment principal, autrement dit, sa destination, le rez-de-chaussée, couloir des casiers.

La dernière fois qu'elle y était venue, c'était pour la même raison, sauf que ça ne s'était pas soldé par une satisfaction, bien au contraire, puisque les Loups-Phoques avaient choisi de la prendre pour cible. évidemment, ils ne savaient pas qu'il avaient à faire à la mauvaise personne, et même si elle ne les avait pas rencontrés, elle avait tout de même décidé de ne pas en rester là avec eux. Quelques pas, et son regard détailla un peu tout le couloir. Il y avait moins de monde que l'autre fois, heureusement. Cette fois ci, elle aurait vraiment blessé quelqu'un, même sans le vouloir. Elle fit quelques pas. Son casier n'était pas tout à côté, surtout que ceux qui portaient un numéro inférieur à 100 étaient à l'autre bout. C'était bien fichu pour ceux qui dormaient là, mais pour les autres, malchance. Aussi, il lui fallut plus de dix secondes pour atteindre son but, et son but, elle le voyait derrière une jeune fille, au moins aussi grosse qu'elle, autrement dit, anorexique. Comme quoi le destin faisait bien les choses, mais comme Majoren n'y croyait pas, c'était plutôt dommage. Ses yeux gris se posèrent sur la fille qui ne la voyait pas, et qui tenait quelque chose dans la main, quelque chose qui appartenait à la japonaise, elle le savait. Elle était la seule, avec un ou deux élèves qu'elle connaissait, à avoir ça, mais sans doute était-elle la seule à en avoir dans son casier. Elle n'imaginait pas que quelqu'un aurait pu le voir, ce papier fin, tellement fin qu'au premier coup d'oeil sur le casier on ne le verrait pas. C'était un peu par hasard qu'il s'était retrouvé là, elle en avait plein, mais elle n'aimait pas les cafteuses. D'un geste rapide, elle attrapa la feuille, sans l'arracher, et le cacha dans sa manche, d'un geste répété plusieurs fois déjà. Majoren se plaça pile devant sa future interlocutrice et, son regard restant indifférent mais toujours aussi profond et froid, lui demanda.


- Tu comptais faire quoi, avec ça ?

D'un geste fluide malgré son état peu enviable, la brune s'appuya avec la main sur son casier, comme pour indiquer que c'était bien sa propriété. Elle souhaitait montrer que personne ne devrait l'ouvrir à part elle, bien qu'il faille bien connaitre son contenu, ou la personne qui le possédait, pour savoir où étaient cachées ses jouets, et comment les atteindre. Sans se vanter, l'intelligence dont faisait preuve la jeune fille était parfois qualifiable d'impressionnante, et lorsqu'il s'agissait de cacher ce genre de choses, elle ne tarissait pas d'idées.
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyVen 18 Avr - 21:47

Nib’s n’avait même pas sentit, ni eu le temps de comprendre que le petit bout de papier c’était envolée et avait disparue d’entre ces long doigt squelettique.
Elle resta bloquée un petit moment. Personne ne peut réellement savoir si c’est parce qu’elle réfléchissait, perdu dans ces pensées, ou à l’inverse, si c’est parce qu’elle avait une fois de plus une absence ou soudainement, plus rien ne se passé. Ou si c’était le cas, c’était indépendamment de sa volonté en tout cas.
Au bout d’une petite minute qui parut des jours à la gamine, Nibiss lâcha soudainement tout ces livres par terres. Elle les regarda tomber et faire un bruit à la fois sourd et bruyant. Evidement, elle ne pris pas la peine de les ramasser, seulement d’admirer à quel point ils étaient gracieusement tombé. Etait-ce la drogue ou la réalité qui l’avait fait voir la scène au ralentit ? Peut importe, c’était amusant à voir. Et puis maintenant, certain était écrasés par d’autre, et d’autre c’était ouvert à des pages qui peut être pour quelqu’un de mystique signifierait quelque chose.
Pour Nib’s, sa n’était que des livres par terre. Et pourtant, elle était sous l’effet de drogue. Mais à force, les drogues, sa lui faisait plus l’effet justement.
C’est la qu’elle se rappela, L’ombre !
Y’as pas si longtemps que ça elle c’était fait la remarque, et puis la, elle regarda dans sa main. Elle ne venait pas d’avoir trouvé une feuille pour se fumer un peut d’herbe ? Si, il lui semblait que sa n’avait pas était un mirage, une hallucination ? Non, non c’était réel.
L’adolescente se retourna, doucement ne brusquons pas trop ces petits os fragiles, au ralentit comme les bouquins. Houlà, sa tourne, on voit son corps vaciller un peut, à gauche, à droite, elle à des étoiles plein les yeux comme on dit. Sur son regard noir et vide de tout.
Oo Mais zut, il n’y avait personne derrière elle !?... Elle ne c’était même pas rendu compte que l’autre était passée devant, trop occupé par ces bouquins…
Et puis Justement, ce regard elle le lève pour voir toute la silhouette, une fois retournée à nouveau Quel manège !
Tien étrangement, elle sent monter en elle se regard étrange un désagréable à la fois, celui de la pitié ? Non quand même pas. De l’étonnement ? Peut-être.
Alors c’est sa qu’ils pensent, quand ils me voient… Tous…
Elle la, ces yeux s’ouvrir en grand, et on pouvait apercevoir la grande ours dans sa galaxie. Zut, elle venait de penser à voix haute. Encore. Sa commençait à être emmerdant. Elle ne se contrôlait vraiment plus du tout…
Pourquoi avait elle pensée sa ? Mais il suffisait de regarder l’autre. Aussi maigre, aussi blanche. Et ce visage, un visage qui lui rappelait temps celui de ces amis anglo-saxon.


Citation :
- Tu comptais faire quoi, avec ça ?

Accompagnait d’un geste très sur, et très persuasif qui montré clairement qu’ici c’était chez elle, et que visiblement se casier c’était le sien. Forcément, Nib’s ne pouvait tomber QUE sur la personne à qui appartenait le casier. Vous savait la chance … Bin ce n’était pas trop son trucs, à Nib’s.
Deux choix s’offraient maintenant à elle.
Même plus. En fait une multitude infinie de choix se présentait sans que la candidature ne soit relevé par l’horrible juge intoxiqué que la jeune fille était.
Fuir en courant ? Trop fatigué, se serrait comme dans un mauvais film ou tout se passe à 3 à l’heure.
Lui faire un grand sourire et demander pardon ? Trop dur de sourire et encore plus de demander pardon.
Faire la naïf et la faux cul ? Trop de fierté, pas assez doué en comédie.


♠ J’comptais faire un cerf volant et l’regarder voler !

Répondit-elle le plus simplement du monde.
Mais de toute façon, si la personne en face d’elle utiliser bien de petit bout de rien de la même manière que Nib’s le faisait, alors elle verrait les dents jaunies et les ongles dans le même état de la bonne fumeuse.
Et puis même, leur visage n’était pas très éloigné, et l’odeur du tabac froid se dégageant de la bouche de la Junkie devait se faire plus que présente.


♠ Et puis m’asseoir dans l’herbe, et compter le nombre d’éléphant rose que je voyais dans le ciel, ou ailleurs…

Un tout petit sourire moqueur ce dessina sur les lèvres gercés et violacé de Nibiss. Forcément, elle parlait d’hallucination, mais l’autre, le verrait elle ?
Le prendrait elle bien ? C’était risquée mais en même temps, elle s’en foutait qu’on sache ce qu’elle était. Y’avait toujours moyen, partout de se défoncée.
[font:1eaa=]
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyDim 20 Avr - 18:26

Un instant, juste un instant, de faiblesse sans doute, la petite fille devenue grande trop tôt avait imaginé, rêvé qu'elle avait trouvé quelqu'un qui lui ressemblait à quelques années seulement d'intervalle oui, en fait, en voyant cette fille de dos, elle avait cru se voir elle même, deux ou trois ans auparavant. Cette silouhette trop maigre, cet air fragile, c'était tout elle, il fallait l'admettre. Certes, en changeant d'établissement et de ville, elle n'avait pu que diminuer la dose, perdant tous ses "amis" qui lui faisaient si souvent des cadeaux. Le manque avait été fort, e au fur et à mesure qu'elle retrouvait la force qui lui était dûe, la violence avait pris possession de son esprit. Tout ne tournait à présent qu'autour de ce manque, et ça avait guidé sa vie, ses mouvements, ses choix des mois durant. La moindre parole prononcée venant d'elle n'était que dans l'unique but de satisfaire son besoin le plus profond, celui de drogue, bien évidemment., de quelque sorte que ce soit. La réalité de la vie avait été dure avec elle, au point même que n'importe quel moyen de s'évader fuir ce monde qui n'était que trop mauvais était pour elle acceptable, voire parfait. Ses connaissances en la matière étaient plutôt étendues et la jeune fille avait tout testé, et bien sûr, tout adopté. Elle était pourtant une juge bien cruelle. C'était sa seule amie, la drogue, a vrai dire elle seule la réconfortait, et parvenait à la convaincre que, finalement, l'homme n'avait pas créé ou découvert uniquement des choses mauvaises. Bien évidemment, pour Majoren, le bien et le mal n'avait pour existence dans son esprit qu'un nuage brouillé qui, pour elle, était interprété comme un néant à peine visible.

Trop faible physiquement aux yeux de Majoren, la désillusion avait maintenant frappé et, bien que pour le côté junkie et physique, la japonaise ne pouvait nier qu'une ressemblance existait et était plutôt étrange et déstabilisante, la force physique et la résistance aux substances illicites n'étaient visiblement pas les mêmes. Etrangement, Majoren ne trouvait pas cette fille pathétique car elle avait dans ses yeux la même lueur que celle qu'elle avait elle même lorsqu'elle commençait vraiment à beaucoup consommer. Avant, à Osaka, tout était simple, et la faute reposait sur les épaules de ses parents qui ne connaissaient pas l'étendue du désastre actuel. Elle ne les voyait que rarement, alors leur dirait-elle que tous les soirs, seule ou accompagnée, elle partait loin, dans un monde à elle, où la luxure se mêlait à l'illégalité des substances échangées et consommées en toute solidarité et amitié hypocrite ? Pour peu qu'ils comprennent le sens de ses mots, ils ne verraient pas la raison, puisqu'ils n'avaient pas la même logique que leur fille. Eux, c'était travail, famille, patrie et ils ne cherchaient pas à voir autre chose que ce qu'ils acceptaient de voir. Majoren, elle n'était guidée que par son instinct et rien d'autre, son désir et ses besoins.

La brune ne prêta aucune attention aux livres qui, sur le sol, écrasés ainsi, étaient aussi pitoyables aux yeux de Majoren que les gens qu'elle avait malheureusement l'occasion de rencontrer. Aucune volonté, aucune force. Comme à ces personnes là, aucune attention ne leur était prêtée. Comme aux livres, elle ne prêta pas non plus beaucoup de son attention aux paroles de la jeune fille qui n'avait pas grand chose de japonais. Tant mieux, elle n'aimait pas spécialement son pays, la preuve, la plupart de ses relations n'étaient pas spécialement japonaises. Tous des étrangers, peut être était-ce ce qui les rentait intéressants aux yeux de Majoren. Comme pour répondre à l'expression émotionnelle de l'autre fille, Majoren sourit ironiquement en voyant les magnifiques résultats de nombreuses séances illicites.


- Moi qui pensais qu'on ne savait pas s'amuser et apprécier les bonnes choses dans cette école, j'avoue que je suis agréablement surprise.

Surprise, pas vraiment, pas ça la convainquait que les japonais ne s'amusaient pas, seules les occidentaux avaient ce pouvoir. Il faudrait qu'elle songe à chercher dans ses origines, une once d'occident, ce serait la seule explication.
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyMar 22 Avr - 14:45

Citation :
Moi qui pensais qu'on ne savait pas s'amuser et apprécier les bonnes choses dans cette école, j'avoue que je suis agréablement surprise.
Evidemment que la gamine savais s’amuser !
Quand à apprécier les bonnes choses, c’était un peut étrange, parce qu’on ne pouvait pas dire que c’était très bon tout ça, toutes ces drogue prises à longueurs de journées. La preuve, elles entrainaient bien des aggravations sur l’état physique de l’adolescente. Quand au mental, je n’en parle même pas, un vrai champ de batailles après une bonne guerre. Un No Man Land.
Mais qu’est ce que sa changeait tout ça, NIbiss se fichait éperdument de ce que l’on pouvait penser d’elle, et n’avait aucunement l’intention d’attirer les beaux garçons alors pas besoin d’être sexy, ou même tout simplement belle ! Elle n’avait pas plus l’intention d’avoir un avenir prometteur. Ne se destinant à rien, ne rêvant de rien, Nib’s se fichait aussi de rater ces études et de n’avoir aucun diplôme, puis aucun travail.
Il existe toujours des moyens de se faire de l’argent. Et l’adolescente ne supportait de toute façon pas d’obéir au ordre d’un patron alors sa ne servait à rien un emploie en bon et dut forme.
Donc, en conséquence son état mental ne regardait qu’elle, et en dérangerait qu’-elle aussi.


♠ C’est p’t’être que les gens qui apprécie de genre de chose, ne mette justement pas les pieds dans l’école.

A en juger par l’état de sa ‘nouvelle amie’, c’était d’ailleurs probablement son cas.
Et en effet, n’importe quelle personne un minimum intelligent ne se risquerait pas à fumer ou se droguer au sein d’un établissement scolaire. Même si le directeur était un fou.
Pour ce qui est de la cachette dans les casiers sa avait un petit côté intelligent, ici du moins. Parce qu’en Angleterre, ou du moins dans l’ancien lycée de Nibiss, une fois par mois, là l’improviste on fouillé les casiers des élèves en proie de n’importe quel substance illicite, ou n’importe quel objet étant interdit par le règlement de l’établissement.
Mais c’était surement pare que la bas, les élèves était assez fou pour fumer sous la fenêtre du proviseur. Alors qu’ici, non. Ou peut être était ce qu’ici on ne fumer tout simplement pas !

La jeune fille, depuis son arrivée ici, n’avait prêté aucune intention au gens qui l’entourait. Elle n’aimait pas se faire dévisager, bien que son apparence pousse les gens à le faire continuellement, alors par respect peut être, ou tout simplement parce que les autres ne l’intéressait pas, elles ne les regardaient pas. Mais maintenant qu’elle voulait savoir s’ils avaient une once de folie en eux, elle en observa quelqu’un, qui tournait au détour d’un angle pour regagner leurs classes.
La plus part semblait bien, parfait, propre, intelligent, gentil. Un peut comme les parents de Nibiss auraient aimés qu’elle soit. Mais c’était de leur faute, au début elle leur ressemblait, mais ils n’avaient pas surveillés leur enfant, il n’avait même pas fait semblant, alors voila elle était devenu comme l’autre, à qui elle parlait depuis quelque minute maintenant. Enfin parler, plutôt ‘échanger quelque politesse’.
Par contre certain des élèves semblait un peu moins parfait, et sa les rendaient plus séduisant aux yeux de l’anorexique. Quelqu’un était beau aussi, mais peut importe…

Au fait, pourquoi les observait-elle ?
Elle ne s’en souvenait plus… Elle ne prit pas la peine de froncer les sourcils, signe qu’elle réfléchissait. Tant pis, elle ne s’en rappelait plus. « N’essaye pas de te souvenir et sa te reviendras » lui répétait souvent l’ami qui lui avait tout fait connaître. A croire qu’il avait l’habitude d’avoir des absences lui aussi. Dommages qu’il soit mort d’overdose.


♠ Ecoute, j’ai ce qu’il faut pour mettre dedans, mais j’ai pas la contenance, enfin la feuille quoi. Tu fais tourner et moi aussi ?
Sa viens tout droit d’Angleterre, sa vaut le détour croit moi.


Tant qu’à faire. Nibs n’était pas antisocial, mais n’avait pas non plus besoin des gens. Mais c’était toujours mieux de fumer à plusieurs. C’était comme ça qu’on lui avait appris à apprécier la fumette. M’enfin, l’autre avait l’air froide et désagréable, il était peut probable qu’elle accepte.
Qui ne tente rien à rien.
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyMar 22 Avr - 17:29

Plus elle voyait la jeune fille qui lui faisait face agir, plus la brune se disait que peut être qu'en fin de compte, en venant dans l'école à ses risques et périls, elle n'avait pas fait un mauvais choix. Certes, à tout moment, quelqu'un avait pu la balancer, étant témoin de sa présence illicite dans un lieu interdit. Les autorités étaient sans doute encore à la recherche d'une jeune personne au signalement incertain, mais pour réussir à savoir que c'était elle, il fallait vraiment forcer. Qui sait, parfois, la vie joue des mauvais tours, surtout aux personnes comme Majoren, qui ne cherchait qu'à être tranquille, au milieu de drogues de différentes sortes, d'alcool et autres pêchés. Oui, cette jeune brune était intéressante, malgré sa ressemblance frappante avec la Majoren d'il y a deux ans. A cette idée, la brune un peu mal en point eut un petit sourire en coin. Si elle avait la même évolution qu'elle même, ça ferait une véritable asociale en plus, et une ombre de l'école qui comblerait le manque de sombre que laisserait peut être Maj' en partant. Mais après tout, quel était l'intérêt à cela ? La brune se fichait totalement de ce qu'il pouvait advenir de l'école, si elle brûlait, si tout le monde mourrait, à quelques exceptions près, elle s'en fichait plus que de sa première dose. Expression qui tue, évidemment. A personnes différentes, adaptation du langage. Le regard de son interlocutrice, prenant son statut depuis quelques secondes seulement, et dont elle pouvait être fière, s'évada un instant, et sembla se poser sur les autres élèves, et Majoren suivit ce regard. Il n'y avait vraiment rien d'intéressant à regarder ces énergumènes s'exciter pour rien, un nouveau CD sorti la veille, un nouveau numéro d'un magazine trop top super connu et fashion ololol. Les yeux fermés, la japonaise secoua la tête, dans un signe de désespérance. Au moins, elle ne leur jetait pas un regard lourd de sens, leur faisant remarquer qu'ils feraient mieux de partir faire leur vie ailleurs que devant elle. C'était une preuve indéniable d'égoïsme, mais ce défaut sonnait faux, elle n'était pas égoïste, juste pas facile à vivre quand on ne savait pas comment lui parler.

Cette fille était plutôt bonne commerciale, d'après ce qu'elle venait d'entendre. Ou alors elle avait tout simplement l'habitude de partager avec les autres, surtout en ce qui concerne ce genre d'amusement. Majoren savait d'expérience que fumer à deux, c'est toujours mieux, une expérience personnelle dans une vieille salle abandonnée de l'école lui rappelait que son ami était sûrement toujours planté dans sa planque, et qu'il devait faire le point sur sa vie, lui aussi. Dans ce genre de situation, c'est ce que l'on fait, généralement. Le regard de Majoren, qui fut un instant révélateur de la compassion qu'elle pouvait avoir parfois, redevint froid et dur. Il était clair et net qu'elle ne se laisserait pas avoir, et que cet instant de faiblesse ne se répèterait pas. Elle parla doucement, sachant d'expérience que presque tous les murs avaient des oreilles dans cette école, étant donné que des mésaventures lui étaient déjà arrivées avec les Loups-Phoques, seuls détenteurs de son secret, avec une ou deux personnes.


- Ça peut s'arranger, changer de fournisseur, ça fait jamais de mal. Je sais d'expérience que ce qui est Anglais n'est jamais mauvais.

Malgré cette réponse positive, la jeune japonaise ne fit aucun geste, attendant que sa nouvelle rencontre fasse un geste, sans doute serait-il révélateur. En agissant ainsi, elle couvrait encore ses arrières. Agir trop vite et sans réfléchir à deux fois pouvait parfois s'avérer fatal. Aussi, elle laissait l'initiative à son interlocutrice. Si elle avait vraiment besoin de contenant, il faudrait se lancer, Majoren pouvait vivre sans elle, sa réserve était loin d'être vide. Comme pour montrer où elle cachait le tout, sa main remonta sur la porte du casier. Evidemment, l'autre le savait déjà.
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyMer 23 Avr - 19:51

Citation :
- Ça peut s'arranger, changer de fournisseur, ça fait jamais de mal. Je sais d'expérience que ce qui est Anglais n'est jamais mauvais.

Sa n’était effectivement pas faux. Mais en même temps la gamine ne pouvait pas tellement l’assurer parce qu’elle n’avait pas réellement testé autre chose. Enfin elle l’ignorait. A l’époque sont fournisseur se fournissait à un fournisseur qui, lui par contre, fabriqués l’bordel. Sa passait dans tellement de main avant d’arriver dans celle de l’ado et puis on ne parlait pas des fournisseurs, qu’au bout du compte elle ignorait totalement d’où sa venait ce qu’elle fumait. Et puis quel importance tant que sa se fumait justement. Et si en prime c’était ‘d’la bonne’ comme disait son fournisseur, bin y’avait pas besoin de savoir, juste d’apprécier.

♠ Fait gaffe, mes tarifs sont élevé. Plaisanta-t-elle.
Dans son ancien quartier, un endroit plein de gosse mort d’ennuie, et trop obéissant, aux bonnes mœurs et au bon comportement, elle devait avouer que ce qu’elle récupérait et n’était pas très bon, elle leur refilait pour un paquet d’argent. Mais il fallait avouer que c’était tentant. Il n’y connaissait rien, et c’était tant mieux, et elle pouvait se permettre de les escroquer sans risquer sa vie.
Elle se souvint de cette fois ou une bande de petit, sûrement de l’école primaire privée du coin avait entendu parler d’elle, et vu leur grand frère ou sœur se défoncée, avait voulu se faire fournir du shit.
Mais à cet âge la, on n’y connait rien, on veut faire son grand, sans savoir ce que sa entraîne, on veut juste se la jouer devant les autres de l’école, en ignorant à quel point ils pourraient s’attirer des problèmes… Alors pour leur jouer un mauvais tour, qu’ils ignorèrent tous, nib’s leur avait vendu pour une somme exorbitante deux cube de kubor, vous savez, ces petit dés que l’on met dans la soupe pour lui donner un gout de bouillon.
Ils étaient repartit fier de leur achat, et Nib’s avait bien rit en racontant sa à ces amis du moment le soir, en faisant tourner un bedos.
M’enfin en ce qui concernait la fille qui se trouvait en face d’elle, elle avait l’air assez connaisseuse et aussi, elle était un peut flippante, Nibiss ne se risquerais donc pas à l’escroquait, même si c’était fait avec intelligence.
Et puis de toute manière, il y avait des gens qu’on n’avait pas envie de tromper. Et la, l’autre ne lui inspirait pas cet envie de fraude.
Dire qu’il y à quelque minute, en arrivant ici, le petit squelette ambulant se demandait comme elle allait faire pour tenir ici en continuant de se droguer parce qu’elle viendrait sûrement à manquer de sa nécessité. Maintenant, elle en était venue à vendre ce qui lui restait.
Sa n’était pas grave, demain à la première heure elle appellerait son fournisseur avec qui elle avait gardé contact, bien plus par besoin que par politesse, et elle se ferrait envoyer un bon paquet de se dont elle avait envie qu’elle ferrait partager à sa nouvelle connaissance pour un prix tout à fait raisonnable.
De toute façon, si Nib’s faisait sa c’était parce que sa l’amusait et non parce qu’elle avait besoin d’argent. L’argent pour elle sa n’avait jamais été un problème. Peut dépensière et s’arrangeant toujours pour piquer au autres sa dépendances, elle avait sut économiser.


♠ Bien, je propose que tu me fasses visiter un peut tes endroits préféraient !

Façon détourner que l’autre comprendrait sûrement grâce à son expérience pour l’inviter à l’emmener dans un endroit isolé et discret afin de rouler tranquillement le petit bébé des deux jeunes filles.
Nib’s ne savais pas encore ou tout ces lieu pratique et essentiel à sa survie se trouvait étant nouvelle. De plus elle c’était rendu compte que les locos dans lesquelles elle allait dormir devait se partager à plusieurs, adieu donc, l’intimité d’une chambre confortable.
La main de la jeune fille se glissa un peut plus haut sur le casier, comme pour indiquer que c’était la que sa réserve était néanmoins bien présente, caché derrière cette petite porte.
Nibiss eu un léger sourire et rangea sa main squelettique et blanche dans sa poche gauche. La elle sentit comme le battement d’un second cœur, sa seconde vie. Petit sachet insouciant qui serra bientôt vide, petit sachet des plaisirs.
Oui, je vous entends d’ici me dire que ce n’est pas très prudent de ce promener avec ça sur soit. Mais en même temps, ce n’est pas comme si sa inquiétait la jeune fille. Même dans des centres de désintoxication y’avait moyen de trouver se genre de chose. Et même dans les camps de redressement pour délinquant on pouvait en trouver.
Le monde, SE monde dans lequel vivait Nibiss regorgeait de ces plaisirs illicites.
Et puis, c’était toujours plus en sécurité la que dans sa chambre. On irait plus facilement fouillait dans un placard que dans une poche d’un pantalon porter par quelqu’un au air fragile mais pas pour autant innocent.
[font:9edc=]

[Heu j'te prévient que demain j'part en vacances 5 jours. Logiquement j'aurait internet, mais n'attend pas spècialement une réponse rapidement]
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MessageSujet: Re: Petit 'quelque chose' [PV Majoren ]   Petit 'quelque chose' [PV Majoren ] EmptyDim 27 Avr - 14:12

Que d'humour, que d'humour, mais la brune n'était pas vraiment en état de rigoler. A vrai dire, si elle était venue là, ce n'était pas pour le plaisir, mais pour chercher ce qui lui procurerait ce dernier, cette chose cachée dans son casier. Aussi, même la meilleure blague du monde ne l'aurait pas atteinte, et elle n'aurait pas ri franchement. Depuis quand datait son dernier fou rire sans drogue ? Jamais elle n'avait eu de véritable rire sincère et innocent. De toutes façons, la jeune fille était presque sûre que son interlocutrice ne cherchait pas vraiment à rigoler. Tout ce qu'elle voulait, c'était avoir ce qu'elle cherchait, du moins c'était ce que Majoren espérait. Aussi, elle attendit, car l'autre avait l'air de vouloir dire autre chose. Elle ne bougea pas, et attendit, attendit une remarque qui, finalement, n'était pas si insignifiante que cela, bien que ne servant pas à grand chose. Evidemment qu'elles n'allaient pas fumer dans le couloir, comme ça, à côté d'un casier, l'air de rien. Elles iraient se cacher, quelque part en ville, car d'après ce que la jeune fille avait compris, la vieille salle désaffectée dans laquelle elle avait fumé pour la dernière fois en compagnie de quelqu'un était de moins en moins ignorée par les couples batifolant assoiffés de choses interdites que le pudisme réprime.

- Evidemment, je connais pas mal d'endroits très sympas, accueillants comme tout.


C'était bien la première fois que la japonaise formait des phrases aussi banales, elle se trouvait bien des ressemblances avec les femmes au foyer américaines, assoiffées de cancans et autres rumeurs, connaissant tous les recoins et tous les bons plans de la ville. Se voir ainsi était vexant, aussi son visage se fit encore plus dur, et froid. Accueillant le silence qui suivit comme une approbation, la brune ouvrit son casier avec une vitesse surprenante qui ne laissait pas entrevoir d'hésitation, ni d'arrêt pour la composition de son code. Une fois la porte ouverte, n'importe qui qui aurait vu l'intérieur de cette caverne d'Ali Baba n'aurait pas pu se douter de ce que ça renfermait. Tout était caché, d'une façon tellement habile, que tout avait l'air normal, on y voyait seulement des livres parfaitement bien rangés, des cahiers qui, évidemment, n'étaient parsemés d'aucune écriture. C'était caché dans certains livres, entre les pages que les affaires de Majoren étaient cachées.

Ce qu'on ne voyait pas, à sa hauteur, c'était aussi que les livres étaient un poil avancés, ce qui laissait une fente fine dans laquelle étaient glissés les réserves de Majoren, amoindries par le retour à la drogue qu'elle avait eu récemment. Elle plongea sa main, évidant les deux ou trois aiguilles installées derrière ces livres, puis attrapa ce dont elle avait besoin, cachant le tout dans sa manche, avant de refermer rapidement la porte de son casier, qu'elle n'ouvrirait pas avant une ou deux semaines. Par la suite, elle se tourna vers l'autre qui, évidemment, n'avait pas bougé.


- Bon, tu m'suis, et tu te fais pas remarquer, pour tout t'avouer, ça craint, en ce moment, alors ce serait la merde pour toi comme pour moi.

Evidemment, si ça n'était le cas que pour l'autre, elle s'en fichait, mais pour elle... Qui s'occuperait de changer les bandages de son ami, et qui sortirait régulièrement et discrètement pour chercher ce dont ils avaient besoin ? Les yeux mi-clos, la jeune fille n'attendait pas de réponse véritable, seulement un signe pour savoir si elles pouvaient partir. Quand elle se dirigeait vers une destination connue et choisie, elle marchait souvent très vite, parfois même courait si l'envie lui prenait. Qu'importe, tout le monde courait de partout dans cette ville, elle ne passerait inaperçu que facilement, après tout.
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