Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Vivement la fin (libre)

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MessageSujet: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyJeu 28 Avr - 5:40

Un pas, puis un autre, Shikkan avancé, main dans les poches, tête baissé, guitare dans son étui dans le dos. Il avait sous le bras une pochette avec les cours de ce soir. Il n'avait aucune envie d'y aller, comme bien des choses qu'il avait fait dans toute sa vie. Est ce qu'il les avait fait pour plaire ? Non. Il se moquait de la reconnaissance des gens. Il l'avait fait car c'était ce qu'il fallait faire. C'était juste cela. Pourtant certains de ses sentiments étaient vrais. Il n'était pas un être sans coeur ou insensible à tout. Mais il pouvait en tout cas en donner l'illusion. Il se souvenait de ses retrouvailles avec Gingko Gakuen. Là, il avait ressentit un stress. Il avait eu peur de franchir les portes de cet établissement, il avait eut peur de croiser des gens qui le reconnaîtrait. Que ferait-il et que dirait-il ? Il ne savait pas ce que la direction avait dit, mais pour ses camardes, cela devait être clair. Il avait été viré. La vérité n'était pas tout à fait celle là. Son père l'avait viré de sa vie comme un mal propre, comme une aberration de la nature. Et lui, il n'avait pas eu les moyens financiers de terminer son année. Il n'en serait pas là maintenant s’il avait pu l'éviter. Toujours est-il que pour l'instant tout se passait bien. En même temps, il évitait les heures d'affluences au sein de l'école et seul ses camarades de chambre le connaissaient un peu. Un peu, car il n'était pas du genre bavard. Et puis il n'avait pas le temps. Il était plus souvent dehors que dans cette chambre. Il n'y venait que pour dormir quelques heures. C'était vraiment un endroit où il posait ses affaires. Chère d'ailleurs pour que ce ne soit que cela.

Sa soeur avait été surprise de le revoir ici, mais elle n'avait pas questionné son frère sur ce sujet. Il y avait comme un accord tacite entre eux. On ne parle pas des sujets dérangeants. Elle devait se poser des questions, ou peut être même avait elle déjà les réponses. Mais pas de questions entre eux. Shikkan lui avait juste dit de ne rien dire à leur père. Il serait bien capable de venir faire un scandale ici pour que l'on renvoi son fils et qu'il s'éloigne de sa soeur. Mauvaise influence qu'il était pour elle. Il prit son étui et il le posa sur un banc. Il avait encore un peu de temps devant lui et ce soir il y avait répétition. Il avait horreur de perdre son temps à rentrer dans sa chambre pour prendre sa guitare. Alors il l'a prenait directement. Il s'installa sur le banc, fit quelques réglages et il brancha le câble sur son casque audio. Aucun son ne sortait vraiment, il fallait un ampli pour cela, qui lui était dans sa chambre. Mais il avait l'impression d'entendre la musique au travers de ses doigts et de ses enchaînements. Comme le temps lui semblait long sans sa guitare. Comme le temps lui semblait rapide quand il jouait un morceau.

Spoiler:
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Miku Takada
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyJeu 28 Avr - 21:01

L'été, la saison préférée de Miku... En fait non, il s'agissait du printemps mais l'été n'était pas trop mal non plus. Il faisait beau, il faisait chaud, que demander de plus ? À part le festival du Solstice d'été, elle ne savait pas. Hachioji avait eu un air de fête et le feu d'artifice avait été génial cette année encore. Les beaux jours permettaient également d'avoir le moral au beau fixe et de pouvoir profiter de la nature. Pour les fouilles, c'était une autre histoire. Il ne fallait pas avoir peur du soleil lorsque l'on était sur un chantier, la crème solaire étant, par conséquent, obligatoire pour éviter les dégâts.

En attendant, ce n'était pas vraiment le moment de penser aux vacances, aux fouilles et toutes autres choses qui ne concernaient pas les cours car, comme tous les vendredis soirs, Miku se rendait en salle de classe pour assurer le cours réservé à ce que l'on nommait les Rônins. Il ne fallait pas croire, contrairement à ce que certaines mauvaises langues affirmaient, que cette « promotion » n'était composée que d'élèves de seconde zone, ceux qui étaient pauvres et qui devaient travailler en plus de leur étude pour arriver à leur fin ou ceux qui avaient raté quelque chose durant leurs années de lycée. Pourtant, Miku aimait travailler avec eux. Le monde du travail leur permettait d'avoir un certain recul et une ouverture d'esprit beaucoup plus large que celle des lycéens ordinaires. En général, les résultats qu'ils obtenaient étaient tout à fait louables notamment lorsque l'on voyait le nombre de petits boulots qu'ils devaient accumuler pour vivre décemment. Pour la jeune femme, il s'agissait de la promotion ayant le plus de mérite.

Une légère brise se leva alors, faisant frissonner l'enseignante qui accéléra le pas pour se rendre au bâtiment Showa. Regardant sa montre, elle put constater qu'elle était en avance, comme toujours. Stressée par nature, Miku préférait arriver bien une bonne quinzaine de minutes en avance, et attendre un peu, plutôt que d'arriver à la dernière minute et devoir enchainer instantanément avec le cours. Traversant le parc, elle n'aurait pas pensé tomber sur l'attitude complètement opposée à la sienne concernant le cours de sciences sociales... Shikkan Yokuatsu, l'un des fameux Rônins, était assis sur un banc, guitare à la main, casque sur les oreilles en train de jouer... mais aucun son ne sortait vraiment de son instrument. Cela l'intriguait, à moins que le son de la guitare ne soit directement relié au casque, mais cela l'étonnait... Miku n'était pas vraiment au point avec la technologie et elle préférait ne pas demander plus de précision au jeune homme histoire de ne pas passer pour une imbécile. Tant qu'elle était dans sa discipline, la jeune femme ne craignait rien, mais une fois en face des passions des nouvelles générations, elle avait un peu plus de mal, même si elle n'était pas si veille que cela !

S'approchant, le jeune homme ne sembla pas la remarquer. Amusée par le spectacle, elle resta quelques secondes à le regarder jouer. Il avait beau être un peu taciturne, il semblait tout autre une fois sa guitare à la main... c'était amusant à regarder. Puis, soudainement consciente que cela n'était pas très poli de rester plantée debout à observer les gens, Miku entreprit d'avancer un peu plus vers Shikkan histoire de signaler sa présence...

« Tu vas finir par être en retard si tu commences à te mettre à faire… de la musique. »

En attendant, la jeune femme n'avait toujours pas compris à quoi cela pouvait bien servir de jouer de la guitare si aucun son franc ne sortait...


Dernière édition par Miku Takada le Mar 10 Mai - 11:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyVen 29 Avr - 17:46

La musique lui permettait d'être dans son monde et ce n'était pas des mots employés à la légère. Il ne se rendit pas compte qu'une personne le regardait. Il se serait sans doute arrêter, par politesse. Mais là, il continuait à jouer son morceau, jouant de ses doigts sur les cordes, les pinçant en harmonie. Il s'agissait d'un morceau doux qui n'avait nul besoin de grands gestes. Il était donc assez passif sur ce banc. Une mélodie, des idées, des compositions qui en découlaient. Ce n'était pas vraiment sa meilleure partie. Mais quand on aimait la musique, on finissait toujours pas essayer de créer ses propres morceaux, ses propres mélodies, ou ses propres rifts. Là, il se contentait de jouer un morceau. Mais la personne qui le dévisageait s'avança. Et c'est ainsi qu'elle pénétra son espace vital et qu'il se rendit compte enfin de sa présence. Il arrêta aussitôt pour relever la tête doucement. Il ne manquait plus que cela. Sa prof de ce soir. En plus, sa matière préférée ! Il posa ses avants bras sur sa guitare et il la dévisagea à son tour. Cela pouvait être assez déstabilisant pour une personne que l'on n'enchaîne pas de suite sur une conversation, mais cela n'avait jamais été le style de Shikkan. Il analysait toujours la situation avant de s'y projeter lui même. Il la regardait donc, sans animosité aucune, mais sans sourire non plus. Elle n'était pas une gêne en soi, mais une donnée qui ne rentrait pas encore dans ses informations actuelles. Il en profita pour se frotter les yeux et ses épaules s'affaissèrent. Il avait oublié une petite chose que Ginkgo Gakuen ne laissait pas passer. Ses lentilles rouges.

"Excusez-moi."

Il sortit une petite boîte de sa poche et dans un geste né de l'habitude, il enleva ses lentilles pour dévoiler des yeux noirs. Cela rendait tout de suite le sujet bien plus fade mais bien plus normal dans cette école prestigieuse. Bien que ces cheveux ... Enfin passons. Il rangea sa boîte dans sa poche et il en sortit son téléphone portable. Il l'alluma pour vérifier l'heure et il reprit enfin la parole.

"Je ne suis pas en retard ... Pour l'instant."

La voix de Shikkan était grave et douce. Une voix assez monocorde allant parfaitement avec le personnage. Il avait pourtant précisé pour l'instant. Ainsi, il répondait favorablement à son professeur. Elle avait raison, mais c'était plus subtil de le présenter de cette manière là. Maintenant qu'elle était ici, il ne pouvait plus jouer. Alors autant se montrer courtois et avenant.

"Souhaitez vous que nous y allons ensemble ? Puis je peut être porté vos affaires ?"

Il était un rônin. Il n'était plus un jeune enfant qui regardait avec béatement ses professeurs ou les adultes. Il était entré dans la vie active. Il avait du respect pour eux. Mais il ne se conduisait plus comme un inférieur. Non, lui aussi était un adulte. Et il connaissait les galères d'une vie active. D'ailleurs il avait un peu suivit l'actualité de Gingko et l'établissement devait se stabiliser au niveau de ses professeurs et donc de l'enseignement prodiguer. Elle aussi jouait gros en était ici. L'échec n'était envisageable ni pour elle, ni pour lui. Il commença alors à se lever pour décrocher sa prise de guitare et la ranger dans son étui.
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Miku Takada
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyDim 1 Mai - 17:58

Un sourire sur le visage, Miku laissa le jeune homme ranger ses lentilles de contact comme le voulait le règlement de l'établissement. Ce dernier était parfois jugé trop sévère par les élèves, mais il était malheureusement nécessaire pour dresser les limites que les jeunes gens ne pouvaient s'amuser à franchir. Les lentilles de contact n'étaient pas en elles-mêmes dérangeantes, mais si on s'amusait à autoriser ce genre de pratique, alors d'autres demanderont également à pouvoir bénéficier d'exceptions. Enfin, le règlement ce n'était pas Miku qui l'avait fait, elle se contentait juste de l'appliquer sans donner son avis à ce sujet.

En attendant, la jeune femme regrettait un peu de l'avoir dérangé. Elle n'aurait peut-être pas dû, vue l'accueil pas très enthousiaste dont elle venait de bénéficier. Il ne lui avait pas mal répondu, loin de là, mais Miku avait tout de même l'impression d'être arrivée comme un cheveu sur la soupe. Néanmoins, il avait raison, il n'était pas en retard. Alors dans ce cas, pourquoi ne pas en profiter pour arriver en avance plutôt que de jouer de la guitare juste avant le cours ? Non, elle n'allait pas commencer ce soir à essayer d'imposer sa vision des choses, vivre en étant en permanence stressée n'étant pas vraiment un modèle à donner.

« Bien entendu. Allons-y tranquillement. »

Shikkan rangea alors ses affaires : il décrocha dans un premier temps le câble qui reliait sa guitare à son casque avant de la ranger soigneusement dans son étui et de la mettre sur son dos.


« Mais je vais porter mes affaires, ce n’est pas un problème. »

La galanterie... une des pires formes de sexisme qu'il existait. Le problème avec la galanterie était le fait qu'elle était pratiquée de manière naturelle, sans arrière-pensées qui se voulaient dégradantes pour les femmes. Il s'agissait souvent d'une forme de gentillesse, mais qui malheureusement continuait à faire passer les femmes pour des éternelles assistées. Miku avait deux bras, elle était donc capable de porter la serviette dans laquelle elle rangeait ses affaires et cela sans l'aide d'un homme.

Les deux jeunes gens prirent alors la direction de la salle de classe, lentement mais surement. Jetant un coup d'œil rapide à sa montre, elle put constater qu'il n'était pas utile de forcer le pas. En attendant, elle se demandait si cela n'allait pas déranger Shikkan d'arriver en salle de classe en même temps que son enseignante. Les Rônins étaient certainement moins bêtes que les lycéens ordinaires, alors un élève arrivant en même temps que son professeur ne se fera peut-être pas taquiner. Les jeunes, toujours à la recherche de ragots et de moqueries sur le compte de leurs camarades. Comme dit le proverbe : il faut que jeunesse se passe, n'est-ce pas ?


« Alors... Dit-elle pour engager la conversation. As-tu eu le temps de profiter un peu du festival ? Ou est-ce que ta passion pour l’Histoire a occupé tout ton temps le mois dernier ? »

Oh, elle savait bien ce que beaucoup pensaient de l'histoire : il s'agit d'une matière inutile. Miku avait essayé pourtant d'expliquer aux jeunes et même aux adultes que l'on ne pouvait pas comprendre les évènements actuels si on ne connaissait pas l'histoire... mais c'était comme parler à un mur. Alors elle avait abandonné, ne préférant accorder du crédit et de l'importance qu'à ceux qui pouvaient s'intéresser sincèrement à ce qu'elle faisait. En attendant, les sciences sociales ne signifiaient pas uniquement Histoire. La jeune femme avait tendance à oublier que dernière ce terme se cachait également la géographie et l'économie... qui semblaient bien plus importants pour les élèves. Ils n'avaient peut-être pas tort. Chacun son opinion après tout. Néanmoins, cette question posée au Rônin n'avait absolument rien d'une question piège. Il s'agissait surtout d'une taquinerie.
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptySam 7 Mai - 14:26

Shikkan se contenta d'hausser les épaules aux paroles de sa prof. Si elle ne voulait pas, il n'allait pas la forcer pour qu'ils portent ses affaires. Après tout ce serait moins lourd pour lui, donc au contraire, c'était plutôt une bonne nouvelle. Il passa l'hanse de sa guitare par dessus sa tête et son épaule et sa guitare se retrouva ainsi dans son dos. Il prit ensuite sa sacoche qu'il passa en bandoulière. C'était une sacoche en toile noire avec de nombreux tags dessus. Des notes de musique ou des partitions, des noms de groupe qu'il aimait. Tout rivé sur la musique avec le nom de son groupe et son propre logo. Il laissa sa prof passer devant et il lui emboîta le pas. Il se mit ensuite à sa hauteur se calquant sur son pas. Il resta silencieux car il n'était pas du genre à entamer une conversation. Il attendait qu'elle le fasse ou bien qu'il fasse le chemin en silence sans attendre rien de spécial en retour. On apprenait beaucoup des silences, encore fallait il savoir les écouter. Mais comme toute bonne prof. Qui doit se sentir un peu mal ou un peu obligé d'entamer la conversation elle posa sa question. Il leva ses yeux au ciel en pensant au festival. Non, il n'en avait pas profité. Pas au sens où elle devait l'entendre. Comment lui dire ? Au vu de son sourire, elle devait attendre une réponse enjolivée peut être ? Devait-il lui dire qu'il avait passé le festival avec sa petite amie à roucouler ensemble ? Oui ce serait sûrement la meilleure des réponses. En prime, il mettrait son hétérosexualité en avant. Mais ce n'était pas la réalité. Quand à l'humour, il ne la comprit pas du tout. Lui et l'humour, cela faisait souvent trois.

"Ma passion c'est la musique. Vous devez confondre avec un autre élève, Miku-San. Et j'ai profité du festival à ma façon. Je travaille alors les trois quart de mon temps étaient déjà pris. Et le reste, c'était les répétitions ou les petits concerts dans des bars. Alors oui, j'ai en quelque sorte non pas profité mais participé au festival plutôt. Mais ne vous inquiétez pas, j'ai fait une ou deux soirées plus tranquilles. Et vous, vous en avez profité ?"

Converser avec quelqu'un était un exercice très difficile pour lui. Il ne comprenait pas pourquoi les gens avaient besoin de parler pour se comprendre. En même temps, si on ne parlait, on devait sans doute passer à côté de beaucoup de chose. Mais il fallait prendre exemple avec sa sœur. Il préférait l'écouter et la regarder plutôt que d'être dans son monde. Oui, c'était cela. Il préférait regarder les autres vivres et lui être le spectateur de leur vie palpitante. Il devait sans doute renchérir avec une autre question, histoire de prouver à sa prof. qu'il ne se foutait pas d'elle, car ce n'était pas le cas. C'était juste sa façon d'être.

"Ginkgo Gakuen vous plaît ? C'est votre première école ?"

Les questions étaient posées mais sa voix était toujours monocorde. Non, il n'était vraiment pas un expressif et un expansif.
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Miku Takada
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyMar 10 Mai - 15:47

Souriante, Miku écouta le jeune homme lui parler de ses activités durant le festival. Visiblement, il n'avait pas eu la chance de pouvoir flâner sans se poser de question dans les différents quartiers de la ville. La jeune femme se doutait bien que ses petits boulots devaient peser bien lourd sur son emploi du temps, mais pas à ce point. Des fois, elle se demandait comment faisaient ces jeunes pour mener de front étude, travail et loisir... Miku ayant eu plus de chance que ces derniers durant sa scolarité, même s'il lui était arrivé de redoubler une classe ou deux...

En attendant, il aimait la musique et visiblement, il avait profité de son instrument à corde durant le festival. À vrai dire, il ne fallait pas être un très grand observateur pour comprendre que le Rônin avait un important penchant pour la guitare. Par contre, la jeune femme ne se doutait pas qu'il se donnait en spectacle dans des bars. D'un autre côté, cela n'était pas très étonnant qu'un passionné de musique se mette à jouer devant un public. S'il aimait la musique, alors il avait raison d'en faire profiter les autres. La musique était comme le langage, c’est-à-dire, un moyen de communication qui était parfaitement adapté pour faire passer des émotions... Miku le ressentait comme cela, bien qu'elle ne soit pas musicienne.


« Si tu as pu un peu profiter de ta guitare, alors je crois que c'est le plus important ! D'ailleurs, peut-être qu'un jour tu seras connu et feras fortune ! »

Pour Miku, il existait deux genres d'artistes dans le monde : ceux qui jouaient pour le plaisir et ceux qui le faisaient pour gagner de l'argent. Elle ne voulait pas vexer Shikkan en disant cela, ne voulant surtout pas sous-entendre que c'était l'aspect financier qui l'intéressait avant tout autre chose. Seulement, qui serait assez bête pour refuser de vivre de sa passion ? Certainement personne. En attendant, même si les chances du jeune homme d'apparaitre sur la scène internationale étaient minces, rien n'empêchait d'espérer... on appelait ça l'optimisme.

« Moi malheureusement, je n'y ai fait qu'un tour le soir du feu d'artifice. J'avais trop de chose à faire pour plus m'y attarder...»

Miku se tut, laissant le jeune homme reprendre la parole et lui parler cette fois de Ginkgo Gakuen... Il s’agissait bien en effet de son premier lycée en tant qu’enseignante. Soupirant, elle évalua rapidement les points positifs et négatifs qui lui venaient à l’esprit concernant le lycée… A dire vrai, elle n’avait jamais réellement fait le bilan du temps passé ici, mais sa conclusion après réflexion orienta sa réponse vers le oui… elle était plutôt bien ici…

« Oui je me plais ici. Le cadre est charmant, on ne peut pas le nier. Quant aux élèves, ils sont plutôt agréables, je prends un réel plaisir à travailler avec eux. Je ne vais donc nullement me plaindre, car j'ai des connaissances de la fac qui ont été bien moins loties que moi sur ces points-là. J’espère restée ici encore un bon petit moment, car je ne suis là que depuis l’année dernière… »

Elle marqua une courte pause, jetant un regard en coin à son interlocuteur qui restait encore et toujours passif. Chacun son tempérament après tout…

« Et toi, pourquoi avoir choisi Ginkgo Gakuen pour reprendre tes études ? Pour la proximité ?»
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptySam 21 Mai - 15:39

Shikkan se contenta de regarder la prof' sans rien dire. Etre connu. Etre riche. Rien de tout cela ne l'intéressait.Tout ce qu'il voulait c'était jouer de sa musique toute sa vie et gagner suffisamment d'argent pour avoir un toit sur la tête et de la nourriture dans son assiette. Le reste lui importait peu. Peut être un peu plus d'argent pour se payer un bon équipement pour sa musique mais à part ça, il s'en foutait réellement de la thune. Au moins il n'avait pas de problème lié à cela, à part, celui actuel de comment gagner un peu plus ou un peu mieux pour moins avoir le ventre vide le soir. Et pour ce qui était de la célébrité, les petits bars lui convenaient. Si il pouvait monter tant mieux, sinon, ils'en moquait aussi. C'était ça quand on était un je-m’en-foutiste comme Shikkan. Il se contenta donc de regarder devant lui sans même hausser les épaules. La pauvre, elle faisait tout pour lui être agréable et lui il passait à côté de tout cela. Si il avait été une personne guillerette comme sa soeur, nul doute que la ce serait la prof' qui voudrait qu'il se taise ! Mais ce n'était pas du tout le cas. Mauvaise rencontre pour la prof', pour sûr. Il écouta poliment sa réponse sur le festival et il émit un "OH". Le seul son qui sortit enfin de sa bouche. Comment se faisait il qu'une prof' soit débordé le temps du festival ? Corriger des devoirs ? Même avec cela, elle aurait du temps. Une vie de famille ? Elle semblait bien jeune, elle n'avait pas d'alliance ou de bague de fiançailles et elle n'avait pas de cerne qui pouvait signifier qu'elle avait un nourrisson. Alors quoi ? Mais Shikkan n'était pas une personne curieuse, ni indiscrète, alors il répondit poliment.

"Vous avez pu profiter du feu d'artifice, c'est déjà ça."

La vérité c'est qu'il s'en moquait de bien de savoir où elle passait son temps et comment. Il n'était pas un mauvais garçon, mais rien ne l'intéressait. En fait, il ne serait pas là que ce serait pareil. Pourtant, quand elle parla de Gingko, il reprit la parole après elle.

"C'est une école de riche. Alors effectivement les élèves sont propres sur eux, bien élevé et parfait en tout point. C'est du pain béni pour vous les profs. Mais la réalité est un peu différente. Ne vous mettez jamais un de ses gosses de riches à dos, sinon votre carrière sera finit ici et bien plus loin encore. Ils sont sournois, perfide. Ils sont aussi doués que leurs parents. Ils vous sourient en vous poignardant dans le dos. Faite bien attention à vous. Vous ..."

Pour la première fois, il s'arrêta et il leva les yeux du sol pour la regarder droit dans les yeux. Vu sa taille, il en imposait beaucoup plus qu'elle. Pourtant, une petite force émanait de ce petit bout de fait. Mais ...

"Vous me paraissez beaucoup trop fragile. Ou beaucoup trop gentille. Faites le choix qu'il vous plaira. Il faut se méfier ce qui semble trop angélique. Des carrières se créent ici."

Il remit ses mains dans ses poches et il reprit la route comme si rien ne venait de se passer. La nouvelle question, par contre, était loin de plaire à Shikkan. Il n'aimait pas parlé de lui si personnellement. Et cette question l'était pour lui. Pourtant c'était une question anodine. Que répondre ? Il pouvait se contenter de dire qu'effectivement on pouvait dire cela.

"Pour ma soeur."

Sa véritable pensée était sortie sans qu'il le veuille véritablement. Voulait il la protéger en venant ici ? Il voulait surtout se rapprocher d'elle et la revoir. Avoir un lien familial. Faire partie de quelque chose. Car il n'avait plus de famille. Et c'était dur de vivre ici. Surtout quand on était pas malade ! Et qu'on avait encore beaucoup de choses à dire, non pas pour sa défense, mais parce qu'on était soit.

"Qui sait. D'ici quelques temps vous serez peut être prof' principal. Ou bien encore adjointe ou directrice de cet établissement. C'est tout le mal que je vous souhaite Miku-San."
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Miku Takada
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyLun 23 Mai - 17:51

Pessimisme, défaitisme, fatalisme... Trois mots ou concepts contre lesquels Miku se battait sans arrêt. À quoi bon voir les choses tout en noir, ou bien croire que nos échecs étaient la conséquence d'une chose qui nous dépasse... ? Le destin n'existait pas, les hommes étaient maîtres de leurs actions et ils avaient entre leurs mains les clés de la réussite. Malheureusement, elle devait avouer que la situation des humains, même avant leur naissance, était inégalitaire. Pourtant, cela ne devait pas les empêcher de se battre pour arriver à leur fin... partir perdant étant l'une des plus stupides manières d'agir.

Si Miku essayait donc de positiver autant que possible, elle avait bien l'impression que Shikkan était son parfait opposé. Il dégageait quelque chose de triste, une sorte de tristesse communicative qui pourrait bien avoir raison de Miku si elle ne faisait rien. Le pessimisme était bien présent dans les propos du jeune homme qui semblait voir tout en noir. Il avait raison sur certains points, elle ne pouvait le nier, mais il ne devait pas se laisser envahir par cette morosité s'il ne voulait pas qu'elle la ronge de l'intérieur. Il était encore bien jeune pour voir le monde sous un angle tellement négatif...


«Tu ne devrais pas faire des généralités pareilles... J'ai connu des gosses de riches, comme tu les appelles si bien, durant mes études et je peux te certifier qu'il n'y avait pas une once de méchanceté en eux et il en va de même pour des personnes de familles moins aisées. Pour faire simple, excuse par avance mon langage, mais je pense qu'il y a des cons partout... et que chaque con à sa manière de nuire aux gens. Et il n'y en a pas plus chez les riches que chez les pauvres. »

Elle marqua une pause, se demandant bien qu'est-ce qui avait poussé le Rônin à porter un jugement si sévère envers les fils et filles de bonne famille... Un mauvais souvenir peut-être, ou bien alors il se contentait de répéter ce que ses parents lui disaient depuis sa plus tendre enfance. Les parents de Miku ayant également souvent tendance à construire leur identité en opposition aux catégories sociales plus élevées, elle pouvait comprendre cela, mais il fallait éviter pour autant les raisonnements simplistes.

Miku sourit alors lorsque le jeune homme lui répondit en trois mots la raison qui l'avait poussé à venir ici. Pour sa petite soeur visiblement. À l'occasion elle mènerait sa petite enquête pour savoir de qui il s'agissait. Peut-être l'avait-elle en classe d'ailleurs... ou peut-être pas. En attendant, c'était tout mignon comme attention... Elle ne posa pas plus de questions à ce sujet, ne voulant pas entrer sur un terrain personnel, sujet de discussion que les étudiants n'aimaient pas développer avec leurs professeurs. Quoi que cela dépendait de l'étudiant en question, certains étalant leur vie en permanence. Par contre, Miku n'aimait pas particulièrement raconter ses petites histoires personnelles et elle n'allait pas, par conséquent, faire la curieuse... même si la curiosité faisait partie de ses nombreux défauts.


Shikkan reprit alors sur une note positive, spéculant sur le futur proche de Miku au sein de l'établissement. Elle sourit, amusée par les projections qu'il faisait de sa petite personne. À vrai dire, la jeune femme n'avait pas d'ambition particulière dans cet établissement. Elle voulait y faire son travail, fouiller lorsqu'elle en avait envie, bref mener une petite vie pépère... Elle changera peut-être d'avis, qui sait...

« L’avenir nous le dira. J’apprécie ta franchise en attendant… car tu dois avoir raison, je suis un peu naïve ! »

Mais elle faisait des progrès ! Plus les années passées, mieux ça allé. En attendant, les deux jeunes gens venaient de pénétrer dans le bâtiment Showa.

« Pendant que j’y pense... Je vais profiter de ta franchise si tu me le permets… mais… est-ce que tu aurais un reproche particulier à me faire ? Je veux dire, en tant qu’enseignante ? »

C’était en faisant des erreurs que l’on apprenait.
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptySam 13 Aoû - 6:14


Shikkan regardait sa prof sans vraiment réagir. Dans son esprit, il se disait que la prof vivait dans un pays remplit de bisounours. Pas une once de méchanceté. Personne n'était ainsi, c'était impossible. Alors soit elle était tombée sur une classe qui lui ressemblait trait pour trait, ce qui était impossible, soit elle avait fait un rêve éveillé. Il ne dirait rien et ne répondrait rien car il était par contre d'accord avec sa dernière. Il y avait des cons partout. Shikkan en était le parfait exemple. Si elle voulait croire qu'à Ginkgo ils étaient tous parfaits et qu'aucun ne martyrisait les plus jeunes, c'était que cela regardait. Lui n'était ni prof, ni surveillant. Il n'avait aucun rôle à jouer dans la protection des élèves. Par contre, elle, c'était son boulot. Il espérait qu'elle ne voye jamais une scène pareille. Non pas qu'il est quelque chose à foutre de sa prof, mais perdre cette innocence, ce serait dommage. Oh, elle le prendrait sûrement mal s’il lui disait qu'il la voyait ainsi. C'est vrai, elle n'était plus une gamine. Elle avait quoi ? Son âge ? Un peu plus ? Nul doute donc qu'elle n'apprécierait ce genre de commentaire. Pourtant, dans la bouche ce serait un compliment. Il n'avait pas choisi Sakura par hasard. même si il était un beau salaud qui ferait du mal à Sakura au final, il aimait bien son côté tendre, naïve et si simple. Miku-San lui faisait penser à elle. Trop gentille, elle le paierait. Il voulait pour elle que ce soit le plus tard possible.

"Vous avez raison."

Oui, comme toujours il n'était pas très bavard. Mais il aurait pu se contenter de lui répondre par du silence. Il essayait de se montrer poli même si ce n'était pas vraiment dans ses cordes. Ils entrèrent et il regarda son professeur lui répondre. D'habitude, il ne montrait pas ses émotions sur son visage, pourtant un sourire pointa le bout de son nez. Voir sa professeur acquiesçait sur le fait qu'elle était naïve, c'était ... C'était mignon. Alors pour cacher ce sourire, il reprit la route à ses côtés. Ils n'étaient plus très loin de la salle de classe et elle réussit encore à le surprendre avec sa nouvelle question. Hors de question qu'il lui retourne sa question ! Il savait déjà parfaitement ce qu'elle dirait. Trop distant. Il ne cherchait pas la compagnie des autres. C'était un solitaire et il vivait très bien comme cela. Les rônins avaient tous une autre vie. C'était bien différent des élèves. La question ne le dérangeait pourtant pas. Oh peut être que Miku-San le prendrait mal et que du coup, elle le lui ferait payer pendant les cours, mais il s'en foutait.

"Vous êtes trop gentille. C'est une qualité, car les élèves peureux se sentent bien avec vous, en confiance. Je suis même certain que certains élèves viennent se confier à vous et que vous les aidez du mieux que vous le pouvez. Mais d'autres profitent trop de votre gentillesse. Je pense que vous vous en rendez compte. Mais si vous changez, ceux qui en ont vraiment besoin ne viendraient plus vers vous. Alors certains abusent, parfois trop. Mais comme vous l'avez dit, tout le monde il est gentil."

Une pointe d'ironie ? Non, pas vraiment. Il espérait juste qu'un jour, elle ne tombe pas sur une classe pourrie. Sinon elle se ferait manger toute crue.

"Il manque aussi un peu d'exemple concret dans vos cours. Se taper tout un cours théorique pour apprendre des dates ou une histoire, ouais on est tous obligés de passer par là. Mais faire une parenthèse pour dire par exemple que tel empereur avait instauré le jour du thé. Ou bien qu'un jour la femme d'un tel avait participé à une chasse. Des petites anecdotes qui n'ont rien à voir avec apprendre, mais juste à rendre le cours plus distrayant, plus vivant, plus humain en somme."

Il passa son sac sur son épaule et il haussa les épaules.

"Je suis loin d'être un type parfait. Vous feriez mieux de poser cette question à une personne moins irréprochable que moi Sensei."
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Miku Takada
Prof de sciences sociales

Miku Takada


Personnage
Âge : 27
Chambre / Appart : 4

A savoir
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MessageSujet: Re: Vivement la fin (libre)   Vivement la fin (libre) EmptyMer 24 Aoû - 16:54

Miku ne disait rien, se contentant de hocher de la tête, enregistrant dans un coin de son cerveau les remarques que le jeune homme venait de lui formuler à sa demande. La jeune femme était plutôt heureuse de voir qu'il essayait de lui donner des points précis, suivis d'une critique constructive. En posant sa question, la jeune enseignante avait eu surtout peur de ne pas avoir de réponse qui lui soit utile, mais plutôt une série de mots hypocrites qui n'avaient pour objectif que de ne pas blesser ou de flatter la jeune femme. Miku le savait bien, mais demander ouvertement des critiques, surtout négatives, relevait parfois du chemin de croix pour elle et son interlocuteur. Ainsi, elle préférait largement demander en fin d'année à ses élèves sur un bout de papier anonyme les points positifs et négatifs qu'ils ont pu ressentir tout au long de l'année durant son cours. De ce fait, les réponses étaient beaucoup plus constructives, même s'il lui arrivait parfois de beaucoup rire en voyant les âneries que l'anonymat permettait. Enfin, pseudo anonymat, car à force de corriger des copies, Miku commençait à pouvoir identifier l'écriture de chacun de ses élèves.

En attendant, elle n'eut pas besoin de faire remplir une fiche au Rônin pour avoir une réponse à sa question. Elle ne s'attarda pas trop sur ses remarques concernant sa gentillesse, chose qui faisait malheureusement partie de son caractère et contre quoi elle avait du mal à lutter, même si elle faisait de nombreux efforts en début d'année pour ne pas paraitre justement trop gentille. En général, la jeune femme tentait de se montrer la plus autoritaire possible et ainsi montrer que même elle pouvait être capable de coups de colère ou de remontage de bretelles. Puis en général, avec le temps et si la classe se comportait bien, sa vraie nature reprenait facilement le dessus. C'était le cas avec les Rônins, car une fois encore, Miku aimait travailler avec eux.

Maintenant, elle allait vraiment prendre en compte ses remarques sur sa manière de donner le cours et l'idée d'utiliser plus de petits trucs pour garder constamment l'attention de ses élèves. Il fallait en effet toujours trouver des petites ruses pour ne pas qu'ils s'endorment trop... Mais malheureusement, même le meilleur enseignant de la terre ne parviendrait pas à intéresser un élève qui avait décidé qu'il ne le souhaitait pas écouter. Heureusement ce genre de cas était plutôt limité, mais Miku avait beaucoup à faire à des personnes pensant que l'Histoire ne servait à rien, que la Géographie se résumait à connaitre les grandes villes du Japon et que l'Economie n'était intéressante que si on voulait devenir banquier. Alors des fois, elle abandonnait.

Elle garda donc l'idée des petites anecdotes en tête, se disant que qui ne tentait rien n'avait rien. Et puis Shikkan avait pris le temps de répondre sincèrement à sa question, alors Miku allait s'atteler à prendre ses remarques en considération et tenter d'améliorer ce qu'il y avait à améliorer.

« Tu sais, personne n’est parfait ! C’est pour cela que nous devons nous entraider et nous conseiller, pour nous approcher de la perfection. Même si cela doit être fort pénible d’être trop parfait… »

Miku ne serait plus Miku si elle ne tombait plus dans les escaliers avec une tonne de copies dans les mains ou si elle commençait à devenir sociable avec tous les inconnus qu'elle rencontrait... Non une Miku parfaite ce ne serait vraiment pas amusant...

Arrivant cette fois devant la salle de classe pile à l'heure, les Rônins attendaient déjà bien sagement que l'on vienne leur donner ce fameux cours du soir, avant que ces derniers ne puissent être enfin libérés de leur dure journée.

Adressant un large sourire à son interlocuteur, la jeune femme accéléra le pas, préférant éviter qu'ils n'arrivent ensembles. Miku s'en fichait éperdument, mais elle préférait éviter au jeune homme que cela lui nuise via des railleries du genre « le chouchou de la prof »... les lycéens étant parfois très bêtes dès lors qu'ils étaient entre eux. Quoi que Shikkan était certainement assez grand pour se moquer également de ce genre d'âneries.

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