De l’ennuie, voilà ce qu’elle éprouvait, après ces quelques cours auquel elle dénia faire acte de présence, elle décida que sa journée se terminait maintenant. Elle serait bien aller faire un tour en moto, mais son oncle était partie en voyage afin de voir sa mère. Pourquoi ? C’était la question que se posait la jeune fille. Elle lui avait demandé si elle pouvait aussi venir, mais son oncle lui rétorqua que c’était impossible, soit disant qu’elle avait des cours à suivre ! Ah bah les cours ! Sa mère était bien plus importante, elle aurait souhaité lui raconter qu’ici c’était différent de la France, ici les gens se moquait éperdument de son prénom et de la couleur de ses cheveux ! Enfin, sans doute pourrait elle y allez une autre fois. Tout en pensant à cela elle était monté au premier étage et s’était retrouvée devant le salon.

« Hum… que pourrais-je y faire ? Bah, on verra bien s’il y a des livres intéressants, il y aura peu être des livres sur la poésie…. »

Elle entra donc dans la fameuse salle, et y vit des tonnes de livres, elle se fit une images qui lui plus bien… une immense tour remplit d’ouvrages de ce genre (faut dire qu’il y avait de tout). Elle commença à regarder les livres d’un peu toutes les étagères comme si c’était un jeu. Il y avait un peu de monde dans la salle, aussi elle essaya de ne pas faire trop de bruit, afin de ne pas les déranger. Elle entendit une voix qui s’exprima fortement en disant : « Qu’elle journée de merde ». Elle regarda la d’où venait la voix, et vit un jeune homme avec un chignon, il devait les avoir long pour faire un chignon de ce genre, et il avait les cheveux d’un blond… Comment dire ? Aveuglent ? Ils étaient dorés, tel le soleil a son zénith.

Le jeune homme avait penché sa tête en arrière… Kagniya eut envi d’aller le voir… pourquoi ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle ne put s’empêcher d’y aller. Elle s’approcha donc et mit son visage en face de celui du jeune homme, alors que ce dernier avait la tête penchée en arrière. Elle fut en sorte que leurs yeux soient les uns dans les autres. A ce moment elle vit que les yeux du garçon étaient un peu grisés… elle trouva ça marrant. Elle n’avait aucune idée de conversation, la seule qu’elle dit alors fut :

« Coucou, t’es nouveau ? »

Elle regarda par la suite les affaires autour du garçon, il y avait plusieurs baguages…. Elle avait foncé et posée sa question comme ça, sans regarder attentivement, elle passa donc une fois de plus pour une idiote. Quoique non c’était la première fois. Mais pourquoi avait-il ses sacs ici ? Il ne les avait pas déjà déposés ? Etrange. Bah, peut être que l’administration avait eut du retard, et oui ici aussi ça arrivait… Ca rappela à la jeune femme sa rentrée au collège, l’administration avait perdu son dossier, il avait donc fallut le refaire entièrement et elle dut commencer les cours une semaine après la rentrée officiel. Mais bon, après les événements qui s’en étaient suivient, il ne fut pas grave qu’elle loupe une semaine, loin de là.

Le garçon attendit quelques instant, émit un petit sourire mesquin et lui rétorqua alors :

« Salut …C’est écrit en gros sur mon front que je suis nouveau ? »

Kagniya eut fortement envi de lui répondre « Oui même qu’on y voit depuis l’entrée du salon », mais elle n’osa pas. N’était pas dans la lune, elle se rendait compte de se qu’elle disait et n’était pas encore à l’aise avec les gens, elle n’aimait pas trop parler…cependant là elle n’avait pas put s’empêcher d’aller à la rencontre de son interlocuteur. Il aborda un léger sourire, sans doute forcé, pensa t-elle.

*Peut être qu’il n’aime pas parler comme Tsuki ?*

Elle s’assit sur un canapé situé juste à côté de celui du garçon, et y trouva «Les Fleurs du mal » de Baudelaire… qui ne l’avait pas ranger ?! Elle plongea dans le livre qu’elle connaissait presque par cœur à force de l’étudier. Ca y est c’était fait ! Elle retourna dans son pays de songe, suffisait que son interlocuteur ou quelqu’un d’autre lui adresse la parole pour qu’elle parle de façon incompréhensible, ou alors il y avait une infime chance pour la faire revenir sur Terre, hélas… cette chance était quasi nulle…. Elle lut, encore et encore… mais elle avait oublié ses affaires. Elle n’avait donc absolument pas de papier, et encore moins de quoi écrire ! Elle se demanda alors ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Devait elle demander une idée, des feuilles et du papier ?? Elle n’en avait pas la moindre idée.

Pendant qu’elle se posait ces questions, un surveillant vint donner au jeune garçon ses clés de chambre et lui indiqua le chemin à suivre pour aller s’installer, après quoi il partit comme il était venu. L’interlocuteur de Kagniya poussa un soupir après avoir remercié le surveillant, sans doute n’était il pas habituée à la collocation… elle avait entendu la chambre 66, hum, elle ne connaissait pas les personnes qui y étaient, elle ne savait même pas qu’il y avait jusqu’à, au moins, 66 chambre ! Le garçon semblait réfléchir, essayait il de faire toute les compositions possible d’une chambre ? Possible. Au bout d’un moment il se remit droit sur le canapé, il regarda ses clés et poussa un nouveau soupir.

*Il est désespéré ? Ou c’est parce qu’il est soulager de pouvoir aller se poser dans sa chambre ?*

Voila se que se demanda Kagniya, et puis après tout ce n’était pas ses affaires. Le jeune homme se demanda alors avec qui il allait se retrouver, bien que sa phrase fut murmurée, la distance qui séparait les deux jeunes gens n’empêcha pas à Kagny d’entendre. Il ne semblait absolument pas enthousiaste à l’idée d’y aller. Quant à Kagniya elle n’avait plus vraiment envie de rester ici… quoique, à voir, elle décida d’agir en fonction de se qui allait se passer. Elle se leva afin de ranger le livre sur une étagère non loin de là, puis elle retourna s’assoir et posa sa tête sur un des oreillers, là elle se mit à ronronner un tout petit peu et très doucement afin qu’on ne l’entende pas. Bien sur le plus simple était qu’elle ne ronronne pas du tout, mais ça lui était impossible en ce moment même, en effet, elle trouva se coussin tellement doux qu’elle ne put résister à cette petite fantaisie. (Si l’on peu dire ça comme ça bien évidement.).


(désolée c'est pas très long ^^')

Après quelques instants, et surtout après des petits ronronnements, elle rouvrit les yeux, le garçon était partit, il avait prit ses baguages, sans doute pour aller dans sa chambre. Kagniya regarda autour d’elle, il y avait un peu de monde, et le jeune homme auquel elle avait adressée la parole un peu avait s’était arrêté à quelques mètres de là où se trouvait Kagny. Il se frotta la tête… était il perdu ? Peu être, quoiqu’il en soit, elle n’avait plus du tout envi de rester ici, elle avait besoins de bouger… dommage qu’elle n’était pas dans le club de Kendo, elle y serai bien aller…

Bah, elle allait bien trouver quelque chose, depuis qu’elle était arrivée au Japon, sa vie avait complètement changée, elle menait une vie de chat errant. Elle allait, repartait, oui elle était vraiment comme un chat errant, une véritable vague. Elle regarda dehors, la pluie avait cessé et laissait place à un joli rayon de soleil. Avait ce changement, un arc-en-ciel s’était créé, elle décida donc d’aller le voir, mais avant, fallait il qu’elle aide le jeune homme ? De plus elle ne connaissait même pas son nom et ne s’était pas présenter… Ce n’était pas la fin du monde mais bon, quand même son éducation voulait que.

Elle se leva, s’approcha de son interlocuteur et dit :

« Au faite, je ne me suis pas présentée, je m’appelle Kagniya Demge, et toi ? Tu n’as pas l’air de savoir ou aller non plus, si tu cherche les dortoirs, c’est la première porte à droite qu’il faut prendre. "

Elle pensa que ça devait suffire, s’il avait besoins de plus d’informations, il lui demanderait sûrement.

Zackary Ukosa… Trop long pour qu’elle retienne, ce n’était pas du tout son truc de se souvenir du nom et des prénoms des personnes qu’elle rencontrait, du moins pas comme ça. Il lui fallait du temps. Parfois c’était en fin d’année qu’elle réussissait à retenir les noms. Il lui demanda où se trouvait les douches et le réfectoire, vraiment ; pas évident d’être nouveau… elle même lors de son arriver elle s’était perdue, c’est pourquoi elle avait fait le tour du lycée en long et en largue, afin de mieux connaître les lieux.

Elle le regarda à la suite de quoi son visage se leva vers le ciel (plutôt un plafond ici en faite ^^), elle se remémora le chemin puis prit la parole.

« Alors Les douches sont au fond du second étages, après les chambres…. Et le réfectoire…il est au rez-de-chaussée, après l’infirmerie, il y à un chemin qui part sur le gauche,… et tu y seras. Voilà, c’est ça ! Enfin… si je ne me suis pas trompée…"

Elle réfléchit encore, elle ne voulait pas dire de bétises, après un instant elle se rassura, c'était bien ça. Elle trouva que le garçon ressemblait un tout petit peu à tsuki... les deux n'aimaient pas parler et restaient discret sur eux mêmes.

"Bon, je peux t'aider pour autre chose Zack? Sinon moi se sera direction... je voulait aller où déjà? Zut... sais plus... bah tant pis j'irais là où mes pas, le vent, et le destin m'emeneront..."

Elle se dirigea vers la porte de gauche tout en disant ça, puis se retourna et attendit la réponse de Zack.

« Juste une petite chose, est ce vrai que les chambres ainsi que les douches sont mixtes ? »

Il demanda ça avec, une fois de plus un sourire forcé. La question surpris la jeune fille, oui les chambres et les douches étaient mixtes et alors ? En quoi pouvait il y avoir problème ? Ah ! Oui, c’était un garçon, il devait sûrement poser cette question pour savoir s’il devait s’y préparer psychologiquement, tout du moins une certaines partie^^, car alors il aurait effectivement put se retrouver dans une situation très délicate. Après que ça lui soit venu à l‘esprit, elle rigola un tout petit peu, quel idiote elle faisait des fois, vraiment, enfin, elle lui répondus tout simplement :

« Oui. »

A la suite de cette réponse elle estima avoir dit ce qu’il y avait à dire, aussi elle se retourna et commença à prendre le chemin pour se rendre dans le hall. Pour elle cette conversation, bien qu’intéressante était fini, pas la peine de s’éterniser pour un rien, comme elle disait. De plus son portable sonna, un message de son oncle, il fallait qu’elle aille le voir. Elle salua Zack et lui souhaita bonne chance pour la suite, elle ajouta aussi, qu’ils auraient peu être l’occasion de se revoir un de ces quatre.