Ginkgo Gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 [Festival] Avec le temps....(Aiko)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyLun 11 Avr - 13:16

Elles étaient bien loin les journées tranquilles qu'il passait a Tokyo dans le manoir familial. Bien loin aussi le temps où ses caprices les plus idiots étaient accordés dès l'instant où il en faisait la demande. Loin le temps où sa liberté était totale et où il pouvait faire ce qu'il voulait quand il le voulait, sans avoir a demander la permission a qui que se soit. Maintenant son quotidien, et depuis trois ans maintenant, c'était les petites habitudes qui rythmait sa vie a Hachioji. On était bien loin du vacarme incessant de Tokyo. C'était un véritable miracle de voir de l'animation dans cette ville, les boites de nuits branchées étaient inexistantes et les jeunes filles libérées se faisaient rare. Yahei n'était pourtant pas des plus malheureux... avec le temps il avait apprit a canaliser son esprit de jeune homme pourri gâté et il arrivait même a s'améliorer dans ses rapports sociaux. Certains le trouvait de bonne compagnie avec une mentalité acceptable, même s'il n'en restait pas moins le gosse capricieux qu'il a toujours été.

Néanmoins, cette journée s'annonçait être moins ennuyante que les autres, moins... routinière. Voila un moment qu'il attends enfin le début de ce fameux festival, là où il retrouvera un peu de cette ambiance perdue qui lui manque tant! Des gens dans les rues, une effervescence générale qui allait envahir peu a peu la population, et bien sur les jolies filles en yukata légers qui déambuleraient de ci de là dans les rues. Une belle vision du bonheur en perspective pour le jeune Yahei! C'est donc avec une joie immense que le jeune homme c'était préparé pour aller en ville en début d'après midi. Car, étant bien loin d'être matinal, Yahei n'avait pas trouvé le courage de se lever pour aller assister a la cérémonie au temple. Le matin c'était fait pour dormir et flâner, pas pour se speeder pour voir une cérémonie ennuyeuse où il se serait très certainement rendormi debout pendant sa contemplation.

Une douche rapide, une chemise noire a manche courte, un jean et des basket. Il ne fallait rien de plus pour habiller Yahei et le réveiller. Bien sur avant de sortir il prit le temps de sécher sa longue chevelure d'ébène et de l'attacher en queue de cheval, nouée par un ruban pourpre. Après avoir passer un petit moment a se contempler dans son miroir (narcissique dans l'âme), il finit par quitter sa chambre, presque a regret, se souvenant déjà a quel point il était bien allongé dans son lit sous les couvertures... Ha non! Un peu de motivation bordel! Il ferma la porte, dévala les marches, salua quelques amis au passage avec qui il échangea quelques mots, quelques éclats de rires avant de filer en leur promettant de les revoir plus tard. Promesse qu'il ne tiendra certainement pas, puisqu'il ne tient jamais ce qu'il promet... Ses amis le savent et s'y sont habitués, Yahei est du genre a ne pas trop s'en formaliser.

Dehors le soleil était au plus haut et la chaleur était déjà bien présente. La brise qui passait n'était pas assez forte pour rafraichir l'atmosphère et Yahei installa ses lunettes de soleil sur son nez pour plus de confort. Dans le parc il y avait déjà des jeunes filles, toutes plus charmantes les unes que les autres. Malheureusement, il n'y avait pas assez de vent pour faire soulever leur jupes.. maiiiis Yahei se contentait déjà de les observer de loin. Décidément ca promettait d'être une très bonne journée pour lui. Il quitta l'enceinte du lycée pour se diriger en ville où il avait choisit de passer le reste de sa journée qui était déjà bien entamée. Il salua un groupe de jeunes filles sur le chemin, récoltant quelques rire, des rougissements et des regards timides. Arrivé au centre ville il soupira d'aise: l'animation battait son plein. Des couples ou des groupes d'amis qui allaient a droite a gauche a la recherche des stands les plus interessants.

Ne resistant pas plus longtemps, Yahei succomba lui aussi a l'appel de l'animation de rue. Il déambula d'abord a la recherche de quelques jeux, croisa même quelques amis du lycée qui lui proposèrent de passer la journée avec eux.. mais Yahei refusa poliment. Le jeune homme aimait sa liberté d'agir et en groupe, cette liberté se retrouvait fortement entravée. Il les salua et repartit a l'assut des rues bondés de monde. Et c'est a ce moment là que se produisit le "drame". Trop affairé a regarder a droite a gauche; il ne vit pas la jeune fille qu'il venait sauvagement de bousculer sans la moindre douceur. Faisant un peu en arrière et regardant la pauvre victime de son inattention.

"Ha merde! Pardon désolé... heu.. ca va t'as rien?..."
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMar 12 Avr - 2:58

Ses mains entamèrent la composition de façon presque machinale, l’enchainement des notes restant gravé en leur mémoire tactile depuis des années pour l’avoir exécutée à maintes reprises. Considérant son exécution de la pièce comme précipitée, ses poignets se soulevèrent, rompant brusquement le contact et lui permettant par le fait même de clore les paupières plusieurs secondes. Semblant figée dans son mouvement, elle se gonfla de profondes respirations pour rouvrir les yeux avant même la fin de la dernière, reprenant consistance alors que les premiers sons de l’Arabesque de Claude Debussy retentissaient à nouveau. Ses doigts glissaient désormais sur les touches avec délicatesse, la pression exercée se résumant à un simple effleurement, venant ajouter de la quiétude à la couleur de son interprétation de la feuille à l’instrument. Se remémorant les séances de cours allouées par sa mère, supplémentaires aux leçons déjà fournies par un professionnel, la jeune fille tenta de visualiser le piano comme une prolongation de ses bras et, malgré l’absurdité de l’idée, la musique produite n’en devint que plus douce, mélancolique.

Lorsqu’Aiko frappa¸le dernier accord de la pièce, le bruissement caractéristique du tissu parvint à ses tympans en éveil. Aussi hagarde que si on l’extirpait à l’instant d’une transe plutôt intense, elle mit un certain temps à réaliser la source du bruit, ma foi, insolite, pivotant sur le banc en direction de la porte dès que les brumes commencèrent à se dissiper de son esprit. Les genoux s’inclinant vers l’intérieur, elle scruta, lunettes reposant au bout du nez, l’entrée de la salle pour déceler une mince fente témoignant de l’ouverture qu’elle y avait laissé par mégarde, n’ayant pas porté attention à l’enclenchement de la porte à son arrivée. Dotée d’une vue remarquable, procurée par les verres d’ordonnance présents sur son visage et seulement grâce à cela, elle put saisir la vision d’un vêtement coloré s’agitant dans le passage. Réalisant soudain à qui appartenait probablement cette étoffe vive, la pianiste cueillit vivement ses partitions qu’elle emporta sous le bras alors qu’elle se précipitait à la rencontre de l’intrus.

Il s’agissait en réalité d’une intruse, et elle se trouvait en la compagnie de deux autres adolescentes du même âge, toutes bien connues de la vice-présidente pour l’amitié qu’elle leur portait. Comme elles la côtoyaient pour la deuxième année maintenant, les jeunes filles connaissaient la valeur sacrée que la blonde attribuait à ses pratiques, devenues encore plus précieuse depuis qu’on l’avait élue en tant que vice-présidente du conseil des élèves, puisqu’elle arrivait difficilement à accorder du temps à ses talents de musicienne. Comme elles savaient pertinemment que la jeune interprète souhaitait profiter au maximum de son tête-à-tête avec le piano à queue à accès libre du pensionnat, elles demeuraient généralement hors de la salle pour l’attendre. Ce qui, malgré la fréquence répétée de la situation, surprenait Aiko à chaque fois, immanquablement.

Bien que la journée ne semblait pas faire exception à la règle à première vue, ce ne fut pas vêtues de l’uniforme scolaire habituelle que ses camarades l’accueillirent à sa sortie. Le tourbillon de couleurs en tout genre s’étalant devant ses yeux la força à battre des cils un nombre incalculable de fois pour effacer sa confusion. Le Festival du Solstice d’Été. Alors qu’elle avait passé la semaine complète à discuter avec le conseil étudiant des mesures à prendre en vue de ce même événement pour que le couvre-feu ne soit pas dépassé par plus d’élèves que la normale, c’était seulement à l’instant qu’elle prenait conscience de la nature des festivités, immobile devant trois de ses amies accoutrées du traditionnel yukata. Elle était quasiment convaincue, pourtant, d’avoir compris qu’elles devaient se réunir au début de l’après-midi. Un coup d’œil à son téléphone portable lui indiqua d’ailleurs de la ponctualité de ses amies, provoquant l’immédiate réaction de sa part de s’incliner devant ses compagnes, se confondant en excuses.

Malgré qu’elles lui aient laissé entendre, dans leur gloussement, qu’elle était toute pardonnée et qu’aucune panique n’était nécessaire, Aiko ne put s’empêcher de presser le pas dans les couloirs. Comment se faisait-il que le temps puisse défiler si rapidement? Il lui semblait qu’elle venait à peine de se lever, alors que plusieurs heures s’étaient écoulées depuis. Elle avait même régler l’alarme de son réveille-matin pour être debout à la même heure que lorsqu’il y avait cours, pour pouvoir se rendre auprès du piano sans qu’en jouer ne piétine sur son horaire de la journée. Visiblement, l’effort n’en avait pas valu le coup. Même son estomac l’avait abandonné, ce traître, en omettant de grogner sa faim quand midi avait sonné. Bien évidemment, il ne s’en privait plus, à présent, grondant en d’interminables plaintes qui eut la prétention de la faire rougir d’embarras lorsqu’un professeur haussa les sourcils en passant près d’elle et de son escorte.

Maudissant son ventre, mais remettant tout de même à plus tard la question de se nourrir en prenant pour acquis qu’elle pourrait se goinfrer plus tard, en raison des petits stands érigés à l’occasion du festival, elle déboula dans sa chambre comme une tempête. Notant le yukata fraichement disposé sur son lit, dont les couvertures reposaient en boule au pied de ce dernier, Aiko ne put s’empêcher de se pendre au cou de son amie la plus près, les bénissant de connaître son caractère d’éternelle étourdie. Toujours dans son mode habituel de véritable tornade de cheveux blonds, elle s’affaira à se déshabiller pour s’affubler de la tenue traditionnelle. Lorsqu’elle eut terminé, elle se dirigea promptement vers la sortie, mais fut bloquée par l’une de ses camarades qui insista pour qu’elles s’occupent de sa tignasse. Ce qu’elle savait un combat perdu d’avance, mais elle préféra les laisser le découvrir seule. Ce fut la seule journée où sa chevelure la contredit, docilement remontée sur son crâne et retenue par une pince à nombreux ornements.

Le chemin pour se rendre jusqu’au centre des réjouissances en fut presque humoristique. Elles marchaient si vite qu’Aiko passa très près de trébucher en se prenant le pied dans sa tenue. D’ailleurs, elle le fit une fois, et s’accrocha au bras d’un élève qui ne semblait pas bien sympathique à première vue, la poussant à s’excuser comme une idiote, un large sourire gêné étendu sur ses lèvres roses.

Dès qu’elles parvinrent au niveau de la rue et de ses stands, son ventre se manifesta à nouveau dans un râlement qui lui fit grincer des dents et espérer que personne n’ait l’ouïe assez développée pour le discerner. Tirant sur la manche de son amie comme une enfant désireuse de montrer un fait intéressant à sa mère, la jeune femme parvint à la trainer en sa compagnie jusqu’à un marchand à qui elle acheta une brochette de dangos. Néanmoins, alors qu’elle effectuait la transaction, sa compagne fut interpellée par les deux autres, complètement hystérique devant la vision d’un sempai apparemment superbe dans un yukata masculin, ce que celle-ci ne tarda pas à aller vérifier par elle-même.

Lorsque la jeune fille se détourna du stand, elle prit conscience qu’elle n’avait pas vraiment suivi l’évolution de ses amies parmi la foule, et se retrouvait donc en solitaire sans savoir quelle direction prendre pour les rejoindre. Plutôt perdue, jouant distraitement avec sa brochette en bouche, elle avança à travers les passants, ballotée de tous les côtés à cause de ses petites proportions. Elle s’était arrêtée quelques secondes pour se hisser sur la pointe des pieds à la recherche des têtes de ses accompagnatrices quand l’impact se produisit.

Avant même qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, elle fut projetée en arrière, tombant durement en position assise, en perdant même sa brochette qui roula sur le sol plus loin.

« Aïe… »

Pas très constructif comme commentaire, vous me direz, mais dans la situation présente, rien de mieux ne lui parvint à l’esprit. Levant les yeux vers le mur qu’elle avait l’impression d’avoir frappée, elle découvrit qu’il s’agissait en fait d’un jeune homme, à la longue chevelure d’ébène sur laquelle son regard s’attarda un long moment pour ensuite détourner les yeux, ne souhaitant pas être impolie.

« Je…Oui oui, ça va, merci »

Niveau commentaire constructif, il ne tapait pas très haut non plus, cependant. Il était de mise de s’enquérir de l’état de quelqu’un qu’on venait de bousculer, mais la douleur lancinante qui lui tiraillait le postérieur la retenait d’affirmer qu’elle « n’avait rien ». Bondissant sur ses pieds, elle épousseta vivement ses habits du dos de la main puis se courba respectueusement vers l’inconnu.

« Pardonnez-moi, je ne regardais pas où j'allais. »

Intimidée, elle se gratta la nuque dès qu’elle se redressa, contemplant avec hésitation la personne qui lui faisait face. Étrangement, elle avait bien l’impression de l’avoir déjà vu quelque part.

[HRP: Je promets de ne plus écrire autant d'informations inutiles à l'avenir, vraiment u__u]
Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMar 12 Avr - 8:56

Pourquoi diable ce genre de situations embarrassantes n'avaient qu'a lui? Quand il ne manquait pas de dévaler les escaliers de l'internat la tête la première, voila qu'il se mettait a foncer dans les gens sans même les avoir remarqués... Ca en devenait franchement navrant. Il remonta vivement ses lunettes de soleil sur sa tête a la manière d'un bandeau, et observa plus en détail la personne qu'il avait si honteusement bousculé. Et là! Révélation! Il la connaissait cette tête là... ces cheveux blonds, ces yeux là. Évidemment avec la mémoire de poisson rouge de Yahei c'était pas évident pour son petit cerveau de remettre un nom sur les gens. Néanmoins il savait déjà que cette jeune fille était assez importante a l'école et qu'il passerait pour le roi des cons (histoires de changer...) s'il n'arrivait pas a la reconnaitre dans les minutes qui suivent!

Il l'aida a se relever, la moindre des choses tout de même, avant de la relâcher et de la laisser se nettoyer un peu. Il était aussi mal a l'aise qu'elle, faut dire que c'était pas la meilleure méthode pour lier connaissance avec les gens... Enfin c'était sans compter sur le caractère de Yahei a esquiver ses responsabilités de manière royale! Si bien qu'il finit bien vite par retrouver le sourire, se massant un peu la nuque pour se remettre a l'aise. Et là! Miracle! Petit tilte dans son cerveau primitif qui réussit, au prix d'un terrible effort, a retrouver le nom de la jeune demoiselle.

"Ha! Tu es .. heu...Takahashi c'est ca? Du conseil des élèves? Je me disais bien que je t'avais déjà vu quelque part..."

Fit-il, content de lui. Pour une fois que sa mémoire ne lui faisait pas défaut! C'était miraculeux car d'habitude il ne retenait que les choses essentielles, comme les cours, quelques dates importantes mais sans plus. La mémoire des noms était facultative, surtout pour les gens qui, a ses yeux, n'avaient aucunes importances. Raison de plus pour être surpris de voir qu'il se souvenait du nom de la demoiselle....

C'est a ce moment là que Yahei prit conscience que la jeune fille était des plus charmantes, sans doute mise en valeur par le yukata qu'elle portait. Ba ouais, c'est un homme de base, et forcément une jolie fille en yukata, il en fallait pas plus pour réveiller son instinct de séducteur. Un sourire s'étirant sur ses lèvres, son regard se fit plus chaleureux et dans son esprit: la chasse était ouverte.

"Sadamori... en troisième année, ravie de te rencontrer. Et encore désolé pour t'avoir bousculer. Je peux me faire pardonner d'une quelconque façon?"

Fit-il en inclinant légèrement la tête..; et remarquant au sol la brochette a moitié entamée de la jeune fille. Haaa voila une occasion a ne pas rater!

"En t'offrant un nouveau repas par exemple! J'insiste! Pour m'excuser!"

[hrp: pas de soucis au contraire ^^ moi ca me va très bien]
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMer 13 Avr - 3:05

« Le numéro que vous avez tenté de joindre est invalide ou a récemment été mis hors service. Veuillez raccrocher et composer de nouveau. Tonalité. Tonalité suraiguë. Tonalité de plus bel. » Si on devait résumer la première pensée qui s’imposa à son esprit, cette citation de la voix électronique et monocorde nous témoignant du faux numéro que l’on vient apparemment de composer, soit par égarement ou en conséquence du mensonge d’une conquête abordée, serait terriblement appropriée à la situation. C’était l’effet immédiat, plutôt particulier il faut se l’avouer, que provoqua une meilleure observation de son interlocuteur chez la jeune Aiko.

D’ordinaire possédant une mémoire invulnérable, et indispensable à son poste de vice-présidente par ailleurs, cette dernière choisissait mal son moment pour défaillir. En effet, l’adolescente de dix-sept ans, ayant la nette impression que l’occasion lui avait été donnée auparavant d’observer les traits de ce même jeune homme, le jaugeait sans parvenir toutefois à établir le lien entre un nom et sa personne. Le seul indice qui lui semblait des plus plausibles restait une possible fréquentation du même établissement qu’elle, au vue de leur âge, paraissant approximativement semblable, de quelques années près. Cette indication modeste considérée en tant que fait retirait certaines options envisageables quant à l’endroit où elle avait pu le croiser. Comme il semblait son aîné, et ne connaissant que très peu cette catégorie d’élèves incluant les troisièmes années et ceux en classe préparatoire, il était exclu qu’elle ait déjà eu affaire à lui. À moins bien sûr que son comportement ait été à l’encontre du règlement que le conseil s’efforçait à faire appliquer. Le mauvais pressentiment la tiraillant trouverait justification, dans ce cas.

Alors qu’il l’aidait à se relever, aide qui n’était pas nécessairement requise, mais tout de
même la bienvenue, elle ne détenait toujours aucune information sur l’individu dont la rencontre actuelle se faisait dans des circonstances pour le moins embarrassante. La vice-présidente sut instantanément que ses amies se tenaient fort éloignées à présent, ou peut-être seulement éclipsées à travers la foule, mais elles ne distinguaient sûrement pas encore la tignasse d’Aiko. En l’occurrence, si ses camarades avaient saisi la vision de l’inconnu ayant bousculé la blonde, elles auraient rappliqué à une vitesse surprenante pour s’en accaparer l’attention. La protagoniste aurait même eu droit à tout un discours concernant le fait qu’elle ne se rappelait pas où l’avoir aperçu pour la dernière fois et on lui aurait volontairement rafraîchi la mémoire, lui reprochant d’emblée d’avoir oublié un « tel spécimen », le sempai masculin étant une race fort recherchée, admirée par certaines. Après tout, l’étudiant affichait un physique agréable; bien sûr, les condisciples de la jeune femme se seraient empressés de changer l’adjectif pour un plus généreux.

Bien qu’il fût naturel, techniquement, de connaître la représentante du poste de vice-présidente du conseil des élèves, les élèves en question l’ayant élue d’eux-mêmes, elle cilla à la mention de son nom. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle ne pouvait pas se vanter de le reconnaître, elle? N’était-ce pas plutôt causé par le manque d’ajout d’un suffixe à la fin de son nom? L’appellation en était insolite, malgré que certains garçons de sa classe aient pris l’habitude de l’interpeller de la même manière. Néanmoins, se formalisant rarement de la façon dont on l’apostrophait, l’offense passa outre, s’effaçant sous les méandres de son optimisme. Sa réponse se fit donc accompagnée d’un sourire radieux, un ton de voix enthousiaste imprégnant ses paroles.


« Oui…oui, c’est ça, Takahashi. Takahashi Aiko, vice-présidente de deuxième année. »


Comme la déclaration en ce contexte se présentait plus ou moins sous la forme d’une présentation, elle inclina à nouveau la tête un court instant avant de reporter toute son attention sur son vis-à-vis. Attention qui avait la fâcheuse tendance à dévier, son regard turquoise examinant les cheveux d’une longueur respectable de l’autre élève. Comme elle tenait sa propre chevelure juste au-dessus des épaules, elle avait du mal à se restreindre de contempler ce qui lui semblait un fardeau d’entretien. De plus, il était assez inhabituel de rencontrer quelqu’un détenant la patience de les laisser pousser jusque là, femmes et hommes confondus.

Ses lèvres toujours étirées en un sourire chaleureux, elle interpréta celui qui flottait sur le faciès de son locuteur comme une réponse au sien. Quelques secondes suivant sa propre introduction, elle obtenu la révélation sur celle du jeune homme. En premier, elle fut consternée par l’omission du prénom à la suite du nom, se demandant bien quel genre de personne n’indiquait que son seul nom de famille. Puis, son estimation de son âge supérieur fut confirmée, ce dont elle s’enorgueillit; ce n’était pas tous les jours qu’elle parvenait à une analyse valide. Une certaine déception la prit de court alors qu’aucun déclic n’était suscité par les dires du garçon. Ses réflexions passèrent en mode de propos émis à voix haute à son insu alors qu’elle murmurait, plus pour elle-même:


« Sadamori-sempai…? »

Elle n’eut pas le besoin de justifier directement son interrogation alors qu’il lui demandait comme il pouvait se faire pardonner. Sincèrement parlant, la demoiselle aurait cru l’histoire classée directement après les excuses conformes échangées, et se serait remise à la recherche de ses compagnes. La proposition voilée la surprit inévitablement, jaillissant sur son expression faciale immédiatement après. Ce n’était pas comme si elle avait réellement de quoi lui en vouloir, ainsi il n’avait pas de pardon à obtenir. À part peut-être pour la brochette qui lui avait sauté des mains, mais elle ne lui en aurait pas tenu rigueur et se serait contenté de débourser un peu plus pour s’acheter un nouveau repas.

« Vous faire pardonner? Non merci, il n’y a pas de mal! »

La jeune femme ne le voyait pas comme un refus, mais plus sa propre interprétation distraite de la sympathie, passant en revue les nombreux endroits où son groupe pouvait s’être réfugié. Aiko se montra cependant plus réticente face à la proposition de remplacer son repas, qu’elle allait toutefois rejetée aussi lorsque son estomac se manifesta une fois de plus, colorant ses joues d’une teinte rosée et entrainant un rire nerveux de sa part.

« Euh…Ç-ça va aller, haha. Mes amies doivent, hum…s’inquiéter, je devrais les rejoindre. »


Les grondements intarissables provenant de son ventre lui enlevaient toute crédibilité, mais on devait lui accorder des points pour l’effort constant et son sourire inébranlable. Accepter carrément qu’on lui offre un nouveau repas n’était pas dans les valeurs qu’on lui avait enseigné. Ce serait incommodant pour le jeune homme, après tout…Non?
Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMer 13 Avr - 8:21

La chasse était lancée, la technique était devenue une habitude, Yahei parlait en choisissant bien ses mots, il n'y avait pas de place pour le hasard. La règle principale était de se faire désirer, de savoir jauger les informations qu'il donnait de lui même pour titiller un peu la curiosité de la jeune fille. D'un autre côté la jeune fille avait tout a fait l'air un peu farouche, ce qui rendait Yahei encore plus interessé par cette dernière. Il avait toujours eu un petit faible pour les jeunes filles timides et rougissantes dans son genre. C'était toujours un régal de les voir génées, se tortiller les doigts jusqu'a ce qu'il les séduise entièrement. Un peu sadique? Non pas vraiment, juste interessé par le défi. Car s'il appréciait les demoiselles timides, il savait aussi que c'était les plus dures a dévergondées et a séduire. C'est pas pour autant qu'il allait s'arrêter en si bon chemin. Finalement la journée promettait de bien se terminer...

Voila qu'elle refusait son invitation? Allons bon, c'était la meilleure! La plupart des jeunes hommes auraient filés sans demander leur reste, tout en restant courtois bien sur, mais dans le cas de Yahei ca ne mettait qu'une marche supplémentaire a l'escalier qu'il essayait de gravir, bien décidé a arriver au sommet, de gré ou de force. Et oui, le plus grand défaut de Yahei, après le fait d'être narcissique au possible, c'est qu'il était têtu comme une mule et même si c'était quelque chose perdu d'avance, vous pouvez être sur que le jeune homme ne s'avouera pas vaincu si facilement. Cependant c'est sans compter sur son exceptionnelle versatilité... car si sa proie se débat trop et que le jeu deviens trop inintéressant.. c'est sans le moindres scrupules qu'il ira se chercher une nouvelle victime. Vous me direz ca fait beaucoup de défauts pour un seul homme et vous aurez parfaitement raison puisque Yahei n'a pas eu pour habitude de cultiver ses qualités si bien qu'elles sont quasiment inexistantes aux yeux de ceux qui le connaissent de réputation. Et même pour ses amis un peu plus "proche", les qualités du jeune homme ne brillent pas...

Yahei ne se laissa donc pas démoraliser par le refus de la jeune fille, et en souria de plus belle même, penchant un peu la tête sur le côté... jusqu'a ce qu'il entende le bruit que faisait l'estomac d'Aiko. D'abord surprit, il n'était pas vraiment sur que se soit l'estomac de la belle, mais au deuxième grongnement, il ne put s'empécher d'éclater de rire. Qu'elle était mignonne! Refuser son invitation alors qu'elle mourrait de faim! Vraiment adorable. Il parvint a se calmer, s'arrêtant de rire aux éclats pour garder un radieux sourires aux lèvres. Conscient qu'il avait pu paraitre impoli de rire de cette façon il s'inclina légèrement face a elle.

"Excuses moi. Je ne me moquait pas... je te trouves mignonne."

Fit-il en la regardant de plus belle. Il avait dit ca sans la moindre gène, étirant son sourire sur ses lèvres et lançant un clin d'oeil a la jeune fille. Yahei se redressa et observa les alentours, cherchant du regard un stand qui conviendrait a la demoiselle avant de la regarder de nouveau.

"Tu vas te perdre si tu repars dans la foule toute seule.. et tu risques de faire un malaise si tu ne manges pas. Tu n'as pas envie de mettre tes amies dans l'embarras n'est ce pas?"

Fit-il en gardant le sourire, toujours aussi naturel.

"Je te propose quelque chose: laisses moi t'inviter a manger et ensuite on ira chercher tes amies. A deux on aura plus de chances de les retrouver et tu ne risqueras plus d ete faire bousculer. Je n'ai rien a faire et puis.... ca me ferais vraiment plaisir que tu acceptes. Tu veux bien?"

Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyJeu 14 Avr - 2:11

Si l’adolescente possédait comme aptitude des facultés télépathiques, elle aurait tenté l’infiltration, sans la moindre parcelle d’hésitation, des pensées de son interlocuteur. Malgré son apparente naïveté, qu’elle ne tardait généralement pas à démontrer, si bien qu’elle fût considérée comme trait indéniable de sa personnalité, elle savait néanmoins déceler les variantes qu’un sourire renfermait. Cette spécialité inconsciente se témoignait par un malaise ou autre ressentiment incongru lui enserrant la poitrine. Bien sûr, il lui aurait été du domaine de l’impossible de désigner précisément la case de l’étau farouche lui chamboulant subtilement l’intérieur. Le faible étirement des lèvres observé sur le faciès de son aîné provoquait ce même émoi surprenant en son être. À première vue, il lui procurait l’impression de se moqueur d’elle, impression qu’elle estima subséquemment comme de la paranoïa de son côté – sa confiance aveugle en autrui la précipitant à se blâmer.

Toutefois, ses doutes s’accentuèrent sous l’éclat de rire du jeune homme, malgré que celui-ci soit plutôt compréhensible dans les circonstances où le grondement de son estomac retentissait incessamment. Déjà passablement embarrassée d’avoir percuté le troisième année, si son ventre y mettait de sa mauvaise volonté, la couleur écarlate ayant pris d’assaut ses joues y établirait résidence permanente. Le scélérat s’acharnait d’ailleurs dans la mission vraisemblable d’être entendu de tous les passants des entourages, la forçant à s’intéresser soudainement à la contemplation de ses pieds pour éviter les regards moqueurs posés sur sa tête blonde. Ce fut la réplique qui suivit la démonstration d’amusement à peine voilée de Yahei qui confirma sa théorie : la délicate teinte rosée de ses pommettes ne pâlirait pas de si tôt.

Loin d’être du type à afficher ouvertement son trouble, et cela même si son visage, naturellement expressif, la trahissait de toute manière, Aiko s’illumina d’un large sourire reconnaissant, comme s’il s’agissait d’une politesse d’usage tout à fait courante. Bien qu’elle aurait peiné à duper qui que ce soit d’autre, elle réussit prodigieusement à se convaincre du désintéressement total de la réplique du garçon, prenant en image mentale les amis de ses parents qui avaient pour habitude de s’exclamer d’un « comme elle est mignonne! » sonore chaque fois qu’ils la voyaient, plus par amabilité que parce qu’ils le pensaient réellement. De toute façon, l’affirmation, prononcée sans réticence quelconque, sonnait plus comme un alibi destiné à ce qu’elle ne s’offusque pas de la moquerie qu’il avait exprimé par le rire que comme un sincère compliment. Il est vrai que peu importe le contexte, la jeune femme serait parvenue à déformer les paroles pour n’y voir que des mots irréfléchis, imaginant peut-être que tout le monde lui était semblable, ce qui réduisait sa gêne par la même occasion.

« Merci. Même s’il aurait été justifié que vous vous moquiez, quand même… »

L’adolescente accompagna ces allégations d’un geste fébrile de la main qui plaça une de ses mèches derrière son oreille droite, celle-ci ayant la fâcheuse habitude de lui couvrir le visage à chaque bourrasque de vent. Bien qu’entretenant toujours une nuance rosâtre au niveau des joues, elle avait émis cette phrase tout en soutenant le regard de l’élève d’un an son senior, la ponctuant même d’un rire léger.

Le sourire omniprésent qu’Aiko notait sur les traits de l’individu encourageait le sien à briller de plus bel. Elle ne s’en défit même pas lorsqu’elle discerna le clin d’œil qu’il lui adressait, ce qui en soit fut un exploit vu l’agitation qui bouillonnait en elle, un tantinet confuse puisqu’elle devait rarement gérer ce genre de situation. Cet égarement s’étala sur son minois en tant qu’un froncement de sourcil, qui aurait était d’autant plus accentué si la capacité de sonder l’esprit faisait effectivement partie de ses compétences. L’idée d’être une proie prise en chasse par ce prédateur l’aurait automatiquement poussé à fuir, comme tout bon gibier qui se respecte, devant le danger potentiel qu’il représentait. Heureusement, ou malheureusement, dépendamment des points de vue, elle ignorait tout de la nature séductrice de sa nouvelle rencontre, grand bien lui fasse. Si elle avait déjà eut vent de certaines rumeurs le concernant, le nom du concerné ne s’était pas gravé en sa mémoire, alors il restait improbable qu’elle constate le lien.

Par la même occasion, le jeune homme ne prenait pas conscience de l’étendue de la difficulté à laquelle il se soumettait. Il souhaitait transformer en victime de ses actes une difficile à obtenir. Pas qu’elle soit particulièrement aux aguets ou méfiante, mais sa naïveté en ce genre de situation n’était qu’une lame à double tranchant. S’il était à la recherche de défi, il serait hautement servi, pour sa plus grande exaspération, probablement. La jeune femme n’agissait pas de la sorte volontiers, seulement c’était dans sa nature de ne pas relever les signes visibles d’une sollicitude particulière lui étant portée, elle n’y pouvait pas grand-chose. Encore, plus la marque d’attention était évidente, moins elle le remarquait.

Les arguments qu’il employa par la suite aurait été dur à contredire de façon convaincante, ne l’étant déjà pas à la base. Bien qu’il mentionnait des points importants et assez crédibles, elle ne saisissait toujours pas pourquoi il insistait tant à son sujet. Pourquoi était-ce si important pour lui qu’il la rembourse d’un repas? Une partie de sa famille provenait-elle d’une contrée éloignée où il était requis d’agir de la sorte, à défaut de sembler discourtois? Alors comment se retirer sans remettre en jeu les valeurs de l’étranger? Il n’y avait plus beaucoup d’options qui s’offraient à elle, selon son analyse personnelle – et innocente.


« J’ai un sens de l’orientation très efficace, et je crois savoir à peu près où elles sont. C’est gentil de vous inquiéter, mais je ne ferai pas de malaise pour si peu, haha… »

Il me manquait de préciser l’incapacité fulgurante au mensonge dont elle faisait preuve. Dans le moment, un peu honteuse de s’être essayer à la déformation de la vérité malgré sa propension à le faire médiocrement, sa garde se baissa entièrement, abandonnant la partie. Après tout, il lui suffisait de se rendre au stand à quelques mètres d’eux, de pointer promptement la première brochette de dangos qui lui passerait sous le nez, remercié le garçon et détaler par la suite…N’est-ce pas?

« Je veux bien. Enfin, je veux dire, merci beaucoup de la proposition. »


S’inclinant respectueusement devant le jeune homme, elle n’attendit pas sa réaction pour prendre la direction du premier stand qu’elle aperçut, se faufilant à travers la foule. Bien que sa tignasse dorée fut facile à repérer, plus personnes la séparait désormais de Yahei alors qu’elle combattait à nouveau le courant qui l’entrainait bien malgré elle. Pour la deuxième fois de la soirée, elle trébucha sur ses propres pieds et se rattrapa au bras d’un vulgaire inconnu, ce dernier lui offrant un sourire si carnassier qu’elle chercha automatiquement à rejoindre la protection de sa nouvelle rencontre. Elle le connaissait peut-être très peu, mais sous la peur créée par l’expression douteuse de l’homme dans lequel elle avait foncé, son sempai lui semblait comme un bon gage de sécurité. Comme le vieil étranger, désagréable de sa seule existence, lui demandait si elle était seule, elle agrippa le bras de Sadamori comme premier réflexe.

« Non, je suis avec lui, désolée »

Un faux sourire navré aux lèvres, elle s'empressa de relâcher son emprise sur son compagnon dès que l'individu suspect se fut éloigné en râlant de déception. Elle s'inclina très profondément, puis se redressa en évitant de le regarder, bien qu'ayant repris son entrain nature et son énergie débordante.

« Excusez-moi~ », s'exclama-t-elle les mains collées l'une contre l'autre devant son visage et la tête légèrement penchée sur le côté.
Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyJeu 14 Avr - 9:09

Plus il la regardait et plus il avait du mal a se dire qu'elle ne serait qu'un vulgaire trophée de chasse dans son palmarès. Il secoua bien vite la tête histoire de se remettre les idées en place. Trouver la jeune fille charmante était une chose, tomber sous le charme s'en était une autre. Et la deuxième option n'était pas envisageable pour un "type" de son espèce. Il avait fait plusieurs essais, avec plusieurs jeunes filles mais rien de bien concluant. Dès que ca devenait trop sérieux, Yahei était envahi par un sentiment d'incapacité générale, une peur farouche de l'engagement qui le prenait aux tripes et qui lui donnait la nausée. C'en était presque phobique chez le jeune homme. Alors que le reste de ses camarades ne comprenaient pas pourquoi il avait tant de mal a trouver une petite amie fixe, il ne comprenait pas de son côté pourquoi ses camarades voulaient absolument se cantonner a une seule fille. Inconcevable.

Enfin sur le moment la seule chose inconcevable dans l'esprit de Yahei c'était le fait qu'il porte soudain autant d'interet pour la jeune fille alors qu'il ne la connaissait pas, qu'elle ne lui parlait pas plus que ca et que de toutes évidences il était clair qu'il n'avait aucunes chances avec elle pour quoi que se soit. C'était peut être pour ca qu'il lui portait autant d'interet si soudainement. D'habitude quand il invitait une jeune fille elle ne mettait pas bien longtemps a accepter sa proposition et le reste suivait tout seul. En fait non personne jusque là n'avait refusé une de ses invitations avec autant de volonté et de sincérité. Mais allez savoir pourquoi ca ne le vexait pas, comme si Yahei était content pour une fois de tomber sur une demoiselle qui ne tombait pas sous le charme au premier regard, une jeune fille qui prenait son temps et qui ne cherchait pas a finir dans son lit.

Sans s'en rendre compte, Yahei sourit avec un peu plus de douceur, oubliant momentanément le prédateur qu'il était et le trophée qu'il avait a gagner dans cette histoire. Non.. a la place il pensait juste a manger une brochette.. rien de plus. Juste manger une brochette, tout simplement et aussi une barbe a papa, quelques gâteaux... peut être essayer d'attraper un poisson et attendre le feux d'artifice... avec quelqu'un. Il sourit a la remarque de la jeune fille, concernant le fait qu'il avait rit et qu'il aurait été de bon ton de se moquer d'elle. Yahei secoua légèrement la tête en la regardant toujours.

"Non... pas de moqueries, promis."

Se contenta-t-il de dire tout simplement. Il ne pouvait rien dire d'autre et il se doutait que la jeune fille ne comprenait pas toute l'importance de ses paroles. Pas de moqueries... pas de jeux... pas de séduction non plus. Voila qu'il faisait encore des promesses a la va vite et qu'il ne serait surement pas en mesure de tenir. Encore un défaut de Yahei: promettre la Lune a tord et a travers et bien évidemment, ne pas être capable de l'offrir a qui que se soit. Il avait du mal a se retenir de dire des âneries parfois, sa langue allait plus vite que son petit cerveau et ca le mettait dans des situations embarrassantes la plupart du temps. Enfin cette fois ci... il n'avait pas promis la Lune, ce n'était pas encore une de ces promesses impossible a tenir... Juste ne pas se moquer et celle là il était sur de pouvoir la tenir. Pourquoi? ... Parce qu'en la regardant... il n'avait aucunes envies de ce moquer de Aiko. Mais ca il se garderait bien de le lui dire.

Il sourit un peu plus en écoutant les excuses de la jeune fille qui essayait encore par tout les moyens de refuser son offre. La regardant en faisant une petite moue boudeuse, un peu triste, comme celle d'un gamin gâté qui n'avait pas ce qu'il voulait et qui n'allait pas tarder a faire un gros caprice. Evidement il ne le ferait pas... il n'était plus un enfant mais aucuns doutes que s'il avait eu 10 ans de moins il aurait commencé a hurlé pour avoir ce qu'il voulait. Sale fils de riche pourri gâté qu'il était! Et qu'il est toujours d'ailleurs, même s'il a apprit a jouer plus en finesse et en subtilité pour avoir ce qu'il voulait. Finalement elle accepta et le sourire de Yahei se fit radieux! La voila la bonne nouvelle de cette journée!

"Merci beaucoup..."

Fit-il en s'inclinant un peu, pour la remercier d'avoir accepter son offre. Quand il se redressa de toute sa hauteur, la jeune fille se mit en marche dans la foule. Et c'est dans ces moments là que Yahei se félicitait d'avoir eu une bonne croissance parce que du haut de ses 1m80 il n'avait aucuns mal a repérer la demoiselle a la chevelure dorée dans la foule. La ravissante angelotte filait comme une étoile entre les passants et Yahei la suivait du regard avec attention, non pas une attention perverse mais plutôt comme une sorte de protection visuelle. Quand il l'a vit trébucher il pressa le pas pour se retrouver a côté d'elle.. alors qu'elle lui attrapait le bras fermement. Relevant les yeux il croisa du regard l'autre homme qui fixait Aiko avec indécence. Yahei sentit un frisson lui parcourir l'échine alors qu'il froncait les sourcils en fixant l'étranger. L'autre avait du le remarquer bien vité car il baissa les yeux et reprit son chemin et c'était de loin la meilleure chose qu'il avait a faire car le regard de Yahei lui disait très clairement *Casses-toi de là, ou j'te brise les dents sur le trottoir, connard!*.

Une fois qu'il fut partit, la jeune fille le relacha, Yahei la regardant avec inquiétude, comme s'il cherchait a voir d'un coup d'oeil si elle n'avait rien de casser ou si elle n'était pas blessée au moins. Il poussa un soupire en voyant qu'elle ne semblait pas être blessée, juste un peu maladroite et que dans la foule ce n'était pas vraiment une qualité, même si Yahei trouvait ca adorable. Il glissa sa main dans celle de la jeune fille sans même lui demander son avis et se remit en marche, gardant la main d'Aiko dans la sienne.

"C'est rien... mais je ne te lâche plus. Ca t'éviteras des problèmes..."

Fit-il avant de lui lancer un coup d'oeil avant de sourire, rassuré.

"Ca m'embêterais beaucoup qu'il t'arrive un soucis en ma compagnie..."

Dit-il calmement en la fixant un bon moment avant de détourner le regard. Il regardait dans toutes les directions avant d'en prendre une pour finalement arriver devant le stand de brochettes. Il en acheta deux et en donna une a Aiko, tout sourire, avant de croquer dans la sienne. Délicieuse! Haaaa décidément y a pas a dire les festivals c'est ce qu'il y a de plus génial au monde!

"C'est quand même plus agréable d'avoir le ventre plein non?"
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyDim 17 Avr - 5:08

Si la rencontre de Takahashi Aiko et Sadamori Yahei s’était produite en milieu scolaire, il n’est point de doutes qu’elle se serait avérée très peu enrichissante et potentiellement regrettable. Ce fait s’établissait par la seule connaissance du poste de la jeune fille au sein de l’établissement scolaire et de la tendance d’élève déraisonnable de son aîné. La probabilité que le contact entre les deux jeunes gens advienne alors que l’adolescente exécutait ses fonctions – sermonnant possiblement le jeune homme à la suite de l’avoir découvert en pleine « instruction » d’un camarade – étant assez élevée, la première impression résultant d’un tel concours de circonstances aurait vraisemblablement été des plus négatives. Bien sûr, il n’était pas certifier que les conditions auraient été tout aussi catastrophiques. Cependant, dans l’éventualité où la rencontre avait été encourue dans une situation ordinaire, aucune conversation n’en aurait découlée, puisque l’adolescente déambulait rarement seule et que ses amies n’auraient pas manqué l’occasion d’attirer l’attention du garçon sur elles-mêmes.

Ainsi, comme la mémoire de la Takahashi lui faisait défaut dans le moment, l’idée qu’elle se fit du jeune homme au premier abord fut assez bonne. Évidemment, elle avait tenté à plusieurs reprises de refuser la proposition de l’inconnu, mais il ne s’agissait techniquement que d’une question de valeurs. En réalité, elle n’éprouvait aucune méfiance à l’égard de sa nouvelle rencontre, convaincue qu’il ne pouvait être qu’un gentleman. Après tout, sa naïveté ne disparaitrait pas soudainement pour laisser placer à la perspicacité, surtout confrontée à un élève plus vieux d’une année qui lui semblait suffisamment charmant et plutôt inoffensif. Conviction qui serait par la suite niée par une rumeur colportée dans les couloirs, mais dont elle n’avait pas conscience à l’instant. C’est donc sans surprise qu’elle ne remarqua pas l’adoucissement du sourire de son vis-à-vis, qu’elle interprétait déjà comme doux à la base.

La promesse qu’il lui fit concernant la moquerie provoqua une certaine incrédulité en elle. L’idée qu’on se moque de sa personne ne la contrariait pas plus que ça en autant que son interlocuteur ne tombe pas dans le mesquin. La remarque suscita alors une certaine curiosité en elle, puisque le sérieux avec laquelle elle avait été émise était des plus singuliers. Comme elle répugnait à se creuser les méninges en ces festivités, la jeune femme cessa son analyse de l’expression faciale du garçon, qui ne laissait paraître rien d’enrichissant d’ailleurs, et se contenta d’y répondre par un agrandissement de son sourire, déjà bien présent sur ses lèvres fines, puis d’un hochement de tête accompagné d’un simple « Merci ».

La moue boudeuse que lui offrit par la suite le jeune homme passa inaperçu à ses yeux, trop occupée à se concentrer sur le bout de ses semelles en cherchant une excuse plausible pour se retirer. Le sourire radieux et les remerciements qui suivirent son acceptation finale eurent le même destin, ignorés malgré elle par la jeune femme alors qu’elle se faufilait déjà parmi les passants.

Comme elle regardait toujours le dos de l’étranger qui l’avait abordée, ainsi qu’examinée à l’aide d’un air passablement obscène, et qui s’éloignait déjà à la recherche d’une autre victime, elle ne put saisir la vision d’un Yahei inquiet. Vision qui aurait d’ailleurs éveillé à nouveau l’intérêt de la jeune femme, tout comme elle aurait fait ressurgir l’embarras qui l’avait quitté l’instant de l’incident précédent. Si elle ne sentait pas le regard posé sur elle, elle perçut néanmoins le soupir dégagé par le jeune homme, qui lui donna l’impression d’un certain agacement envers sa propre maladresse et qui la fit lever les yeux vers lui dans l’intention de s’excuser une fois de plus. Ce fut à ce moment qu’il franchit une barrière jusque-là imposée par les coutumes.

Alors que ses doigts ressentait la pression de confrères inconnus s’immiscer autour d’eux, son regard glissa en direction de sa main droite, celle-là même qu’agrippait le jeune homme. Les yeux grands ouverts et confus par la surprise occasionnée, elle ne put que fixer les deux mains enlacées, l’incompréhension la plus totale perçant au fond de ses pupilles. Les pensées envahissant son esprit s’effacèrent d’un trait, laissant place à un vide intersidéral qui accompagnait adéquatement la couleur écarlate qu’avaient prise ses joues une nouvelle fois. Décidément, elle n’était pas prête à reprendre le teint de porcelaine que sa peau affichait habituellement, bien trop obnubilée par de simples remarques et, dans la situation, un tout petit geste.

Dès que les mots retrouvèrent le chemin de son cerveau, ils entreprirent de composer tout un tas de questionnement lui remplissant le crâne. Qu’avait-elle dont fait pour laisser croire qu’un tel geste, assez personnel pour être mal vu de n’importe qui possédant des origines nippones, puisse être posé sans réprimandes? Pourquoi donc agissait-il de la sorte? Pour la protéger? Semblait-elle si faible et inapte à se défendre? La réponse à cette dernière interrogation n’était que trop évidente pour un témoin extérieur, mais elle ne pouvait s’en douter. Puis, pourquoi insistait-il en premier lieu à lui fournir un nouveau repas? Lui offrirait-il une boisson, par la même occasion? Dans laquelle il mettrait une substance illicite, qu’il utiliserait pour l’emmener dans un coin sombre, derrière un stand par exemple, pour… Aiko avait une imagination débordante, quoi.


« Euh…oui, peut-être que ça m’évitera des problèmes, mais… »


En réalité, la jeune femme était entièrement, inéluctablement, incapable de réagir comme n’importe quelle adolescente aurait pu le faire; soit retirer brusquement sa main et asséner une gifle mémorable sur la joue du jeune homme. Pourtant, la seule réflexion qui lui passait à l’esprit malgré son caractère bouillonnant et impulsif était qu’elle ne souhaitait pas l’offusquer. C’était ridicule en la situation de penser que le geste pourrait vexer sa nouvelle rencontre, mais c’était plus fort qu’elle. Elle passa donc les quelques minutes qui les séparaient du stand de brochettes à hésiter, se faisant des centaines de scénarios et ne prenant aucune décision, au final. Toutefois, elle fut soulagée lorsque le garçon la lâcha pour faire l’achat des brochettes.

Débarrassée de sa gêne, elle s’enthousiasma à nouveau à la vision de la brochette qu’on lui tendait, et qu’elle s’empressa d’ailleurs d’accepter sans le moindre doute. Pas même une appréhension d’empoisonnement.


« Merci beaucoup, sempai. »

N’hésitant pas une seule seconde, elle croqua dans la brochette avec avidité, appréciant le goût et lâchant même un soupir de contentement alors que son ventre se calmait sous chaque bouchée. Tournant un visage rayonnant vers le jeune homme qui l’accompagnait, elle hocha vivement la tête à l’affirmative.

« C’est bien mieux, oui. Ah~ J’adore les Festivals! »


L’adolescente raffolait de ce genre d’événements où la nourriture était délicieuse et les activités assez intéressantes. Son regard brillait sous l’observation des décorations posées un peu partout, aussi émerveillée qu’une enfant. Le clou de la soirée restait tout de même les feux d’artifices, qu’elle adorait probablement autant que quiconque et dont elle avait parlé pas plus tard que la veille avec ses amies, toutes aussi excitées qu’elle-même. Ces pensées eurent le résultat de lui rappeler qui était censé l’accompagner à la place de l’élève de troisième année ici présent, l’éventualité de ne pas pouvoir être avec elles pour les feux l’inquiétant moins que ce qu’elle aurait cru. Néanmoins, elle sourit au jeune homme et fit quelques pas vers la foule, pointant le chemin.

« Je devrais peut-être retrouver mes amies, maintenant »


À vrai dire, elle n’en avait plus tellement envie, intriguée par son sempai. Elle le traina néanmoins avec elle parmi les passants, jetant un œil à la ronde

« Ça me fait penser, vous êtes venu seul? C’est pas un peu ennuyant? »

Afin d’observer sa réaction, elle se mit à marcher à reculons devant lui, ce qui n’était pas nécessairement une bonne idée dans son cas. Heureusement, elle réussit par on-ne-sait-quel-miracle à ne pas trébucher. Sauf que sa vision fut meilleure pour apercevoir un stand de jeu d’où s’éloignait justement des enfants, brandissant des sacs d’eau avec fierté. Son regard pétilla : attraper un poisson? Non, pas le moment. Même si elle en mourrait d’envie. Même si elle savait que ses amies ne voudraient pas retourner là.

« Euh...Sadamori-sempai? C’était gentil de vouloir m’aider, mais eum…je veux passer quelque part avant alors vous pouvez continuer votre chemin, si vous voulez. »

Cela aussi faisait partie de ses défauts: un rien la distrayait de son but initial. La réponse de Yahei importait guère, elle se dirigea vers le stand presque en sautillant.


Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyLun 18 Avr - 12:17

[HRP je m'excuse d'avance, ca va être court, ca va être nul, ca va être digne de mes neurones tout nazes et tout crevés... sorry Princesse]


Pas très observateur sur le moment, Yahei ne se doutait pas qu'il pouvait incommoder la jeune fille avec son geste, ni même que ce geste pouvait paraitre déplacé. Il est vrai que selon les règles de bonnes conduites, on ne touche pas les gens sans leur accord, mais chez Yahei c'était pas vraiment important ce que pouvait vouloir les autres du moment que lui avait ce qu'il voulait. Et ce qu'il voulait pour le moment c'était elle. Il esquissa un léger sourire en la voyant sourire, fixant leur mains jointes avant qu'il ne l'entraine dans la foule. Il ne pensais pas a mal, dans un premier temps il voulait vraiment lui éviter de se perdre et de s'attirer des ennuis... d'un autre côté il devait bien avouer que tenir la main de la jeune fille n'était pas des plus désagréables, au contraire. Il appréciait sentir sa chaleur dans le creux de sa main, et ses doigts qui se refermaient en un doux étaux autour de lui. Il n'avait pas envie de la lacher mais il ne pouvait pas non plus l'emprisonner a vie. Il se fit donc violence pour lui rendre sa liberté, gardant encore pendant quelques secondes la sensation de chaleur dans sa main avant qu'elle ne disparaisse, ne laissant qu'un agréable souvenir dans sa mémoire.

Croquant dans sa brochette et regardant Aiko en faire de même, Yahei fut rassuré de la voir manger. Même si c'était peu de chose, au moins elle aurait quelque chose dans le ventre et elle s'évitait ainsi des malaises inutiles et des gargouillements génants. Décidemment il n'y avait rien de mieux que les festivals... c'est dommage que ca reste si rare et que cela dure peu de temps. Yahei avait bien de mal a ne pas regarder la jeune fille, la trouvant véritablement charmante en toutes conditions, même quand elle rayonnait de bonheur après une seule bouchée dans sa brochette. Il fallait peu de choses pour la voir sourire et c'était tout a fait agréable de voir que les petites choses toutes simples suffisaient a la combler. Le sourire du jeune homme s'élargie quand elle lui fit part du fait qu'elle appréciait elle aussi les festivals. Qui n'aimerait pas cette ambiance de fête, a part les associaux de service?!

"J'apprécie aussi. Cette bonne humeur est vraiment revigorante.... et les jeunes filles en yukata sont vraiment des plus charmantes"

Fit-il en lui faisant un clin d'oeil. Elle lui fit aussi part du fait qu'elle devait toujours retrouver ses amies. Evidemment, c'était ce qui avait été conclu. Elle acceptait qu'il lui offre son repas et en échange, Yahei l'aidait a retrouver ses camarades. Il hocha la tête lentement, cachant le fait qu'il était un peu décu.

"Je comprends... hum, je vais t'aider dans ce cas, pour ne pas que tu te perdes. A deux ca ira plus vite."

Fit-il en soupirant un peu, essayant de regarder la foule. Il fut rappeler a la réalité par la jeune fille qui lui demandait s'il ne s'ennuyait pas trop tout seul.

"Non pas vraiment. Ca permet de faire des rencontres et puis, il y a toujours une ou deux connaissances qui trainent dans les environs, on est jamais vraiment seul même quand on veut l'être."

Fit-il en croquant de nouveau dans sa brochette qui diminuait a vu d'oeil. Appetit d'ogre le Yahei! Faut dire qu'il aurait tord de s'en priver vu qu'il ne prenait pas un gramme et ce peu importe ce qu'il mangeait et en quelle quantité.

"Mais je ne regrette pas d'être venu seul aujourd'hui... on ne se serait peut être jamais adressé la parole sinon."

Fit-il en souriant de plus belle avant de finir sa brochette une bonne fois pour toute! Jetant le batonet de bois dans une poubelle et s'essuyant les doigts, il poussa un soupire de contentement. On se sent vraiment mieux le ventre plein. Il continua sa marche, regardant la jeune fille pour ne pas qu'elle manque de tomber en arrière vu qu'elle ne regardait plus où elle allait, inquiétant un peu plus Yahei. D'ailleurs il n'eut pas le temps de répondre a la jeune fille que la voila partit dans la foule une fois de plus. Alors que Yahei pensait très sérieusement a lui mettre une laisse pour ne plus la perdre, il la retrouva près du stand de pèche aux poissons. Il s'arrêta a côté d'elle, observant se qu'elle faisait jusqu'a ce qu'elle remarque sa présence, lui ébouriffant légèrement les cheveux.

"Je vais pas te laisser toute seule... douée comme tu es tu finirait encore par renverser quelqu'un et tu te perdrais dans la foule."

Il paya celui qui était en charge de stand et donna une épuisette en papier a la demoiselle.

"Montres moi donc ta technique!"
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyJeu 21 Avr - 1:05

[HRP: À mon tour de m'excuser, c'est un peu confus comme rp, et c'est pas de la qualité, mais j'suis trop lasse pour faire mieux ^^']

Il est de ces personnes que la perte de contrôle potentiel effraie immensément plus que n’importe quelle autre phobie commune. Ainsi, la seule idée d’un événement imprévu à la liste mentale érigée précédemment les porte à s’affoler, voire à paniquer entièrement. Cette dernière éventualité parvient à les rendre instable et les entraîne vers une quête du rétablissement de l’emprise exercée auparavant, provoquant certaines réactions impulsives chez l’individu concerné. Cette peur s’appliquant sur la maîtrise des autres ou de soi-même, certains affectés présentent ce trait inconsciemment. Aiko n’aurait su calculer le nombre de fois où on lui avait attribué ce défaut, prétextant qu’elle fuyait les sentiments embarrassants par l’utilisation d’une approche infantile et franche. Bien sûr, la jeune fille ne saisissait pas la barrière de naïveté et d’étourdie qu’elle érigeait en protection. Comme à l’instant où elle se servait de chaque opportunité de tête-en-l’air pour fuir Yahei.

Au fond d’elle perçait une crainte inconnue de son hôte. Quelle en était la nature? Elle le trouvait séduisant, tout simplement. Voilà où se trouvait sa perte de contrôle personnelle; celle de ne pas savoir comment réagir à ses gestes, ses paroles, et d’obtenir une coloration de ses joues à chaque remarque plus ou moins charmante. Le jeune homme l’intriguait visiblement de par son comportement nonchalant alors qu’elle-même en était réduite à être trop consciente de sa présence. Il aurait été faux d’affirmer que cette même réaction ne s’appliquait pas en présence d’autres représentants de la gente masculine. Cependant, il dégageait cette confiance en soi qui répandait l’impression que chacun de ses pas était pensé et qu’il ne connaissait pas le doute. Le type de personne avec qui elle s’amusait bien en général – ce qui la conduit à désirer la présence du jeune homme et même à imaginer son amitié. Elle le trouvait attirant, certes, mais la blonde n’entrait pas dans la catégorie de celles qui envisagent outre que cela. Trop pure? Certainement.

Entre naïveté et idiotie existe une frontière plutôt mince et relativement fragile. Ainsi, même si son aveuglement allait jusqu’à l’empêcher d’admirer la silhouette du jeune homme, de peur de tomber sous le charme, elle n’était pas idiote pour autant. Du moins elle ne l’était pas dans tout ce qui ne l’impliquait pas directement. Le doute planait parfois sur la qualité de son intelligence alors qu’elle y allait de certaines répliques ahurissantes.


« C’est vrai qu’elles sont charmantes, les yukata les rendent tellement kawai! »

Cela dit accompagné d’un large sourire admiratif et d’un ton si détaché qu’il paraissait évident qu’elle ne se sentait nullement concernée dans la remarque du jeune homme, bien qu’elle-même vêtue de la tenue traditionnelle. Son engouement des représentants de la famille « frêles et mignons » filtrant dans le scintillement de ses yeux, elle ne considérait même pas la possibilité que ceci puisse porter à confusion. Pour Aiko, il était clair qu’elle n’appartenait pas au même niveau que les adolescentes déambulant dans les rues colorées des fanions du festival. Étonnamment, son estime d’elle-même n’était pas lamentable comme on aurait pu le penser sous cette dernière réflexion. Seulement, il n’était de mignon à ses yeux que ce qui l’attendrissait.

L’adolescente se délecta d’une nouvelle bouchée de sa brochette, ne discernant pas le retard de la quantité ingérée en comparaison à son compagnon qui l’engouffrait au moins deux fois plus vite. Son aîné avait accepté de l’aider à retrouver ses amies, comme le marché émis au préalable l’indiquait. Bien qu’imperceptible en ses traits, toujours illuminés d’une gaieté prodigieuse, elle fut secouée d’une saine déception pendant un court moment. D’un côté, elle éprouvait un certain soulagement à se dire qu’elle se promènerait bientôt en terrain connu auprès de ses camarades de classe, loin des surprises que pouvaient apporter une nouvelle connaissance. De l’autre, la présence de Yahei lui procurait une étrange sensation, indescriptible, qui ajoutait à son enthousiasme naturel. De plus, elle aurait souhaité allonger cette rencontre, mais la raison lui en imposait autrement.

La suite des réponses qu’il lui présenta piqua sa curiosité. Jamais vraiment seul même quand on veut l’être? Était-ce une de ces journées où il avait souhaité l’être? De nombreuses questions s’acheminèrent jusqu’à son esprit, nourrit par son imagination débordante. Après tout, ses tendances d’irrécupérable maladroite incitait clairement le garçon à rester à ses côtés, peut-être à contre-cœur, d’ailleurs. La seule affirmation qui parvint à calmer ses inquiétudes suivirent quelques secondes plus tard. C’était irréfutable, il marquait un point. Les chances pour qu’ils s’adressent la parole s’il avait été en compagnie d’autres élèves étaient assez délicates, puisque ni l’un ni l’autre n’aurait démarré la conversation. Les faits suivants l’accident qui les avait mis en contact se serait probablement déroulé selon sa première idée; des excuses mutuelles auraient été prononcées et ils auraient tout bonnement continué leur route chacun de leur côté.

Comme son attention venait d’être distraite par le stand plus loin, elle y répondit seulement d’un sourire avant de s’élancer à travers la foule. Le stand était beaucoup trop achalandé, si bien que faire l’achat de l’épuisette relevait du défi déjà en premier lieu. Le bassin aménagé devant elle rehaussa l’intensité de son sourire, aussi émerveillée que les enfants s’adonnant déjà à la pêche à grands renforts d’encouragements de leurs parents. Perdue dans la contemplation de l’habileté d’un garçon de plusieurs années son cadet, la vice-présidente ne remarqua pas immédiatement la présence du troisième année auprès d’elle. Le plus jeune se débrouillait si bien qu’il avait été chargé de cueillir un poisson pour chacun de ses compatriotes, vision qui adoucit le sourire de la Takahashi en une expression plus mature.
Levant les yeux de l’épisode pour distinguer une chevelure sombre indéniablement longue, elle grimaça alors qu’on lui ébouriffait les cheveux, affichant une moue dépitée à l’allusion de son compagnon pour finalement lâcher un petit rire.


« Ne vous inquiétez pas, ça ne m’arrive que…quelques fois par jour. »


Un sourire malicieux aux lèvres, elle posa ensuite le regard sur l’épuisette qu’on lui tendait, s’égayant de plus bel. Hésitante, elle l’accepta promptement, un air semi-amusé, semi-déterminé prenant d’assaut son expression faciale.

« Oh, ça fait longtemps que j’ai essayé… »


S’asseyant sur le bord du bassin en prenant soin de vérifier auparavant à ne pas prendre place où de l’eau aurait pu avoir pris refuge, elle plongea l’épuisette sans hésitation, la langue émergeant sur le côté de sa bouche en signe de concentration. Comme elle accumulait des années de pratique, sa technique se montrait impeccable, habituellement. Ce fut donc du premier coup qu’elle arriva à attraper le poisson dans son épuisette, satisfaite comme pas une.

« Héhé, victoire! »

Malgré tout, comme elle souhaitait présenter son trophée un peu trop rapidement, elle retira le filet avec tant d’ardeur que la petite bête marine en fut éjectée, retombant tout près dans un clapotis caractéristique qui éclaboussa la jeune fille et ses deux voisins de pêche. S’empressant de s’incliner respectueusement à ceux qui subirent les contrecoups, un sourire gêné s’étala sur ses lèvres dès qu’elle se fut redressée. Les joues enflammées, elle ne put s’empêcher de rire nerveusement, se tournant vers le jeune homme pour lui tendre l’épuisette.

« Désolée, je suis maladroite quand je suis nerveuse. »


D’accord, elle venait de déclarer haut et fort sa nervosité jusque-là inavouée de sa propre personne. Ce qui provoqua un étonnement passager sur son propre visage, qu’elle rattrapa tant bien que mal à l’aide d’une expression espiègle.

« Je veux dire…c’était pour vous montrer ce qu’il ne faut pas faire, évidemment. Et si vous essayiez? »

Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMar 26 Avr - 8:16

Yahei se placa a côté de la jeune fille, l'observant en silence alors qu'un sourire vint se placer naturellement sur ses lèvres. Elle semblait se réjouir juste en regardant les poissons nager dans la piscine. Il lui en fallait bien peu... mais d'un autre côté Yahei l'enviait de réagir ainsi. Lui qui essayais depuis tant de temps de garder une part d'insouciance en lui.. sans vraiment y parvenir. Perdu entre l'enfance naïve et les méandres de sa vie d'adulte, il voyait en Aiko toutes les choses qu'il avait perdu et qu'il ne retrouverait sans doute jamais plus a moins de devenir schizophrène. Il prenait donc plaisir a regarder la jeune fille, perdant un peu la notion du temps en la contemplant... pour finalement revenir a la réalité quand il se prit une éclaboussure d'eau sur la joue. Il prit une mine surprise, visiblement il ne s'y attendait pas du tout, avant d'éclater de rire devant la tête d'Aiko, s'essuyant les quelques gouttes d'eau de son visage d'un revers de la main.

"La victoire fut de courte durée hum? Voila que tu as perdu ton trophée maintenant."

Fit-il en regardant le poisson, sauvé de l'épuisette, qui nageait de nouveau dans le bassin, bien content de pouvoir y rester un peu plus longtemps et bien décidé a ne pas revivre cette expérience une deuxième fois! Yahei en revanche fut plus attentif quand la jeune fille lui fit part du fait qu'elle était "nerveuse". Allons bon.. il était si effrayant que ca? Il était pourtant sur d'avoir fait tout bien comme il fallait, même s'il devait bien admettre qu'il avait eu quelques gestes un peu brusques et déplacés, mais rien d'impardonnables et en tout cas rien qui ne soit fait avec des arrières pensées malhonnêtes.

"Nerveuse? ... J'espère que ce n'est pas a cause de moi, ca m'ennuierais de te mettre mal a l'aise."

Fit-il en affichant un sourire doux avant qu'elle ne lui propose de... pêcher? Oo Lui? Allons bon. Pourquoi pas. Luiq ui se plaignait d'avoir perdu son innocence, il avait peut être une chance de se rappeler ce que c'était aujourd'hui. Il attrapa donc une épuisette, s'accroupit a côté du bassin et repéra un poisson qui lui plaisait bien, rapide et vif.. un vrai challenge.

"Essayons dans ce cas... Je sens que ca va pas être génial..."

Fit-il en riant doucement avant de se concentrer. Et franchement qui aurait cru que c'était si dure que ca d'attraper un putain de poisson a la con?! Il allait vite l'animal! Droite, gauche, un vrai pilote de formule un aquatique. Il aurait pu en choisir un autre, un poisson moins vif mais non! Yahei était têtu comme une bourrique et s'il avait décidé que se serait celui là, se serait celui la! Point barre! Et c'est au bout de cinq minutes de combat acharné que Yahei attrapa enfin le poisson, épuisé, dans son épuisette.

"Haha! Je t'ai eu! Tu la ramènes moins maintenant hin? C'est qui ton maitre?!"

Fit-il en regardant le poisson avant de se rendre compte que parler a un poisson.. c'était complètement con. Il jeta un oeil vers Aiko et toussa légèrement.

"Enfin je veux dire heu... voila... réussit. J'ai le droit a un petit quelque chose pour me féliciter de ma prouesse?"

Fit-il en souriant de nouveau, observant la jeune fille.
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptySam 30 Avr - 4:14

Définitivement, elle éprouvait une certaine difficulté à garder son calme à cet instant précis. Elle l’avait éclaboussé. Indirectement, certes, puisque c’était plutôt le poisson qu’elle avait laissé s’échapper qui s’était chargé du mouvement de l’eau, mais la joue du senior témoignait des gouttelettes reçues. Elle se noyait déjà de reproches mentaux, mais plus pour avoir lâché un petit rire en le voyant essuyé du dos de la main le liquide translucide dégoulinant sur ses traits.

Ce fut l’affirmation suivante qui étira ses lèvres minces d’une moue vexée. Possédant tout de même son propre lot de fierté, la remarque comme quoi son trophée s’était soustrait à sa possession lui fit renforcer sa poigne sur l’épuisette. Un discret froncement de sourcils accompagnant une expression faciale à la fois déterminée et malicieuse, elle tendait le filet vers son compagnon de façon significative, mais eut à répondre de ses paroles passées avant de pouvoir admirer la technique du jeune homme.

Aiko s’était donc réellement exclamée à voix haute de sa nervosité. Pendant un moment, elle avait pu caresser l’espoir de n’avoir que murmuré cette allégation, la rendant presque inaudible aux oreilles de son interlocuteur. Cette malheureuse lueur d’espérance s’effaçait devant son regard impuissant, apportant, entre autres désagréments, une nouvelle teinte, plus rougeoyante encore, sur ses hautes pommettes.


« Nerveuse? J’ai dit nerveuse? Oh, je voulais dire surexcitée, pardonnez-moi! Bien sûr que vous ne me rendez pas nerveuse, quelle idée. »

Le rire fébrile qui franchit la barrière de ses lèvres par la suite témoignait considérablement du mensonge peu persuasif exprimé ci-dessus. Il était vrai d’affirmer qu’une certaine agitation s’était emparée d’elle, aussi émerveillée qu’une enfant devant les nombreuses possibilités du festival, mais pas de là à pouvoir y rejeter toute la faute. À vrai dire, elle sentit instantanément sa nervosité augmenter d’un cran alors qu’elle pataugeait comme un diable pour rattraper ses paroles précédentes, s’enfonçant indubitablement. À présent, elle se balançait d’un pied à l’autre dans un effort notoire pour extérioriser la pression éprouvée, toujours aussi confuse à propos des raisons de base de ce trouble. Quel ne fût pas son soulagement lorsqu’il s’empara enfin de l’épuisette tendue.

« Que ça ne va pas être génial? Mais faut pas commencer avec un tel pessimisme! A~ller, sempai! »


Ce dernier encouragement s’accompagna d’un sourire radieux, pointant le ciel de son poing avec enthousiasme, convaincue des talents probables dont ferait preuve le jeune homme. Bien sûr, elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il prenne en chasse l’un des poissons les plus rapides, et farouches, du bassin, ce qui mènerait inéluctablement à une lutte pour la crédibilité de l’un et l’autre. Elle se contenta donc pour le moment de s’approcher légèrement pour observer avec curiosité le combat de l’homme et de la bête.

La concentration démontrée par le troisième année fut notée dès les premières secondes, alors même qu’il prenait place, par un jeune garçon – le même qui attrapait des poissons en série pour ses camarades plus tôt. Ce dernier haussa un sourcil sceptique en apercevant la difficulté rencontrée par Sadamori, allant jusqu’à tirer plusieurs petits coups sur la manche ample du yukata d’Aiko, qui baissa directement un regard interrogateur sur sa tête brune. Depuis plusieurs minutes maintenant, elle guettait chaque mouvement de son compagnon en dissimulant sa bouche sous la paume de sa main, s’empêchant, bien que difficilement, de pouffer de rire pour épargner l’orgueil du plus vieux.

Le jeune spectateur ayant attiré son attention lui fit signe d’approcher son oreille de son visage, ce qu’elle exécuta sans hésitation, un sourire amusé planant sur ses lèvres.


« Onee-san…Ton amoureux n’est pas très doué. »

Ses yeux s’écarquillèrent un moment à l’appellation erronée utilisée, rougissante sous le malentendu et elle se redressa pour le fixer d’un air ébahi avant d’éclater de rire. Malgré le fait qu’elle avait du mal à comprendre comment il avait pu sauté à la conclusion d’une telle relation entre les deux lycéens, la jeune femme finit par attribuer cette maladresse à l’âge réduit du garçon, préférant s’attarder sur la suite du commentaire. Jetant un œil en biais à Yahei, elle put confirmer d’elle-même qu’il ne semblait des plus habiles, armé de l’épuisette. Attendrie malgré la réflexion légèrement blessante envers son compagnon, Aiko répliqua par un clin d’œil appuyé d’un sourire malicieux. Si elle agissait de manière plutôt infantile quotidiennement, il n’empêche que cela lui procurait une certaine complicité avec les plus jeunes.

Alors qu’elle ne se contenta que de glousser clandestinement en compagnie du jeune garçon à l’observation de la suite de la bataille du poisson et du jeune homme, elle laissa libre cours à son rire lorsque ce dernier affirma sa maîtrise de l’animal. Elle pouvait entrevoir un côté loin du sempai classe, l’image qu’il projetait habituellement, et elle devait s’avouer que cela l’amusait inévitablement. Son humeur n’en devenait que plus exaltée, l’enrobant dans une bulle de gaieté difficile à transpercer. Si bien que lorsqu’il l’observa, trophée en main, pour demander à ce qu’on le félicite, elle n’eut pas sa réaction habituelle.

Normalement, elle se serait contentée d’éclater d’un rire nerveux tonitruant, lui tapotant le dos en lui indiquant que cette marque d’affection servirait de rémunération. Pourtant, cela lui semblait peu pour le rétribuer de lui avoir permis de s’amuser autant à ses dépens. Pour l’exploit d’avoir attraper ce poisson difficile, aussi. Elle souhaitait malgré tout jauger la réaction possible du garçon.


« Et si je dis que non? »


Malgré tout, elle inspecta le contenu de la petite bourse, agencée à sa tenue, qu’elle trimbalait depuis sa sortie même de l’établissement, rajoutant par le fait même à sa liste d’exploits de la journée de ne l’avoir égarée nulle part. Bien que ses avoirs monétaires se limitaient à la mince quantité trônant au fond du sac, ils lui avaient été nécessaires pour l’achat de son repas précédent - le même qui avait terminé sa course au sol et que, au final, on lui avait remboursé. Sa main gauche entièrement disparu sous la surface, elle palpa du bout des doigts chaque objet frôlant sa peau, à la recherche explicite d’une récompense quelconque un tant soit peu intéressante. Une moue contrariée s’afficha sur ses traits alors que rien de bien satisfaisant ne se glissait dans sa poigne; elle était pourtant assurée de posséder une sucette…On est Aiko ou on ne l’est pas.

Après une hésitation prolongée et une mine déconfite, une autre idée parvint jusqu’à son esprit, transportée par l’ambiance festive et surréaliste. Une idée appartenant à cette catégorie dans laquelle l’adolescente ne plongerait jamais volontairement en d’autres circonstances. Néanmoins, l’euphorie emprisonnait ses pensées dans de douces brumes, qui la firent approcher spontanément son visage de celui du jeune homme pour poser un bref baiser sur sa joue, se reculant pour l’observer d’une expression naïve.


« Ça vous va, comme récompense? »

’idée que le geste soit déplacé ne se pointa même pas au fond de son esprit, l’action ayant été complètement irréfléchie.
Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptySam 30 Avr - 10:19

Alors qu'en apparence Yahei ne semblait pas bien tourmenté, dans son esprit il en était tout autre. Car une simple partie de pèche a l'épuisette représentait pour lui bien plus qu'il ne pouvait avoir d'importance pour les autres. Il ne pouvait s'empêcher de se questionner, savoir si quand il serait devenu comme son père voulait qu'il soit.. est-ce qu'il trouverait encore le temps, ou l'envie, de venir dans ce genre d'endroits? Est-ce qu'il aurait encore suffisamment de liberté pour être tel qu'il est? ... Est-ce que tout simplement il resterait lui même, le genre de garçon a se prendre au jeu, a rire d'un rien sans peur du ridicule ou de son image? Trop tôt pour le dire et a la fois si proche. Comme ce poisson qu'il avait attrapé, lui aussi il nageait a toute vitesse dans une grande mare en espérant ne pas se faire attraper. Mais un jour où l'autre, le filet l'emprisonnerait et il se retrouverait éjécter de son cocon douillet pour entrer dans la jungle du monde qui l'entoure, quittant sa bulle protectrice, ses amis, ses attaches. Ca arriverait, et il se retrouverait comme ce poisson, tressautant dans l'épuisette en manquant d'air, attendant de mourir par faute d'oxygène, pour faire plaisir a quelques abrutis en manque de distractions qui déciderait pour lui s'il devrait vivre ou mourir. Voila... Yahei était un poisson rouge, ou du moins il se trouvait soudain plus de points communs avec cet animal qu'avec la plupart des êtres humains présents ici.

Il sortit de ses pensées quand il vit la jeune fille fouiller dans son sac. Qu'est ce qu'elle pouvait bien chercher avec autant de conviction? Elle lui cherchait vraiment une récompense? Il allait lui dire que ce n'était vraiment pas la peine quand il l'a vit faire une moue dépitée.. et finalement s'approcher de lui. Yahei haussa un sourcil mais ne recula pas pour autant, se demandant bien ce qu'elle avait en tête. Après avoir côtoyé un peu la demoiselle il avait comprit qu'elle n'était pas du genre a faire les choses a la légère et qu'elle respectait beaucoup les valeurs et le respect mutuel. Il ne s'attendait donc pas a ce qu'elle lui saute au cou et qu'elle l'embrasse a pleine bouche, ca aurait été trop beau! Et surtout complètement irréaliste, compte tenu de la jeune fille et de son caractère. Néanmoins, il fut ravi de voir qu'elle avait trouvé un agréable compromis quand il sentit ses lèvres chaudes se poser contre sa joue. Certes ca avait été de courte durée, et Yahei ne sentait déjà plus le contact des lèvres sur lui mais c'était suffisament innatendu pour que la surprise soit de taille. Surprise agréable d'ailleurs. Il ne manqua pas de sourire largement en la regardant, gardant un moment le silence sans pouvoir dévier son regard du sien. D'habitude il aurait profité de l'occasion pour lui rendre la pareille et aurait même monté d'un cran... visant les lèvres. Mais pour cette fois ci il se contenta d'attraper la main d'Aiko, se penchant avec grace jusqu'a frôler sa main de ses lèvres, déposant un fin baiser telle une caresse avant de se redresser et le liberer la main.

"Je n'aurais pas pu espérer mieux..."

Dit-il en souriant avant de se rendre compte que le pauvre poisson agonisait dans son épuisette, toujours hors de l'eau. Il s'empressa donc de le remettre dans l'eau, déposa l'épuisette également. Il le regarda nager de nouveau... avec moins de vivacité cela dit, plus lent, prenant le temps de savourer sa liberté retrouvée. Il reporta son regard sur Aiko et sans vraiment se rendre compte de son geste, sa main se levant d'elle même par reflexe, il vint lui effleurer la joue du bout de son pouce, écartant par la même occasion une mèche blonde rebelle.

"J'ai bien envie d'une glace... pas toi? En attendant de retrouver tes amies, ca nous occupera. Tu sais où elles peuvent être d'ailleurs?"
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyDim 1 Mai - 4:31

Souffle coupé et sang affluant vers les joues, se bousculant pour le monopole de la colorisation prononcée qui les enflammait. Le vertige ne tarda que trop peu à la secouer, résultat potentiellement causé par l’arrêt brusque de la respiration, et donc du fonctionnement réduit des signes vitaux, alimentés de poumons vidés de leur oxygène et d’un cœur palpitant au point d’en faire pulser ses tympans. Ce dernier semblait absorbé dans une course endiablée pour s’extirper de gré ou de force de la poitrine de l’adolescente, témoignant d’une férocité assourdissante par ses battements frénétiques. Elle était convaincue qu’un passage aux urgences médicales de l’hôpital le plus rapprochée lui aurait confirmé une défaillance au niveau de son système nerveux. On ne pouvait être ainsi troublée par un simple effleurement des lèvres sur sa main, cela demeurait de l’ordre de l’impossible ou de l’excessif. Et pourtant.

À bien y penser, le geste de galanterie posé en remerciement pour la récompense attribuée plus tôt de la jeune femme au jeune homme restait en soi supportable. Bien sûr, la teinte rougeoyante de ses pommettes ne s’en était que renforcée, mais un sourire éclatant avait pris d’assaut ses traits d’un naturel expressif, accueillant le baisemain d’un simple gloussement de rire timide. Évidemment, elle ne manqua pas de noter l’élégance avec laquelle son interlocuteur s’était incliné, admirant par la même occasion ouvertement le mouvement fluide de sa chevelure sombre dans son dos. Ce fut probablement suite à cette action qu’elle distingua consciemment, et cela pour la première fois depuis l’incident qui les avait menés à engager une discussion, le charme dégagé par son vis-à-vis. Illumination qu’elle aurait plausiblement préféré éviter, mais qui se produit tout de même pour son plus grand malheur.

Ainsi, ce ne fut pas la première position imposée par son compagnon qui l’embarrassa, mais celle qui suivit. Sourire éclairant son visage doux, elle guettait le sauvetage in extremis du poisson avec amusement, contemplant la nouvelle grâce dont faisait preuve l’animal parmi ses compagnons du bassin, évoluant certes plus sereinement. Le regard d’Aiko se perdait toujours dans le reflet de l’eau quand elle sentit une sensation de caresse légère sur sa joue, provoquant automatiquement la recherche de la source. Pour finalement fixer les yeux dans ceux de son compagnon de fortune et l’affecter de tous les symptômes mentionnés dans le premier paragraphe.

La seule explication possible résidait en le rêve. De toute la splendeur de sa maladresse, elle avait du glisser sur un objet quelconque et se cogner la tête suffisamment violemment au sol pour sombrer dans l’inconscience, désormais plongée dans de choquants songes. Après tout, n’était-il pas impossible que le frisson qui la parcourut de l’échine jusqu’à la pointe des pieds fut causé par le pouce de l’aîné ayant effleuré sa joue? Ce n’était que vulgaire fantaisie loufoque créée de toute pièce par son imagination débridée, non? Et le souvenir persistant des lèvres du jeune homme embrassant délicatement le revers de sa main, lui? Pourquoi la portait-il à baisser les yeux vers celles-ci en les observant avec insistance? Elle se demanda même pendant un instant ce qui resterait gravé en sa mémoire – et en son expression faciale décontenancée – une interrogation tout à faite hors contexte et ridicule. Quel goût pouvaient-elles bien avoir, ces lèvres à la portée des siennes? Toutefois, Aiko restait fidèle à elle-même et ne considéra même pas l’option de pousser plus loin ses réflexions, encore moins de tenter l’expérience.

S’il lui parut que le choc de l’émotion l’avait plongée dans une léthargie prolongée, la somme de tout ce bouleversement émotif et ces questions existentielles n’était apparue que sous la forme de plus ou moins une minute de silence, ainsi que d’un air ébahi placardé sur son visage. Dans le moment, elle paraissait simplement comme complètement idiote, les yeux agrandis par la surprise et figée de stupeur, avant de réaliser qu’elle n’était pas du tout inconsciente et que, pour une seconde fois, le jeune homme avait franchi l’une des barrières de coutumes nippones. Elle recula donc machinalement d’un pas, évitant le plus possible de croiser son regard en dissimulant sa gêne sous un sourire nerveux.


« Une glace. Oui. Parfait. Merveilleux. »

La voix semblait robotique, comme forcée, mais elle réussit à se convaincre elle-même que personne n’en prendrait conscience. Ce qui était assurément la pensée la plus naïve qui lui fut attribué dans la soirée; il était impossible de ne pas remarquer une certaine raideur dans ses mouvements... bien que celle-ci ne subsista pas bien longtemps. Chassez le naturel, il revient au galop. Son tempérament de tête-en-l’air compensa donc bien rapidement pour les événements précédents alors que l’information d’une glace parvenait enfin à son cerveau, l’image de l’aliment s’imprégnant dans ses pensées et la revigorant d’un nouvel enthousiasme. Comme si absolument rien ne l’avait affecté plus tôt et que l’idée d’une glace au chocolat remplissait tout le vide qu’avait laissé le malaise chez elle.

Le jaugeant donc du regard tout en lui adressant un visage rayonnant, elle se reprit pour la réponse à sa question, bien qu’elle n’y eut pas réfléchi bien longtemps, peu hésitante sur la question puisqu’elle connaissait assez bien ses camarades de classe.


« C’est possible qu’elles soient justement allé s’acheter une glace », s’enquit-elle avant de prendre une pause pour consulter l’heure sur son portable, « mais à cette heure elles doivent probablement commencer à s’inquiéter et m’attendre au point de rendez-vous entendu. »

Le lieu en question avait été déterminé justement dans le cas où l’une d’entre elle s’égarerait, avec la mention que ce serait l’endroit où elles admireraient ensemble les feux d’artifice de la soirée. Moment qui se rapprochait de plus en plus alors que les minutes passaient et qu’Aiko profitait paisiblement de la présence de son sempai au lieu de mener des recherches plus actives pour retrouver ses amies. Sur le coup, elle éprouva une certaine culpabilité qui la fit agir impulsivement comme cela lui arrivait souvent. Elle se plaça derrière son compagnon pour exercer de petites poussées sur son dos à grands renforts d’exclamations enthousiastes l’encourageant à se diriger avec elle vers le stand vendant des glaces. La vice-présidente pensait agir ainsi dans le but d’y trouver ses compagnes, mais au fond d’elle résidait le mince espoir de pouvoir partager encore un moment en compagnie du jeune homme.

« Vous préférez quelle sorte, Sadamori-sempai? »

Ils avaient atteint le stand sain et sauf et la jeune femme n’avait même pas disparu sans lui dans la foule, ce qui relevait d’un certain miracle dont elle était fière. Pour encourager son sourire radieux, il n’y avait aucune trace de ses amies aux alentours, ce qu’elle tenta d’exprimer avec une pointe de déception qui sonnait faux même à ses propres oreilles, ce qui était peu dire.

« Dommage, elles doivent être déjà au point de rendez-vous, alors… »


Résolue à ce qu’on ne débourse plus de monnaie pour elle, elle s’empressa de faire sa commande au glacier avant même que Yahei ait pu ouvrir la bouche, s’égayant devant la glace au chocolat que le vendeur lui tendit et s’y attaquant doucement, évitant de s’en barbouiller le plus possible. Ce qu’elle ne put s’empêcher de faire malgré tout, laissant une toute petite trace chocolatée sur son menton qu’elle parvint à remarquer suffisamment rapidement pour l’essuyer avec gêne. Ce fut à ce moment que l’expression de son visage changea entièrement, pointant du doigt des jeunes filles bien plus loin.

« C’est elles! »


Le crépitement d’un feu d’artifice, une lueur colorée. C’était une erreur? Ils les avaient commencés trop tôt, certainement! Peut-être celui-là leur avait-il simplement échappé? Néanmoins, ce fut nécessaire pour faire paniquer la blonde qui tendit une main en direction du groupe d’amies qu’elle apercevait au loin…et qui disparut à travers la foule une seconde fois, la portant à laisser retomber son bras lentement, une mine déconfite.
Revenir en haut Aller en bas
Yahei Sadamori
Élève de la 3-A

Yahei Sadamori


Personnage
Âge : 18 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyLun 2 Mai - 16:13

Il ne pensait pas qu'un simple baiser pouvait mettre une jeune fille dans un état pareil. Heureusement qu'il ne savait rien du tumulte de sensation et de sentiments qui envahissaient la demoiselle sinon il aurait été ravi de recommencer l'expérience, ne serait-ce que pour la voir rougir de nouveau comme elle avait l'habitude depuis leur rencontre. Sans être sadique c'est vrai que c'était un véritable plaisir pour Yahei de la voir rougir sans cesse, ca lui donnait l'impression qu'elle était vulnérable, a sa merci... même s'il se doutait bien que ce n'était qu'une simple impression rien de plus. Il s'autorisa un léger sourire, oubliant quelques instant la foule qu'il pouvait bien y avoir autour d'eux alors que la jeune fille venait de reculer d'un pas, quittant le contact de la main de Yahei sur sa joue. Il abaissa sa main, lentement, avant de serrer un peu le poings. Il avait agit sur un coup de tête mais il gardait toujours la sensation de la peau si douce et chaude de Aiko.. et il aurait voulu la garder plus longtemps.

Iln'eut pas le temps de dire quoi que se soit d'autre qu'elle était déjà partit en direction du stand. Il s'élanca donc a sa suite pour ne pas risquer de la perdre dans la foule une fois de plus, ca serait bien ennuyant de devoir la retrouver a cette heure là, alors que la foule semblait plus dense et plus bruyante. Sans doute a cause de l'heure du début du feu d'artifice qui approchait a grand pas. Yahei n'y avait pas vraiment fait attention jusque là, car il pensait partir avant que le feu d'artifice ne commence. Ce sont des choses que l'on regarde en couple ou avec des amis, quand on a des gens autour de soi pour partager ce moment... mais quand on est seul cela fait juste naitre un profond sentiment de solitude et de mélancolie. Néanmoins il ne songeait même pas a abandonner la jeune fille dans la foule sous prétexte qu'il ne voulait pas assisté aux spectacle d'illumination... il resterait donc avec le temps qu'elle retrouve ses amies.

Il apprit d'ailleurs que ses amies en question seraient surement au stand de glace d'ailleurs. Étrangement quelque chose se serra dans la poitrine de Yahei mais il ne s'en formalisa pas d'avantage. Ca lui passerait sans doute. Intérieurement il espérait que les amies d'Aiko ne soient pas là, car il avait envie de rester encore un peu avec elle... mais il se garda bien de l'avouer, d'ailleurs il était loin de penser que Aiko pouvait ressentir la même chose. A ses yeux, la jeune fille avait seulement envie de retrouver ses amies au plus vite pour se débarrasser de ce sempai gênant qu'il était. Il revint a la réalité alors qu'il était devant le stand de glace et Aiko l'avait prit de vitesse. La voila qui commandait sa glace et qui avait déjà sortit son argent. Yahei grogna un peu, s'en voulant de ne pas avoir suffisamment bien réagit, comme le digne gentleman qu'il se targue d'être.

"Hum.. pistache, ca sera parfait."

Fit-il en commandant a son tour, payant ce qu'il devait avant d'y gouter joyeusement. Il ne pouvait s'empecher de regarder la jeune fille et il réussit a se retenir d'éclater de rire en voyant Aiko se barbouiller de chocolat. Et puis... un frisson lui traversa le dos quand Aiko reconnue ses amies. Yahei garda le silence et la vit partir, sans chercher a la retenir, qu'est ce qu'il pouvait bien faire de toutes façon? La garder avec lui, obliger a abandonner ses amies pour la soirée? Non ce serait parfaitement égoiste... et pourquoi ne le serait-il pas? Il serra le poing et fila a la poursuite d'Aiko. Un feu d'artifice éclata mais il ne s'en formalisa pas... sans doute le premier d'une longue série. Il réussit a rattraper la jeune fille par le poignet et la tira contre lui, passant une main sur sa taille. Un autre éclair coloré déchira le ciel dans un grondement bref... puis un autre. Les couleurs se succédaient...Rouge... vert, bleu.. et la seule chose que Yahei regardait c'était le visage d'Aiko a la mine surprise qui le fixait elle aussi.

Il serra les dents, tenant toujours sa glace d'une main, l'autre posée sur la hanche féminine de sa compagne de la soirée. Un moment de silence s'installa alors que Yahei se pencha doucement au dessus d'elle avant de s'arrêter, se reculant pour ne pas être tenté d'aller plus loin.

"Reste avec moi..."

Dit-il simplement... suffisament fort pour qu'elle entende malgré le bruit du feu d'artifice.
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Takahashi
Élève de la 2-A

Aiko Takahashi


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 203

A savoir
:

[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) EmptyMar 28 Juin - 2:41

[HRP : Alors dans un élan d’inspiration, voici la réponse…eum…tardive *toussote*]

Les feux d’artifice explosaient de million d’étincelles colorées.

Violet; les motifs du yukata de l’une de ses camarades qui s’effaçait parmi la foule, engouffrée dans les mouvements enthousiastes des gens réunis, s’éloignant à chaque pas élégant, restreint par la tenue. Aiko tendait le bras vers cette vision éphémère comme s’il lui était possible d’agripper le col de son amie de la simple volonté de ses doigts, et ce à une distance de plus de cinq mètres. La vice-présidente opta pour la pourchasse de ses compagnes sans une seconde pensée à l’intention du jeune homme qu’elle abandonnait derrière ; pourtant, sa poitrine se contractait à la seule idée de quitter sa compagnie, à la fois instable et indubitablement intéressante. Le crépitement des lueurs sur la voûte céleste, accompagnant les astres tout en camouflant leur éclat sous des volutes de fumée, s’imposait à ses oreilles, dissimulant tout autre intervention sonore.

Bleu; la teinte des yeux écarquillés de stupéfaction de la jeune femme, fixés sur son compagnon comme on dévisagerait un revenant. Bien qu’elle est omise d’accorder une attention particulière à son aîné avant de filer comme le vent, lui ne s’était pas montré des plus coopératifs quant au fait de la voir se retirer sans un au revoir quelconque. Du moins, c’est ce que n’importe quel observateur extérieur en aurait conclu alors qu’elle sentait une pression sur son poignet la tirer vers l’arrière, la forçant à se retourner et lui imposant une proximité tout à fait nouvelle avec le jeune homme. Sa main chaude sur sa hanche, son odeur, ses yeux…Dans laquelle elle ne manqua pas de plonger ses iris turquoise, arborant l’expression la plus étonnée qu’on puisse afficher sans feindre. Elle pouvait même distinguer les changements de couleur reflétés dans les yeux sombres de son compagnon de fortune. L’idée ne lui aurait pas parvenue de se soustraire à cette étreinte. D’ailleurs, aucune idée ne semblait plus lui parvenir, ses pensées se fondant dans un tourbillon incohérent d’interrogations.

Rouge; la pigmentation, omniprésente sur ses pommettes depuis le début de cette rencontre fortuite, qui s’accentuait au fur et à mesure que les battements de son cœur accéléraient et s’intensifiaient. Heureusement pour sa sensibilité délicate que la plupart des curieux se retrouvaient obnubilés par le spectacle des lumières multicolores scintillant passionnément au-dessus des têtes, car en tant normal les piétons auraient noté la situation avec amusement, tâtant l’épaule d’un camarade pour attirer son attention et, par la même occasion, lui désigner la scène des deux adolescents. Ce qui, on ne pouvait le nier, n’aurait pu qu’augmenter le sang affluant abondamment jusqu’au visage de notre protagoniste, sans toutefois lui offrir l’alternative de la fuite puisque la position partagée avec son aîné demeurerait de la même nature embarrassante.

Vert; la nuance plutôt blafarde qu’arborait la glace commandée précédemment par Yahei, et qui semblait s’attrister de l’abandon dont elle était victime, se manifestant d’une goutte de saveur roulant le long du cône, puis sur la main du troisième année, ne cessant sa course que lorsqu’elle entra en contact avec la chaussée. Si le regard de la Takahashi s’attarda sur la courte existence de cette goutte pendant un moment, il se posa à nouveau sur son interlocuteur lorsqu’elle put sentir le souffle tiède de celui-ci balayer quelques mèches de son front alors qu’il s’inclinait en sa direction, provoquant un effet domino chez la jeune femme. D’abord, elle cessa l’acheminement d’air jusqu’à ses poumons, puis ses yeux se plissèrent puisque, simultanément, ses sourcils se fronçaient dans une expression d’appréhension tangible. Un peu comme le réflexe naturel de protection qui nous oblige à porter les mains devant son visage pour se défendre d’une attaque ciblée. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’un danger potentiel, mais d’un jeune homme tout à fait charmant qui venait de reculer de toute façon. Pour s’exprimer.


« Euh… », Fut l’unique réponse qui lui parvint, malgré des efforts non négligeables pour remettre son cerveau en marche.

Pour commencer, la vice-présidente crue qu’elle avait été affectée d’une surdité momentanée, probablement apportée par le vacarme des feux d’artifice, à laquelle s’était additionnée une hallucination auditive peu courante. Comme la crédibilité d’un argument de la sorte pour expliquer les paroles prononcées par son vis-à-vis restait assez modérée, elle jugea rapidement qu’une justification plus plausible se dissimulait à travers les lignes. Cependant, interpréter une phrase composée de trois simples mots revenait à se casser la tête pour un rien. Bien à vrai dire, cela représentait dans toute sa splendeur l’une des caractéristiques bien ancrées d’Aiko, mais peut-être pas à ce niveau ridicule d’exagération.

« Rester…avec vous? »


Bien sûr, elle aurait aisément pu outrepasser la répétition des faits, mais il lui fallait ouvrir la bouche avant de retomber dans ses fantaisies illusoires. Pour l’instant, elle se devait surtout d’éviter de fixer le jeune homme devant elle avec trop d’intérêt, même si elle appréciait sans nul doute le contact de celui-ci, tout comme le mélange du parfum de la pistache et celui naturellement dégagé par le sempai. Reprenant le contrôle de ses sens sans se départir d’un sourire franc, elle reprit la parole pour fournir une réponse un peu plus constructive.

« Mais… je vais vous gêner si je reste en votre compagnie! Avec moi, vous n’êtes pas aussi libre de vos actions, et vous vous retrouvez à me sauver de la galère, en prime. »

Sans prendre conscience du trouble qu’elle dégageait, ses yeux se baissèrent pour se poser sur la pointe de ses chaussures alors que les raisons de se retirer fusaient dans son esprit à une vitesse effarante. Elle n’avait pas la moindre envie de quitter cette compagnie, et pourtant elle découvrait pour elle-même qu’elle n’apportait peut-être, de par sa présence, que de nombreux désavantages à son compagnon, ce qui lui déplut dès l’instant où l’idée traversa ses pensées sournoisement, s’immisçant comme une tare. Tournant la tête pour apercevoir par-dessus son épaule, elle se rendit compte que ses amies étaient depuis longtemps disparues à travers les fêtards, et seraient d’autant plus difficiles à retrouver si elle décidait de s’élancer à leur poursuite seule. Enfin, la deuxième affirmation ne se manifesta que plus tard puisque sa seule observation dans l’instant se résuma à leur disparition au loin. Elle finit tout de même par reporter son attention sur le jeune homme, de qui elle se recula subitement.

« Pardon! Eum… Nous étions près l’un de l’autre…Je ne sais pas trop pourquoi...euh…désolée! »


Reprenant dans la même lancée, elle prit un air de réflexion avant de lancer.

« Ah! J’ai compris! Vous voulez que je reste parce que vous vous sentez seul? Je savais que c’était nul se promener tout seul en plein festival! En fait, ce serait probablement plus raisonnable de courir dès maintenant pour poursuivre mes amies, et rentrer tout bonnement au pensionnat. Même si une telle action ferait qu’on ne se reverrait peut-être plus jamais… Mais quelqu’un comme vous doit être populaire de toute façon, alors une de plus ou de moins! C’est vrai que vous êtes seul pour le moment, par contre… »


Comme quoi, il ne faut pas réveiller l’Aiko qui dort. Non, elle ne devient pas violente ou agressive. Seulement, elle se laisse aller à penser à voix haute dans un monologue intarissable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty
MessageSujet: Re: [Festival] Avec le temps....(Aiko)   [Festival] Avec le temps....(Aiko) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

[Festival] Avec le temps....(Aiko)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Temps & temps + refonte d'en tête
» [Festival] Quand le Festival se conjugue à deux (Maiko)
» [Festival] Sur le chemin du Festival [Libre]
» Aiko Takahashi
» Le quatrième pouvoir [Pv Aiko]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ginkgo Gakuen :: Hors de l'enceinte de l'école :: Hachioji-
Sauter vers: