Noah était arrivé à au pensionnat depuis une heure ou deux. Il avait déposé ses bagages dans la chambre que l'on lui avait donné, mais pour l'instant il n'avait pas de cour et ne sachant pas vraiment quoi faire il avait décidé d'aller se promener pour voir à quoi ressemblait l'école. Il était revenue par hasard dans le hall d'entrée.

-Mais sa j'ai déjà vu!

Dit-il pour lui-même. Toutefois dans un hall d'entrée la plupart du temps un plan de l'établissement. C'était mieux pour lui qu'il en trouve un, car il n'avait pas vraiment le sens de l'orientation. Donc le jeune blondinet tourna sur lui même pour voir s'il n'y avait pas quelque chose qui pouvait ressembler à un plan. La plupart du temps se genre de plan était à la hauteur des yeux, mais il ne vit rien. Il se m'y donc à regarder avec plus d'attention pour trouver un quel qu'on que dépliant avec un plan.

-Il doit bien avoir quelque chose... du moins je l'espère.

Noah poussa un soupire de découragement. Il allait abandonner ses recherches pour retourner dans sa chambre, le seul endroit qu'il connaissait dans cette école quand une jeune femme lui rentra dedans. Il se rendit alors conte qu'il avait vraiment l'air idiot comme ça. Noah ne remarqua même pas que la jeune femme avait les joues rouges en s'excusant.

- Se n'est rien, en fait c'est moi qui...

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, car il venait de remarquer que le jeune femme se dirigeait vers la sorti. Elle ne semblait pas vouloir lui parler. Mais au moment où il allait se tourner pour prendre la sortie opposé il vit du coin de l'oeil que la fille c'était arrêté et lui souriait. Il s'arrêta dans son mouvement et lui rendit son sourire.

- Bonjour mademoiselle!

Dit-il en roulant légèrement son ''r''. Il n'aimait pas faire ça, car il trouvait que ça fessait l'immigrant qui veut se rendre intéressant, mais il n'y pouvait rien.

- Je m'appelle Noah... et vous vous êtes?

(C'est une très bonne idée!)

De la façon dont replaça une mèche de ses cheveux et de la façon dont elle dit son nom, Noah supposa que la jeune femme était timide. En fait Noah était lui-même quelqu’un d’assez réservé et donc ses amis étaient toujours des personnes sociales puisque c’est elles qui venait vers lui. De plus en Russie il habitait dans un petit village où tout le monde se connaissait. Alors voir quelqu’un qui semblait gêné de lui parlait il trouvait ça à la fois un peu bizarre, mais surtout très mignon.

-Enchanté Ruika !

Lui dit-il tout en avançant lentement vers elle. Mais lorsqu’elle se mit à parlait russe Noah s’arrête et il ne put empêchait de foncer les sourcils. Il était étonné… après tout au Japon se n’était pas tout le monde qui parlait russe et il était tombé sur une de c’est personne. Puis il éclata de rire, pas d’un rire moqueur, mais bien d’un rire franc et il faut bien se l’avouer un peu grave et fort.

-Tu parles très bien russe… et tu as un bel accent !

Il marqua une pose pour lui sourire. Pourquoi… et bien tout simplement parce qu’il en avait envie.

-Mais dit moi… ça parait temps que ça… que je suis nouveau et Russe ?

Il aurait pu lui parler en russe, mais il ne savait pas de qu’elle niveau elle était. Pouvait-elle couramment parler russe ou savez-t-elle seulement quelque phrase ? Il faudrait bien qu’il pense à lui demander.

À ce qu’il pouvait voir Ruika savait parler couramment russe, car ce n’était pas le genre de phrase qu’un débutant apprenait simplement pour le plaisir et depuis elle venait de dire que sa mère était russe. Toutefois Noah avait bien remarqué qu’elle n’avait pas dit que ses parents étaient russes. Son père devait être d’origine oriental. Après tout, il était normal que les russes est un tient, pour causse les longs hivers, mais il était plus rare qu’ils est les cheveux si foncés. De plus plusieurs traits de son visage étaient semblables aux orientaux.

- C’est sûr que si ta mère est russe tu dois bien connaître l’accent!.... Ah … je n’était pas vraiment perdu… je cherchait plutôt un plan du bâtiment pour justement ne pas me perdre. Ça serait mon genre le petit nouveau qui n’a pas prit le temps de regardait autour de lui pour se souvenir par quel couloir il est passer!

Noah ne pu s’empêchait de sourire en pensant à ce qu’il aurait eu l’air s’il s’était perdu dans l’école. Puis il se demanda s’il n’avait pas parlé trop vite, lui il était d’habitué de parler russe, mais peut-être pas elle. Bon il y avait longtemps qu’il n’avait pas parlé ainsi, car sa mère incitait pour qu’il parle la langue du pays depuis qu’il était ici. Noah avait cru qu’il ne parlerait plus russe pendant un bon moment en venant ici, mais il c’était trompé. Il se sentait bien mieux lors qu’il parlait russe, il était plus sur de ses phrases, il pouvait parlait sans pensait à chaque mots et réfléchir à la prononciation de chaque lettres, il n’avait pas l’impression d’avoir un accent, en fait… il était lui. Tout en pensant il avait avancé, il ne s’en n’était même pas rendit conte. Maintenant il était devant elle, il remarqua alors qu’elle avait toutes les joues rouges. Était-elle si gênait que ça? Ah, elle avait peut-être froid!

- As-tu froid?

(:D je crois que j'était un peu en feu ce jour là lol!)

Leurs regards c'était croisé, mais Ruika avait vite détournée les yeux. Noah avait l'habitude, car il regardait tout dans les yeux quand il parlait à quelqu'un. Selon lui on pouvait tout savoir d'une personne simplement par le regard, même les meilleurs arrivaient difficilement à cacher la véritable émotion qui ce cache au fond de leurs coeurs et que l'on peut retrouver dans leurs yeux. Mais certains de ses amis détestaient ça et il avait même eu le droit à quelque reproche une ou deux fois parce que qu’il faisait toujours ça. Alors que Ruika détourne le regard ne l’étonnait pas du tout, il trouvait seulement dommage de ne pas avoir eu le temps de vraiment regardait ses yeux et son regard.

-Me dessiner un plan… pourquoi pas, ça serait une bonne idée… en plus je serait le seul à en avoir un comme ça… À moins que tu fasses une contrebande de plan avec les nouveaux et que c’est seulement au moment de me donner le plan que tu vas me dire qu’il est payant… !?!

Il dit ça en adressant un petit sourire en coin à Ruika. Bien sûr il avait dit ça en plaisantant… sauf peut-être pour le plan, c’est que ça lui serait vraiment utile. Puis il vit le sourire de celle-ci s’effacer… elle devait c’être perdu dans ses penser, mais elle retrouva très vite son sourire en lui disant qu’elle aimait le froid. Noah sourit.

-Voilà une vrai petite Russe !

Dit-il en levant les bras dans les airs. Bon il en mettait un peu trop, mais ça l’amusait tellement.

(Et bien, continue alors ! ^^)

* Ruika pouvait être considérée comme folle. Mais pas le bon sens du mot « folle ». Pas ce genre que folle qui rit tout le temps, n’éprouve aucune honte, et assume totalement ses actes, aussi puérils peuvent-ils être. Non, elle était plutôt le genre de folle qui ne voyait pas le monde réel. Elle ne voyait que le sien, et qu’est-ce qu’il était beau. C’était un petit trésor, qu’elle gardait pour elle seule. Mais qui la rendait folle, sans qu’elle s’en rende compte. Sans le savoir, elle perdait peu à peu la notion de réalité, et il était fort probable que ça finisse mal. De toute façon, son cocon était tellement plus beau que cette réalité bancale, qu’elle préférait s’accrocher à ces rêves.

Noah semblait apprécier converser avec elle, et la jeune fille trouvait cela étrange. Etait-ce seulement parce qu’elle était russe ? Ou peut-être était-il un de ces garçons qui n’aimaient que faire souffrir. Elle en connaissait, et beaucoup trop. Mais il n’en avait pas l’air. L’euphorie du froid était retombée, et sa paranoïa, accompagnée de son caractère incompréhensible, de retour. Elle garda son éternel sourire, celui qu’elle avait souvent, celui qui paraissait sincère, pétillant, mais qui dans sa réalité bien à elle, était plein de douleur. Elle laissa alors sa main glisser dans la poche de son manteau, comme elle le faisait très souvent, pour caresser la fidèle inscription en similicuir qui disait « Carnet de notes ». C’était le petit carnet, qu’elle emportait partout avec elle, dans lequel elle écrivait tout ce qui lui passait par la tête. Des fois elle dessinait. C’était toujours un appel étrange. Si elle avait pu laisser courir sa plume sur le papier, à cet instant même, elle aurait voulu inscrire une seule phrase. « Ces poèmes bizarres, et tout difformes, je voudrais pouvoir les broder autour de toi, et sourire, à nouveau, de ta brillante lumière. ». Rares étaient ceux qui auraient compris à qui s’adressait cette phrase. *

_ Et bien, si tu veux. Je n’ai pas de papier sur moi, mais si tu veux bien m’accompagner au dortoir, je pourrais dessiner là-bas. Ou même, si tu veux, il reste des places dans ma chambre, pour dormir. Je ne sais pas si tu dors déjà quelque part …

* Et elle ne pu s’empêcher de rougir à nouveau. Elle venait de proposer, à un garçon, un inconnu, de partager sa chambre. Elle ne se comprenait pas, mais n’avait pas vraiment envie d’essayer de toute façon. Peut-être qu’elle se sentait proche de lui, du fait qu’il parlait russe. Qui sait.

Puis Noah se mit à lever les bras, et à éclater de rire. Ruika imagina tout d’abord qu’il allait la prendre dans ses bras, mais elle se sentit bien bête de penser à ça. Ça aurait été une attitude très étrange, et qui l’aurait gênée, de toute façon. Elle rit à son tour, pour la première fois depuis son arrivée à l’école, d’un rire clair, attendrissant. Ce petit rire particulier qui brisait souvent le cœur des gens, tellement il était rare, et beau. *

À ce que venait de lui dire Ruika les dortoirs étaient mixtes. C’est le premier pensionnat que Noah voyait qu’y avaient des dortoirs mixtes. En fait par Internet il avait été voir pas mal de site d’école avant de se décidé à celui-ci et aucun n’avait de dortoirs mixtes. Mais en n’y pensant bien Noah se souvient que sur le site de Shokuboo Inochi il n’avait rien vu sur les dortoirs, mais bon tout cela n’avait pas vraiment n’importance. Noah tapa rapidement les poches de jean, mais celles si était vide ou presque. Il n’y avait qu’au seul chose qu’il avait toujours sur lui, mais il n’avait ni feuille, ni crayons.

- Ouais parce que moi non plus je ne ai pas de feuille et en plus tu vas être bien mieux sur une table pour dessiner. Euh… pour tout comme te dire il n’y avait personne direction je suis monté et lorsque j’ai trouvé une chambre vide j’ai mit mes choses et je suis redescendu. J’espérais juste ne pas être tombé dans le dortoir des filles, mais je crois que je ne ai plus de soucis à me faire avec ça. Ah…c’est sur sa me faire plaisir de m’installé dans la même chambre que toi, mais surtout ne te sens pas forcé de me le proposer tu sais!

Noah avait toujours était comme ça. Quand lui offrait quelque chose il devait toujours s’assurer que ça ne dérangeait vraiment pas la personne sinon ça le rendait un peu mal à l’aise. Lorsque Ruika se mit à rire, Noah lui fit un grand sourire.

- Super j’ai réussit à te faire rire!

Il était bien content d’avoir réussi, car il avait une petite impression que Ruika n’était pas vraiment le genre de personne à ce laisser aller, alors c’était une bonne chose qu’elle rit. Pour Noah rien ne valait mieux que le rire pour aller mieux.

Noah se sentait tellement plus allése alors qu’il parlait russe, qu’il ne s’était même pas rendu compte qu’il parlait bien plus que Ruika, peut-être même un peu trop. Il était loin d’être le genre de personne qui s’écoute parlait, mais il se sentait bien avec Ruika et à parlait dans la langue qu’il avait toujours parlait. Il n’était pas du tout dans l’ambiance d’une première rencontre, là il l’on faisait attention à tout se que l’on disait pour faire bonne impression. Non, il parlait à la jeune femme comme s’il parlait à une grande amie, c'est-à-dire qu’il disait tout ce qu’il lui traversait la tête, et comme Noah pensait à beaucoup de choses en même temps, il disait aussi beaucoup de choses.

Le jeune russe avait eu le temps de bien regarder les yeux de Ruika. Son regard à la fois timide, mais aussi brillant… brillant d’intelligence. La jeune étudiante disait les choses simplement, elle parlait peut, mais Noah était convaincu qu’il se passait plein de chose dans sa tête. Ce qu’il aurait aimait pouvoir lire dans ses pensées. En fait Noah a toujours voulu pouvoir lire dans les pensées des autres. Même si ses amis lui disaient qu’il n’était pas toujours sain de tout savoir, Noah trouvais ça important d’être franc. Si quelqu’un le trouvait énervant il préféré le savoir plutôt que la personne ne parle dans son dos. Ça ne le dérangeait pas, après tout, tout le monde ne peut pas aimait tout le monde, et il est normal que même chez nos amis certaines choses nous déplaisent… personne n’est parfait.

- D’accord.

Le jeune homme fit un pas dans sa direction pour la suivre, lorsque celle-ci s’excusa. Il fonça les sourcils… avait-il bien comprit. Il était sur d’avoir entendu pardon. Il repassa dans sa tête tout ce qu’ils avaient dit, mais le pardon n’avait vraiment aucun sens. C’est le genre de pardon que l’on dit lorsque l’on marche sur le pied de quelqu’un ou lorsque que l’on rente dans quelqu’un, mais rien de ça ne s’était produit. Lorsque Ruika ouvrit la porte Noah lui attrapa doucement le bras.

- Pourquoi toi tu dis pardon?

Cette fois il n’avait pas parlait russe, mais il ne s’en n’était pas rendu compte. Il cherchait à comprendre, mais il ne trouvait pas de réponse.

(J'aime ton nouvelle avatar Ruika!)

Lorsqu’il a pris le bras Ruika il se rendit conte à quel point il était fin, Noah pensa même que s’il serrait un peu trop fort son bras allait se briser sous ses doigts. Il avait déjà vu des filles minces, mais Ruika avait l’air si fragile. Était-elle fait comme ça ou ne mangeait-elle pas assez? Il avait vraiment envie de lui demandait, car il avait déjà eu une amie anorexique et ça pouvait vraiment être dangereux. Mais il faut qu’il ne la connaissait pas depuis peu et ce n’est pas vraiment le genre de chose que l’on demande à quelqu’un que ne connaît que depuis peu. C’était à contre cœur qu’il n’avait rien dit, car même s’il savait qu’il ne pouvait pas protégé tout ceux qui l’entour, il faisait quand même tout ce qu’il pouvait pour le faire. Et il était encore pire avec sa mère. Après tout elle avait 33 ans et au lieu d’avoir un enfant de bas âge comme les autres femmes de son âge elle avait un adolescent qui mangeait comme trois. Même si ce n’était pas de sa faute il se sentait un peu coupable et donc il jouait l’homme de la maison… mais un peu plus protecteur que la normal.

- Voyons Ruika. Je suis le petit nouveau fatiguant et toi tu es l’âme généreuse qui me guide. C’est plutôt moi qui devrait s’excuser… tu allait sûrement faire quelque chose, mais tu est si gentille que tu as décidait de m’aider!

Noah lui sourit, mais une idée venait de lui traverser la tête et son simple petit sourire devient un sourire en coin un peu malicieux. Il se mit à genoux devant Ruika, puis il se mit à monter et descendre les bras comme lorsque certains personnes vénèrent des dieux.

- Au merci à toi grande déesse Ruika de guidait une pauvre âme t’elle que moi dans cette si grand école! Au gloire à la déesse Ruika!!

Lorsqu’il eu fini ses singeries il regarda Ruika et lui fit un clin d’œil. Bien sûr il se retenait pour ne pas rire. Ce qu’il pouvait avoir l’air idiot, mais ça ne le dérangeait pas du tout.

[Merci beaucoup *-*]

* Le jeune homme ne lui lâchait pas le bras, mais il desserra un peu son étreinte, comme s’il tenait une chose trop fragile. Comme s’il tenait une coquille vide. Pourtant, elle était tout sauf ça. Elle était plutôt une coquille trop pleine, qui essaierait de briser cette barrière ridicule qui est le corps, pour laisser son esprit prendre toute la place dont il aurait envie. Oui, une coquille vraiment trop pleine qui exploserait bien un jour. Parce que le cœur humain est très limité, et qu’il n’est pas du genre à subir, et encore subir, sans rien faire. Et là, à cet instant précis, avec ces pensées, son cœur lui déchirait la poitrine, réveillant peut-être sa maladie d’enfant.

Elle avait un souvenir, dans la tête, lié à cette maladie. C’était une nuit. Elle avait huit ans, et ils étaient au Japon. Myril et elle voulaient voir la pleine lune, mais leurs parents avaient refusé. Il était trop tard, et il y avait école le lendemain. Ils s’étaient alors retrouvé dans la chambre de Ruika en pleine nuit, mais contempler un astre si sublime à travers une vitre leur avait parut trop peu, et ils avaient décidé d’aller voir ça de plus près. Myril avait proposé de sortir en douce, et Ruika avait tout de suite accepté l’idée, en riant. Ils avaient escaladé le petit muret, pour éviter de faire grincer le portail en sortant, puis étaient partis en courant, jusqu’au parc de la ville. Ils courraient tellement vite. Et puis ils s’étaient arrêtés, au milieu, et allongés dans l’herbe. Main dans la main. Ils regardaient le ciel, essoufflés. Myril ne remarqua pas que la respiration de sa sœur était étrangement saccadée, parce qu’elle riait. Lui aussi. Et petit à petit, la douleur dans sa poitrine s’accéléra, et Ruika arrêta de rire. Elle avait mal. Son nez se mit à saigner. Myril, ne sachant que faire, s’était mis à crier jusqu’à ce qu’un homme vienne à leur secours. Ruika avait été emmenés à l’hôpital, et leurs parents étaient arrivés, scandalisés, et morts de peur. Ruika les avait entendu crier sur Myril, si fort qu’elle en avait même eut peur. Ça avait été sa première crise.

Elle écouta donc son cœur, effrayée que tout cela recommence. Mais au fur et à mesure, il se calma. Elle ne ferait pas de crise aujourd’hui. Un peu rassurée, elle sourit à nouveau. Le jeune homme écouta ses excuses comme si elles étaient totalement mal-à-propos. Il n’avait pas forcément tort, mais Ruika ne s’en rendait pas compte. Il retournait même la situation, en insinuant qu’il pouvait la déranger. Ruika n’était jamais dérangée, elle était plus du genre à être gênée, gênée que quelqu’un la regarde, gênée d’exister, gênée à l’idée de pouvoir être de trop. *

_ Tu ne me déranges pas.

* Elle avait dit ça sans sourire, avec une sincérité désemparante. Comme si elle voulait bien lui faire comprendre que ça ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Et puis, il eut un petit sourire, plein de malice, comme s’il allait faire quelque chose de bizarre. Et il leva les bras. Ruika se demanda s’il allait la frapper, où quelque chose comme ça, mais il se mit à s’incliner devant elle. Elle le regarda, avec les yeux ronds de surprise. Mais que faisait-il ? Il se mit ensuite à sortir des phrases étranges, la traitant de grande déesse. C’était une réaction, plutôt, inattendue, c’est le moins que l’on puisse dire. Il avait parlé russe, et rien qu’à imaginer la scène vue par quelqu’un d’extérieur la fit sourire. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il faisait tout ça, mais ça l’amusait, plutôt que de la gêner. Elle sourit, sincèrement, et son regard se mit à briller. Il était russe, et extravagant. Plus elle parlait avec lui, et plus elle voyait Myril. C’était étrange, de le voir là, devant elle, dans le corps de quelqu’un d’autre. Elle rougit, et ne sachant que dire, elle lui prit la main, et l’emmena dehors avec elle dans le froid. Direction, les dortoirs. *

[On continue le sujet dans les dortoirs ? Si oui, la chambre de Ruika est la n°49 ^^]

Ok!

Suite sur :Chambre 49