- Ca vous fera 1500 yen pour le complément de vos bagages monsieur.
- Ha ?? Tout ça ? Qu'est-ce qu'il faut pas juste pour prendre le bus.
- Désolé, je suit le protocole.

7h32 était affiché sur la montre de Keitaro. Il venait de courir après le bus chargé de son sac de cours et d'internat, bien entendu ça ne pouvait arriver qu'à lui ce genre de chose. Comme la plupart du temps, il s'était encore levé un peu trop tard ce matin. Enfin voilà, il avait tout de même réussi à l'avoir ce fichu bus. C'est parti pour 3/4 d'heure de route. Heureusement que ce sera pas ça tous les matins.
Après être monté dans car, il avait put remarqué que pas mal de jeune de son âge s'y trouvait. A prioris il ne s'était pas trompé d'horaire. Installé dans son fateuil, il avait réussi à s'endormir au bout de 10 minutes de trajet. Impossible de rester éveillé plus longtemps.

8h16 et déjà le voilà arrivé à destination. Après s'être réveillé juste à temps pour ne pas repartir dans le sens inverse, Keitaro descendit du bus en courant juste avant la fermeture des portes. C'était limite et pour une fois il avait eu de la chance.
Voilà, c'est ici que commence sa nouvelle année scolaire ou plutôt demi-année. A cause du déménagement, il n'avait eu que la seule possibilité de reprendre les cours en cours d'année. Enfin bref, let's go.

Il était entré dans le grand bâtiment portant le nom de Shokuboo Inochi et devait maintenant s'en sortir comme il le pouvait. Au cours de son chemin il rencontra un surveillant qui le menna directement aux dortoirs. Apparement, au grand étonnement du jeune homme, ils n'avaient pas cherché à séparer les filles des garçons. Après, à chaque lycée son mode de fonctionnement. Pour sa part, ça ne dérangeait en rien Keitaro. Après avoir rapidement déposé ses affaires dans la première chambre où il trouva un lit de vide, il choisit que de plutôt de ranger toutes ses affaires, il allait d'abord voir à quoi ressemblait un peu le penssionnat.

Il avait fait le tour du deuxième étage et choisit de descendre au premier. A prioris c'était là que se trouvait les salles de cours et autres endroits educatifs. N'ayant rien d'autre en particulier à faire, Keitaro décida d'aller faire un tour par la salle de permanence à quelques mètres de là. L'ambiance avait l'air d'être à son comble. Ne voulant pas déranger l'amusement des autres élèves, il s'installa dans le seul coin à peu près calme de la perm'. Dès qu'il fut installé, une gomme rebondit sur son crâne et termina sa chute par terre. Keitaro ne prêta pas attention à l'objet et chercha plutôt la personne qui le lui avait balancer, malencontreusement ou non. Celle-ci s'excusa d'un geste de la tête mais Keitaro releva légèrement sa lèvre supérieur comme un chien montrant les crocs, puis se ressaisit. Tout en soupirant et en joignant ses mains sur la table, il tourna la tête vers la jeune fille assise à ses côtés. Elle avait l'air plongée dans ses devoirs et Keitaro espérait ne pas l'avoir dérangé à s'être installé ici.

- Heu ... je te dérange pas j'espère, sinon je peut bouger de place si tu veux.

Il réfléchissa à ce qu'il pourrait eventuellement dire et décida de passer directement au fait : les présentations.

- Au fait, moi c'est Keitaro et toi ... c'est comment ?

Avant que la jeune fille ne lui réponde, Keitaro avait put remarquer qu'elle s'acharnait sur son cahier. Le pauvre !!! Il a rien fait de mal pourtant. Le jeune homme fit de gros yeux et souria légèrement. Pour tout dire, il trouvait son comportement assez amusant, sans vouloir être méchant mais reprit son air initial lorsqu'elle le regarda pour se présenter. Sur le coup il se demanda si elle allait se jettait sur lui et le frapper à sang pour se défouler, sachant que Keitaro n'oserait pas frapper une fille, il aurait forcément été forcé de se laisser un peu faire. Bon bref, il sortit de ses penssées et lui serra la main lorsqu'elle lui adressa enfin la parole. Yelle, jolie nom pour une jolie demoiselle penssa-t-il.

- A vrai dire, je viens juste d'arriver dans ce pensionnat à l'instant alors je commence tout de suite à faire connaissance avec un peu n'importe qui.

Lorsqu'il apperçut les cicatrices sur le bras de Yelle malencontreusement dévoilé, Keitaro releva les yeux vers la jeune fille et lui sourit gentillement. Elle devait surement s'attendre à une remarque de sa part que ce soit dans le sens méchant ou appréciable mais il ne fit rien de tel et ne se contenta que de quelques petits mots. Il ne savait pas trop si ceux-là allez la rassurer ou non mais les dit tout de même.

- T'inquiète pas.

Il avait compris qu'elle devait avoir quelques problèmes mais sachant qu'il ne la connaissait que depuis quelques secondes il ne voulait pas s'imisser tout de suite dans sa vie sauf si elle daignait lui en parler ce qui l'étonnerait plus qu'autre chose. Peu de personnes et même aucune je pensse ne penserais à parler de ses propres soucis personnels à la première personne venue. Tout le monde pouvait le comprendre.
Il voulut tout de suite partir sur un autre sujet pour ne pas qu'elle pensse qu'il ai fait une focalisation sur son bras. Il posa tête au creux de sa main accoudée sur la table et la regarda en souriant quelques secondes puis observa en rigolant légèrement son cahier maintenant en piteux état. Franchement elle y avait pas été de main morte. De quoi en racheter un nouveau.

- Sans vouloir être indiscret, qu'est-ce qui t'énerve au point que tu puisses massacrer ce cahier ?

Vu le visage déjà pas très souriant de la jeune fille, Keitaro croyait avoir fait une gaffe en lui demandant cela. Comment l'aurait-elle prit ? Après tout c'est pas de sa faute s'il était un peu curieux sur les bords.

- Au fait, c'est toujours la même ambiance ici ? Enfin je veux dire dans la permanence ? Les surveillants s'en foutent ? Je dit ça parceque ça m'étonne que ce soit autant le bordel dans un lieux d'étude. Dans mon lycée avant, c'était toujours carré et dicipline alors ça change pas mal de là-bas je vois.

Il penssa avoir un peu trop parler bien que d'habitude il ne soit pas des plus bavards, en tout cas c'est ce qu'il penssait, tout du moins ça dépendais des moments, et voulut s'excuser aussitôt auprès de sa voisine.

- Si je parle trop et que t'arrive pas à te concentrer, tu me le dit, je me tairais. Je voudrais pas te déranger. Enfin tu vois comme je viens d'arriver, je me renseigne c'est normal ...

Il n'avait même attendu la réponse de Yelle qu'il allait déjà partir sur un autre sujet. Il se pinça les lèvres avec son pouce et son index ironiquement puis les relâcha mais se tue toujours en regardant la jeune fille dans les yeux en souriant. Ne restait- plus qu'à savoir s'il était un boulet ou non, ce qui ne l'étonnerrait pas.

Un nouveau venu, encore un qu'il allait avoir les salutations cassants des professeurs. Et oui les profs étaient plutôt du genre à mettre la pression dès le début aux nouveaux, au lieu de leur souhaiter la bienvenue de leur nouvelle école, et qu'ils étaient contents des les avoir ici, dans cet établissement. En général aucun prof n'était content d'avoir des nouveaux élèves dans leurs classes en milieu d'année, car c'était une charge de plus, une copie en plus pour les contrôles, etc... Donc en gros, lorsqu'on était nouveau, et surtout en milieu d'année, l'accueil n'était pas des plus chaleureuses. Yelle compatissait pour le jeune homme qui ne savait pas encore à quoi il s'attendait, en rentrant pour la première fois dans sa salle de cours. Mais en tout cas, il était là, et Yelle ne s'en rendait pas bien à cause de toute cette réflexion sur l'entrée du jeune Keitaro ici. Yelle le regardait parler, il partait un peu dans son délire, Yelle l'écoutait pas réellement, tellement elle était perdue dans sa compassion pour le jeune homme, puis lorsqu'il demanda s'il parlait trop et qu'ensuite il se passa les lèvres, Yelle lui dit doucement:

" Non, ça fait du bien de voir que des personnes ont besoin de parler, et surtout si ces personnes me parlent à moi. En général, les gens m'évitent, je tire une telle gueule qu'ils en ont peur... Mais bon, à force on a l'habitude... "

Yelle aussi commençait à partir dans son délire. Ca devait être la première fois qu'elle parlait autant à une personne. En général, elle leur disait juste bonjour, puis elle partait sans même un petit sourire. Yelle ne s'ouvrait jamais aux autres, elle avait tellement peur de trop s'attacher à des gens et de les perdre par la suite. Yelle portait malheur, elle n'avait pas de chance, elle ne voulait pas la donner à tous ceux qui lui parlaient, mais c'était ce qu'elle était en train de faire. Yelle regarda le jeune homme dans les yeux, puis baissa la tête et dit en murmurant :

" Tu ne devrais pas me parler, je porte malheur aux gens qui m'adressent la parole... "

Yelle voulait continuer de parler avec Keitaro, mais elle ne pouvait pas et surtout elle ne devait pas. Elle se retourna, dos au jeune homme, les larmes aux yeux, repensant aux malheurs qu'elle avait vécus avec ses parents. Elle ne devait pas pleurer, elle pressa son bras là où il y avait les cicatrices, ça lui faisait mal, mais au moins, cela lui permettrait de ne pas pleurer. Il fallait que le jeune homme parte, sinon il allait être maudit pour l’éternité, même après sa mort il serait maudit. Au lieu d’aller au paradis, il irait en enfer, ce qui n’est pas du tout la même ambiance dans les deux camps. Mais Yelle ne put s’empêcher de pleurer, le fait qu’elle serre son poignet recouverts de scarification n’avaient fait qu’empirer sa souffrance, et donc ses pleurs. Ca lui faisait mal, mais maintenant qu’elle le faisait, il fallait qu’elle continue. Yelle ne savait pas si le jeune homme voyait ce qu’elle faisait, mais en tout cas, elle ne se rendait pas bien compte, qu’il y avait des gens autour d’elle, et que s’ils la verraient comme ça, ce serait la honte à coût sur. En tout cas, ses larmes coulaient le long de son visage, et finissaient par atterrir sur son slim, qu’il allait bientôt être inondé si elle continuait à pleurer comme ça. La seule chose qui pourrait permettre à Yelle de ne plus pleurer serait un peu de réconfort, mais il fallait maintenant trouver quelqu’un qui pourrait ouvrir ses bras et donner son épaule au malheur de notre pauvre petite Yelle…

( désolée pas très long, j'ai essayé de faire de mon mieux ^^ )

Keitaro s'était bien rendu compte qu'elle paraissait être dans ses penssées et ne pas trop l'écouter mais peu lui importer. De toute façon c'était pas bien interessant. Il a toujours eu le chic pour parler beaucoup et pour ne rien dire lorsqu'il est de bonne humeur. Malgrès ça, il regarda la jeune fille lorsqu'elle lui répondit tout de même à ses excuses pour avoir trop parler en sa présence. Un petit air triste se faisait sentir dans le ton de sa voix. Elle paraissait seule mais en même temps on ne pouvait deviner si elle en souffrait ou non. Keitaro lui souria gentillement et hocha légèrement la tête.

- En fait aujourd'hui j'ai mon humeur au maximum et puis d'habitude c'est rare que je parle autant à des personnes que je ne connais même pas. En fait je sais même pas ce qui m'arrive. C'est peut-être ma façon de décompresser avant de rencontrer mes nouveaux profs. Raaaah, c'est un peu stressant je vais dire. Si ça se trouve dès qu'il vont me voir, ils vont plus pouvoir me sentir. Pourtant je suis sage hein ! Enfin des fois ...

Il était rapartit à discuter un peu à lui même mais reprit ses esprits et se réexcusa auprès de Yelle. Il se sentait à la fois ridicul de s'excuser sans arrêt et en même temps bien ch***t. Après ça, elle lui conseilla de ne pas lui parler au risque d'avoir des malheurs à cause d'elle. Keitaro ne put s'empêcher de faire de gros yeux et de rigoler légèrement même si ce ne devait surement pas être la réaction attendue pas Yelle.

- Héhé ... c'est une blague ?

Lorsqu'il la vit se retourner, éventuellement pour cacher ses larmes, le sourire présent sur le visage du jeune homme disparut.

- Nan, ça a pas l'air.

Dans son esprit, il vennait de faire pleurer une jeune fille alors que ses intentions n'y étaient pas du tout. Il se sentait gêné de cette situation et bougea un peu la tête pour essayer d'apercevoir un sourire sur le visage de Yelle dans l'espoir qu'elle lui ait fait une petite blague de bienvenue mais rien de tel ne se produisa. A vrai dire, il ne décela même pas les yeux de celle-ci. Il s'interrogea sur ce qu'il se passait et tourna la tête autour de lui en regardant les autres élèves toujours occupés à balancer des bouts de gomme et de papier à droite et à gauche. Apparement, aucun n'avaient vus la scène et personne ne se préoccupait des personnes ne se mêlants pas à leur jeux à vrai dire.
Keitaro reposa son regard sur la jeune fille et décida tout de même essayer de la réconforter bien que le réconfort ne fasse pas tellement partie de ses qualités.
Il mit sa main en suspenssion au dessus de l'épaule de la jeune fille et hésita à la posée sur celle-ci mais fit tout de ce geste en espérant ne pas se faire rejeter. Il rigola légèrement comme pour apaiser l'atmosphère et prit la parole e essayant de trouver les bons mots.

- T'en fait pas pour ça, j'y crois pas à ce genre de trucs. Tu sais, y a pas mal de gens qui penssent la même chose mais je pensse que c'est seulement dans leur tête que ça se passe.

*Oups ...*

- C'est pas ce que je voulait dire ... enfin si mais non. Enfin je voulais pas dire que t'étais folle hein ! Pas du tout mais enfin voilà ...

*Roooh, et voilà je me suis encore foutu dans la m***e. Maintenant elle va croire que je la traite de dingue ... BAKA ! BAKA ! BAKA ! BAKA !

Il gardait sa main gauche sur l'épaule de Yelle et baissa la tête tout en se frappant le front avec la paume de sa main droite. Il se parlait à lui-même via sa conscience et s'était foutu dans le pétrin lui-même maintenant.
Il ne savait pas si elle pleurait ou si elle rigolait de la réaction de celui-ci, en tout cas il espérait qu'elle n'ai pas prit mal ce qu'il vennait de lui dire. Il devait lui paraître ridicul mais tampis, si ça pouvait la faire sourir au moins une fois. En fait, c'est vrai qu'en y pensant, il n'avait pas encore vu un seul sourire sur son visage. C'est assez rare pour une fille, enfin d'après toutes celles qu'il avait rencontré avant elle.

Yelle remarquait que le jeune homme se perdait dans ce qu'il disait. Elle savait qu'il ne voulait pas la blesser, c'était très touchant. Le geste du jeune homme l'a surprise. Mais elle avait senti qu'il avait hésité à poser sa main sur son épaule, surement pas peur de la réaction de Yelle. Yelle était malade mentalement, c'était le cas de le dire. Mais à ce moment là, elle eut la réalité de sa situation balancé en plein dans sa figure. Certes, elle ne le prenait pas très bien, mais de toute façon, elle le savait, et comme l'avait dit le jeune homme, ça ne se passait que dans la tête. Ca se soigne, mais Yelle avait essayé, elle avait tout essayé, et pourtant, rien n'était venu à bout de sa dépression. Personne, ni rien ne pouvait venir à bout de ça, mais comment dire ça au jeune homme ?? Ca se passait dans sa tête, mais le seul moyen pour elle d'oublier sa souffrance était de mourir, mais bon, elle se dit que avouer ça à Keitaro ne serait surement pas la meilleure des solutions. Yelle pleurait toujours, ses larmes coulaient toujours sur son visage, qui était maintenant aussi mouillée que si elle venait de sortir de sa douche. Yelle ne bougeait pas, elle ne savait plsu quoi faire, aucune alternative ne se présentait, quoi faire ?? Rester plantée là, ou partir en courant, il fallait de l'aide, quelque chose qui pourrait lui permettre de partir.

Yelle tourna légèrement la tête, regardait la main du jeune homme, elle la regarda longuement, puis une larme tomba sur la main du jeune homme. Dès qu'elle vut la goutte qui coulait sur la main du jeune homme, elle tourna immédiatement la tête. Yelle allait ouvrir la bouche, lorsque la sonnerie retentit. Yelle prit son sac en vitesse, glissa avec son bras toutes les affaires qu'il y avait sur la table, puis commença à partir. Elle s'arrêta juste à coté du jeune homme, mit sa main droite sur l'épaule du jeune homme, baissa la tête, puis lui dit doucement avec une voix tremblante :

" Tu as raison, j'ai réellement un problème, personne n'y peut rien. Crois moi, j'ai tout fait pour essayer de me sortir de là, mais malheureusement pour moi c'est impossible... N'essaye pas de me revoir, je n'ai pas encore envie de détruire la vie d'une autre personne... J'ai déjà fait assez de mal autour de moi ... J'espère que tu me pardonneras... "

Yelle glissa sa main sur l'épaule du jeune homme, prit son manteau, puis s'en alla. Lorsqu'elle marcha dans l'allée, on pouvait voir sa maigreur, elle flottait à moitié dans son jean, Yelle portait un tee shirt à manches courtes, on pouvait donc voir ses bras, qui étaient aussi maigres qu'un phasme. Cela n'allait surement pas redonner le sourire à Keitaro, qui à mon avis, allait être assez dégouté, de voir l'atroce maigreur de Yelle... Mais il n'y avait pas que ça, sa démarche aussi, elle ne marchait pas très droit, et pourtant elle ne portait pas de talons, elle portait des converses normales, ce qui n'empechait pas ses zigzagues successifs. Yelle s'arrêta à la sortie, puis regarda une dernière fois Keitaro, puis repartit. Il fallait maintenant savoir si le jeune homme allait la rattraper, ou rester là ou encore partir de son coté, sans même chercher à avoir une explication sur la phrase de la jeune fille, et le fait qu'elle le détruirait... Tout cela était bien étrange, mais maintenant, est-ce que le jeune homme voulait en savoir ? Quelle réaction allait-il avoir à tout cela ? Cela reste encore un mystère...

( faut qu'on voit ce qu'on fait maintenant ! si tu veux qu'on continue ou pas et j'espère que tu voudras bien qu'on continue , et si oui, où ? enfin bref , voilà ) quoi !! :D )

Keitaro avait gardé sa main posée sur l'épaule tremblante de Yelle. Elle paraissait pleurer et peut-être que ce n'était pas la faute de Keitaro mais c'était tout de même en lui parlant qu'elle avait commencer à sangloter. Il rejettait maintenant la faute sur lui-même et regarda la jeune fille devant lui, toujours en lui tournant le dos, d'un air neutre. Cett fois il ne souriait pas et la regardait. Il ne savait pas trop quoi pensser de la situation mais laissa le temps passer. Tout en se plongeant dans ses penssées, il sentit une larme tomber et glisser le long de sa main. Il la laissa faire et regarda Yelle sui vennait de tourner son visage remplit de tristesse vers celle-ci. Keitaro ne comprennait pas se qui se passait et se dit que maintenant qu'il se trouvait là en face d'elle, il devait l'aider mais il ne savait pas du tout ce qui se passait dans la tête de Yelle. Peut-être un passer douloureux et insurmontable qui sait ? Pour le jeune homme, souvent ce genre de chose ne se produisait que dans les films qu'il regardait mais apparement non. Peut-être que dans la vrai vie aussi les gens pouvaient avoir d'énorme problème les empêchant de vivre tranquillement. Est-ce qu'elle était malade ? Aller voir l'infirmière devrait être une bonne chose mais comme tout le monde, elle aurait refusé.

Au moment il allait lui proposer de sortir pour prendre l'air et respirer un peu, la sonnerie du lycée retentit. Il retira sa main de l'épaule de Yelle qui commença brusquement à ranger ses affaires comme pour fuir quelque chose. Keitaro fut ahuri par sa vitesse de rangement et ne l'apperçu qu'à peine. Il voulut tout de même en placer une avant son départ mais elle posa à son tour sa main sur son épaule et lui ressortit des propos assez ... incompréhensibles au oreilles du jeune homme.

Lorsqu'il se leva pour essayer de l'arrêter et lui demander des explications, elle était déjà partie hors de la salle. Keitaro s'avança alors à la porte et apperçu le dernier regard qu'elle lui lança avant de partir définitivement. Il soupira et rerentra dans la permanence pour aller prendre sa veste et s'en aller en repassant sa main dans ses cheveux.

- Pfff, je comprendrais jamais les filles.

Au fond, il songeait essayer de l'aider si jamais il la recroisait mais si l'occasion ne se présentait pas alors tampis. Enfin comme on dit : le monde et petit et par chance il la recroiserait peut-être. Il marcha dans le couloir du 1er étage tout en souriant à quiconque le croisait mais il se sentait tout de même un peu tourmenter. Si jamais il apprennait que quelque chose lui fut arrivé, bien qu'il ne la connaisse que très très peu, il se sentirait tout de même un peu impliqué là-dedans.