Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]

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MessageSujet: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyVen 4 Fév - 10:40

Quelle fringale ! Non mais quel appétit, quelle gourmandise ! Quoique ? Mais d'où vient cette inspiration gourmande ? Des macarons et une envie de faire plaisir. Après tout, ne serai-ce pas un moyen essentiel de s'intégrer ? Keiko se sentait d'humeur à partager. Eh bien soit !
La voilà qui, un beau matin, inspirée par une de ses robes aux imprimés gourmands ornée de macarons aperçue dans son tas de vêtements, se dirige vers le foyer, lieu qu'elle ne fréquente, en fin de compte, que peu, depuis son arrivée. Elle avait entendu dire que c'était l'endroit où les élèves se reposaient, et comme elle n'avait pas encore eu l'occasion de se faire véritablement des amis, elle avait choisi ce jour pour se "plonger dans la foule en délire". Ou pas ? Pour ce qui est d'aller dans un endroit où il y avait du monde, l'intention y était, mais se fondre dans la masse, c'était un peu moins certain. Au milieu d'un bon nombre d'élèves aux cheveux foncés qui arpentaient le lycée, elle faisait un peu tache, avec ses longs cheveux blonds platines bouclés. C'était la seule chose que le lycée lui autorisait. Question vêtements, elle ne se sentait pas vraiment elle même dans cet uniforme mais, après tout, elle n'avait pas le choix. Contestataire dans l'âme, elle ne trouvait tout de même pas l'énergie pour se rebeller. Ainsi, elle ne portait ses robes préférées que dans sa chambre ou lorsqu'elle sortait. Ce qui arrivait peu souvent en réalité.

*Mais où donc se situe ce foyer dont on parle ?*

En proie à des petits soucis d'orientation, la demoiselle connaissait à peine le chemin salle de classe-chambre et se perdait souvent lorsqu'elle allait au "Self". Trouver un lieu qui lui était totalement inconnu était encore plus compliqué. Ce fut après quelques recherches qu'elle trouva l'endroit tant espéré, porte entrouverte qui semblait l'appeler. Curieuse, elle entra de manière discrète. Se fondre dans la masse, c'était l'idée, autant la mener jusqu'au bout sans pour autant se faire remarquer. Elle décortiqua un peu tout ce qu'elle avait devant elle. Personne dans la salle. Étonnant, elle avait entendu parler de ce lieu tellement de fois qu'elle s'était fait une idée tout à fait différente de l'endroit. Quelque chose d'animé, avec quelques groupes d'étudiants discutant devant la télévision, quelque chose comme ça. Au lieu de cette image festive, elle se retrouvait devant un endroit qui avait, certes, l'air confortable, mais qui paraissait aussi morne, étant donné l'absence de toute chaleur humaine. Cependant, avec quelques personnes, et, d'après elle, une décoration plus joyeuse, on pouvait en faire un lieu tout à fait charmant.

Mais cela ne brisa pas son enthousiasme. Elle entra donc, discrète mais non réticente, dans l'endroit. Totalement immergée dans cet environnement, elle s'y fit, et prit de l'assurance. Elle arrêta de marcher à pas de loup et prit une démarche plus assurée. Keiko avait également entendu parler d'une cuisine dans ce foyer, et en effet, c'est ce qui sauta aux yeux de la demoiselle dès son arrivée. Cette cuisine était d'ailleurs plus équipée que ce qu'elle avait envisagé, ce qui ne lui déplut pas. Enthousiaste comme toujours et inspirée, elle se précipita et posa son sac bruyamment sur le plan de travail.

*Au travail !*

Keiko tira vers elle son sac cabas en tissu orné de petites glaces, et en sortit tous les ingrédients qu'elle avait prévus. La blondinette était prévoyante et ne comptait pas trop sur le lycée pour avoir dans le foyer les ingrédients tout elle avait besoin, et dans un bon état. Elle ne savait pas vraiment si beaucoup d'étudiants avaient pour habitude de cuisiner des macarons. Aussi avait-elle tout prévu. Oeufs, sucre, poudre d'amandes, fraises, tout ce qu'il lui fallait pour préparer de délicieux macarons à la fraise, en somme ! Et voilà la petite japonaise prête à faire la cuisine pour la communauté. Une généreuse dans l'âme. En fouillant dans un minuscule placard, elle tomba sur un saladier. Parfait ! Elle pouvait commencer. Mais elle oubliait un détail. Où était passé son tablier, qu'elle avait emmené avec elle ?
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Maiko Aikawa
Élève de la prépa

Maiko Aikawa


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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyVen 4 Fév - 19:15

Ce samedi contrairement aux autres, Maiko n’était pas rentrée chez elle. Ses parents s’étaient vus offrir un séjour aux sources chaudes par des relations de travail de son père. C’était donc le premier week-end que la jeune fille passait à l’internat. Et, même si elle bénéficiait d’une permission permanente pour quitter l’internat, elle ne le désirait pas. Elle s’était donc levée et après avoir avalé un petit-déjeuner bien triste elle avait décidé de se consoler avec du chocolat. Malheureusement, en remontant à sa chambre, elle se rendit compte qu’elle n’avait plus aucune tablette. Non, nulle part, pas dans ses valises, ni sous son lit, ni même caché dans ses vêtements, nulle part ! La jeune femme se laissa tomber sur son lit avant de pousser un grand soupire. Son regard se posa sur le mur contre lequel était son lit et plus particulièrement sur le plan qu’elle avait accroché en début d’année.

Soudain, un sourire illumina son visage. Mais bien sûr ! C’était ça. Elle attrapa son sac de cours qu’elle vida sur son lit d’une traite avant d’y fourrer une masse de tissus. Elle prit ensuite bien soin d’attacher ses cheveux en chignon pour ne pas être gênée dans sa future entreprise. Tout sourire, elle sortit de la chambre qu’elle prit bien soin de refermer. Elle descendit l’escalier avec hâte et se dirigea vers le foyer. Elle utilisait le coin-cuisine de celui-ci principalement le mercredi, vu qu’elle n’avait plus cours à partir de 10 h 30, elle avait tout le temps de se préparer un vrai repas avec en prime un dessert. Du coup, elle savait qu’il y avait de quoi faire un bon gâteau au chocolat. Elle s’en léchait déjà les babines.

Arrivée près de celui-ci elle n’entendit aucun bruit. Bizarre. Elle était pourtant persuadée qu’il y aurait plein d’étudiants prêts à regarder la télé ou utiliser les ordinateurs. Tant mieux, elle pourrait plus facilement se concentrer et personne ne lui volerait le moindre morceau de chocolat, nah ! Elle entra dans le foyer et fit courir ses yeux sur la salle, personne, elle attarda donc son regard sur le coin-cuisine et fut légèrement surprise de voir une chevelure peu commune qu’elle connaissait bien. Tiens donc une autre gourmande faisait partie de la chambrée. Maiko s’avança jusqu’à elle et se pencha légèrement pour la saluer.

« Fujiwara-san, je ne pensais pas te voir ici. Je vois que tu t’apprêtais à cuisiner. Je suppose que tu vas toi aussi utiliser le four ? »

Tant pis pour l’envie de chocolat. Quelle idée aussi de n’avoir qu’un four. Oui, bon avoir un coin-cuisine c’était bien, mais, mais elle en avait tellement envie.
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyVen 4 Fév - 20:28

Keiko avait beau chercher, elle ne trouvait vraiment pas. Que c'était perturbant ! Elle ne voulait pas salir ses beaux vêtements ! Une robe faite elle-même, enfin, et elle détestait les tâches. Elle ne pouvait porter ses vêtements que peu de temps de par l'obligation de mettre un uniforme pour les cours, autant qu'elle ne regrette pas de faire la cuisine dans sa jolie robe fleurie bleue pâle. Ce fut après quelques secondes de réflexion qu'elle comprit. Son sac était en toile. Son tablier était en tissu, et très bien plié et repassé. Il y avait de forte chances qu'il se soit tellement bien aplati au fond du sac du fait du poids des ingrédients qu'elle avait prévus qu'elle ne sentait même pas son épaisseur ! Grâce à ses ongles, elle réussit à créer un pli dans le tissu et tira dessus. Triomphante, elle souleva le joli tablier blanc bordé de dentelles jusqu'au dessus de sa tête. Enfin, la dernière pièce manquante était retrouvée, tout était prêt pour qu'elle puisse se mettre à l'œuvre ! La faim se faisait de plus en plus ressentir, et avoir ces fraises sous les yeux était un véritable supplice. Elle qui aimait tant les fruits, il lui était impossible de se retenir. Sauf pour faire un met encore plus délicieux, l'un de ses préférés, les macarons. Obnubilée par son projet gourmand, la petite blonde montée sur ressorts n'avait même pas remarqué l'arrivée d'une personne dans le foyer. La tentative de porter attention aux gens qui l'entouraient était-elle avortée ? Certainement pas ! Elle s'impliquait toute entière dans un projet de grande générosité.

Aussi disais-je, elle n'avait pas vu arriver cette personne. Qui plus est, c'était une personne qu'elle connaissait. Et Keiko était du genre à repérer immédiatement ces gens là, étant donné le peu de connaissances qu'elle avait d'une manière générale, elle s'y raccrochait avec d'autant plus d'ardeur, tout en gardant une certaine discrétion. Taper dans l'œil, certes, mais ennuyer, jamais ! Devise éternelle qui lui collait à la peau. Ce ne fut alors que lorsqu'elle partit à la recherche, encore une fois, d'un élément crucial dans son sac qu'elle remarqua la demoiselle qui n'était autre que l'une de ses deux compagnes de chambre, qui lui adressa la parole. Encore un peu dans la Lune, Keiko avait une mine tout à fait normale, presque indifférente avec un soupçon de sa joie habituelle. Mais la surprise était telle que dès que la brune prononça quelques mots, elle sursauta de manière presque exagérée, faisant voleter ses bouclettes blondes autour de ses épaules, et ses grands yeux artificiellement bleus azur s'écarquillèrent. Lorsqu'elle compris qui c'était et quand son cerveau se brancha à nouveau sur le monde réel, la blondinette sourit d'un air convaincu et répondit de son ton le plus amical, en tapant légèrement des mains, avec quelques légers soubresauts comme si elle sautillait.

- Je l'utiliserai dans un moment. Je dois laisser durcir les macarons au moins quinze minutes avant de passer tout ça au four, si j'ajoute le temps de préparation, tu peux t'organiser pour le faire avant, ça ne me gêne pas d'attendre. Au plus ils durcissent à l'air, au mieux ce sera, je suppose. Tu en voudras ?

Comme illustrant ses dires, pour montrer à la brune la saveur qu'auraient ses macarons qui, elle l'espérait, seraient délicieux, elle prit dans ses mains la grosse barquette de fraises qui lui faisait tellement envie. La cuisine était quelque chose qui se partageait. Que ce soit le résultat d'un dur travail de cuisinière ou juste l'activité elle-même, elle était bien plus amusante et enrichissante à plusieurs. Son but était bien de se socialiser après tout. Keiko espérait au moins que sa joie serait communicative. Elle avait beau être la compagne de chambre de la brune, elle n'avait pas réellement fait connaissance, au fond, et ne connaissait pas vraiment son caractère. Ce qui était bien dommage, d'ailleurs.
Keiko prit donc les ses affaires de cuisine et les entassa dans un coin, pour faire de la place. Elle n'avait pas besoin de tout le plan de travail. Puis, elle tourna sa tête vers Maiko et lui sourit à nouveau de manière encourageante. Elle avait hâte de voir ce que souhaitait préparer l'autre demoiselle. Keiko aimait tellement observer les gens et apprendre toujours plus dans les domaines qui l'intéressaient, bien évidemment.
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Maiko Aikawa
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Maiko Aikawa


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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptySam 5 Fév - 9:50

La réaction de Keiko était vraiment amusante. Elle passait si vite de la surprise à une joie expressive. Une si grande impulsivité plaisait à Maiko, elle qui en était incapable. Elle se contenta de lui sourire poliment tout en l’écoutant. Alors comme ça, ça ne la gênait pas d’attendre qu’elle ait fini ? Qui plus est, elle voulait même partager. Bon, Maiko pouvait bien faire un effort et partager elle aussi son gâteau au chocolat. Après tout, il lui en resterait largement assez, ce n’était pas comme si elle allait le manger en entier d’un seul coup non plus. Partager c’était une bonne idée. Elles feraient chacune leur gourmandise et pourraient avoir l’avis de l’autre tout en faisant un peu plus connaissance.

« Merci, ça sera avec plaisir que j’en goûterai. En plus, je n’en ai jamais mangé à la fraise, ça sera l’occasion. »

La brunette ouvrit alors son sac pour en tirer le tablier blanc qu’elle y avait glissé. Contrairement à celui de Keiko, il était vraiment très simple. Entièrement blanc, sans écriture, pas de dentelles ni de formes particulières. Elle passa ses bras dans les deux bretelles prévues à cet effet et noua le tablier autour de sa taille.

« Bon, alors c’est parti, je vais essayer de faire vite pour que tu attendes le moins possible. Cuisson comprise, j’en aurais pour un peu plus d’une demi-heure, je pense. C’est un gâteau de Savoie au chocolat, alors si ça t’intéresse n’hésite pas. »

Maiko lui fit un petit sourire avant de passer de l’autre côté du plan de travail pour rejoindre sa camarade. Elle se lava les mains et partit à la recherche des ingrédients. Contrairement à la blonde, elle n’avait pas ses propres ingrédients. Elle avait déjà cuisiné ici et n’avait jamais manqué de rien. Il fallait dire qu’elle n’avait besoin que de choses basiques : quatre œufs, du sel, de la farine, du sucre, du beurre, et évidemment du chocolat. Elle sortit donc les ingrédients, deux saladiers un pour les blancs en neige et un pour la pâte, et bien sûr, le moule. Elle se débrouilla pour prendre le moins de place possible histoire que les deux jeunes filles ne se gênent pas mutuellement. Enfin, elle alla mettre le four à préchauffer à 180 °.

« Il n’y a plus qu’à. Si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, n’hésite pas. Je n’ai jamais su en faire, les poches à douille et moi ne sommes pas trop copines, mais je pourrai surveiller, tenir, ou que sais-je encore. »

La jeune femme se mit à séparer le blanc des jaunes laissant à sa camarade le temps de peser ses ingrédients. Elle aurait tout le temps nécessaire étant donné qu’il fallait que Maiko monte les blancs en neige. Partager le résultat final c’était bien, mais il fallait aussi apprendre à partager le temps et l’espace.
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptySam 5 Fév - 16:58

Un peu moins surexcitée, Keiko n'en restait pas moins enthousiaste. Aussi, elle cessa de sautiller et ne fit qu'acquiescer avec un léger sourire, celui qui était toujours présent sur ses lèvres. Son expression était douce, comme celle de quelqu'un qui fait un rêve très agréable. Peu loquace ce jour ci malheureusement, elle ne répondit rien immédiatement. Mais même si elle n'était plus surexcitée, la demoiselle ne s'en précipita pas moins vers ses affaires, pressée d'obtenir le résultat qu'elle attendait : de délicieux macarons à la fraise à partager avec sa compagne de chambre et, qui sait, peut être d'autres passants qui se seraient égarés dans ce foyer encore désert. La demoiselle s'étonnait encore de voir des élèves passer devant la porte entrouverte et ne pas entrer. Ils ne jetaient pas même un simple regard à l'intérieur. Nous étions pourtant un samedi, et la Lolita avait pensé qu'un jour comme celui-ci, où tous les autres élèves comme elle n'avaient pas de cours, du monde viendrait dans le foyer, partager des instants agréables en communauté. Peut-être était-ce parce que nous n'étions pas encore arrivés à l'après-midi ? La demoiselle ne faisait pas vraiment attention à ce genre de considérations temporelles, puisqu'elle ne mangeait pas de façon régulière. Elle mangeait, certes, mais elle se dispensait des repas lorsque ceux-ci n'étaient pas joyeusement présentés, et avaient un aspect qu'elle estimait repoussant. Pour elle, tout ce qui est esthétique est bon. Alors un riz ressemblant trop à une bouillie informe et une sauce de couleur douteuse pour elle n'était pas digne de ce nom, et elle faisait bien trop attention à son appareil digestif pour prendre ce genre de risques.

Toutes ces réflexions sur les raisons x ou y pour lesquelles elles n'étaient que deux dans le foyer avaient perdu Keiko dans les méandres de son esprit, aussi avait-elle passé quelques secondes le regard dans le vide droit devant elle, regard dirigé vers la porte. Il est vrai que quiconque aurait jeté un regard dans le foyer à cet instant aurait pu être effrayé par un tel regard. Aussi, elle retomba violemment sur terre. Perturbée, ses idées allaient à cent à l'heure. La blondinette se mit à tripoter toutes ses affaires comme perdue dans la chronologie des choses qu'elle avait à faire. Elle eut tout à coup un déclic. Avec ses cheveux si longs, elle risquait de les salir lors de la préparation. Lorsqu'elle les attacha avec une pince longue et fine ornée de bonbons, elle se fit une réflexion. Keiko, capillairement parlant, à la fois très proche de Maiko. Cheveux très longs et blonds, alors que Maiko, elle, était d'un brun noir saisissant. Pensée inutile, mais qui fit sourire la jeune fille de plus belle. Il lui en fallait peu. Certains trouveraient cela mignon ou amusant, d'autres devaient la croire complètement illuminée.

A nouveau, elle se perdait dans ses pensées ! La voilà revenue sur Terre à nouveau, un peu moins brutalement que précédemment. Pour se donner du courage, elle dit, avec enthousiasme, de sa voix claire.

"Au travail !"

La blondinette organisa ses ingrédients dans l'ordre et se mit donc, effectivement, au travail. Elle commença par peser les ingrédients. Cela lui était presque inutile, concernant les macarons et, pour la quantité qu'elle avait prévue, elle avait comme qui dirait le compas dans l'œil. C'était bien la seule occasion pour laquelle le compas était son ami, mais passons.

En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, la pâte était presque prête. Elle terminait de mélanger, pour qu'elle soit bien homogène, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait fait une erreur. Oh, cette erreur n'était, certes, pas malheureuse, mais tout de même. Keiko avait prévu de la confiture de fraise toute faite. Aussi, la barquette de fraise était assez inutile, et lui faisait de l'œil pour rien. Dans un geste de désespoir, elle se frappa le front, de la paume de la main, faisait voleter les quelques bouclettes qui n'étaient pas bien retenues dans sa pince.

" Flûte ! Les fraises sont en trop ! "

Oui. Keiko n'était pas du genre à jurer de manière peu élégante, aussi se limitait-elle à un simple "flûte" déjà conséquent dans son esprit. Mais une idée passa alors dans son esprit, déjà bien encombré. Si elle s'occupait rapidement de mettre à durcir les macarons, vu que la confiture était déjà bien prête, elle pourrait manger quelques fraises en attendant, pour ne pas les laisser se gâter, en proposer et peut être même aider Maiko ! Cette perspective l'enchantait déjà. Keiko passa donc la deuxième vitesse, en réalisant, rapidement et d'une main experte - et pour cause, les macarons étaient sa spécialité comme tout bonne pâtissière en herbe qui se respecte - les petits macarons, qu'elle disposait au fur et à mesure sur une plaque à pâtisserie qu'elle sortit suffisamment rapidement pour qu'elle oublie elle même qu'elle l'avait fait. La Lolita ne se rendait même pas compte qu'elle faisait cela tellement rapidement, en se pressant, qu'elle piétinait d'un air impatient. Lorsque ceci fut fait, elle se dépêcha de laver ses mains avec soin, et se retourna vers Maiko.

" Tu as besoin d'aide ?"

Puis, prenant dans ses mains la barquette de fraises encore fermée.

" Tu en voudras ? En fait la confiture est déjà toute faite, donc elles sont en trop. Elles sont fraiches !"
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Maiko Aikawa
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Maiko Aikawa


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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyLun 14 Fév - 11:19

Une fois les blancs montés en neige, la brune pesa ses ingrédients et se mit rapidement à l’ouvrage. Il fallait qu’elle mélange les jaunes avec le sucre, puis elle alternerait entre une cuillère de farine et une cuillère de blancs en neige. C’était la tâche la plus délicate, en effet, si la farine pouvait être mélangée normalement, il fallait y aller tout en douceur et en finesse avec les blancs pour qu’ils ne se cassent pas. Dans le cas contraire, le gâteau ne serait pas léger et gonflé. Maiko adorait cette partie de l’ouvrage. En effet, on pouvait voir de grosses bulles se former prouvant que la pâte était bien aérée, c’était assez amusant.

Le geste était assez mécanique ce qui permettait en général à Maiko de laisser son esprit vagabonder. C’était étrange d’être là à faire la cuisine avec sa camarade de chambre plutôt qu’avec sa mère. En fait, c’était tout simplement étrange d’être là. Elle n’avait jamais été seule, sans surveillance tout un week-end et surtout en étant libre de ses mouvements. En effet, il aurait été trop compliqué pour ses parents de signer une autorisation de sortie à chaque fin de semaine où ils souhaitaient et pouvaient voir leur fille. Par conséquent, rien n’empêchait la jeune fille de sortir, d’aller à Tokyo pour le week-end ou ailleurs du moment qu’elle était de retour de dimanche soir. Mais, tout ceci ne lui était même pas venu à l’esprit, avoir le choix, avoir une certaine liberté était quelque chose de nouveau et dont elle ne prenait pas encore toute la mesure. C’est pour cette raison que ses parents ne s’inquiétaient pas. Depuis l’incident avec Akemi, la brunette ne s’était plus permis aucun écart. L’éducation extrêmement stricte de ses parents, le fait d’être privé de liberté et même d’opinion était devenu la norme. Elle voyait bien pourtant que ses camarades ne vivaient pas comme elle. Cependant, elle pensait que son cas était particulier et elle faisait abstraction.

Maiko secoua doucement la tête de gauche à droite. Elle devait cesser de penser à ce qui se passerait si jamais elle était amenée à passer plus de week-ends seule, non, rectification, sans sa famille. Elle se concentra de nouveau sur son plat et versa le beurre fondu dans la pâte. Elle remua le tout puis quitta son plan de travail au moment où sa camarade se frappait le front. Surprise, elle tourna son visage vers cette dernière. Apparemment, elle avait prévu trop d’ingrédients. Mais bon, il valait mieux en avoir trop que pas assez et puis, contrairement à de la farine, ou du sucre, les fraises pouvaient se manger telles quelles. Comme il ne s’agissait de rien de grave, la jeune femme retourna à ses affaires et attrapa un moule à cake qu’elle beurra avant d’y verser la pâte. Elle s’apprêtait à mettre le gâteau à cuire quand Keiko l’interpella. Elle lui adressa un sourire et se pencha légèrement.

« Merci Fujiwara-san, il faut juste que je le mette dans le four et ça sera bon »

La jeune femme joignit les gestes à la parole. Elle vérifia l’heure indiquée sur la pendule au-dessus d’elles. Il était 10 h 15, il faudrait qu’à 10 h 35 elle jette un petit coup d’œil, une vingtaine de minutes suffisait en général. D’ailleurs, une vingtaine de minutes c’était largement suffisant pour accepter l’offre alléchante que venait de lui faire sa camarade de chambrée. Elles pouvaient même improviser une sorte de fondue au chocolat puisqu’en général, Maiko s’attelait à faire fondre le beurre et le chocolat nécessaire pour recouvrir le gâteau durant ce laps de temps.

« Tu es sûre que ça ne te dérange pas ? Dans ces cas-là, c’est gentil merci. Il faut juste que je fasse fondre mon chocolat pour le gâteau et si tu veux tu pourras tremper quelques fraises dans le bol, j’en fais toujours un peu trop. »

La jeune femme alla donc prendre un bol et y cassa quelques carrés de chocolat avant d’y couper un peu de beurre. Le tout fut mis au micro-ondes et en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire transexuel transylvanien, expression bizarre certes, mais tellement répétée par Akemi que désormais Maiko l’utilisait aussi, une bonne odeur de chocolat fondu se rependit dans la pièce. Maiko posa le bol sur une petite table du foyer. Elle tira une chaise et désigna l’autre à Keiko.

« On sera plus à l’aise pour manger ici, enfin, si tu es d’accord. Au fait, on se croise souvent dans la chambre mais avec les cours nous n’avons jamais le temps de se parler. Tu te plais bien ici ? »

Il fallait bien commencer par quelque chose non ? Elle savait déjà son nom et sa classe, autant se renseigner sur ce qu’elle ignorait.


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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyMer 16 Fév - 8:20

Ravie de l'initiative que prenait sa camarade de chambre, la jeune Keiko sourit, sautilla un instant, et se dirigea d'un pas joyeux vers la table où déjà, Maiko s'installait. Oubliant un instant les fraises, elle se frappa doucement le front de la paume de la main, et dit à sa camarade, embarrassée.

- Un instant, je reviens.

Elle repartit chercher la barquette qu'elle saisit comme on prendrait le Saint Graal, et revint, toujours aussi enthousiaste, vers la table qui serait celle d'une prochaine discussion sans doute. Tout en s'asseyant - doucement pour ne pas risquer de friper sa jupe ou ses jupons par inadvertance - la jeune lolita déposa la grosse barquette sur la table, et l'ouvrit. Elle était très bien présentée, et c'était la principale raison pour laquelle elle avait acheté celle ci plutôt qu'une autre. Elle trouvait ces barquettes en plastique tellement tristes ! Aussi, Keiko avait préféré acheter cela chez un primeur, chose rare dans la société actuelle. Chez ce primeur, et c'était sans doute la première fois qu'elle voyait quelque chose de ce type, les barquettes étaient très joliment décorées. Elles étaient en bois léger, et le fond était tapissé d'un tissu de vichy rouge et blanc, assorti aux magnifiques fraises de saison. Keiko avait un énorme problème : elle était très sensible au charisme alimentaire. Quelque chose pouvait être bourré de produits chimiques, dangereux, ou même sans goût, il lui ferait envie s'il était mignon ou bien présenté. En revanche, un plat de pâtes tout simple ne l'inspirait pas tellement, tout simplement parce qu'il n'était pas joli ni mignon. Ses parents trouvaient cela désespérant, car pendant longtemps, elle refusa de manger ce que sa mère lui préparait, parce que ce n'était pas assez joli. Pourtant, ces plats étaient très nourrissants, et bons pour la santé ! Mais c'était trop peu esthétique pour elle. Esthète un jour, esthète toujours. L'idée de manger de la bouillie aux couleurs indéfinissables la répugnait tout simplement. Imaginez là devant une ratatouille !
C'était pour cela qu'elle s'était vraiment mise à la cuisine. Même si elle ratait la cuisson, que le goût n'était pas au rendez-vous, tant pis. L'important était que ce soit joli, et cela lui suffisait. Autant dire qu'en dehors de ce problème purement visuel, elle n'était pas difficile en matière de nourriture. Pour elle, le goût allait de pair avec l'apparence.

Les fraises ne posaient pas de problème donc. Et le chocolat coulait avec élégance sur la pointe du fruit, voilà qui lui plaisait. Keiko fit un geste engageant pour Maiko, lui proposant de commencer, même si elle même mourrait d'envie de goûter. Se rappelant tout à coup que sa camarade lui avait posé une question elle se hâta de choisir ses mots pour y répondre tout à fait.

- Oh, me plaire ? Oui, je me plais tout à fait. J'ai assez de liberté concernant mes habitudes. Si on omet mes habitudes vestimentaires évidemment. Pour ça, je trouve assez dommage de ne pas pouvoir porter mes vêtements favoris, mais après tout c'est normal. C'est le règlement.

Keiko fit une moue assez triste avant de reprendre sa réponse.

- Mais bon, je n'ai pas à me plaidre vraiment. J'aime cette école, elle est vraiment comme je l'espérais, et on ne me prend pas à part, c'est déjà ça. J'espère tout de même pouvoir me ... sociabiliser disons. C'est un problème que j'aimerai régler chez moi. Je ne sais pas ce qui cloche.

*Pourquoi je parle autant ?* pensa-t-elle. Elle avait toujours pris pour habitude de ne pas trop en dire, car le peu de fois où elle s'était livrée, cela lui était mal rendu. Chose tristement réaliste, le monde était fait pour la norme et non pas pour les gens qui en sortent.

- Et toi, comment te sens tu ici ?
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Maiko Aikawa
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Maiko Aikawa


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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyJeu 17 Fév - 9:50

Maiko était vraiment amusée par ce qui se passait. Rester ici n’était pas plus mal, elle apprenait à faire connaissance et pas avec n’importe qui. Keiko était vraiment tout sauf fade. Elle respirait la joie de vivre et l’innocence ce qui en faisait un personnage tout aussi singulier à l’image de ses vêtements si colorés. C’était rafraîchissant. Maiko était de nature réservée et n’accordait plus aussi facilement sa confiance qu’avant. Si tout se passait bien elle finirait son année de préparation et entrerait dans une grande école l’an prochain. Elle retrouverait peut-être des camarades de classe, mais ce n’était pas sûr. Quant aux autres années, ils étaient tous plus jeunes et Maiko se doutait bien qu’elle les perdrait de vue. Elle avait perdu son amie d’enfance, alors est-ce qu’une camaraderie d’un an pouvait tenir le coup ? Est-ce que ça valait la peine de prendre le risque, de se livrer pour ensuite être oublié ? Honnêtement, Maiko pensait que non. Elle se contrerait sur les études comme elle le faisait depuis son arrivée à Tokyo. La brunette serait sociable, ce n’était pas un souci, la preuve elle faisait la cuisine avec Keiko. Cependant, elle ne se voyait pas devenir amie avec quelqu’un, c’était un bien grand mot qu’il fallait manier avec prudence. L’amitié est une chose aussi sacrée et rare que l’amour.

Mais, ne pas accorder trop vite sa confiance et son amitié ça ne voulait pas dire qu’il fallait exclure les autres de sa vie et se renfermer sur soi. On pouvait très bien passer un bon moment avec des camarades de classes, de chambrée, de clubs ou de bien d’autres horizons. Juste des bons moments, rien de trop intime, jouer, aider à faire ses devoirs, faire une activité ensemble, discuter sans trop se confier. Et c’était ce qu’elle faisait aujourd’hui. Elle faisait la cuisine avec une camarade de chambre et discutait avec elle. Tout en l’écoutant, la jeune femme prit une fraise qu’elle trempa dans le chocolat fondu et la dégusta un sourire, qu’elle ne pu retenir, aux lèvres. Elle eut à peine le temps de la finir que c’était déjà à son tour de répondre.

« J’ai du mal à croire que tu as un problème pour te sociabiliser, tu es polie, tu as le sens du partage et tu as l’air à l’aise lorsque tu discutes. Ce n’est sûrement qu’une question de temps avant que tu sois entouré d’une ribambelle d’autres élèves. Il suffit d’être naturel, les gens qui t’apprécieront pour ce que tu es vaudront le coup. »

Maiko l’observa alors un peu mieux tandis qu’elle reprenait une fraise qu’elle mangea cette fois morceau par morceau, et ce, sans chocolat. Certes, pour une Japonaise elle sortait un peu du lot. Sa couleur de cheveux et d’yeux était tout sauf naturelle. Autant le bleu pouvait passer, autant le blond sur des cheveux d’une telle longueur était assez voyant. De même que ses tenues qu’elle avait pu apercevoir de temps à autres. Elles avaient toujours un petit truc en plus, que ça soit la forme, les motifs, les couleurs ou la matière. Cependant, elle voyait mal des étudiants de son âge la rejeter pour ça. Le monde changeait rapidement et le Japon n’était pas épargné. Elle avait déjà vu des jeunes au physique bien plus atypiques qu’elle. Seuls les parents étaient réellement choqués. Les enfants de ceux-ci n’osaient souvent rien dire ce qui tendait à faire croire qu’ils étaient du même avis. Mais ici, Maiko avait du mal à croire qu’elle serait rejetée pour ça, seuls des étudiants et le personnel de l’école vivaient ici, et en parlant du personnel même le professeur d’anglais n’affichait pas une couleur de cheveux très naturelle pour un japonais.

La jeune femme ayant fini avec ses réflexions leva les yeux vers la pendule. Bon, elles avaient encore le temps de discuter avant que la brune ne doive ailler s’occuper de son gâteau.

« Moi ? Je dirais que oui je me plais. Les professeurs et les cours sont intéressants, le cadre de vie est agréable. Je n’ai juste pas l’habitude de vivre seule, enfin loin de ma famille je veux dire, je n’ai pas encore conscience de tout ça. »

Elle piocha de nouveau dans la barquette qu’elle plongea dans le bol de chocolat. Croquer dans le fruit lui fit écarquiller les yeux et elle s’empressa de finir sa bouchée.

« Encore merci pour les fraises, je mange et j’oublie de te remercier. Je te prie de bien vouloir accepter mes excuses. D’ailleurs où les as-tu achetés ? Elles sont délicieuses et j’adore cette barquette, tu l’as fait toi-même ? » 
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyMar 1 Mar - 19:18

Concernant son soucis de sociabilisation, Keiko s'était réellement toujours posé des questions. Il était vrai que si l'on regardait de plus près la plupart des œuvres qu'elle peignait, ou dessinait, bref, qu'elle réalisait, on pouvait penser de façon plutôt logique que la demoiselle était - comment dire - atteinte ? D'autant que ses réalisations étaient pleines de contrastes, que ce soit les unes comparées aux autres ou chacune en elle même. Elle aimait mettre en opposition un monde coloré avec la réalité sombre du monde auquel il lui arrivait d'être souvent confrontée. Pourtant, les gens ne voyaient pas sur son front, ou plutôt sur sa frange, ses œuvres affichées. La lolita aimait garder cela pour elle, et ne montrait en cours d'art qu'un aspect limité de son art.
Aussi, l'Art n'était donc pas une raison plausible. Son visage ? En toute modestie, Keiko considérait qu'elle avait un joli minois, elle n'était pas d'une beauté époustouflante, mais elle n'était pas non plus d'une laideur incroyable. Aussi, rien à lui reprocher de ce côté là. Elle entretenait sa personne sans trop en faire, n'avait pas un caractère très difficile, seulement sa faiblesse face au charisme alimentaire, qui était son seul côté "difficile".
C'était sans doute parce qu'elle avait passé trop de temps à chercher des réponses à cette question essentiellement que, à présent, elle se rendait compte qu'elle ne profitait pas assez de ce qu'elle avait déjà. Si elle pouvait se faire des amis, ou au moins partager de jolis souvenirs, ce serait déjà bien assez pour elle, qui ne devait par ailleurs pas oublier ses désirs de réussite dans l'Art et la Bande Dessinée.

Faire la cuisine avec sa camarade de chambre était l'une des choses qui resterait sans doute gravé en elle comme l'une de ses premières expériences sociales réussies à priori. Ce n'était pas un mal, elle était réellement en retard dans ce domaine. Voilà pourquoi Keiko était un peu surexcitée et souriait tout le temps. De plus, Maiko ne semblait pas avoir d'à priori sur sa personne, un bon début de relation sociale sans embûches, comme l'espérait Keiko.

- J'ai arrêté de me demander, il y a quelques années déjà, pourquoi j'étais seule. C'est incompréhensible pour moi mais la vie suit son cours, j'espère pouvoir profiter des bonnes expériences. Le naturel n'est pas un soucis pour moi, mes manières ont peut être l'air peu naturelles et pourtant, c'est on ne peut plus naturel chez moi.

Keiko prit une fraise, plutôt petite, et la trempa dans le chocolat, avant de la porter à sa bouche. Son choix n'était pas anodin. Elle avait comme un culte du paraître et détestait se retrouver dans une situation qu'elle considérait comme embarrassante. Par exemple, manquer de dextérité dans sa manière de croquer dans une fraise pourrait la laisser mal à l'aise avec un morceau qui tombe de sa bouche, ou un pépin entre les dents. Pour elle qui aimait sourire, ce serait très embarrassant. Aussi elle limitait les risques : petite fraise, mignonne, croquée après mûre réflexion. Chocolat bien réparti, pas trop pour qu'il ne coule pas, et des gestes bien maîtrisés. Quelqu'un qui serait à l'aise socialement rirait dans ce genre de situation qu'elle n'aimait pas, mais elle, elle en était incapable. A chaque fois, elle rougissait et ne parlait plus pendant un moment.
Par chance, elle avait bien maîtrisé son mouvement, mouvement qui paraîtrait anodin pour pas mal de gens, mais qu'elle voyait presque comme une opération militaire. Le mélange fraise-chocolat faisait plaisir à la fois à sa langue et à son odorat. Son fruit préféré, la fraise, mélangé à l'ingrédient chocolat, deuxième goût qu'elle aimait par dessus tout : de quoi la rendre heureuse une Keiko gourmande à l'appétit déjà bien ouvert. Manger cette fraise lui fit jeter un coup d'oeil rapide à ses macarons qui durcissaient déjà un peu. Ils semblaient bien réagir et elle aurait rapidement de délicieuses pâtisseries à la confiture de fraise.
La lolita prit un autre fruit sur lequel elle ne mit pas de chocolat, avant de prendre la parole.

- Ce n'est pas grave, te voir te régaler me suffit déjà. Je les ai achetées chez un primeur près du centre commercial. Je t'expliquerai bien où exactement, mais je suis tombée dessus un peu par hasard, et j'ai mis des heures à revenir. J'ai un très mauvais sens de l'orientation, c'est déjà un miracle que je sois arrivée au foyer sans problème. La barquette était déjà ainsi, c'est un peu pour ça que je me suis décidée rapidement à la prendre. J'ai tendance à être très sensible à la présentation et l'aspect des aliments. Une victime du charisme alimentaire quoi !

Tout en parlant, elle bougeait sa main d'une air distingué. Elle avait totalement oublié qu'elle tenait une fraise. En la voyant, elle eut comme un léger sursaut. La jeune blonde sourit et croqua dans le fruit d'un air satisfait.
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Maiko Aikawa
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyDim 6 Mar - 9:00

Maiko fit une petite moue en écoutant la réponse de sa camarade. Décidément, elles s’étaient bien trouvées. Chacune pour des raisons différentes n’avait pas énormément de relations profondes avec les autres. Si la brune le souhaitait, ce n’était pas le cas de la jeune fille en face d’elle. Elle semblait résignée. Et, selon Maiko, sa camarade de chambre avait l’air de chercher le moindre petit détail qui chez elle pouvait repousser les autres. Ce n’était pas parce qu’elle se comportait de manière impulsive et que ce n’était pas le cas de tous qu’elle n’agissait pas naturellement. C’était justement tout l’inverse. C’était Maiko et les autres qui n’étaient pas naturels. Ils portaient des masques qui contenaient leurs émotions. Des acteurs, voilà ce qu’ils étaient. Le problème, c’est que certains étaient si bien ancrés dans leur rôle qu’ils n’arrivaient pas à enlever le maquillage qui leur permettrait de voir leur vrai visage.

À son tour, Maiko reprit une fraise qu’elle ne trempa pas dans le chocolat. Elle souhaitait goûter le fruit en lui-même. Elle voulait savoir si ce primeur valait effectivement le coup. Contrairement à sa camarade, c’était le goût qui primait avant tout. À bien y réfléchir, l’aspect physique était important, mais pas primordial. Elle préférait mille fois un plat mal découpé qui était devenu une bouillie, mais qui gardait un goût divin à un plat très bien présenté et fade. Il en allait de même pour les vêtements, entre un jogging quelconque, mais confortable et un autre adorable et que toutes les filles s’arrachaient, mais qui lui empêchait de faire des mouvements. Il n’y avait pas photo, c’était le premier qu’elle achèterait. La beauté attire le regard, mais elle ne vous fait pas rester à long terme avec, que ce soit une personne, une plante, un animal ou un objet. De même, ce n’est pas parce qu’une personne ne vous attire pas physiquement qu’elle n’est pas exceptionnelle. Keiko était peut-être victime de ce jugement physique qu’elle-même attribuait aux aliments.

Mais pour en revenir aux fraises. Celle qui doucement répandait son jus dans la bouche de notre brunette pour lentement glisser sur sa langue et descendre dans sa gorge était exquise. Sucrée à souhait. Fraîche. Ferme, mais pas trop. En plus d’être dans une présentation agréable, elles étaient bonnes. La jeune femme aurait bien aimé que sa camarade lui donne l’adresse, mais bon, elle ne semblait plus trop savoir comment elle y était parvenue. Peut-être qu’en se rendant dans le quartier où sa camarade s’était rendue et en posant des questions elle retrouverait le lieu. Ainsi, si un jour une envie de fraise lui prenait ou qu’elle en avait besoin pour une préparation elle saurait où aller.

« Ne t’en fais pas, il me suffit de savoir dans quel quartier tu es allée et si tu te souviens d’un élément particulier et je devrais réussir à retrouver. Je ne suis pas encore allée en ville, je n’ai donc aucune idée d’où se trouve ce centre commercial. Je ne sais même pas s’il y en a plusieurs. »

La jeune femme reprit une fraise qu’elle trempa dans le chocolat. Elle l’avait tellement plongé loin qu’en la ressortant c’était devenu du chocolat à la fraise et non pas l’inverse. Elle la regarda un instant, la pointe de la fraise coulait un peu. Maiko haussa les épaules, ce qui était fait était fait et puis c’était tellement bon. Elle eut un petit sourire et avala le fruit d’une traite. Ses yeux se posèrent sur ses doigts qui étaient tachés de chocolat. Elle les porta à ses lèvres et les suçota pour faire partir sa gourmandise préférée. La brune savait bien qu’elle devrait malgré tout les laver, question d’hygiène, mais elle n’allait tout de même pas gâcher tout ce chocolat ! Certes, ce n’était pas forcément à faire devant des gens. Cependant, c’était une des choses pour lesquelles elle avait du mal à se retenir.

« Excuse-moi Fujiwara-san, je vais me laver les mains et vérifier mon gâteau. »

Maiko repoussa sa chaise et se dirigea vers le coin-cuisine. Elle passa ses mains sous l’eau fraîche. Même dans un bâtiment fermé on ressentait la chaleur étouffante qui régnait depuis quelque temps. Après avoir fini de cuisiner, la jeune femme irait sûrement reprendre une douche. Entre la chaleur du four, et les mouvements qu’elle faisait, l’odeur qui se dégageait de la cuisine, elle en aurait bien besoin. Après s’être essuyé les mains, elle garda le torchon et se munit d’un couteau. Elle ouvrit le four et tira la plaque vers elle. Elle enfonça un peu le couteau qui ressortit légèrement humide avec un petit bout de pâte sur la pointe. Ce four semblait chauffer un peu plus que chez elle. Encore cinq à dix minutes et ça serait bon. Elle retourna alors s’asseoir tout sourire.

« Tu pourras bientôt utiliser le four. Mais fais attention, ici il a l’air de bien chauffer. Enfin, tu le sais peut-être déjà. Tu viens souvent cuisiner ici ? »


Dernière édition par Maiko Aikawa le Sam 9 Avr - 7:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptyVen 18 Mar - 20:31

[HRP : Désolée du retard.]

Écoutant sa camarade, Keiko laissa s'inscrire sur son visage un sourire léger et apaisant, avant de prendre à nouveau une fraise qu'elle trempa dans le chocolat. Ce jour là, elle ne faisait décemment pas attention à ce qu'elle mangeait, au niveau de la quantité et du potentiel calorique. Elle faisait attention à sa ligne sans pour autant que ça devienne une obsession. Ce qui l'intéressait au delà de cela était d'avoir un corps sain, au moins plus que son esprit qui, sans être perturbé par la perversité liée au pêché de chair, était assez tourmenté, l'air de rien. Donc l'important pour elle n'était pas d'être maigrichonne mais d'avoir l'air bien en forme. Elle ne passait pas une nuit blanche sans rattraper son sommeil par la suite, elle n'aimait pas avoir l'air fatiguée ni malade. Tout comme elle n'aimait pas se montrer avec un simple rhume. C'était très inconvenant, et cela portait à croire qu'elle n'était jamais malade ou fatiguée. Seulement assez régulièrement absente. C'est pourquoi elle avait une très bonne hygiène de vie, malgré son côté difficile. Au delà du charisme alimentaire déjà abordé - qui, après tout, portait peut être assez bien ses fruits - Keiko était sensible au raffinement et au mode de vie élégant des grandes dames. Donc, en plus de ce qu'elle mangeait et ce qu'elle portait, la jeune fille adorait faire de sa vie une période de raffinement. La finesse d'esprit, la beauté, tout cela, elle voulait que ça fasse partie de son existence.

Tandis qu'elle croquait le fruit sucré, la jeune blonde ferma les yeux pour profiter encore plus des deux goûts qui s'entremêlaient. Tandis qu'elle mâchait, elle repoussa une mèche de cheveux ondulés derrière son oreille. Elle voulait sentir un peu d'air sur sa nuque qui n'était pas découverte depuis le matin, elle avait assez chaud. Et elle avait oublié son éventail. La lolita soupçonnait le four de réchauffer également la salle, ou alors le soleil avait-il un peu trop tapé sur les fenêtres du foyer. Toujours est-il qu'elle commençait à avoir vraiment chaud.
Keiko acquiesça d'un air apaisé tandis que sa camarade de chambrée se levait pour aller vérifier l'avancement de la cuisson du gâteau au chocolat. D'un air distrait, la blonde surveillait ses macarons qui durcissaient sur le bord du comptoir. Ses yeux artificiellement bleus se posaient sur cette future gourmandise et paraissaient aussi profonds que des vrais. Elle aimait à croire que dans une vie antérieure, elle avait été une lady anglaise ou une grande dame, camarade de la grande Marie Antoinette en personne, et lorsqu'elle posait ses yeux sur ces macarons qui n'avaient aucune prétention, elle se voyait déjà dans ces fêtes organisée par la femme de Louis XVI. Souvent, elle se considérait comme née à la mauvaise période, au mauvais endroit, mais elle supposait que c'était le cas de beaucoup de gens qui regrettaient leur naissance tout comme elle.

Maiko revint s'asseoir et lui adressa la parole. C'est le ton qui semblait interrogatif qui fit à nouveau revenir Keiko sur terre. Elle avait véritablement des soucis avec la concentration. Il lui arrivait parfois de laisser son esprit gambader de telle sorte qu'elle ne se souvenait même plus de l'endroit où elle était lorsqu'elle reprenait ses esprits. Lorsque cela arrivait quand elle peignait, ses oeuvres étaient abstraites. Mais elle ne les appréciait pas trop : elle donnait trop d'elle même, et préférait réfréner ces envies là. D'un air toujours distrait mais le regard fixé sur Maiko, la lolita répondit d'une voix claire mais néanmoins légèrement évasive.

- Non, je ne cuisine pas ici, c'est la toute première fois. C'est sans doute pour cela que j'ai prévu tant de choses, côté ingrédients j'entends. J'avais peur de manquer ici. Comme j'ai un mauvais sens de l'orientation j'ai peur de me lancer dans l'exploration du lycée pour tout connaître, alors je me contente du peu que je connais. C'est un pur hasard si je me suis retrouvée ici du premier coup.

Elle accompagna ses propos d'un nouveau sourire sincère et un peu gêné, car elle n'aimait pas avouer ses défauts, mais celui-ci était à vrai dire impossible à effacer. Prise d'une vague de chaleur inexplicable, elle se décida enfin à se lever et se diriger vers le réfrigérateur, espérant y trouver de l'eau assez fraiche. L'eau du robinet ne l'était pas assez pour elle, et elle avait plus confiance en de l'eau en bouteille. Par chance il y avait une bouteille en plastique remplie d'eau, qui semblait neuve. Et en effet, vu la difficulté qu'elle eut à l'ouvrir, elle comprit que c'était la première fois. Lorsqu'elle réussit à ôter le bouchon de la bouteille, elle chercha un verre assez grand qu'elle remplit. Ce verre était assez simple mais elle n'allait pas faire sa difficile. Elle avait très soif, et le chocolat n'aidait pas. Keiko but d'une traite le contenu du verre et afficha un air satisfait avant de rincer le récipient qu'elle posa sur une serviette où l'on laissait sécher la vaisselle lavée. Oubliant les convenances, elle avait oublié de continuer la conversation, certes très agréable, avec Maiko. Un peu troublée par cet oubli, Keiko reprit.

- Pour ce magasin, c'était sur l'allée principale du centre commercial, sinon j'y serai encore. Après, où exactement... Et toi, tu viens souvent cuisiner ici ? Tu connais bien les lieux ?
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Maiko Aikawa
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MessageSujet: Re: Mais où est passé mon tablier ?! [Libre]   Mais où est passé mon tablier ?! [Libre] EmptySam 9 Avr - 15:12

Maiko n’avait pas vraiment fait attention à ce temps sans paroles de la part de l’une ou de l’autre. Il fallait dire qu’il était négligeable. Le fait que Keiko se lève d’un seul coup sans prévenir l’avait surprise, mais elle avait vite compris que cette vilaine chaleur étouffante en était la cause. C’est pourquoi elle attendait, le regard perdu entre le rouge et le marron. Attente qui ne fut pas bien longue, ou peut-être était-ce parce que la jeune femme était perdue dans un monde très lointain ? Monde duquel elle fut brutalement sortie quand le silence se brisa.

Si elle venait souvent cuisiner ici ? Au moins une fois par semaine. Il fallait dire que son emploi du temps le lui permettait le mardi et le mercredi. En effet, elle n’avait pas cours l’après-midi ce qui lui donnait l’occasion de se préparer un vrai déjeuner et un vrai dessert. Pas qu’elle n’aimait pas la nourriture du self. Non, cependant, un plat préparé soi-même reste meilleur. On sait ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas et ce, dans quelle proportion.

« Je viens assez régulièrement oui. D’ailleurs, pas la peine de ramener autant de choses la prochaine fois. Ici, c’est un peu un système de prêt. Celui qui voit qu’on va manquer d’un des ingrédients de base doit en ramener. Pour les aliments plus spécifiques comme les colorants ou un certain type de champignon ou que sais-je encore, c’est la personne qui en a besoin qui les ramène à lui de voir s’il souhaite laisser ce qui lui reste à la disposition de tous. »

C’était un système juste et assez convivial. En général ce qui était le plus utilisé c’était les œufs, le beurre ou l’huile, le sel, le poivre, le sucre, la farine et le lait. Les ingrédients de bases, comme l’avait expliqué Maiko. Tout comme sa camarade, quand Maiko était venue la première fois elle avait été surprise de voir autant d’ingrédients à la disposition de tous. Mais elle n’avait pas osé y toucher. Malheureusement, l’œuf pour son omelette s’était brisé sur le sol. La jeune femme s’était attiré plusieurs regards ce qui la gêna terriblement. Elle s’était dépêchée de nettoyer, mais cela ne lui rendrait pas son déjeuner. Un des élèves avait vu son air contrarié et lui avait expliqué comme elle venait de le faire à Keiko comment marchait le coin-cuisine ici.

« Quant aux lieux. Disons que je connais bien ceux que je fréquente et qui m’intéressent. Chercher et me perdre ne me fait pas peur, on découvre souvent des choses intéressantes. Je pourrai t’indiquer la plupart des lieux de l’école même si je n’y suis pas forcément entrée. Cependant, ne me demande rien qui se trouverait en dehors de l’école. Je n’y suis jamais allée, j’y passe seulement très rapidement en voiture quand je rentre chez moi. »

La jeune femme joignit ses mains au niveau de sa nuque et s’étira en avant pour faire craquer son dos. La chaleur la fatiguait. Elle ressentait de plus en plus le besoin de se détendre sous une bonne douche froide. Une fois son gâteau fini elle en proposerait une part à sa camarade et s’en irait. Pas qu’elle n’aimait pas la compagnie de celle-ci, mais elle aurait l’occasion de la revoir dans la chambre et de lui proposer une autre part. Cette petite expérience culinaire était amusante. Malheureusement, elle obligeait à rester jusqu’à ce que tout soit fini. Maiko n’avait plus aucune idée pour relancer la conversation, elle se contenta d’un petit sourire gêné envers sa camarade. La parole est d’argent, mais le silence est d’or n’est-ce pas ? Cependant, le silence peut vite devenir pesant. C’était aussi une des raisons qui faisait que la jeune femme n’avait pas d’amis. Elle ne savait vite plus très bien de quoi parler. Ou alors elle sortait des sujets bateaux. Là, c’était impossible. Elle dormait chaque jour dans la chambre de la blonde alors les sujets bateau, elle ne pouvait pas les utiliser comme avec quelqu’un qu’elle croisait tous les trente-six du mois. Et puis, qui sait, Keiko n’était peut-être pas le genre de fille qui avait nécessairement besoin de parler pour se sentir bien.

[HRP : pas de soucis je ne suis pas mieux désolée]
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