[Evénement] Des Enfants !

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Qui aurait cru qu'une telle chose pourrait un jour arriver ! L'un des assistants de Toshita-sensei, professeur de Physique-Chimie a touché à l'armoire renfermant les produits interdits aux élèves et, en ne faisant pas bien attention, a cassé l'un des flacons sur son plan de travail. Bien évidemment, celui-ci était loin d'être propre, et le produit est entré en réaction avec un autre liquide qui trainait dans les joints de la paillasse, ce qui fit s'échapper un gaz incolore et inodore dans toute l'école, et même une grande partie de la ville, touchant ainsi les pauvres habitants. Grande découverte, ce gaz plongera quiconque qui le respirera (autrement dit, toute l'école), dans son enfance. Ainsi, tous les élèves et professeurs non-avertis sont ainsi transformés en enfants. Qui sait comment on peut être à seulement dix ans...

Quelques élèves jouent tranquillement dans la cour de récréation, mais la majorité des enfants sortent de l'école pour aller s'amuser en ville, armés d'oreillers ! En effet, ils s'attaquent à toutes les personnes qu'ils croisent, tous devenus des enfants, qui envahissent les maisons et magasins de literie afin de trouver des armes ! C'est la plus grande bataille d'oreillers que Tokyo n'a jamais connue !

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Je me réveillai dans un grand lit, trop grand pour moi. Ca, c'est un lit de grand. Et je suis dans une chambre de grand visiblement. Hum, étrange … Où sont ma maman et mon papa ? Pourquoi je ne suis pas dans ma maison ?

Je sautai du lit et galopai vers une porte. Je me pris les pieds en courant dans des bouts de tissus et m'étalai douloureusement de tout mon long. C'est à ce moment précis que je me rendis compte que mes vêtements étaient trois fois trop grand ! Pourquoi … ?

Ah, je sais ! J'ai sûrement joué au grand ! J'ai mis des habits de grand et j'ai été dans une chambre de grand ! Je suis un grand ! Ah ah !, trop génial ! Je bombai le torse et avançai fièrement dans les couloirs, tout en essayant de ne pas trébucher sur les jambes trop longues de mon pantalon.
Après quelques mètres, je n'y tins plus. Je retroussai pantalon et pull et courus dans les couloirs en criant. J'adorais cette sensation d'être tout seul ! Mais à un tournant, je fonçai dans quelqu'un. Un autre enfant. Je levai les bras en l'air et criai à nouveau. Génial, une maison rien que pour des grands comme moi ! Lui aussi avait des vêtements trop grands pour lui. Je ne pouvais pas me retenir, j'éclatai de rire.

L'appel de la nature retentit en moi et instinctivement je courus à l'extérieur. C'est à ce moment-là que je vis tous les enfants en manteaux. J'en pris un aussi parce qu'il faisait froid, et j'enfilai une paire de chaussures qui trainait, trop grandes elles aussi. Tous les enfants étaient avec des vêtements trop grands. Et la majorité était armée d'oreillers. L'un d'eux m'en balança un en riant. Je le saisis et me mis à le poursuivre dans la cour. Nous échangeâmes quelques coups puis nous remarquâmes que d'autres enfants se précipitaient vers la route, vers la ville. Aller en ville avec oreillers ? Mais quelle merveilleuse idée !

Nous étions beaucoup. Vraiment beaucoup. Et nous allions attaquer les adultes ! Nous nous en sommes donnés à cœur joie. La plupart semblaient très surpris de voir autant d'enfants. Mais je m'en fiche ! J'ai dix ans et je m'amuse !

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Je suis où ? Je me rappelle que je me suis endormi dans mon lit. Papa a même crié après maman pendant longtemps, et puis après, le marchand de sable est passé. Mais pourquoi je suis là ? C’est où d’abord ? Pourquoi y a pas de bruit ? Je me lève du lit. Il me rappelle un peu le mien, mais les draps ne sont pas du tout les mêmes. Ni la chambre. C’est sombre. Y a même pas de jouets. Je vais vers la petite table. Y a un plan, on dirait un bâtiment mais j’arrive pas à comprendre ce qu’il y a d’écrit. On dirait de l’anglais. Je reconnais un peu parce que la maitresse nous apprend quelques mots pendant une heure chaque semaine.

Finalement, je change de pièce. On dirait un salon ou une salle à manger. Il y a une petite porte à droite, je vais voir. C’est la cuisine. Il y a un peu de vaisselle sur l’évier. C’est propre en tout cas, mais très sombre. Les volets ne sont pas ouverts en entier. J’hésite à les ouvrir, mais mon papa dit toujours qu’il ne faut pas faire ce qu’on veut chez les étrangers. Je sais pas où je suis, mais je veux pas être puni. J’ai encore mal au dos depuis hier.

Je vais quand même voir à la fenêtre. Il y a plein d’enfants de hors. Ils sont tous des vêtements trop grands pour eux. Moi je me suis débarrasser des miens, mais j’en ai pas trouvé à ma taille, alors je suis parti prendre un Tshirt, un short avec une ceinture et une veste. J’ai bien envie de les rejoindre, mais si je sors, je vais peut-être me faire fâcher quand je reviendrais ? Quoique. Peut-être qu’on m’a enlevé ! Donc c’est bien si je sors !

Tout content de moi, je cours chercher un oreiller. Je mets des chaussures, il y en a qui sont presque à ma taille ! Après, je prends une grosse veste bien chaude et je cours dans la rue. Moi aussi je veux m’amuser. Moi aussi je veux que des plumes volent partout ! Et puisqu’il y a plein d’enfants, je pense que je rêve. Finalement, ça explique tout. Y a pas un seul adulte pour me gronder, donc je me mets à jouer avec les autres. C’est la première fois je crois que je peux faire ça sans avoir peur de mettre la maîtresse ou mes parents en colère !

Invité

Hmmm...Papa, ferme les rideaux. J'ai pas envie d'aller à l'école, je veux continuer à dormir. Le soleil brille trop fort. Je me lève mais je voulais rester couché. J'ai du mal à me réveiller, je n'arrête pas de baîller. J'entends encore la berceuse que Maman a chantée hier pour m'endormir. J'ai peur du noir alors je garde souvent Sacha (*) près de moi. Parce qu'il me protège des monstres la nuit. Je tâtonne sous la couette à côté de moi, mais rien.

- Sacha ? Tu joues à cache-cache ?

Non, Sacha n'est pas là ! Je regarde nerveusement autour de moi, je le cherche. Je ne dois pas le perdre ! Il est comme moi, il a des yeux comme moi ! Je ne peux pas le perdre ! C'est un cadeau de Papa et Maman pour Noël. Il doit forcément être quelque part ! Je repousse toutes les couvertures, toujours aussi inquiet, et saute sur le plancher. Et...je me prends les pieds dans mon pantalon. Tiens ? C'est pas mon pyjama ! Je regarde derrière moi, je ne reconnais pas mon lit ! Ni ma chambre. Où suis-je ?

- Papa ? Maman ?

Je les appelle timidement. J'espère qu'ils m'entendent, j'espère qu'ils vont venir me rassurer. C'est une blague ! Oui c'est ça ! Une blague ! Ils sont sûrement derrière la porte. Un sourire apparaît sur mes lèvres. Ils veulent jouer, hein ? Ben je vais rentrer dans leur jeu ! J'ouvre l'armoire et je trouve de quoi me changer même si les vêtements sont toujours trop grands pour moi. Mes cheveux noirs me retombent sur le nez. Eux aussi, ils veulent jouer. Je les repousse avec amusement et me dirige dehors. Arrivé là, un couloir et d'autres enfants en habits trop grands. L'un d'eux passe près de moi en riant et s'arrête pour me regarder.

- Où sont mes parents ? Où je suis ? Dis... Tu...

J'arrête brusquement devant la tête du garçon qui me regarde d'un air étrange. Il penche la tête sur le côté et hausse les épaules. Puis, il me répond mais je ne comprends absolument rien de ce qu'il raconte. Je lui répète mes questions trois fois, ça ne marche pas plus que la première. Je parle pourtant Roumain, non ? On est toujours en Roumanie ici, non ? Une lueur inquiète passe dans mes yeux. Le garçon se rapproche de moi, me tapote l'épaule puis ramasse l'oreiller qu'il avait laissé tomber en arrivant près de moi et m'en assène un coup au visage. Il rigole de ma surprise. Moi aussi. Je vais chercher mon oreiller et je le poursuis à travers tout le couloir. Il y a plein de monde tout autour de moi, plein de bruit, plein de voix, plein de batailles. Et moi j'oublie. J'oublie parce que j'ai envie de jouer. J'aime bien les batailles d'oreiller.

[(*) Sacha est un ours en peluche fabriqué main par ses parents au Noël de ses neuf ans. Il a les yeux vairons comme lui, les mêmes couleurs]

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Je suis le garçon le plus fort de mon école primaire. Tout mes amis veulent m'empêcher de combattre mais pourquoi? J'aime cette sensation et cette adrénaline qui parcours mon corps. Mon père me répète que dans 1 ou 2 ans je ferais du sport pour passer mes nerfs là-bas. A la maison j'aime beaucoup les Katanas que papa possède et j'ai même entendu parlé d'un sport qui pratiquerait avec ce type d'arme. Si c'est vrai, je m'y inscrirais. Il parait que j'ai une bonne force et je suis généralement doué dans les exercices physiques, je déteste resté immobile ou chez moi à ne rien faire.

Parfois, je regrette d'être violent du moins, je suis extrèmement irritable dans un certains sens, j'aime rire et me faire des amis mais les petits voyous de mon âge ou les semeurs de trouble m'énervent à un plus haut point. C'est pourquoi je me bats souvent, mais j'ai mes raisons après qu'elle soit valable ou pas je m'en fou, je suis comme ça et je ne changerais pas. Pour mon âge, je suis plutôt une personne mature qui arrive vite à assimiler et comprendre ce qui se passe autour de moi. L'école ne m'interesse pas vraiment, mais ce n'est pas pour autant que je ne suis pas les cours, bien au contraire, mes parents sont des gens biens qui ont toujours tout fait pour moi et je me dois d'avoir un métier plus tard même si ma grande passion reste dans les activités qui permettent de se dépenser.

Des personnes chères à mes yeux sont dans mon coeur et le resteront, il y à un an de cela, mon meilleur ami est mort suite à un accident ce qui me bouleversa et me donna plus de haine que je n'en avais déjà. Ensemble on faisait les 400 coups, on se comprenait très bien jusqu'au jour fatidique...Désormais j'ai retrouver beaucoup de liens solides mais je sens en moi une ombre grandissant au fond de moi sans que je puisse faire quoi que ce soit. J'espère que dans les années futures, je ne deviendrais pas un type totalement hargneux et dépourvu de raison.

En attendant, j'aime énormément de personne, j'utilise ma force à bon escient et je suis principalement heureux, je veux que ça continuer ...

J'ai entendu parlé d'une bataille d'oreillers géante, j'adore ses jeux surtout avec du monde, on peut profiter sans pensé aux mauvaises choses de la vie, mais simplement se détendre et rigolé du moment présent,je pense sincèrement y aller. Après tout, on est tous plus ou moins du même âge alors ça sera plus que divertissant.Une fois arrivée, que la fête commence!

J'entre dans la pièce en question et contemple avec stupéfaction que les gens se battent avec des oreillers ou même des polochons, j'avance tout en agrippant un, puis je commence à prendre part pour cette terrible bataille qui s'annonçait entre enfants...

Invité

Hum, j’ai bien dormi ! Quelle heure il est ? Je ne comprends pas, il y a un réveil qui annonce 10 h, mais à 10 h je suis à l’école moi ! Que font papa et maman ? Et puis, pourquoi ce réveil est là ? Ils détestent ça, ils préfèrent les horloges. Je me lève assez pour voir que cette chambre n’est pas la mienne, et que pire encore, je la partage avec quelqu’un ! C’est le week-end ? Un jour férie ? Les vacances ? Aucune idée. Papa et maman ont peut-être décidé qu’on irait chez des amis et je me suis endormie. Oui, ça doit être ça.

Je descends de ce grands lit et aperçois le bas de mon pyjama, tien c’est bizarre ce n’est pas à moi. Décidément, on doit bel et bien être chez des amis. J’appelle, mais personne ne répond. En plus, il y a plein d’affaires par terre, mais j’ai l’air d’être toute seule. Papa et maman sont-ils partis en voyage sans moi ? Je prends l’oreiller sur lequel je m’étais endormie dans mes bras comme je le fais à la maison et j’avance jusqu’à la porte là, en face. Soudain, quelque chose me saute aux yeux : les objets me semblent plus petits, j’ai l’impression de pouvoir les atteindre avec plus de facilité et surtout, le sol me semble plus loin qu’hier… Aurais-je grandi ?

Je n’ai pas le temps de me poser la question que déjà, je me prends un oreiller volant dans la tête suivi d’un rire de la part d’une personne ayant l’air assez âgée.

ZBAM !

Et encore un ! Mais, mais que se passe-t-t-il ? Les adultes nous attaquent à coup d’oreiller ? Ah ça non ! Jamais ! Je vais chercher des chaussures, mais n’en trouve que des très grandes, bizarrement elles sont à ma taille. J’empoigne fortement mon oreiller et me mets à courir avec ceux qui malgré leur grande taille crient à la victoire des enfants sur les adultes. Je ne sais pas où ils vont dans le centre-ville qu’ils ont dit, mais qu’importe, je sens que je vais m’amuser et tant pis si papa me gronde il n’avait qu’à être là !

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