Nom : Kawazoe
Prénom : Taiki
Date de naissance : 27/03/1990
Âge : 18 ans
Nationalité : Japonaise (par adoption)
Club de : Kendô
Caractère :
Ceux qui le fréquentent vous diraient ceci :
C’est un séducteur, un beau-parleur. Il aime séduire, embobiner, frimer, provoquer, baratiner et tout ce que vous voulez. Il n’est pas méchant, il n’a pas forcément du succès à chaque fois, mais il ramène toujours sa fraise. Certains le trouvent lourd, mais au final il est plutôt sympathique, on se rend compte qu’on peut compter sur lui (surtout si on est une jolie fille ^^). Il n’aime pas vraiment la violence, même s’il sait se défendre efficacement, et fait du Kendô principalement pour épater la galerie. C’est donc quelqu’un de décontracté, de léger, agréable quoiqu’un peu lourd ^^
Mais Taiki cache sous ce personnage (à peine joué, car il fait quand même partie de lui) un être plus profond que ça. Un jeune homme quand même blessé, par un passé difficile, par une séparation d’avec sa sœur, par une rancœur envers ceux qui l’interdisent de parler de sa vie d’avant, d’utiliser son vrai prénom. C’est surtout sa sœur qui le hante, il culpabilise, elle lui manque. Car il a beau séduire toutes les filles, la seule qui occupe son cœur, c’est bien elle.
Taiki est également quelqu’un de bon, à son grand désespoir, car ça ne fait pas très viril d’avoir grand cœur. C’est aussi pour ça qu’il joue les insolents machos, ça lui évite de se dévoiler. Mais il agit souvent pour le bien des autres, il ne peut pas s’en empêcher.
*Petite note quant au yaoi/yuri de ce pensionnat:
Taiki est à priori hétéro !
Physique :
Kazakh, mi asiatique, mi européen, il a donc le visage moins typé que ses camarades japonais, anguleux, aux lèvres fines. La peau hâlée, les yeux verts, il a le regard frondeur. Il sait sourire pour faire craquer les filles, jouant son rôle de bad boy pour de faux. Il teint quelques mèches de ses cheveux noirs en bleu nuit depuis peu, ça ravive la couleur de ses yeux et ça fait « in » selon lui. Il a un piercing sous la lèvre inférieure et un sur l'arcade sourcilière gauche.
Au niveau de la silhouette, il n’est pas vraiment grand : 1m70 à peine, mais il a un gabarit de sportif, endurci et développé, sans faire « trop » car ça n’est pas dans sa morphologie. Bref, il a un corps musclé mais assez banal.
Histoire :
Dans le genre histoire compliquée..
Marat naquit au Kazakhstan, dans une des trop nombreuses familles de miséreux de ce pays de steppes. Deux ans après arrivait sa sœur, Almira. Une fois que celle ci sut marcher, les parents décidèrent d’émigrer, et se rendirent en Mongolie sans trop de difficultés. Evidemment, la misère ne se quittait pas aussi facilement. Voleurs, mendiants, Marat et Almira passèrent dix ans dans la rue. Leur amour fraternel en fut décuplé. Laissés presque livrés à eux mêmes, ils grandirent ensemble, étant l’un pour l’autre un parent, un camarade de jeu, un rival, un premier amour adolescent, un éveil au désir.
Quand ils eurent respectivement quatorze et douze ans, leur mère décéda. Prise de drogue, maladie, meurtre, ils ne le surent pas vraiment. Toujours est-il que leur père ne voulut pas une seconde avoir deux bouches à nourrir, il avait déjà du mal à survivre. Son seul éclair de bonté fut de donner ses enfant à un organisme d’adoption et non pas de les vendre à n’importe qui. Cet organisme les envoya au Japon, où les couples stériles cherchaient à tout prix un enfant pour perpétuer le nom de leur famille. Avec le culte de l’enfant unique, il était évident que Marat et Almira seraient séparés, personne ne voudrait d’une fratrie.
Almira était paniquée. Elle et son frère s’étaient promis de ne jamais s’abandonner, de rester unis quoi qu’il arrive. Conscient de l’importance de se faire adopter pour être sûr de vivre, Marat essayait de la raisonner. Ils restèrent deux ans de plus à l’orphelinat, deux ans pour renforcer encore leur lien si étroit, ambigu et exclusif.
Mais le jour qu’Almira redoutait arriva. La famille Kawazoe cherchait un garçon déjà grand, presqu’homme, parce qu’ils étaient trop vieux pour s’occuper d’un enfant. Marat fut choisi. Il tenta de calmer sa sœur, lui promettant de revenir une fois majeur, de ne pas l’abandonner.
Il appris l’évasion de celle-ci le jour de son départ. Impuissant, coupable, sachant sa sœur seule à quatorze ans dehors, il ne pouvait que se résigner. C’est la mort dans l’âme qu’il intégra sa nouvelle famille, troquant son prénom kazakh contre un japonais : Taiki.
Et c’est après deux ans d’école buissonnière, d’incidents en tout genre, qu’il commença à se calmer. A 18 ans, il pensait de plus en plus à sa sœur et était un peu fatigué de jour les voyous. Le voici donc entré à Shokuboo Inochi.
Qui sait, et si sa sœur faisait sa réapparition ?
Avez-vous lu le règlement ? -OK- (Sheik')