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| Scénario [Victimes : Majoren et Keith] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] Mer 26 Mar - 10:45 | |
| 8h15. Les cours venaient de commencé et déjà la journée promettait d’être plein d’actions et rebondissements. Partout les élèves s’agitaient. Les couloirs étaient devenus un vrai parcours du combattant, empêchant même les professeurs de se rendre au cœur du problème : les casiers. Comme dans tout lieu clos, ce qui devait être gardé secret était su par tous au bout d’un très courts laps de temps. Aussi tout le monde savait déjà que deux élèves avaient leur casier tagué par des dessins certes bien faits, mais qui n’avaient pas leur place ici. De plus, collé à la porte du casier de chacun d’entre eux, l’on pouvait voir un bout de papier avec écrit dessus : "pour retrouver [telle] chose, cherche à [tel] endroit. LP". Les loups-phoques avaient encore frappé et l’avaient annoncé à tous via les hauts-parleurs se trouvant dans chaque salle. Les victimes, quant à elles, avaient été connues bien vite. Sitôt l'annonce passée, chacun s'était précipité sur son casier pour vérifier que rien ne lui manquait. C'est ainsi que furent découvert les casiers des deux victimes : Shigaya Majoren et Tomohisa Yunnosuke.
[Consignes :
Un objet disparus pour chacun d’entre vous. Ne sachant pas ce que vos personnages sont susceptibles de laisser dans un casier, je vous laisse le choix de l’objet en question.
Mwajolie : tu dois chercher dans le parc Keith : direction la vieille salle désaffectée
Tous deux pouvez vous faire aider, de gré ou de force (rp hein), à retrouver ce que vous avez perdu. Pour le moment, rp un peu à la suite de ce message pour mettre en place les topics liés au scénario. Je vous demanderai de mettre dans le titre des sujets liés à ce qui vient de se produire [Scénario] Titre du RP. Merci ^^
Lorsque vous aurez posté soit au parc, soit dans la vielle salle, prévenez Sheik’ en MP (sur le compte de Sheikhan, pas du PNJ) que c’est fait, pour que not’ admin aille vous planquer un indice sur l’identité des LP, ou sur comment les trouver, etc...
Je tiens à préciser que l'idée vient de notre Sheikounet adoré^^] |
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| Sujet: Re: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] Jeu 27 Mar - 16:32 | |
| [ ... Graouw :twisted: ]
La nuit avait été bien peu agitée pour Majoren. Et pour cause, elle s'était couchée vers minuit, après avoir erré comme à son habitude dans les couloirs vides, sans rencontrer qui que ce soit qui lui aurait mis des retenues. Comme quoi, le couvre feut était fait pour ne pas être respecté. L'ennui l'avait tellement envahie qu'elle s'était sentie fatiguée. C'est sans doute parce qu'elle n'avait rien de plus intéressant à faire et qu'elle commençait à chanceler qu'elle avait dormi dans la chambre où seule une personne dormait à peu près régulièrement. Et la brune avait très peu dormi, comme si cela avait été plus ennuyeux qu'autre chose. Elle s'était levée vers cinq heures, était partie se doucher, s'était habillée, avant de revenir dans sa chambre. Majoren avait réfléchi, avait sondé son esprit, afin de savoir si elle avait la volonté nécessaire pour aller à au moins un seul des quelques cours qui se couraient après dans son emploi du temps. Le soleil faisant peu à peu son apparition et l'heure du réveil de son colocataire arrivant à grand pas, elle était sortie discrètement de sa chambre, espérant pour la première fois de sa vie de ne pas déranger quelqu'un. Elle savait très bien ce que c'était de vouloir dormir et d'être dérangée. A vrai dire, elle avait fait attention, mais elle n'était vraiment pas sûre qu'il dormait vraiment, peut être regardait-il tout simplement le mur, en fait, sans faire de bruit, mais qu'importe. Ce jour là était un jour pas comme les autres, ça non. Il était plutôt différent, car elle avait décidé d'entrer dans le campus, et pour de bon, ne pas rester uniquement dans sa chambre sans rien faire. Non, ce jour là elle allait assister à un c ... un Co ... Un Cours. Une heure de cours où un professeur parlerait à ses élèves, où il exposerait son savoir, où il n'y avait pas tout simplement un contrôle sur une leçon que Majoren aurait peut être révisé en vitesse en lisant un livre, en laissant son oreille trainer lorsqu'elle entendait une discussion là dessus car, il ne fallait pas se leurrer, certains élèves parlaient de ça, eh oui. Et, n'ayant pas la science infuse, la japonaise ne pouvait pas non plus tout savoir sur tout. Certes, elle avait des facilités, et pour elle, apprendre n'était pas synonyme d'heures passées cloitrée dans une salle à réviser comme une folle pour décrocher la moyenne.
Après avoir enfilé son uniforme (ahaha), non sans ajouter une touche personnelle qui était du vernis noir - eh oui, elle prend soin d'elle parfois - elle se dirigea vers le premier bâtiment, où elle voulait passer par son casier dans lequel elle avait caché sa réserve de cigarette, et son briquet fétiche. Elle était persuadée que quelqu'un fouillait dans sa chambre, comme une intuition, et elle cachait tout là bas. Elle passait tous les jours par son casier et partait ensuite. Mais ce matin là, ça ne se passa pas comme on l'aurait voulu. A peine entrée, elle vit comme une masse intense d'élèves qui se pressaient dans le couloir où se trouvaient les casiers. Majoren se demandait bien évidemment ce qui causait cette agitation, mais la réponse lui fut bien vite donnée lorsqu'elle entendit des élèves gémir " oh non, pas moi, pas mon casier, oh non, pas les Loups Phoques ! ". Aussitôt, Majoren eut comme une intuition, quelque chose qui lui murmurait à l'oreille que sa journée ne serait pas calme et que, malgré toute la volonté qu'elle avait de paraître normale, elle ne le serait pas, et n'irait pas en cours. Et pour cause, il lui fallait vérifier l'état de son casier. Mais le chemin jusqu'à son espace personnel n'était vraiment pas aisé, et il était jonché d'obstacles comme des élèves hystériques. C'est pourquoi la japonaise dut utiliser la méthode à utiliser en cas de problème : la force. Elle se fit un chemin en décochant donc des coups de genou et de coudes à toutes les masses de chair humaine qui se collaient les unes aux autres, ayant parfois quelques réponses du genre gémissements.
* Dans ta gueule, tiens...*
Et elle continua. Manque de chance pour elle, son casier n'était pas situé près de là où elle était entrée. Malgré tout, après quelques minutes à se frayer un chemin, elle arriva devant son casier, sur lequel elle vit un papier accroché, sur lesquels étaient écrits quelques mots, tapés à l'ordinateur, bien sûr, pour ne pas que l'on reconnaisse l'écriture.
" Pour retrouver tes "doses de survie", cherches au parc. LP."
Aussitôt, la brunette entra dans une rage terrible, une colère inexplicable, il fallait qu'elle frappe, ou qu'elle hurle, qu'elle extériorise, que ça sorte. Un instant, elle douta tout de même et, fébrile, elle ouvrit son casier, fouilla dans la cachette qu'elle avait aménagée derrière ses livres, et ne trouva rien. Sa respiration se fit rauque, et elle hurla telle une bête déchainée, du moins ce qu'elle pouvait, malgré sa voix féminine. Cette dernière était pourtant bien forte lorsqu'elle criait, et en l'occurrence, elle ne faisait pas semblant. Elle referma avec rage son casier d'un mouvement rapide et sec du bras droit, puis décocha un coup de pied dans ce casier, ce qui eut pour effet de faire apparaitre comme un renfoncement, mais rien ne pouvait l'atteindre à présent. Majoren était dans une rage folle. Si jamais elle trouvait l'un de ces Loups Phoques, il ne resterait pas en vie longtemps. Sa voix retentit à nouveau dans le couloir. La haine, elle avait vraiment la haine. Une jeune élève eut le malheur de se faire bousculer et d'atterrir contre elle. La japonaise tourna la tête brusquement et posa son regard haineux et enragé sur la petite qui gémit et partit à quatre pattes avant de recevoir un coup, de pied ou de poing, qu'importe, si elle restait là, sa vie en dépendrait.
Un dernier coup atterrit sur le casier déjà pas mal amoché.
- Salauds !!
Ce cri était plus long qu'on ne pourrait le penser, et en attendait bien plus. Personne ne touchait à ses herbes, et à sa réserve de cigarettes, oh non, personne. Une crise de manque pouvait arriver bien vite, et là, ce serait vraiment pas beau à voir. Les herbes, c'était un peu sa raison d'être, ces derniers temps. |
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| Sujet: Re: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] Sam 29 Mar - 14:54 | |
| [Je prends la place de Yun-Yun comme elle est fort occupée ces temps-ci ^^]
8h15. L'école agite ses cloches pour indiquer le début des cours à ses pensionnaires assidus et fooortt enjoués. Deuxième jour à Shokuboo, Keith ne s'attendait pas vraiment à ça lorsqu'il était descendu prendre ses affaires à son casier ce matin. Dire qu'il y avait à peine emmenagé ses cours que...mais je m'emporte, commençons par le commencement. Le jeune homme s'était levé aux alentours de sept heures, sept heures et demie. Tôt? Pas assez pour se réveiller complètement en tout cas. Mollement, il s'extirpa de son lit après trois doses de réveil intensives, ainsi que les grommellements de ses colocataires éventuels, et alla se rafraîchir le visage aux douches. Pour l'instant, il ne pensait à rien, rien du tout. Juste à très vite se rendormir ce soir. Arrivé à la salle de bain commune, il se lava les mains et le visage copieusement avant de remonter à son dortoir, chercher de quoi se vêtir pour la journée -l'uniforme qu'il avait reçu la veille en plus- et à ajuster le tout. Ce qui lui posa le plus de problèmes évidemment fut le noeud de sa cravate. Parce que fallait bien l'avouer, il peinait dessus. Keith finit tout de même par dompter le tissu rebelle et s'admira dans la glace après un rapide passage de la brosse à cheveux dans sa tignasse blonde et emmêlée de jeune endormi. Son teint blafard se reflétait dans l'aube quasi inexistante de la matinée mais il eût la flemme d'y apposer son maquillage quotidien. Tant pis...De toute façon, ce n'était jamais que l'école, pas de quoi en faire un fromage. Il s'arma de son sac-à-dos spécial journée de cours qui avait survécu à l'année dernière sans se froisser une lanière, un vrai miracle.
Une demie-heure, une heure plus tard donc, il était prêt et s'apprêtait à faire un petit tour aux casiers. Pour vérifier qu'il n'avait rien oublié en partie mais aussi pour aller rechercher un objet de grande valeur sentimentale qui l'avait accompagné jusque-là et qui devait lui servir en début de matinée, au cours de musique, et plus tard dans la soirée à son club. Vous l'aurez sans doute remarqué, je parle de son violon, bien entendu. 8h15. L'heure fatidique où des centaines et des centaines d'olobrius déambulaient dans tous les sens comme des tarés pour aller commérer à l'autre copain situé tout au bout de la salle, aller vite vite chercher un bouquin oublié ou se rendre le plus rapidement possible à la salle de cours. Keith était loin de se douter de ce qui se passait de nouveau en réalité en admirant tout le beau monde qui s'était rassemblé dans une certaine zone du couloir aux casiers. Et pas n'importe quelle zone ! Son propre casier se trouvait dans ces environs ! Le coeur battant, il accéléra le pas, serrant la main sur la lanière de son sac et priant le ciel que ça ne soit pas tombé sur lui, comme à chaque fois. Mais avec la foule...
Jouant des coudes, des bras, se baissant et rampant entre les jambes comme une souris vu sa petite taille, il parvint enfin jusqu'au lieu désiré. Pourquoi il n'avait pas pris la peine de crier qu'on le laisse passer? Tout simplement qu'avec le brouahaha, personne ne l'aurait entendu et c'était pas la peine de traîner, y'avait urgence ! Il poussa un soupir de soulagement en y parvenant, l'ouvrit paisiblement, se détendant les muscles au fur et à mesure...jusqu'au moment où il aperçut le petit mot bien plié en quatre qui dépassait. Rempli d'appréhension, le blondinet saisit le petit bout de papier et lut les quelques mots qui y étaient inscrits, son visage devenant encore plus livide au possible, comme s'il venait de se ramasser un mauvais coup de froid:
"Pour retrouver ton violon, cherche à la vieille salle désaffectée. LP"
Oh non...Enfer et damnation ! Ses yeux se posèrent sur l'intérieur de son casier...vide du moindre instrument de musique. Son cri d'effroi perça de la foule tellement la rage venait de l'habiter. Et il fallait que ça soit encore une fois pour sa pomme ! Non mais ça pouvait pas tomber sur quelqu'un d'autre !? Dans ce même accès de fureur, son poing rencontra l'acier froid et solide du casier voisin. Il regretta vite son geste à cause de la douleur qui irradia de sa main juste après, même s'il en était aussi un peu soulagé-ça défoulait de se lâcher comme ça.
"Ca ne va pas se passer comme ça, bande d'enculés ! Putain, merde !"
Euh oui, un Keith très énervé devenait un Keith assez vulgaire sur les bords. Les mots aussi ça permettait de défouler en quelque sorte. Le blondinet relit le mot attentivement, dans l'espoir d'y trouver peut-être un code, un indice, quelque chose. A part le lieu de "rencontre", il n'y avait rien d'autre inscrit dessus. Et puis ça se trouvait où cette fichue salle désaffectée? Au pire, il demanderait son chemin mais...il allait falloir manoeuvrer pour éviter qu'on se mêle de ses affaires. Et puis c'était quoi ces initiales bidons? "LP"? Ca voulait dire quoi ça, LP? Louis-Philippe? Lourd-sur-pattes? Aucune idée mais en tout cas, sa seule envie était d'aller leur cracher à la gueule et d'aller arracher son précieux petit violon chéri d'une mort plus que certaine entre les pattes de ces...de ces...Raaaahh il n'arrivait pas à les définir tellement ce crime était ignoble ! M'enfin apparemment, il ne devait pas être le seul vu qu'une fille semblait dans le même cas que lui. A l'à peu près... |
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| Sujet: Re: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] Mer 2 Avr - 9:32 | |
| Miyu s’était levé de bonne humeur ce matin-là, inconsciente des évènements qui régiraient sa journée. Pour elle, ce n’était qu’un jour banal dans une école un peu à part. Elle espérait de tout cœur croiser Nalan-san, le jeune homme du terrain de sport, en se rendant en cours. C’est pourquoi pour une fois elle avait fait l’effort de se lever en temps et en heure pour être prête avec un peu d’avance et non un peu de retard. Ce fut en vain. Nul trace de l’aveugle dans les environs. La classe 1A et la classe 3A étaient assez éloignées l’une de l’autre, il était vrai. Pourtant, elle avait vraiment souhaité pouvoir lui reparler ou juste le voir, même au réfectoire...
Ce fut la mort dans l’âme qu’elle se rendit finalement en cours, en retard comme à son habitude. Elle salua son professeur promptement, s’excusant des minutes passées à flâner (même si ce ne fut pas dit ainsi) et alla s’asseoir sur sa chaise, presque amorphe. L'excitation passée, sa fatigue revenait. Déjà elle avait envie de dormir... Seul les grésillements du haut-parleur, prémices d’une annonce peu commune, l’empêcha de s’endormir pour de bon puis... Elle se leva d’un bon de sa chaise et courut jusqu’à son casier. Avec la chance qu’elle avait eu le matin-même, nul doute, elle comptait parmi les victimes !
Plein d'autres élèves couraient devant et derrière elle, dans un même état d’affolement que la jeune rousse. Se frayer un chemin dans la masse s’avérait délicat, surtout pour elle qui en plus d’être jeune n’était pas grande. Il lui fallut dispenser allègrement quelques coups, faire montre d’une bonne dose de courage et éviter soigneusement le coudes et autres membres susceptibles de la blesser pour parvenir à l’endroit voulu : son casier... intact. Intact ! Elle l’ouvrit néanmoins fébrilement, certaine qu’il s’y serait passé quelque chose, mais tout était là. Si les Loups phoques avaient voulu s’en prendre à elle, ils avaient du être découragé par la montagne de choses empilées. Un tel bazar en ferait fuir plus d’un !
BAM ! Elle sursauta. Un hurlement, puis un second. Deux voix distinctes... Les deux victimes sans doute. Comme tous les autres, elle se tourna vers l’origine du premier cri, puis chercha l’origine du second du regard. N’y voyant rien, elle finit par fermer – difficilement - son casier et joua à nouveau des coudes en tentant de sortir de la foule. Cela ne la mena que devant une jeune fille qu’elle qualifierait facilement de « bizarre », visiblement mécontente et dont le casier était affreusement tagué.
« Tu... C’est toi qui as crié ? »
Curieuse, elle l’était. Miyu aurait aimé savoir ce qui avait été « emprunté » à cette demoiselle mais poser la question directement ne lui amènerait sans doute pas de réponse. Tout autour d’elles, les élèves et professeurs étaient en attente. La rouquine entendit même Aisekura-sensei maugréer qu’avec elle, rien de tout cela ne sera arrivé et qu’on aurait mieux fait de la laisser à la tête de l’école, que le directeur n’était qu’un incapable, blablabla... Elle ne comprit pas la suite et s’en fichait. Son professeur de japonais n’avait pas complètement tort, même si Miyu ne la supportait pas. Le directeur actuel faisait du grand n’importe quoi et couvrait ces « blagueurs » pour une raison obscure...
« Tu veux que je t’aide à retrouver ce qui te manque ? »
Elle du crier pour se faire entendre. Non loin de là, des élèves semblaient s’adresser à l’autre victime, mais comment savoir ? Partout des cris éclataient. Des cris de soulagement bien différents de ceux de rage poussés quelques minutes plus tôt. La jeune fille ne comptait plus le nombre de « yatta » qu’elle avait pu entendre depuis qu’elle avait quitté sa salle de classe.
(Désolé Keith, Miyu ne peut pas se dédoubler ^^') |
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| Sujet: Re: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] Jeu 3 Avr - 14:11 | |
| [ Désolée de partir comme ça c'est sûr c'est logique, et pis, c'est pour vous laisser t'auras pas besoin de te dédoubler =D]
Pourquoi, oui, pourquoi fallait-il que cela lui arrive à elle, Majoren, qui ne venait jamais dans les bâtiments sauf pour venir chercher deux ou trois trucs qu'elle planquait ? Hein ? Pourquoi ces tarés, ces malades, que dire d'autre de LP venaient la chercher elle ? Ce n'était que risquer sa vie, c'était certain. Si elle en retrouvait un seul, ne serai-ce qu'un messager ou un otage, il souffrirait. Mais pour l'instant, il lui fallait retrouver ses affaires. La japonaise était appuyée contre son casier, la tête dans les bras, et réfléchissait. On ne pouvait s'attendre à rien de bon maintenant. Si ça se trouve, les Loups-Phoques lui avaient menti, et avaient caché ses affaires ailleurs, et si elle ne les retrouvait pas ? Mais il lui fallait vérifier que ça n'était pas au parc. Pourtant, elle ne voulait pas bouger ! Depuis quand lui dictait on ce qu'elle devait faire ? Depuis quand devait-elle se plier à la volonté de gamins pré-pubères, ou pas, qui ne voulaient que faire leurs intéressants, hein ? Majoren se demanda ce qui leur était par la tête. Franchement, s'attaquer à elle, il fallait être malade. Surtout qu'elle n'était pas spécialement de bonne humeur. Elle sentit d'ailleurs son coeur se retourner comme une bête enragée, et elle faillit crier à nouveau, mais se retint. Elle avait crié une fois, certes, mais elle n'avait pas perdu le contrôle d'elle même et était capable d'intérioriser encore, alors tant pis. Elle allait se retourner quand elle sentit qu'on la regardait. Sans doute quelqu'un de plus curieux que les autres, ou un suicidaire. La brune se retourna, et la vit. Elle était rousse, et petite. Elle avait l'impression de se retrouver face à un enfant, une gamine, et la rage lui donnait envie de l'envoyer paitre dans le sens physique du terme, mais encore une fois, elle se retint. Ses yeux rageurs et emplis de violence se posèrent sur elle tandis qu'elle articulait une question à laquelle Majoren ne souhaitait et ne comptait pas répondre, mais tant qu'à faire, autant en finir afin de ne pas se faire suivre par cette personne qu'elle ne connaissait pas. Et puis quelle question aussi, pourquoi avait-elle crié, elle n'avait pas suivi ? Tout le monde ne parlait que de cela, les LP, les LP ! N'importe qui aurait compris, même quelqu'un qui n'était pas là, et l'exemple même était Majoren, puisqu'elle n'en avait que très peu entendu parler alors qu'elle était rarement dans l'établissement.
- Ça ne se voit pas peut être ? T'es pas au courant que les LP s'amusent à nous emmerder ? A ton avis, pourquoi je suis là ! Et c'est quoi ce papier, hein ?
Elle faillit lui envoyer au visage, mais se ravisa. Elle n'avait pas envie de voir quelqu'un pleurer. Et puis, il lui fallait "analyser" tout cela, et pour se faire, elle avait besoin de ce papier. La petite posa une autre question, encore plus bête, du point de vue de la brune. D'où lui venait-il de vouloir l'aider ? Pourquoi toujours vouloir aider ? C'était totalement débile. Elle se retint à nouveau de répondre avec violence, et ne le fit que sèchement, afin de lui faire comprendre qu'elle n'avait besoin de personne, et encore moins d'une gamine de 13 ou 14 ans comme elle semblait l'être.
- Je n'ai pas besoin de ton aide. Par contre, là bas, il y a surement quelqu'un qui voudra de toi.
Et ce fut sans un regard qu'elle s'éloigna, poussant violemment mais sans grands mouvements les rares personnes qui ne s'écartaient pas sur son chemin. Effectivement, elle faisait peur, c'était sans doute pour cette raison qu'elle regardait le sol, mais la rapidité de son pas en disait long sur son impatience et sa colère. Le parc, lieu où elle n'allait jamais, elle le rejoindrait, et une fois ses cigarettes retrouvées, elle se ferait un plaisir de retrouver un de ces Loups-Phoques et lui faire regretter de l'avoir choisie pour cible.
[ C'est pas contre toi, hein, mais c'était prévisible =D] |
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| Sujet: Re: Scénario [Victimes : Majoren et Keith] | |
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| | | | Scénario [Victimes : Majoren et Keith] | |
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