AHHHH!!!! Pas de bol!!!!

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Ce matin s'était son premier jour dans ce nouvel établissement. Elle savait qu'elle allait passer au minimum trois ans de sa vie dans ses nouveaux locaux et elle était un peu nerveuse. Ce premier jour allait déterminer la première impression qu'elle allait donner à ses camarades et il fallait que sa soit parfait. Elle avait préparé avec l'aide de sa mère son sac de voyage destiné pour ses besoins quotidien de pensionnaire. Se coiffant les cheveux devant son miroir, elle faisait des grimaces et s'entrainait à sourire. Sur cette aspect d'elle même elle eut un soupire. Elle était anxieuse car les catastrophes étaient toujours au rendez vous dans les moments les plus important de sa vie. Enfilant son uniforme avec soin, elle se regarda dans le miroir, Tournant son corps pour regarder les plissages de sa jupe.

"Hum! Parfait!" en se faisant un petit clin d'œil de satisfaction.

Sa mère était tout aussi anxieuse. Dans l'entrée de leur maison, elle tapait du pied d'impatience tout en regardant sa montre qui lui indiquait qu'elles risquaient d'être en retard.

"Hinata! Nous allons être en retard si tu continues!"

Entendant ses mots, Hinata sauta sur son sac de voyage et son cartable et dévala les escaliers comme une folle.

"Allez, on y va, maman!!"

Sa mère l'emmenait en voiture à l'école. En chemin, Hinata regardait le paysage qui semblait si différent de ce qu'elle avait pu voir à la base militaire. D'ailleurs elle s'éloignait de cette nouvelle maison que sa mère avait trouvée pour son travail. Il était vrai qu'elle avait une chambre bien à elle, mais sa mère ne concevait pas le fait de la laisser seule lorsqu'elle rentrait très tard le soir.

*"Voilà une bonne raison pour qu'elle soit pensionnaire!"* se disait Hinata un de mauvaise humeur.

La voiture s'arrêta devant une grille, celle de ce nouvel établissement. Vu de l'extérieur, ça n'avait pas l'air d'être bien vert. Une grande cour bitumée, s'était d'un froid. Embrassant sa mère et lui dit qu'elle l'appellerait pour lui donner des nouvelles sur son installation dans les locaux, elle ouvrit la porte. Sortant de la voiture avec ses affaires, un vent fort et frais s'engouffra sous sa jupe. Elle commence à trembler de cette sensation soudaine. Elle referma son manteau sur elle. Hinata avança tranquillement et passa la grille, elle devait garder cette apparence posée pour le premier jour, et surtout qui ne lui arrive pas de malheurs en cour de sa journée. Rien ne servait de montrer sa véritable personnalité pour le moment, ses camarades auraient tout le loisir pour s'en rendre compte après. Elle avance toujours pour arriver au milieu de la cour. Elle regardait tout autour d'elle pour bien se familiarisé avec les lieux.

Une sensation d'accrochage vint toucher le bout de sa chaussure. Déséquilibrée, elle tomba à plat ventre, la tête limite dans le bitume avec la jupe légèrement relevé sur ses dessous blancs. Décidément la pauvre, c'était vraiment de la malchance. Honteuse et en colère de cette acharnement, elle s'assoit en prenant soin de bien remettre sa jupe. Hinata devait reprendre sa dignité. Elle se releva et tapota sa jupe, par ce fait elle s'aperçut qu'elle s'était écorchée le genou. Les deux mains sur la tête elle cria énervée.

"Mais c'est pas vrai!!"

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Kayoko était sortie du bureau de Takamura-san il y a déjà un moment. Son humeur était égale à la morosité du bitume sur lequel elle avançait à présent. Elle cheminait la tête basse, le menton dans son col. Elle grelottait, pas à cause du froid, enfin pas seulement... Mais aussi par-ce que ses parents allaient venir ici, au Japon, sous demande imminente de sieur Takamura. Ils devaient abandonner leur travail au moins une semaine pour venir ici, et Kayoko s'en sentait coupable. Elle appréhendait cette visite malgrès le fait que ses parents fussent plus inquiets qu'en colère.

Kayoko entendit une voix de femme, de jeune fille provenant de devant elle. Elle leva ses yeux bruns cernés de noir et observa la scène. Une grande blonde aux yeux verts aux genoux écorchés vifs remettait en place sa jupe. Kayoko eu un soubresaut de douleur pour elle. Elle fixait la scène sans trop faire attention à ce qu'elle faisait. Elle restait la, bêtement, inanimée, à quelques mètres de la jeune fille, sans rien dire, la regardant... avant de faire un bond en entendant un son brutal. Son téléphone portable sonnait maintenant, laissant entendre une musique aussi douce que le sifflement d'une presse hydraulique, ponctué de cris gutturaux. Elle le prit dans ses mains et quittança le message, stoppant net la chanson. Il venait de son père.

"Kayoko, qu'es-ce que c'est que cette histoire ? Tu ne vas pas en cours ? Je ne pense pas que tu le fasses exprès mais nous réglerons cela quand même avec ton directeur dans deux semaines. Bisoux"

Elle grogna et le rangea, cherchant des yeux la jeune fille.

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Elle devait se calmer, elle espérait au moins que personne ne l'avait dans cette situation, lais il était peu probable que cette espoir soit réelle. Une sonnerie téléphonique la sortie de sa réflexion. Son regard suivant la direction de cette musique, elle vit une jeune fille d'un look peu commun. Long Manteau noir, cheveux colorée, maquillage des plus foncé. Elle avait l'air d'être plus âgé qu'elle de toute évidence. Hinata étant née dans la rigidité militaire ne connaissait pas tellement ce type de personne au look marginal. Une vraie nouveauté! Son attention se porta sur son genou qui saignait. Elle sortit un mouchoir de sa poche et commença à tamponner le sang qui ressortait de la plaie. Elle n'avait plus le choix, elle devait se diriger vers l'infirmerie. Oui, mais où? Etant nouvelle venue, elle ne connaissait pas l'établissement. Elle commençait à maudire ce premier jour. Cherchant du regard un panneau d'indication elle commence à se déplacer en boitillant. Cette plaie lui faisait mal et elle était hésitante de deux sentiments qui explosaient d'un coup, rage et tristesse. Tout en effectuant sa marche, elle grommelait de tout ce qu'elle pouvait. Elle se disait que le destin était contre elle, ....que le ridicule était une façon de lui faire payer quelque chose qu'elle avait fait,.... que beaucoup de personne avait dût voir la scène et qu'elle ne saurait pas où se mettre lorsqu'elle marcherait dans les couloirs. Toutes ses pensées arrivaient en même temps et le fait d'y penser l'énerver un peu plus. Les bras ballants, elle avance toujours dans cette cours froide de bitume. Elle commence à enrager sur cette école. Si le bitume n'était pas abimé elle ne serait pas tombée. Allons encore plus loin, si elle n'était pas aller dans cette école, elle n'aurait pas eu ses problèmes. Elle lève les yeux au ciel et le poing levé, elle dit déterminée:

"Tu ne m'auras pas! Je me laisserais pas faire!"

On pouvait croire qu'elle était folle mais non, elle était bien sérieuse. Elle s'exprimait au destin. Lui qui s'acharnait tous les jours à lui faire payer un tribut de malchance et de ridicule. Elle pouvait au moins lui dire ce qu'elle pensait de lui, mais sa n'aurait servie à rien et aurait certainement créé une réputation de folle furieuse. Reprenant sa marche boiteuse, elle avait ses sacs dans ses mains, le poids n'arrangeait pas la douleur lancinante sur son genou gauche. Elle sent que le sang coule le long de son tibia. Cela pouvait paraitre une image effrayante mais lorsqu'elle avait tamponné elle avait pu voir les dégâts causés de sa chute, rien de bien impressionnant. Elle devait aller faire nettoyer et désinfecter. Pas de panneau d'indication il fallait qu'elle demande son chemin. Elle regarde autour d'elle. Elle aperçut la jeune fille de tout à l'heure. Elle s'approcha d'elle, le genou en sang, portant ses sacs avec difficulté et avec une tête à faire peur par l'énervement.

"Excuse moi!? Est ce que tu sais où se trouve l'infirmerie, s'il te plait?"

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La jeune fille en face de Kayoko commença à se déplacer en boitillant. Cette plaie lui faisait mal, apparemment, vu son visage grimaçant. Tout en effectuant sa marche, elle grommelait de tout ce qu'elle pouvait. Elle leva le poing et hurla : "Tu ne m'auras pas ! Je me laisserais pas faire ! " Kayoko se demanda si elle lui parlait, mais la jeune blondinette regardait vers le ciel.

Reprenant sa marche boiteuse avec ses sacs dans les mains, elle s'approcha de Kayoko, le genou en sang avec une tête à faire peur par l'énervement. Elle planta son regard dans celui de la petite brune et demanda : "Excuse moi!? Est ce que tu sais où se trouve l'infirmerie, s'il te plait?" Kayoko toussota, encore sous le choc du sms de son père. Elle se gratta la tête, et répondit tout bêtement :

Bheu, oui, si tu veux, je t'y accompagne...

Sauf que lorsque Kayoko eu finit, elle se sentit aussi bien que si elle avait mit les deux pieds dans de l'eau glacée. L'infirmière... Elle allait sûrement lui poser des questions sur sa brûlure dans le dos. Depuis son passage éclair dans l'infirmerie le premier jour de cours, Kayoko évitait de son mieux la douce Uchiwa-san. Elle l'aimait bien, de réputation, mais préférait éviter de devoir parler de sa brûlure à une inconnue. Pour que cela soit noté dans son dossier scolaire ?! Hors de question ! Sauf qu'elle venait de faire une promesse... Tant pis, elle prendrait sur elle.

[Désolée, c'est pas très long...]

Invité

Bheu, oui, si tu veux, je t'y accompagne...

Hinata était trop contente, elle avait trouvé une âme charitable pour l'enmener à l'infirmerie. On pouvait dire qu'elle était aux anges. Elle prit la main de la jeune femme se trouvant en face d'elle et avec un sourire des plus charmant:

"Merci!! Je commençais à désespérer!"

Elle relâcha cette main et ressortit encore son mouchoir pour tamponer le sang qui commençait à sécher sur sa jambe. Elle pouvait dire que le poisse avait été des plus vicieuse avec elle, mais elle se remettait assez vite de ce type malchance, par la gentillesse des gens qui l'entourait. Elle se disait qu'elle devait au moins se présenter à la jeune femme pour avoir en retour son nom.

"Hinata Mina, je suis en classe 1A!"

Elle affichait toujours un sourire. La colère quelle avait eu s'était déjà envoler. On peut comparé Hinata à une cocotte minute, la pression monte vite mais elle redescend de la même manière. Elle sentait la douleur à son genou et elle ne voulait pas trop tarder sur les présentation. Mais quelques chose semblait troubler la jeune femme en face d'elle.Voulant se rassurer et surtout savoir ce qui pouvait préoccuper celle ci, elle le lui demanda, plaçant sa tête sur le côté intriguée.

"Qu'est ce qu'il t'arrive? Tu as l'air d'être préoccupé. Est ce parce que tu dois m'emmener à l'infirmerie?