Nom : Cortez
Prénom : Lilian
Date de naissance : 14 Février
Âge : 19 ans
Nationalité : Islandaise

Caractère : Lilian est un homme qu’il est facile de cerner et pour cause. C’est une personne au caractère entier, qui répond à des critères connus de tous. Si il se bat pour une cause, c’est bien parce qu’il estime juste, jamais le jeune homme n’aurait osé faire quoi que ce soit qui aurait pu, à un moment ou à un autre, offenser quelqu’un. Ce qu’il hait par-dessus tout, c’est faire du mal, blesser. Autant vous dire que ce n’est pas facile à vivre tous les jours. Oui, car Lilian Cortez n’est pas une personne des plus courageuse, quoi que pas lâche pour six sous. Même si sa détermination n’a aucune limite, il lui arrive bien souvent d’abandonner une idée en cours, non pas par peur de mal faire, mais plutôt par soucis des grandeurs. Il a tendance à viser bien trop haut par rapport à sa puissance, sauf que Lilian a rapidement compris qu’il ne pouvait pas échouer. De ce point de vue, c’est une personne sur de lui, aux idéaux correctement retranchés et rangés. Et merde aux autres.

Comme signalé sur le dessus, Lilian est quelqu’un de doux et généreux, près à tout pour aider et protéger. La justice et la paix sont pour lui des choses si importantes qu’elles passent même avant sa propre personne. Nombre sont ceux qui lui rappellent, d’ailleurs. Il lui arrive souvent d’être bien trop sensible, et bien trop manipulé aussi, mais il est rapide de comprendre que l’on peut compter sur lui. Lilian reste une personne d’une immense morale et sagesse. C’est un large d’esprit ouvert sur le monde, et simple comme le mur blanc d’un hôpital. De loin, il semble terne, distrait – surtout lorsque l’on tombe sur ses yeux – mais ce ne sont que des préjugés qui lui portent préjudice. Un cœur en or et un esprit raisonnable, voilà de quoi le jeune homme est fait. S’il agit, c’est uniquement pour les autres, à croire que ses idées et sa manière de pensée ne lui appartiennent pas. Même si Lilian a appris à se débrouiller par lui-même, il reste convaincu que le monde – ou bien une partie – a besoin de lui d’une certaine façon. Mal lui en prend, souvent. A vouloir trop bien faire, il finit par pousser le bouchon un peu trop loin.

Instable. C’est l’autre mot qui contraste par rapport au jeune homme. La drogue le rend parfois agressif, parfois léger et un peu béat. Personne ne sait réellement ce qui va arriver une fois que la piquouze s’enfonce dans sa peau. Gayël va-t-il reprendre une certaine contenance ? Explosé ? De quoi ? De bonheur ? De colère ? Dans ces rares cas, son regard ainsi que son comportement son indéchiffrable, incompréhensible. Peut être va-t-il vous agresser pour une idiotie, alors qu’il s’en passerait en réalité volontiers. Peut être même va-t-il aller se frapper la tête contre un mur, histoire de passer le temps. Dans tout les cas : mieux vaut l’éviter.

Physique : Lilian est un homme attirant à n’en point douter. Il reste dans une moyenne tout à fait honorable avec son mètre soixante-quinze et son poids plume de cinquante-trois kilos. Sa gestuelle artistique mais mesurée rajoute de la grâce au moindre de ses mouvements. Mais s’il fallait s’attarder un peu plus sur le physique, et bien… Commençons donc avec son corps en général. Lilian ne possède pas un corps d’athlète, autant le signaler tout de suite. Ca n’est pas une personne qui module son apparence en fonction de la mode. Un simple jean, un T-shirt et une simple paire de basket lui suffise amplement, Lilian n’a nul besoin de s’attarder là-dessus.

Si vous vous attardez un peu sur son visage, peut-être serez-vous frappé par les contradictions qu’il affiche. Les traits sont très doux, les lèvres parfois étirées d’un faible sourire enjôleur. Son teint pâle, sa peau douce et dénuée de la moindre imperfection ne fait que rajouter à cette apparente chaleur. Mais dès que vous croiserez son regard, vous comprendrez où se situe la contradiction. Ses prunelles sont couleurs de miel, reflétant souvent une indifférence qui laisserait à supposer qu’il n’y a absolument aucune émotion dans l’esprit de Lilian. Il paraît que les yeux sont le miroir de l’âme mais pour beaucoup de personnes, fixer le jeune homme donne la cruelle impression d’être face à ses propres pêchés. Il parait insondable, inaccessible. C’est peut-être le cas ? Son regard ne faillit jamais, et même si son sourire feigne d’être rassurant, ses yeux restent un point sombre de son aspect. Ces cheveux, quand à eux, sont l’exact contraire : une touffe grise qu’on associe souvent au duvet des nuages. Doux, soyeux, rebel, il s’amuse continuellement à les repousser, et toujours à fulminer dessus.

De Lilian, il se dégage l’impression de ne pas pouvoir le cerner. Son visage peut être aussi rayonnant que triste. Il joue monsieur tout le monde. Se fondre dans la foule n’est pourtant pas simple pour ce demi-adulte. De loin, il rentre tout à fait dans les normes de la banalité. Pourtant de lui se dégage la furieuse impression de n'être qu'une minuscule fourmi, un petit insecte en face d'un géant. Le charisme ... Ca vous ferait faire tout et n'importe quoi. Et de la prestance, le gamin, il en a. Si pour certains attirer l'attention est un exercice difficile, Lilian a de quoi s'attirer les foudres de ces jaloux un peu trop facile à déstabiliser.

Histoire :



Combien de temps était-il resté à l’hôpital ? Il n’en avait pas la moindre idée. Mais maintenant, c’était encore pire qu’au milieu des infirmières. Parmi quelques centaines d’autres malades, il s’obstinait à ne vouloir parler à personne. Sa mère viendrait le chercher, il en était certain malgré les efforts que le psychiatre avait fait pour lui faire comprendre que ça n’était pas aussi simple. Il ne le niait pas, il disait juste qu’elle allait revenir pour le chercher. Les autres enfants ne s’approchaient pas de lui, certains éducateurs de la petite enfance disaient qu’il était juste malade. Mais c’était ces yeux qui dérangeaient, deux pupilles miels aux caractères étranges. Elles semblaient vouloir avaler quiconque passait autour. Mais il y avait encore plus grave. Ce gamin ne voulait pas parler. Les pompiers qui l’avaient d’urgence emmenée ici n’avaient eu aucune information à ce sujet. Le Sans-Nom. Pendant de long mois on le nomma ainsi. Combien de temps était-il resté dans cet orphelinat ? Des semaines ? Des mois ? Personne ne voulait d’un enfant aussi bizarre que lui. Sauf une femme, une ancienne junkie aux bras encore blessés par les seringues. Elle entra un jour dans la salle où les enfants jouaient. Il ne fallut compter que quelques secondes pour que le Sans-Nom bondisse dans les bras de cette inconnue en hurlant un « maman » strident. Le directeur de l’orphelinat convoqua la dite femme dans son bureau, elle vint avec le gamin accroché contre elle. Jamais il n’avait vu une telle passion, un tel amour dans le regard d’un enfant. Certes, une ancienne junkie n’était pas une mère très recommandable pour un petit garçon, mais elle avait suivit une cure de désintoxication, non ? Qui plus est, il y avait tant d’orphelins qu’il aurait été cruel d’essayer d’enlever le petit des bras de cette étrange femme …

L’enfant fut nommé Lilian par sa nouvelle mère. Le gamin était tout joyeux de sa nouvelle appellation, comme un cadeau de noël qu’on aurait par hasard oublié derrière un sapin. Il était heureux d’avoir retrouvé quelqu’un avec qui partagé sa vie, maintenant qu’il n’y avait pu cette présence féminine qu’avait été sa sœur pour lui. Longtemps après, et même encore maintenant, son visage restait gravé dans sa mémoire. Ca n’est pas pour autant que le petit garçon se laissait dépérir, au contraire. Il était persuadé que sa jumelle viendrait un jour le chercher, qu’importe qu’elle soit à présent loin de lui ou pas. Sa nouvelle génitrice, par chance, logeait dans les confins de l’Islande, ce qui ne dépaysa pas le petit Lilian. Pendant de longues journées d’hiver, il restait allongé sur un tapis, feuilletant des magazines géographiques comme il le faisait auparavant avec sa sœur. Sa mère, Anna de son prénom, avait décidé de ne pas envoyer cet enfant étrange à l’école et lui faisait prendre des cours par correspondance. Elle avait plus peur du regard que les autres enfants pourraient lancer à son fils que le fiston lui-même. Lilian, lui, grandissait tranquillement, entre lecture et cours, entre découverte et loisirs. La première fois qu’il saisit un crayon dans sa main et l’appliqua avec délicatesse sur le papier blanc, l’enfant avait sept ans. Jamais il ne lui était venu l’idée d’essayer cette chose un peu ronde, allongée, tel un tunnel d’où pouvait sortir un liquide qui salissait. Mais lorsqu’il laissait décider sa main, celle-ci traçait sans cesse la scène d’un carnage.

Ca n’était pas exactement la situation que le garçon avait connu, sa mère s’en rendit compte après quelques longues séances chez un psychologue. Mais depuis ce jour, le gamin ne parlait plus, et ces yeux si brillants à l’accoutumer ne devinrent qu’un miroir où le monde se reflétait. De plus en plus inquiétée, Anna décida – néanmoins pousser par le psycho – d’envoyer quelques temps le garçon à l’hôpital. Ce fut pire. Les seules visites que Lilian recevait étaient les médecins et sa mère adoptive. Celle-ci se rendit alors bien compte de son erreur, celle qui avait enfermé le petit Islandais dans un chalet pour ne jamais en sortir. Et il vint donc tranquillement le jour où le gamin – alors âgé de quinze ans – intégra un lycée de campagne non loin de là. Si l’hôpital eut été sa prison, l’école fut une véritable délivrance. Par chance, Lilian tomba sur des personnes pas très regardantes, qui, dans tous les cas, adoptèrent bien vite ce gamin au sourire charmant. Sa voix revint aussitôt. Et les années qui s’en suivirent furent passionnantes et pleines de vie. Ce ne fut qu’à la fin du lycée que Lilian appris par hasard la mort de sa mère. Cette nouvelle laissa un tel vide dans son esprit qu’il attendit un an tout juste avant de postuler pour une école d’art à Los Angeles. La candidature fut acceptée avec brio.

Et ce fut l’époque des belles rencontres. L’Islandais fit la connaissance de plusieurs personnes qui devinrent ses amis, avec qui il se forgea un avenir. Le petit groupe lança bientôt sa propre « entreprise ». Cinq jeunes bien motivé, ça fais toujours des étincelles. Ils travaillaient dans un atelier miteux que le père de l’un d’entre eux louait. L’endroit sentait la pisse et le moisit, mais c’était toujours mieux que l’arrière cour – qui hébergeait les poubelles, les chats et les rats. Ils avaient pour simple matériel des crayons, des feuilles, d’immenses tables ainsi qu’une multiples de papier et de tissu. La plupart du temps, leurs projets portaient sur des affiches faites pour les théâtre du coin, affiche qu’ils créaient et fabriquaient gratuitement. Leurs seuls revenus étaient celui de leurs petits boulots, à côté du travail d’art. C’était malheureusement le seul moyen qu’ils avaient pour se payer des études. Lilian, lui, avait plutôt de la chance. Il avait trouvé avec l’aide d’un de ses amis un petit appartement en co-propriété qui sentait l’Auberge Espagnol à vingt mètres. Un Espagnol, une Japonaise, des Français et un Islandais. Avouer que le mélange est surprenant. Le jeune homme, pour sa part, parlait très mal le Français, et encore moins bien l’Anglais. Qu’à cela ne tienne, les autres proprios décidèrent un jour d’étendre leur vocabulaire Islandais.

Malheureusement, rien ne dure.

Cet avenir là fut de courte durée pour certain. Au bout d’un an, trois des cinq de la bande décidèrent de partir, énervé par tant de travail pour aucun salaire. Les hurlements de la japonaise, Kisa, et les yeux suppliants de Lilian n’y firent rien. La bande se sépara, et ce fut pour toujours. Bien loin de se laisser dépasser par les évènements, la jeune Japonaise – aidé de son camarade Islandais – continua le petit manège trois mois durant. A la fin de ce contrat, elle se décida à reprendre des études sérieuses. Le jeune homme ne suivit pas son exemple, même si il comprenait la décision de Kisa. Lui, avait enfin sa vocation, ses idées et son point de vue. Il était temps. Lilian regarda de ses yeux neutres le départ de son amie, même si on pouvait y lire un certain trouble. Mais ce chemin ne lui fut pas vraiment bénéfique. A une sortie de cinéma, l’Islandais se fit aborder par un homme qui lui présenta ce qui devint son plus grand problème. De la drogue. Naïf, le jeune se laissa embarquer. Et c’est ainsi que l’Atelier ferma un temps.

Le jeune homme fut rongé par la drogue. A chaque secondes, chaque instants, il entendait son appel, comme un lavabo que l’on a pas fermé, un tintement éternel. Pendant de long mois, Lilian ne vit plus personne, et personne n’osa venir le voir. Ce dernier n’avait alors que vingt ans. C’est l’âge des conneries, comme dise certains. Au bout d’une année, il se força à suivre une cure de désintoxication, qui n’obtient que de piètre résultat, mais assez pour décider de reprendre ces études. A la recherche de Kisa, ses pas le menèrent jusqu’à une certaine école.



Avez-vous lu le règlement ? -Ok- (Sheik')

Coucou !

Bienvenue sur le forum ! Ta fiche est impecc', tu es donc...

...

Validéé ! :cheers: Tadam !

Bon jeu^^

Merchiiii =)

Juste, si tu pourrais m'changer le pseudo *mode boulet ON* parce que j'ai noté Lilan au lieu de Lilian, et je viens juste de m'en rendre compte =.= *mode boulet OFF*

Bièneveniou dans notre écôleuh ^^ (Qu'on se rassure, les fautes sont voulues xD)

Chef oui chef xD Considère que c'est fait ;)

Edit : D'ailleurs, c'est fait !

Merchi, merchi (et pardon, des gens comme moi, on les change pô >_<)

=)

lol t'excuse pas va, ça peut arriver à tout le monde xD

Bienvenue et amuse toi bien :!:

Bienvenue.

Bel avatar^^

Salutations, et bienvenue !

Merchi à vous ^.^

Bienvenu mister! :P
J'adore trop ton vava!!!