Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 cogito ergo sum [EMBRY]

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Aya Shirogane
Élève de la prépa

Aya Shirogane


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MessageSujet: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyLun 20 Juin - 14:00

Ces derniers temps, Aya avait du mal à trouver sommeil. Non pas qu’elle n’était pas fatigué, elle n’avait tout simplement pas envie de dormir. Une heure ou deux de sommeil par nuit lui était amplement suffisant pour ne pas s’écrouler le lendemain pendant les cours. Bizarrement, même en ne dormant pas beaucoup, elle réussissait à rester concentrer sans aucun problème. Elle était carrément plus productive en ne dormant pas beaucoup qu’en faisant la grasse matinée. Sauf que cette nuit là, ce n’était pas pareil.

La fatigue commençait à se faire ressentir car le manque s’accumulant sur les jours de la semaine commençait à prendre le dessus. Mais Aya était tellement fatigué qu’elle n’arrivait pas à fermer un œil. Allez savoir pourquoi, lorsqu’une vague de sommeil le submergea, l’organisme de notre jeune femme faisait tout pour se sortir de cette torpeur. Mais pourquoi ? Peut-être était-ce le stresse qui la mettait dans un tel état ? Ouais mais quel stresse ? Celui des futurs examens ? Non, impossible. A moins que le stresses était un sentiment enfoui au plus profond de nous qui, sans se montrer, avait un certain effet sur le corps. Mais Aya savait contrôler son stresse et ce grâce aux nombreuses compétitions plus ou moins importante qu’elle avait du faire.

M’enfin, à quoi bon rester là, allongé sur le lit à fixer le plafond et cogiter pour un rien ? Soupirant légèrement, Aya se redressa sur son lit et lança un coup d’œil à son réveil. 1h30. Elle se redressa d’avantage et descendit l’échelle de son lit. Une fois que ses pieds eurent touchés le carrelage froid mai agréable de la chambre, notre jeune japonaise laissa son regard glisser sur les autres lits. Souriant légèrement, elle sorti par la porte, la refermant derrière elle, laissant la respiration calme, sereine et régulière de ses coloc derrière elle, non sans avoir enfilé un jeans et une tunique –on ne pouvait jamais savoir à on aura affaire dans les ténèbres de la nuit.

Ce fut à pas feutrés qu’Aya longea les couloirs, faisant le moins de geste possible, les sens en alerte malgré tout. Elle ne pouvait s’empêcher de scruter chaque recoin du couloir, dès fois qu’une silhouette serait tapie dans l’ombre. Mais, alors que notre jeune femme tourna dans le corridor pour rejoindre le foyer –dès fois qu’il serait ouvert- pour se faire un café, elle perçut un bruit sourd derrière elle. Le même bruit grinçant qui s’entendait lorsque notre pied se posait sur un endroit creux du parquet. Alors que son cœur manquait un battement et s’accéléra instantanément comme pour rattraper le retard qu’il avait prit, elle se tourna lentement. Très lentement, tout en évitant les gestes brusques. Elle serra tout de même ses poings, bandant ses muscles pour se préparer à parer une éventuelle attaque.

Une fois qu’elle se fut tourner complètement, elle avança légèrement son pied droit et attendit que son regard ce fut accoutumé à l’obscurité avant de découvrir une silhouette au loin. Plissant un peu les yeux, elle pu constater que c’était une silhouette masculine. Surement un autre jeune homme qui n’arrivait pas à trouver sommeil. Ce ne fut pas pour autant qu’elle se détendit.

« Qui va là ? »

Lança-t-elle sans trop réfléchir, ne se disant qu’en réfléchissant par après que ses paroles ne devaient pas sonner très convaincantes …
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyMar 21 Juin - 12:21

    Cette nuit là, je ne trouvais pas le sommeil. J'étais tourmenté par mes dernières actions avec un jeune homme de deuxième année. Je m'étais très mal comporté avec lui et j'avais fais des choses d'ordre sexuelles que je regrettais beaucoup à présent. C'est pourquoi même en y mettant le plus de volonté que je pouvais fournir afin de trouver le sommeil, je n'y parvint pas. Je restais alors de longues minutes, peut être même une demi heure complète, les yeux grands ouverts à regarder le plafond qui était proche de moi à cause de la hauteur des lits superposés. Si je me redressais complètement je risquais de me cogner. Combien de fois cette mésaventure ne m'était-elle pas arrivée depuis que j'étais ici ? A ce souvenir, j'eus un petit sourire je crois bien qu'à force de me cogner contre ce plafond le matin, ma tête finirait par être déformée. Déjà que je ne me trouvais pas particulièrement séduisant mais si en plus je commençais à faire l'idiot avec mon corps je n'avais pas finit de subir les railleries de mes camarades Japonais.

    Lire me donnait souvent envie de dormir, je crois que c'est le fait d'être longuement concentré sur un point fixe qui fatigue mes yeux. Ainsi je trouve le sommeil rapidement mais dans la pénombre de ma chambre je ne voulais pas prendre le risque d'allumer une petite lampe sous peine de réveiller mes colocataires. Dépité je finis par me dire qu'une petite promenade dans les couloirs saurait me changer les idées et ainsi je pourrais bouger sans risquer de me faire enguirlander par les autres. Me redressant subitement, fier de mon idée, j'avais déjà oublié le plafond et je me le prenait en pleine tête pour mieux retomber dans mon lit en poussant un gémissement plaintif. Me frottant le front longuement je finis par descendre du lit en faisant attention cette fois. J'enfilais un jean et une chemise que je laissais entre-ouverte de toute façon il n'y avait personne dans les couloirs la nuit.

    Sortit de la chambre je déambulais dans les couloirs sans vraiment savoir où est-ce que je pourrais me rendre quand j'aperçus une silhouette dans la pénombre. D'ici je ne voyais pas vraiment ce que c'était ni qui c'était mais ma curiosité me poussa a me rapprocher discrètement afin de l'observer je voyais qu'elle longeait les murs d'une façon plutôt étrange qui me rappelait un personnage du nom de Kronk dans un film d'animation occidental. En effet ce film de Walt Disney, ma mère adoptive me l'a souvent fait regarder car connaissant mes origines occidentales elle s'est souvent dit que j'avais le droit de connaître la culture de là d'où je venais. C'est ainsi que je connais Kuzko (d'où est tiré le personnage de Kronk), le Roi lion ou encore les Aristochats. Ce sont de très bons animés même si la morale et l'esthétique n'était pas comparables aux films d'animations Japonais. J'eus un petit rire discret en voyant cela et je continuais de la suivre dans la pénombre observant ses attitudes étranges.

    Je vis la silhouette se diriger vers le fond du couloir, j'y étais passé quelques minutes plus tôt et j'avais faillit trébucher sur un seau avec un balais espagnol dedans et c'est par la suite que j'avais vu cette silhouette encore inconnue. Apparemment elle se dirigeait vers le fameux balais qui dans l'ombre ressemblait fortement à la silhouette du professeur de mathématiques, surtout les cheveux en fait. J'eus un nouveau petit rire en constatant cela et une fois qu'elle prit la parole je remarquais que c'était une fille. Elle semblait s'adresser au balais ce qui était encore plus comique. C'était le moment idéal pour sortir de ma cachette et d'arriver derrière elle.

    « Je crois que ça c'est un balais Espagnol. Ou alors c'est O'Leary sensei, il y a une grande ressemblance capillaire ! » M'exclamais-je en rigolant.

    Je haussais les épaules et m'inclina par la suite face à la jeune fille qui ne devait peut être pas comprendre la situation. Je finis par me présenter.

    « Endô Embry, on est dans la même classe il me semble. »

    Je lui fis un petit sourire et me reculai pour croiser les bras sur mon torse, mes yeux verts la regardant avec malice.


[hrp, ton personnage me fait beaucoup rire car il me fait penser à ça : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ]
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Aya Shirogane
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyMar 21 Juin - 19:41

Aya se figea en entendant la voix masculine. Une voix masculine qui lui semblait d’autant plus familière. Et, bien, que la situation ne s’y prêtait pas, elle ne put s’empêcher de sourire en portant son regard sur le balai qui se trouvait non loin de l’endroit où elle se trouvait. Effectivement, vu comme ça, l’objet ressemblait effectivement au professeur de maths, qu’Aya trouvait plutôt charmant. Derrière ses aires de bad guy il devait surement être quelqu’un de gentil. En tout cas, c’était un bon prof de mathématiques qui en connaissait long sur son métier et grâce à qui notre jeune femme avait fait pas mal de progrès. Mais soit, nous nous égarons.

Je disais donc que la voix masculine de la silhouette lui semblait familière. Ce fut, en sortant de l’obscurité, qu’Aya reconnut à qui elle avait affaire. Embry Endo, un jeune homme plutôt discret de sa classe. Ils ne s’étaient pas réellement parlé, si se n’était les simples formaient les chances de le rencontrer lui, là, maintenant, dans les couloirs, la nuit à 1h45 du matin ? Elles étaient, pour ainsi dire, nulles. Alors, souriant doucement, relâchant ses poings, elle se redressa et fit un pas en avant

« Je n’ai pas pour habitude de parler aux objets, même en pleine nuit » sourit-elle « c’était bel et bien de toi que je parlais, cher camarade de classe »

Ainsi tapis dans l’obscurité, ses yeux ne distinguèrent que faiblement les traits du jeune homme. Elle ne pu qu’apercevoir la chemise entre ouverte d’Embry ainsi que la faible lueur de ses yeux qu’elle savait, par expérience, vert. Sans perdre son sourire amusé, elle enfonça ses mains dans les poches de son jeans et s’avança à nouveau d’un pas vers lui.

« Shirogane Aya, on effectivement dans la même classe » Elle s’arrêta non loin de lui puis reporta son regard vers le bout du couloir « ça te dit une petite visite by night de l’école ? Tant qu’a être debout et se retrouver ensemble au même endroit, autant mettre un peu de piment. T’en dit quoi ? »

Si l’on pouvait distinguer plus que les simples traits de son visage, on aurait pu voir briller une lueur de défit dans les yeux de notre jeune femme. Une petite poussée d’adrénaline était sans doute ce qu’elle avait besoin maintenant. Quand la pression retombera, elle pourra peut-être réussir à dormir.
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyMer 22 Juin - 8:40

    Cette jeune fille qui se tenait devant moi semblait avoir un caractère bien a elle. Et plus ou moins... Spécial je dirais. Mais je n'étais pas là pour juger la personne devant moi, j'étais là pour trouver le sommeil alors qui sait, si ça se trouve sa compagnie m'endormirait assez rapidement. Ce serait une bonne chose étant donné que nous sommes en période d'examens et que ce n'est pas le moment de faire des nuits blanches sous peine de s'endormir sur sa copie le lendemain matin. C'est pourquoi je croisais simplement les bras sur mon torse et je la regardais s'approcher de moi en lâchant quelques paroles qui n'eurent pour seul effet que de me faire sourire voir rire. Mais j'avais encore assez d'éducation pour ne pas rire au nez de mes camarades de classes alors je la laisserais dire et je me contenterais de lui répondre sur un ton plutôt taquin. Je suis réservé d'habitude mais il y a certaines fois ou je me permet de sortir de ma solitude et de mon mutisme pour ponctuer le silence de quelques phrases ou remarques bien placées. Quoi que... Je dis des choses tout à fait inutiles parfois aussi. Je haussais un sourcil, mon sourire malicieux ne quittant plus mes lèvres. Je me penchais un peu en avant pour m'approcher d'elle puis je reculais d'un pas avant de ricaner.

    « Vraiment ?! » dis-je, « Tu ne parles vraiment pas aux objets ?Pourtant tu viens de le faire avec cet ustensile de femme. »

    Toujours aussi rieur je décroisais les bras pour mettre les mains dans mes poches, nullement gêné par la nudité de mon torse à présent. Je n'étais pas vraiment pudique même si je savais que cela ne se faisait pas d'être dans une telle tenue devant une camarade de classe.

    «  Car tu sais, » Repris-je « J'étais derrière toi et à moins que tu ne t'adresses aux personnes de dos... » Je marquais un temps d'arrêt pour lui lancer un regard malicieux. Tu serais une personne bien étrange, mais peut être pas si inintéressante que je le pense. »

    Je passais ensuite ma langue sur mes lèvres, un vieux tic qui me prend souvent lorsque je m'adresse a quelqu'un mais qui peut être interprété d'une mauvaise façon. De toute façon avec l'obscurité des couloirs à cette heure ci je ne pense pas qu'elle ait pu voir ce que je venais de faire. Elle s'approcha à nouveau de moi et se présenta. Je connaissais déjà son nom en fait, je l'avais retenu car elle était dans ma classe mais jamais je ne lui avais adressé la parole, je n'étais pas du genre à vouloir papoter comme ça avec n'importe qui. Car j'ai des goûts de luxe moi ! Elle semblait toute excitée soudainement alors je me demandait ce qui pouvait provoquer cet état de joie en elle car elle venait simplement de me proposer de marcher dans le lycée la nuit. Est-ce vraiment un exploit de faire ce genre de choses futiles ? Peut être qu'il se passe des choses extraordinaires la nuit dans cette école, je n'en savais rien, je n'avais rien remarqué jusqu'à présent alors je ne saurais pas trop dire.

    « Ouaw. Quelle rebelle tu fais, marcher la nuit dans une école ouuuh ! J'en frissonne d'avance. »

    Toujours aussi taquin je m'amusais d'elle et prenait un certain plaisir à lui lancer quelques petits piques pas vraiment méchants, juste une petite complicité que je me permettait avec elle. Je ne pense pas qu'elle m'en tiendra rigueur.

    « Plus sérieusement, qu'est ce qu'il y a d'extraordinaire à aller dans le lycée la nuit ? N'est-il pas le même qu'en pleine journée ? »

    Bien que je venais de dire ça, je lui fis un petit signe de tête et je commençais à marcher dans ce couloir sombre, prenant le soin de ne pas me prendre le balais qui ressemblait au professeur de mathématiques dans la tête j'avais eut mon quota de coups avec le plafond tout à l'heure. Les mains toujours dans les poches je regardais simplement devant moi en restant silencieux un petit moment. Puis me décidant à faire la conversation je lançais.

    « Ne devrais tu pas être en train de réviser tes examens ? Après tout, ce n'est pas donné à tout le monde d'être doué. N'as tu pas peur de perdre des points ?
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyJeu 23 Juin - 10:06

Les rencontres inopinées et fortuites n’étaient-elles pas les plus intéressantes ? Si, ce devait être le cas. Bien que le jeune homme semblait prendre un malin plaisir à se moquer gentiment d’elle, Aya ne put se résoudre à perdre son sourire, l’agrandissant de plus belle lorsqu’Embry prit un air faussement effrayé par sa proposition. Alors comme ça ce jeune homme avait un humour bizarre et prônait l’ironie ? Oh, ce n’était pas plus mal que ça, étant donné qu’Aya aimait bien ce genre d’humour. Mais soit. Alors qu’il lui avait tout juste fait comprendre qu’il ne voyait pas trop en quoi c’était plus excitant de se balader en pleine nuit dans le lycée, il lui fit un signe de tête et se mit en route. Secouant légèrement la tête d’incompréhension, Aya enfouit ses mains dans les poches de son jeans et lui emboîta le pas.

« Certes, le lycée reste le même. Mais le monde semble changé la nuit. »

A peine eu-t-elle dit cela, que son interlocuteur réengagea la conversation, lui demanda si elle ne devait pas plutôt réviser. Arquant un sourcil, Aya peina à ne pas éclater de rire – ça ne l’aurait pas fait qu’elle parte dans un fout rire en pleine nuit dans les couloirs alors que les surveillants ne devaient pas être bien loin- et se contenta d’esquisser un sourire bien amusé.

« Franchement, tu en connais beaucoup qui révise encore leur cours à 2h00 du matin ? » demanda-t-elle en agrandissant son sourire « Un être humain normalement constitué dort à cette heure-ci. Moi je n’ai pas envie de réviser et non, je n’ai pas vraiment peur de perdre des points. »

Elle tourna ensuite son regard vers Embry et profita du rayon de lune filtrant à travers les fenêtres pour l’observer d’un peu plus près. Il était assez grand – plus grand qu’elle en tout cas- et ses cheveux blonds ne le rendaient pas réellement japonais. Par pure logique, il n’était pas asiatique. Mais alors, d’où venait-il ? Alors qu’elle y réfléchissait, elle reporta son attention sur le bout du couloir, se détendant maintenant pleinement.
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyVen 24 Juin - 12:21

    Je marchais encore et je continuais de l'écouter, me demandant si elle était stupide ou non, elle disait des phrases qui étaient complètement dénuées de sens. Peut être se prenait-elle pour une grande philosophe du haut de ses dix neuf ans à sortir des phrases comme celle ci mais pour moi ce n'était qu'une accumulation de mots vides de sentiments et vide de sens. J'étais peut être un Étranger à ce monde alors car je vivais dans le non-sens si l'on prend comme références un écrivain Français mais je n'étais pas non plus du genre à me comparer à des héros de romans aussi pitoyables soient-ils. Cette jeune fille à peine sortie de l'adolescence semblait y être encore bien plongée avec ses idées précaires. Cela ne m'étonnerait même pas qu'elle soit en réalité une fan d'équitation vouant un culte a des choses aussi creuses et futiles de son esprit lui même. Mais j'étais certain qu'elle avait un égo sur-dimensionné alors je ne préférais pas dire mes pensées tout haut, après, elle aurait été capable de me crier dessus. Et je n'aime pas quand les gens crient, le silence est bien plus agréable.

    Je la critiquais, mais d'un coté je n'étais pas beaucoup mieux. Du haut de mes dix neuf ans je n'étais pas capable d'assumer mes agissements envers les autres personnes. J'étais réticent à m'engager et je pensais que la sexualité était une chose bien superficielle et pire encore. J'étais presque un adulte et j'étais encore fan (voir groupie) devant des boys-bands coréens ! En y pensant je souriais un peu. J'avais envie d'écouter leur musique encore une fois. Ce n'était pas ma faute si ces jeunes hommes étaient tous des dieux et faisaient tout pour nous faire pousser des cris de pucelle en chaleur.

    « C'est à se demander ce que tu fais ici Shirogane-san. Tu devrais être dans ta chambre. J'avais simplement envie d'aller aux toilettes. Tu vas quand même pas prendre le risque de te faire prendre par un adulte ? »

    Je lui lançais un petit regard malicieux avant de secouer la tête, tournant dans un couloir au hasard qui lui était un peu plus éclairé que les autres car mieux orienté vers la lune. Ainsi elle n'avait pas peur de rater ses examens ? Elle semblait sûre d'elle pourtant elle n'avait pas l'air très intelligente.

    « Vu la façon dont tu vois les choses, aucun doute tu auras les meilleures notes de toute l'école... Haha. »

    Ironique, je retirais les mains de mes poches pour regarder l'heure sur ma montre avant de soupirer comme si j'étais las de tout ce qui se passait à présent. Cette jeune fille n'était pas une perle rare.
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyDim 3 Juil - 12:52

Du coin de l’œil elle put observer Embry qui, sans retenu, lança plusieurs coups d’œil à sa montre. Aya ne put s’empêcher de soupirer discrètement, continuant d’avancer. Certes, elle aimait bien l’humour noir et l’ironie, mais son camarade de classe commençait à devenir lourd. Elle devait rester dans sa chambre qu’il lui disait. Non mais franchement. Il voulait se donner des airs macho ? Des airs de gros dur ? Pour tout dire, ça faisait un gros flop. M’enfin, elle n’allait pas non plus se mettre ce jeune homme à dos. A moins que celui-ci insistait d’avantage. Ce qu’il fit. Ce fut avec ironie qu’il lui lança un « aucun doute tu auras les meilleures notes de toute l'école » dans la gueule. Aya s’immobilisa furtivement avant de reprendre son chemin et cligna plusieurs fois des yeux. Là c’était à se demander pour qui il se prenait. Soupirant à nouveau, cette fois sans retenue, elle vira à droite dans un couloir adjacent, se demandant si Embry sera assez con pour la suivre.

« T’as raison. Si tu restes avec moi, t’as deux fois plus de chance de te faire prendre par un adulte. » Elle s’immobilisa et se tourna vers lui, l’observant comme elle pouvait. « Tu devrais retourner rapidement dans ta chambre après t’être soulagé aux toilettes. Ce serait fâcheux que tu croise un surveillant. »

Elle soutint encore quelques instants son regard, puis, sans lui laisser le temps de répondre, elle se détourna et reprit tranquillement son chemin, mettant ses mains dans ses poches.
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MessageSujet: Re: cogito ergo sum [EMBRY]   cogito ergo sum [EMBRY] EmptyLun 4 Juil - 9:45

    Cette fille était vraiment imprévisible. Jamais je n'aurais imaginé qu'elle réagisse aussi mal devant mes petites provocations amusantes. Mais bon, je n'avais pas de temps à perdre avec elle et encore moins pour m'amuser à rôder dans les couloirs. Je sentais que elle aussi tentait de me provoquer avec ses réponses. Me prenait-elle pour une poule mouillée parce que je ne voulais pas me promener dans des couloirs la nuit ? En réalité je ne voyais toujours pas l'intérêt de me promener la nuit. Et je ne comprenait pas l'excitation qui l'avait prise soudainement. Elle avait beau être mignonne elle ne semblait pas avoir grand chose dans le ciboulot. Non sérieux ? Je suis le seul à la trouver complètement stupide et futile ? Et encore, je suis gentil dans mes mots.

    Secouant doucement la tête puis haussant les épaules, je tournais dans le couloir opposé pour me rendre aux toilettes. De là, je vidais bien évidemment ma vessie avant de retourner tout simplement à ma chambre. Et moi qui pensait que cette jeune fille de ma classe aurait pu être intéressante, je me trompais complètement. Déçut, je retirais mes vêtements pour m'allonger dans mon lit en prenant soin de ne pas me cogner cette fois et je regardais à nouveau le plafond. Hmmm même des rêves de bonobos dans une prairie fleurie seraient plus instructifs qu'une rencontre avec Aya Shirogane. C'est dommage.

    Fatigué, je me mettait sur le côté et je m'enroulais dans ma couverture pour m'endormir et me retrouver ainsi bien blottit dans les bras de Morphée. La prochaine fois, je m'adresserais à quelqu'un d'autre dans les couloirs.
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