Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 La pèche à la corde

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MessageSujet: La pèche à la corde   La pèche à la corde EmptyVen 3 Juin - 17:10

L'avantage certain de la classe de première que Kazuma avait intégré était, sans conteste, son horaire ! Ce n'était évidemment pas pour lui déplaire et il comptait bien en profiter.

Il était à peine 16h et le cours de mathématique lui semblait déjà loin, dans un autre univers d'ailleurs. Avec 12h30 avait sonné le glas de la réalité et, déjà, Kazuma s'était évadé tant spirituellement que physiquement. Les examens et les cours étaient passés au second plan, comme tous les vendredi soir. Et pour poursuivre dans la tradition, il retourna dans sa chambre, balança son sac sur le lit et prit sa guitare. Où allait il jouer aujourd'hui ? Le parc ! Prêt du plan d'eau, jouer les pieds dedans était un véritable délice avec la chaleur. Qui disait guitare disait chapeau de paille pour ne pas avoir d'insolation, la bouteille d'eau dans la poche de son uniforme qu'il ne songea pas à enlever. Il ne vérifia pas que ses vêtements soient harmonieux, préférant caresser les cordes de sa guitare et là… Bardaf, c'est l'embardée ! Le visage de l'adolescent est déformé par une grimace d'effroi, là, sur un des plus précieux objets de sa vie, son sang coulait… Le rouge il s'en moquait mais ce qui le provoqua lui tira presqu'une larme : la corde de sol venait de lui sauter sur le bout du doigt et trônait fièrement…

Le moral aussi brisé que sa corde, il réagit au quart de tour : porte feuille en poche, guitare dans sa sacoche, direction Hachioji. Il n'avait pas beaucoup eu l'occasion de s'y rendre, une seule fois d'ailleurs depuis la rentrée. Se précipitant hors de l'école, il prit le bus pour se rendre au centre commercial, heureusement que la première fois qu'il était allé il avait eu le réflexe de repérer la boutique de musique.

Comme toujours, le trajet se déroula sans encombre si l'on mettait de côté le fait qu'il se soit trompé de direction… Un oubli maladroit de vérifier la route. Demi tour donc et autre bus vers le bon endroit cette fois et arrivée a Tama Green Walk à 16h30 après s'être perdu un peu dans les rues de la ville.

Le plus difficile restait encore à faire, où était la boutique en question ? C'est qu'il n'avait jamais pris la peine de faire attention à la route empruntée, encore un oubli involontaire… Une heure de course poursuite pour faire toutes le rues du centre commercial, oui oui une heure car il s'était arrêté devant quelques vitrines et avait même acheté une glace avant de se souvenir du pourquoi de sa venue et reprendre sa course saugrenue.

17h30 tapante, le son d'entrée retentit dans la boutique avec l'arrivée d'un Kazuma complètement à bout de souffle, sa guitare en main car hors de question d'acheter une corde comme ça. Il jeta un rapide coup d'oeil dans le magasin avant de repérer un vendeur qui lui semblait sympathique et, sans hésitation, il se dirigea vers lui :
" Excusez moi, je cherche les cordes pour guitare classique, j'ai ma sol qui m'a lâché tout à l'heure "
Il avait à peine pris le temps de reprendre son souffle et devait avoir l'air stupide avec son chapeau de paille par delà l'uniforme de l'école…
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Dean Onwara
Infirmier

Dean Onwara


Personnage
Âge : 25 ans
Chambre / Appart : 1

A savoir
:

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MessageSujet: Re: La pèche à la corde   La pèche à la corde EmptyVen 3 Juin - 19:36

Dean avait trois passions dans la vie : les voitures, le corps humain et la guitare. Le premier était rempli par Sweet Engy, Fordy ou, plus communément, sa Ford Galaxy 500, le moyen de transport qu’il chérissait par-dessus tout. La deuxième passion était rempli par son boulot d’infirmier qu’il exerçait depuis près de deux ans, qu’il adorait –preuve était qu’il n’hésitait pas à donner son numéro de portable aux patients habitués pour pouvoir intervenir en cas de sévère ennui au sein de l’établissement- et qu’il n’échangerait pour rien au monde. Et enfin, sa troisième passion et sans doute l’une des plus importantes –si ce n’était LA plus importante- était remplie par le fait de voir sa guitare acoustique Jack, une Ibanez couleur naturelle aux mécaniques cuivrés/oranges, trôner sur son pied de guitare dans sa chambre. Encore plus, il la préférait sur ses genoux, lui entrain de gratter les cordes, faire des improvisations et modifier ses compos au gré de ses envies.

Aujourd’hui, Dean était de sorti. Il avait garé Fordy un peu plus loin et était allé à pied jusqu’au centre commercial. Dans quel but ? Celui de se détendre et prendre un bain de foule. Mais, il n’avait pas réussi à aller bien loin étant donné qu’à l’entré de la zone piétonne se trouvait le magasin de musique ! Evidement. Mais celui-ci était un magasin dans lequel Dean était client régulier. Il venait au moins trois fois par semaine acheté un petit quelque chose. De ce fait, les vendeurs le connaissait pas mal et lui faisait confiance. Mais en même temps les magasins musiques attiraient Dean comme un aimant et notre infirmier ne pu se résoudre à continuer son chemin sans faire un tour dans l’antre. Il poussa la porte et, au moment où il eu franchit le pas, ce fut comme s’il était paradis.

Des guitares partout, partout, partout, PARTOUT ! Peu importe où il regardait, il y voyait des guitares. Tel un gosse devant des bonbons ou des patisseries, Dean marcha lentement dans les allés bordées de guitares. Des classiques, des électriques, des acoustiques, des électro acoustiques. Des noires, des rouges, des fantaisistes, des bleues, des naturelles. Des grandes, des petites. Des Ibanez, des Fender, des Lag, des Flying V, des Xcort. TOUS ! Absolument TOUS s’y trouvaient. Un bonheur. Une joie. Un moment de jouissance extrême. Sensation que notre jeune homme avait à chaque fois lorsqu’il posa le pied dans le magasin.

Ne pouvant pas y résisté, Dean décrocha une des Fender, non sans avoir demandé l’autorisation, s’installa sur un tabouret et l’accorda rapidement. Puis, sans perdre son sourire, il commença une improvisation. Un solo qu’il venait lui-même de mettre en place en l’espace de 2 minutes, même pas. Il joua, laissant son esprit divaguer. Mais, alors qu’il s’apprêtait à jouer à une de ses propres compo, une voix le fit revenir à la réalité. Redressant le regard, il tomba sur un jeune homme qui le fixait. Apparemment il cherchait des cordes pour guitare classique. Il devait surement le prendre pour un vendeur. Mais soit. Affichant un sourire, Dean posa sa guitare sur le côté et se leva

« Suis-moi » Il l’entraina donc au fond du magasin, faisant un signe au vendeur qu’il s’en occupe. Une fois arriver devant les boîtes de corde « pour classique, disais-tu ? » lance un coup d’œil au jeune homme et attrapa un paquet d’une corde sol « tu veux que je la fixe à ta guitare ? »

Tout en souriant, il nota avec un certain étonnement que ce jeune homme portait l’uniforme de Ginkgo. Pourtant, il ne l’avait jamais vu. Mais c’était fort possible qu’il fuyait l’infirmerie, comme la plupart des jeunes.
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MessageSujet: Re: La pèche à la corde   La pèche à la corde EmptyVen 3 Juin - 21:32

Ce quartier, c'est vraiment une aubaine ! Dommage qu'à cause de son agoraphobie, hors des heures de révisions, ce quartier est inabordable pour Eimi. C'est sans doute celui le plus fréquenté, vu que c'est très certainement le domaine des jeunes, le territoires des élèves, la raison de vivre des étudiants. Si elle ne se sentait pas aussi mal en présence des autres, elle aurait sûrement fait comme les autres : rendre visite à quelques marchands plusieurs fois dans la même journée... Seulement, il lui en était tout bonnement impossible. Hors de ses forces. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était attendre les périodes d'examen, les seules moments où le quartier devenait approchable, traversable et l'air serein. Cette sensation étouffement, cette impression qu'elle a constamment d'être observée, tout ça disparaissait et elle pouvait alors enfin prendre plaisir à gambader gaiement sur le pavé, sa guitare fraîchement protégée dans sa housse, elle traque après un endroit paisible et calme pour y jouer sa chanson favorite, mais avant tout, il fallait qu'elle passe voir un magasin de musique car, à cause du voyage en train, celle-ci s'était complètement désaccordée et ce serait bête de ne pas profiter de cette paix royale pour arranger ce petit détail.

La porte franchie, le "dring dring" retentit mélodieusement. Impossible de se tromper entre la sonnette d'un magasin de musique et celle d'un magasin quelconque. L'odeur du bois couvre celle de l'encens, ce qui met une ambiance assez mythique, mais pas mauvaise. C'est un peu sombre, mais tranquille. Pour saluer le vendeur, un bon vieux du pays, la barbe longue et le chapeau de toile recouvrant ses sourcils, ressemblant à un bourlingueur, avec l'air d'avoir eu une belle vie, son visage marqué de l'expérience de longs voyages, Eimi fit un signe de la tête, un peu trop intimidée pour oser produire le moindre son. Sur le mur, la carcasse de guitares ayant vendu l'âme trônait fièrement, le bois vernis, les cordes usées. Sans doute ses fiertés, peut-être ? Déjà qu'elle n'ose pas dire bonjour, alors lui poser une question, encore moins... Elle se contente de lui présenter son bijou à elle et d'émettre un faible : « Pouvez-vous me la raccorder s'il vous plaît ? ». Le vendeur remet ses lunettes, inspecte l'instrument et se met au travail. Même pas une minute s'écoule avant que la sonnette ne retentisse à nouveau.

Quelqu'un est visiblement entré, mais Eimi n'ose pas porter son regard sur la personne en question, trop effrayée à l'idée de croiser son regard. Elle pouvait l'entendre derrière lui, vagabonder entre les rayons, parcourir les guitares des yeux, les scrutant une à une. Sûrement un passionné, si Eimi ne comptait pas son temps, elle aurait sans doute fait très certainement pareil. Le parquet de bois s'arrêta de craquer, elle entendit un petit frottement et quelques notes de musiques s'enchainèrent ensuite. La chanson était entrainante, l'adolescente ne pu s'empêcher de tapoter très légèrement sur le comptoir en rythme, en faisant attention à ce que son pianotage ne vienne interférer avec la mélodie. Quelques minutes s'écoulèrent avant que la sonnerie ne retentisse à nouveau. Cette fois, Eimi eu le réflexe de se recroqueviller sur elle-même, plongeant la tête entre ses deux épaules, fixant rudement ses deux pieds qui n'avaient guère d'intérêt. Seules ses oreilles étaient à l'affût du moindre mouvement. L'inconnu venait visiblement demander une nouvelle corde car son ancienne venait de vendre l'âme. L'autre l'emmena au fond de la pièce et marchandait sûrement avec car de là où ils se trouvaient, le son portait mal et ils ne parlaient pas très fort. La jeune fille ne fût que très peu surprise de voir qu'il y avait deux vendeurs pour un si petit magasin, mais elle haussa des épaules. C'était peut-être un père et son fils.

Le vieil homme fit sonner chaque note dans l'ordre, en commençant par le Do, avant de tendre la guitare au second client. Sans doute l'esprit perturbé par le temps, Eimi s'étant faite discrète, il a dû en oublier sa présence. Mais si celle-ci n'est guère bavarde, dans ce genre de situation extrême, elle n'hésita pas à se faire entendre pour remettre les choses en place.

« Excusez-moi ?! Je voudrais pas dire mais c'est ma guitare ça ! Hé ho ! J'vous jure !... »

Vilaiiine... Vilaine petite fille ! Mais c'est bien contre son gré... Elle aurait préféré parler autrement, être un peu plus chaleureuse peut-être, mais la timidité glace ses paroles, bien malgré elle. Telle une petite gamine capricieuse, elle s'étala sur le comptoir, tendit les bras et reprit son précieux instrument, non pas sans presque l'arracher des mains de l'inconnu, un joyau qui pourrait très certainement remplacer son cœur si celui-ci s'arrêtait de battre. Autant Eimi n'est pas du genre égoïste à garder ses affaires rien que pour elle, autant sa guitare, il en est plus que hors de question qu'elle la confie entre les doigts de n'importe qui ! Et puis sa guitare, décorée de fleurs bleu ciel peintes à même le bois qui lui, portait une couleur crème, elle doute que ça le fasse plutôt bien entre les mains d'un jeune homme.

« En plus vous avez réparé sa guitare avec une corde de grat' électrique alors que c'est une classique... ! »

Rajouta-t-elle tout en se levant. Non ce n'était pas vrai, enfin... Disons qu'elle n'a pas vraiment vérifié et que, de là où elle se trouvait, elle n'aurait, de toute façon, pas pu juger de la nature de cette corde, mais elle avait rajouté ça pour... Quoi ? Elle n'en était pas sûre elle-même, mais sûrement pour masquer sa gêne ou sa timidité derrière un masque de brutalité. Faire sa petite rebelle, c'est plus qualifiant que de laisser ses émotions de petite timide prendre le dessus. Un moyen d'auto-défense on va dire ?... Ouais, sans doute... Un moyen d'auto-défense, même si, intérieurement, Eimi se giflait, se lynchait, se lapidait jusqu'à mort sans suive. Elle sait très bien que ce comportement hostile est idiot de sa part, mais bon... On ne transforme pas un chat en chien hein...
Et heureusement.
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MessageSujet: Re: La pèche à la corde   La pèche à la corde EmptyDim 5 Juin - 12:53

Tout allait bien à présent ! Kazuma était, pour une fois, parvenu à entrer dans une boutique sans voir les portes se clore devant son nez pour cause d’heure de fermeture. Ce ne fut, évidemment, qu’après coup qu’il en pris conscience, lorsqu’il laissa enfin son regard se promener sur les milles et une merveilles de cet endroit, toute sa vie et sa passion se trouvait ici, du moins une partie car il n’était pas que fan de guitares. Le vendeur, qui plus est, semblait également bien imprégné de cet endroit et cela mettait bien en confiance. Ppour bosser ici il ne fallait pas être juste curieux de la musique, il fallait vivre et faire vivre avec la guitare, fondre ses veines dans ses cordes, ressentir à travers elle et calquer les battements de son coeur sur ses vibrations exaltantes ! C’était ça la passion et exactement ce qu’il recherchait chez quelqu’un qui allait contribuer à une renaissance de cet objet qui était intégré en lui comme un autre membre. Face à ces pensées, Kazuma, au regard encore perdu dans le vague, esquissa un sourire limite niais tant il était soulagé qu’on puisse l’aider à réparer son bien précieux qui, avec le piano chez ses parents et sa flûte, constituaient sa petite famille à lui.

Assurément, rêver le mit en retard pour ne pas changer et entre l’instant où il arriva prêt du vendeur, qui lui avait déjà demandé si il voulait fixer la corde, et celui où il arriva à le regarder de manière normale et plus rêveuse fut plutôt long. Long dans l’attente pour l’infirmier surtout car pour l’élève au chapeau de paille rien ne s’était écoulé. C’était comme ça avec Kazuma, il pouvait rester un long moment à fixer le vide sans se rendre compte que, dans cet état, une heure s’écoulait sans qu’il ne la voit passer. Cette fois ci ne faisait pas exception. En réalité ce fut la question qui le tira de son état stupide à fixer le vide pas moins de deux minutes après :
« Ah euh, oui, oui vous pouvez, ha ha après tout vous avez l’habitude... »
Souriant de bon coeur, en totale confiance tandis qu’il fixait son petit bijou. Il n’y avait aucune décoration ni fioritures, juste un beau bois naturel verni car, disait il, un instrument était déjà tellement beau au naturel qu’il ne trouvait pas utile de le personnaliser, il laissait ça aux filles et puis, pour lui encore, il était persuadé de savoir reconnaître son bien parmi ses semblables sans se tromper tant il y avait un lien entre eux.
« Mais je veux bien vous regarder le faire, c’est comme ça qu’on apprend le mieux ! »
Reprit il encore un peu plus tard, bien incapable de faire de longues phrases en une fois tant son esprit et son regard vagabondaient partout dans ce lieu.

D’ailleurs, il nota la présence d’une jeune fille plutôt caractérielle et s’arrêta dessus un instant, la fixant en haussant un sourcil car quelque chose l’étonnait chez elle. Non pas sa guitare ou son comportement, c’était plus profond que cela :
« Elle est dans mon école ! »
Cette phrase venait de tout résumer, Archimède dans son bain quelques siècles plus tôt l'a dit aussi : 'Eureka'. Kazuma venait de découvrir quelque chose de révolutionnaire, du moins c’était ce que le ton de sa voix laissait sous entendre, comme si reconnaître une personne de son établissement scolaire, qui plus est dans sa propre classe, était exceptionnel. Riant de bon coeur vu que la vie était belle de toute façon, il retourna à son vendeur en la montrant du pouce :
« On est dans la même classe, c’est amusant »
Partagea t il alors en la fixant de nouveau et agiter son bras pour la saluer.
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