Il faisait bon, Asaki se tenait debout en face du point d’eau. Observant tranquillement la ronde des poissons, il respira profondément. C’était vraiment une belle journée, même pas une nuage dans le ciel. Il soupira, la journée avait mal commencée. D’abord, il s’était réveillé en sursaut à cause d’un cauchemar à base de complot extraterrestre et de professeur de langue étrangère. Ensuite, il avait trébuché sur son classeur ce qui eu pour effet d’arracher la moitié des feuilles de cours qui s’y trouvaient. Et il n’avait eu le droit pour le petit déjeuner qu’un seul petit quart de pomme. Le stress émanant des examens ce n’était vraiment pas son truc. C’est pour cela qu’il traînait dans le parc, pas la moindre particule de stress dans l’air ambiant.

Cela ne voulait pas dire qu’Asaki se fichait des révisions. Juste que réviser toute la journée cloîtrer dans sa chambre ce n’était pas son truc. De plus la nature était une bonne source d’application des différentes choses qu’il avait appris en science. L’homme a toujours appris de la nature en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Oh un papillon… Asaki resta quelques minutes à observer l’animal virevolter dans les airs. Il se reprit et replongea dans ses réflexions, observer les éléments autour de lui tels que l’eau, le vent ou le soleil était une méthode plutôt singulière pour réviser. Enfin pour des révisions totales, il aurai fallu que les poissons commencent à parler dans des langues étrangère, l’idée lui fut froid dans le dos… déjà que les humains parlant une autre langue c’était bizarre. Des questions surgirent dans son esprit est-ce que les poissons parlaient la même langue? Un poisson du pacifique pourrait-il comprendre une des carpes du point d’eau? Quel goût pourrait avoir une de ces carpes? Son ventre émit un petit bruit, c’est vrai qu’aujourd’hui, il n’avait presque rien mangé. Il soupira tout ce qu’il avait fait de la journée, c’était de zoner en réfléchissant aux examen. C’est décidé à partir du lendemain, il travaillera comme une bête. Bizarrement, il lui sembla qu’il c’était dit la même chose la veille. Il soupira à nouveau, il avait encore oublié… et ce n’était pas comme ça qu’il aura de super notes pour ses examens. Il décida de passer au self afin de piquer quelque truc à grignoter puis de rentrer dans sa chambre afin de réviser sérieusement. Enfin c’Est-ce qu’il prévoyait de faire et non ce qu’il allait faire réellement.

Déjà seize heures, il était sur le chemin du retour, enfin il était censé l’être. Et voilà un Asaki se promenant la tête pointée vers le ciel. Il était pourtant sur d’avoir vu un écureuil… Il avait déjà oublié ses bonnes résolutions. Au bout d’un moment, après être sur que l’écureuil n’était que le fruit de son imagination. Il baissa la tête et aperçut une personne assit sur l’herbe avec une sorte de pique-nique, du thé et des biscuits à l’odeur. La personne lui semblait familière mais où avait il pu bien le croiser? Il avait l’air plus vieux que lui… Un rônin ? Enfin peu lui importait, la personne avait de la nourriture et cela signifiait beaucoup de choses



Il le regarda dubitatif, cette manière de parler… c’était un professeur! Pas un prof de langue ça c’est sur, il avait l’air gentil lui. Enfin quoiqu’il en soit, il le connaissait et c’était ça le plus important. Il fallait dire un truc qui faisait sérieux mais pas trop coincé ou stressé et réussir à dévier le sujet afin d’éviter qu’il parle de sa matière dont Asaki n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait enseigner.




La politesse n’avait jamais été son fort. Ses parent l’avaient bien éduqué afin qu’ils respectent les règles de la société. Cependant, la notion de politesse lui avait toujours parut floue. Dans tous les cas, il essayait de suivre les codes de savoir vivre afin de faciliter son intégration sociale comme lui avait appris Rinka. Au final avec son caractère impulsif, il n’était pas rare qu’il soit direct et donc parfois vraiment malpolis. Et voilà Asaki qui regardait le professeur avec le sourire niais d’un enfant attendant sa récompense.

Asaki remarqua que le professeur se mit à rire après sa réponse. Il pencha un peu la tête en signe d’incompréhension, il n’avait rien dit de drôle et pourtant il s’était mis à rire. Asaki était sur qu’il ne se moquait pas de lui, il paraissait trop gentil pour faire ça. Sa réflexion prit fin avec un geste du professeur. Il lui faisait signe de s’approcher. Dans la tête d’Asaki, l’estime qu’il avait pour se professeur augmentait exponentiellement, de toute façon il appréciait toute personne qui lui proposait à manger.


«Mais très certainement jeune homme, et puis un peu de compagnie ne me fera pas mal, venez ^^»


Il s’approcha donc du professeur qui lui tendit une tasse de thé. Asaki se demanda pourquoi le professeur avait emmené plusieurs tasses, peut-être qu’il attendait quelqu’un d’autre et si c’était le cas, il ne devrait pas non plus trop tarder. C’est à ce moment qu’une autre hypothèse germa dans son esprit. Il avait vu dans une émission sur le paranormal que certaines personnes pouvaient prédire le futur. Peut-être que son professeur savait déjà que tout cela allait se passé, c’est pour cela qu’il avait déjà prévu plusieurs tasses. Il hésita à lui demander si il n’était pas capable de prédire les sujets des examens. Ses divagations intérieurs se stoppèrent nettes lorsque le professeur lui proposa des biscuits. Choses qu’il accepta volontiers, il n’était pas du genre à refuser de la nourriture. Ensuite le professeur lui adressa de nouveau la parole.


« Tenez, voilà pour vous ^^ Alors, en qu'elle année êtes vous déjà? Je dois avouer que j'ai un peu de mal à me souvenir de tous mes élèves...»


Alors comme ça le gentil professeur ne se souvenait pas de lui. En même temps, il n’était pas du genre à participer beaucoup quelque soit le cour et restait d’un physique on ne peut plus banal. La théorie du devin s’estompa, sinon il l’aurait reconnu de suite. Certaines personnes se serait sentit offensées mais selon Asaki il n’y avait aucune raison de lui en vouloir pour un oubli aussi insignifiant. Surtout que lui aussi n’avais aucune idée de l’identité de son professeur ni de la matière qu’il enseignait. Ce qui était déjà moins compréhensible, il n’avait qu’à peine une dizaine de professeur. Enfin bon il ne se creusa pas la tête trop longtemps et commença à boire son thé. Soudain le visage du professeur s’illumina comme si il avait trouvé le saint graal. Il lui posa ensuite une autre question.


« Les examens ne sont pas trop durs, Bankichi-kun...? Ça remonte à tellement loin pour moi...»


Il le regarda d’un air sceptique puis reprit son expression naturel. Les examens, une chose dérisoire qui aux yeux du monde semblait avoir une importance capitale. Ils étaient censés mesurer le potentiel d’un élève, c’est progrès et tout ce qui va avec… cependant ceux-ci ne couvraient même pas le dixième des capacités humaines. Comment alors peut-on leur donné une si grande dans notre vie? Comment pouvons-nous quantifier le potentiel humain? Dès que le mot examen était mentionné toutes ces questions se bousculaient dans la tête de notre cher mangeur de pomme. Il secoua un peu la tête pour chasser ses pensées.


« Bah, je dirais qu’ils ne sont ni plus difficile ni plus facile que d’habitude… Il faut juste avoir l’habitude. De plus vox examen ne doivent pas remonter à si loin vous avez l’air tellement jeune… enfin je ne vous gênes pas au moins? Vous avez prévu plusieurs tasses… donc vous attendez peut-être de la compagnie. Une amoureuse? »